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EAN : 9791036603150
Lizzie (09/05/2019)
  Existe en édition audio
3.53/5   655 notes
Résumé :
Sur le point de révéler leurs découvertes scientifiques sur la mémoire, deux chercheurs, les Destrel, sont abattus par les services secrets. C’est du moins la version officielle. Mais leur mort n’est qu’un exil. Vingt ans plus tard, le même rêve réunit trois jeunes gens autour d’une chapelle écossaise. Quel secret lie donc ces événements?
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Critiques, Analyses et Avis (119) Voir plus Ajouter une critique
3,53

sur 655 notes
Je dois avouer que j'étais vraiment perplexe avant d'ouvrir ce roman, parce que lire « Thriller humaniste » sur la couverture ne m'a pas beaucoup avancée. Je savais que ce roman n'avait rien à voir avec ses trois derniers, mais « Thriller humaniste ? ». Bon, pas grave, lançons-nous…

Le premier chapitre annonce la couleur, on ne va pas se perdre en conjectures, non, d'emblée l'histoire est posée. Deux scientifiques ont fait une découverte susceptible de révolutionner l'humanité, mais l'humanité étant ce qu'elle est, avide et peu scrupuleuse, leur découverte ne peut pas tomber entre de mauvaises mains.

Des années plus tard, Valeria, Peter et Stefan sont appelés en Ecosse… Ils ne se connaissent pas, n'ont pas grand-chose en commun, si ce n'est une chapelle. L'histoire, aux reflets de fantastique, sera alors menée tambours battants. Valeria, Peter et Stefan n'auront que peu de répit dans ce récit qui fera voler en éclats toutes nos certitudes.

Évidemment, l'on peut trouver certains défauts à ce roman, comme certains l'ont fait d'ailleurs. Mais ce n'est pas ce qui m'intéresse. le récit est moins abouti que ces trois derniers, OK, mais l'on sent poindre dans ce roman ce qui me plaira tant ensuite chez Legardinier : sa profonde humanité. On y revient. Je comprends maintenant le « thriller humaniste ».


Résultat, j'ai passé un très bon moment de lecture, qui m'a tenue en haleine pendant deux jours. Et une fois l'ouvrage refermé, je partirais bien en vacances en Ecosse…
Lien : http://lelivrevie.blogspot.f..
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Je m'ennuie... mauvais point pour un roman classé thriller et qualifié de palpitant par le Magazine des Livres, comme cité en quatrième de couverture.

Pourtant le livre n'est pas très épais, je pourrais faire un effort. Oui mais non. Intrigue et personnages manquent de consistance. Et d'intérêt.

Tant pis, au suivant!
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L'exil des anges est un roman mi-policier, mi-fantastique.
Ça commence par une enquête menée par le colonel Gassner, des services secrets, chargé d'espionner un couple de savants.
Sans transition, voici Valeria, une jeune espagnole hantée par un rêve récurrent, celui d'une chapelle en Ecosse.
En tête de chaque chapitre, un court dialogue mystérieux que l'on comprend plus tard.
C'est gentillet, il y a des invraisemblances, des ficelles grossières.
Comme dans « Demain j'arrête », je n'y ai pas vraiment trouvé mon compte. Certes ça se lit facilement, mais il manque une dimension à l'écriture.
L'idée est originale, je pense que ça doit plaire aux adolescents.
Je l'ai lu sans passion, mais avec beaucoup d'indulgence pour l'auteur qui est un homme d'une extrême gentillesse, soucieux de plaire à ses lecteurs.
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Résumé : " Sur le point de révéler leurs découvertes scientifiques sur la mémoire, deux chercheurs, les Destrel, sont abattus par les services secrets. C'est du moins la version officielle. Mais leur mort n'est qu'un exil. Vingt ans plus tard, le même rêve réunit trois jeunes gens autour d'une chapelle écossaise. Quel secret lie donc ces événements ? "

J'ai adoré ce livre, et ce pour plusieurs raisons :
1- l'idée est originale
2- un polar fantastique n'est pas si courant que ça à trouver
3- un BON polar fantastique est encore moins courant à trouver
4- la mort n'est pas vue comme la fin de toutes choses, mais comme début de bien d'autres (ce qui est sympathiquement rassurant!!)

J'ai été aspirée dans l'histoire avec plaisir. Les personnages sont attachants malgré leurs différences.
L'écriture est certes simple, mais si Gilles Legardinier l'avait écrit différemment, je ne suis pas sûre que ce livre aurait été abordable par la majorité. Moi j'ai aimé ne pas être obligée de questionner un scientifique ou un théologien à chaque page.

Chouette voyage dans l'au delà!
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ATTENTION, risque de spoiler!

Le fait que ce roman ait reçu le prix du polar SNCF (2010) ne m'est pas apparu comme un gage de qualité, au contraire: ce qu'on demande à un roman de gare, c'est avant tout de faire passer le temps, ni + ni -. Mais ayant lu quasiment tous les autres livres de Gilles Legardinier et me laissant (une fois n'est pas coutume) séduire pas la couverture, je me suis lancée. Heureusement que ce n'était pas ma 1ère lecture de l'auteur car sinon, mon épopée aurait eu de grandes chances de s'arrêter là...

Pour faire clair -et malgré mon respect pour l'auteur- je n'ai pas aimé. le début de l'ouvrage est intéressant, et le sujet intrigant: une découverte révolutionnaire sur les arcanes du cerveau humain (soit dit en passant, Legardinier à réexploité le même filon avec "nous étions les hommes", mais pourquoi pas, puisque son 1er ouvrage avait bien marché...) J'ai aussi été agréablement surprise par le passage où les héros "font de la plongée", je ne m'y attendais pas. Mais ça se gâte rapidement.

