AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782253943143
256 pages
Le Livre de Poche (31/10/2001)
3.35/5   74 notes
Résumé :
Pour en finir avec la monogamie, la fidélité, la procréation, la famille, le mariage et la cohabitation associés, Michel Onfray redéfinit le désir comme excès, le plaisir comme dépense, et invite à une théorie du contrat appuyée sur la seule volonté de deux libertés célibataires. Contre le modèle chrétien qui préside toujours à la définition de la relation entre les sexes, il propose une relecture des philosophes matérialistes et sensualistes de l'antiquité gréco-ro... >Voir plus
Que lire après Théorie du corps amoureux : Pour une érotique solaireVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
Curieux de savoir ce que pouvait être une « érotique solaire », j'ai entamé la lecture de ce vieux bouquin de Michel Onfray. Étant polyamoureux depuis plusieurs années, je souhaitais aussi connaître ce qu'un des plus lu des philosophes français (même si, dans le cas d'Onfray, ce titre lui est souvent contesté) avait à dire sur l'amour libre et autres modes de relation non exclusives.

Les premières pages me déçoivent beaucoup. En fait j'ai l'impression de lire un tract de la Manif pour tous (en plus ronflant) avec des expressions comme « on ne devient pas homme ou femme, on le nait ; la physiologie commande, la culture suit » (et hop ! prend ça dans tes dents Simone de Beauvoir), ou « les dissemblances ontologiques du masculin et du féminin », ce qui n'est qu'une façon pédante de dire la différence des sexes, si chères aux droitiers de la MPT. Et encore je vous passe les clichés sur les femmes soumises à leurs hormones, etc.

Très vite, Onfray annonce les quatre « certitudes » sur lesquelles il va s'appuyer : l'inéluctable et dangereuse puissance du désir ; la nature radicalement animale du plaisir ; l'irréductibilité du corps de l'homme à celui de la femme ; la fidélité comme une exclusive affaire de mémoire. (En fait ce qu'il appelle « certitudes » sont des thèses qu'il va défendre.)

Ainsi que son projet pour ce bouquin : déclarer la guerre à toutes les « pulsions de mort » (qu'es aquo ? je connais bien le concept chez Freud, mais Onfray l'utilise dans un sens plus large sans jamais prendre le temps de le définir) et célébrer une « érotique courtoise » (c'est-à-dire comme les troubadours occitans du 12e siècle ? … ah en fait non, Onfray a décidément tendance à utiliser les mots parce que ça fait joli, mais sans être très précis sur leur sens). Un plus plus loin, il précise ce projet en deux temps : d'abord déconstruire la vision chrétienne de l'amour et de la sexualité, puis proposer donc un « hédonisme matérialiste ».

Déjà, à ce stade de la lecture, moi je n'en peux plus de toutes ces expressions ronflantes mais qui ne veulent pas dire grand chose, avec des adjectifs compliqués utilisés assez approximativement. Mais bon, je m'accroche et je continue.

Un peu comme certains auteurs antiques, Onfray va utiliser des animaux pour filer des métaphores. L'approche est assez originale. Après avoir fait un sort au carrelet platonicien (un poisson tout moche), Onfray va présenter différents auteurs et courants philosophiques de l'Antiquité. Nous passons donc en revue le matérialisme de Démocrite, le cynisme de Diogène, la théorie des simulacres d'Epicure et de son école...

C'est la partie la plus intéressante du livre parce que ces philosophies sont peu connues, et Onfray a le grand mérite de chercher à les remettre au goût du jour. Attention toutefois, gardons à l'esprit que de ces auteurs il ne nous est presque rien parvenu : Onfray se base donc sur quelques fragments épars pour nous présenter... une pensée cohérente et travaillée (Onfray semble ignorer le doute, il a l'art de poser des affirmations flamboyantes). Je me dis que Onfray se sert de ces philosophes pour présenter ses propres idées, avant d'être dans une recherche de véracité historique. Mais après tout pourquoi pas ? Cette partie du livre fait naitre des réflexions chez le lecteur.

Pour Onfray, chacun de nous est enfermé dans son corps, et même déterminé par lui, et ses écoulements, sa mécanique. de cette « solitude existentielle », il faut en tirer des leçons quand à la vacuité de l'amour (qui est « le comble de l'erreur, le triomphe de l'illusion ») et au refus de « tout ce qui immobilise. Soit « la monogamie, la fidélité, la procréation, le couple, le mariage, la cohabitation ».

Il y a ensuite une partie où, reprenant ce qu'il écrit dans le Traité d'athéologie, Onfray montre la vision de la chair coupable dans les textes bibliques – surtout dans ceux de Paul. Il y opposera l'épicurisme, dont il s'amuse à approcher le fondateur des pensées hédonistes. Ensuite il y a un long développement sur l'Ovide de l'Art d'aimer. Onfray fait dire beaucoup de choses à ce poème, dont beaucoup assez intéressantes. Et en dernier lieu, il célèbre le « hérisson célibataire », concrétisant l'idéal amoureux qu'il défend tout au long de ce livre.

À un moment, Onfray écrit : « Pour ma part, je ne me satisfais pas d'une philosophie de pure recherche (...) Je préfère envisager, à l'autre extrémité de la chaîne réflexive, la somme des affirmations et des résolutions utiles à la conduite d'une existence lancée à pleine vitesse entre deux néants ». le projet est louable. Malheureusement, les affirmations d'Onfray manquent soit de clarté (il a le sens de la formule... qui ne disent finalement pas grand chose), soit de pertinence. Chacun sa vérité bien évidemment, mais si vous les suivez les conseils du bonhomme, je pense que vos amours libres s'écrouleront bien vite. Onfray me donne l'impression d'un monogame qui prétend tout savoir sur les libertinages. Non, vraiment, lisez plutôt Françoise Simpère ou Dossie Easton et Janet W. Hardy, vous y trouverez bien plus de réflexions utiles sur l'amour et les sexualités alternatives !

En conclusion de cette trop longue critique, je dirais que le point fort de ce livre est de redonner de la visibilité à des auteurs antiques trop souvent