A partir du moment ou les 3 personnages principaux se rejoignent (Valeria, Stefan et Peter), le ton change et les incohérences se succèdent. le scénario et les dialogues semblent faits pour d'autres personnages (ils sont censés avoir 20 ans, ce qu'on ne ressent pas du tout, on leur donnerait facilement 10 ou 15 ans de +!) Les événements se précipitent et manquent de crédibilité (les services de renseignements du monde entier semblent se mobiliser pour retrouver 3 gamins anonymes, qui d'ailleurs deviennent en fait des délinquants + que des héros, et ce pour défendre leur propre vie + que des idées ou des valeurs. Les protagonistes insistent sur le fait qu'ils n'ont "pas le choix" que d'aller + loin dans leurs investigations, mais dans la vraie vie je doute que ça ait été aussi simple et évident. Des jeunes sans histoires ne deviennent pas des aventuriers des temps modernes en un claquement de doigts et à cause d'un rêve. On nous les dépeint comme "les gentils" mais je les trouve égocentriques, peu attachants, et le personnage de Valeria est vraiment niais...

Je n'aime pas parler d'un ouvrage de Legardinier comme cela, mais je n'ai pas accroché, je ne peux pas me forcer. Relativisons en n'oubliant pas qu'il s'agit d'un 1er roman, et qui si la forme laisse à désirer, les idées de départ sont bonnes. le concept de départ d'un Esprit qui survit à la mort et d'une conscience collective est à mon sens mal exploité. Il reste beaucoup de zones d'ombre: tous les esprits survivent-ils? Ou seulement ceux des personnes ayant subit le "marquage"? Comment expliquer que des personnes ayant subit cette même "intervention" (le marquage) n'obtiennent-pas toutes le même résultat? (Ca permet à l'esprit de certaines de survivre, alors que ça fait remonter les souvenirs d'une autre personne chez les autres). Nulle part il n'est fait mention que Gassner ait été lui aussi marqué, pourtant son esprit se "réincarne" comme celui des Destrel, etc...

Il y a de l'action, on ne peut pas dire le contraire, mais pourtant je n'ai pas été scotchée au livre comme souvent. Je n'avais aucun mal à le reposer et je ne me suis pas sentie immergée au côté des personnages. On nous présente cette découverte comme d'ampleur mondiale, mais au final très peu de personnes sont concernées, ça paraît peu crédible de remuer ciel et terre pour cela.

Le dénouement m'a également paru trop simple, ça traîne en longueur et les personnages sont manichéens. Certaines répliques sont vraiment petites, comme lorsque Jenson (le "méchant" scientifique"), déclare: "Vous me le paierez tous!" La fin est également très romancée (p339: "Le soleil ne va pas tarder à se lever. Il fait un peu frais." Pfff, c'est un peu lourd. Je n'ai pas relevé une seule citation de tout le livre, c'est dire! Il y avait du potentiel pourtant...
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Citations et extraits (55) Voir plus Ajouter une citation
Lorsque tu crois que tout est perdu, tu ne te mens plus, tu remets les choses à leur vraie place. J'ai eu peur de ne plus jamais vivre, et là, mon regard sur ce que j'ai traversé a changé. Dans ces moments-là, ce que tu regrettes vraiment, ce qui te manques le plus devient évident.....
…. C'est terrible à dire, mais je me suis rendu compte que la plupart des choses que j'ai faite ces dernières années n'avaient aucune importance pour moi. Je me suis souvenue de mon enfance, de mes parents, des quelques proches avec qui j'avais vécu des choses fortes, pourtant, à partir de l'adolescence, tout devenait moins clair, plus ambigu.
« en grandissant, on apprend à faire semblant, on joue le jeu de la vie, on étouffe son instinct et on cède aux convenances. Si tu y réfléchis, c'est fou le nombre de choses que l'on fait sans y croire, pour faire comme les autres, pour être comme il faut. Quand tu retires le superficiel, il ne reste pas grand chose. Durant toute cette période, la seule chose qui m'était personnelle, intime, qui était vraie en moi, c'était ce rêve, notre rêve..... (page 312)
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On ne décide jamais des personnes qu’on aime. Elles s’imposent à nous. Qu’il s’agisse d’un coup de foudre ou d’un attachement plus lent, on ne le provoque pas, on le subit. Personne ne sait ce qui fait naître nos sentiments. Certains disent que tout est chimique, d’autres que cela vient de nos vies d’avant.
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Pour nous et pour tous les êtres humains. On ne décide jamais des personnes qu'on aime. Elles s'imposent à nous. Qu'il s'agisse d'un coup de foudre ou d'un attachement plus lent, on ne le provoque pas, on le subit. Personne ne sait ce qui fait naître nos sentiments. Certains disent que tout est chimique, d'autres que cela vient de nos vies d'avant.
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En grandissant, on apprend à faire semblant, on joue le jeu de la vie, on étouffe son instinct et on cède aux convenances. Si tu y réfléchis un peu, c'est fou le nombre de choses que l'on fait sans y croire, pour faire comme les autres, peut être comme il faut. Quand tu retires le superficiel, il ne reste plus grand-chose.
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Le cerveau serait en fait un émetteur-récepteur dont seule une infime partie serait dédiée à notre fonctionnement physique et à l’apprentissage pratique de notre vie. Tout le reste, l’affectif, le spirituel, ne serait pas traité directement dans notre cerveau, mais au sein d’une sorte de conscience collective, une entité psychique commune à tous les êtres et à laquelle nous serions tous connectés. Chacun pourrait, suivant des affinités qui lui sont propres et qui conditionnent son type de connexion, y puiser et y placer ses sentiments et ses pensées…
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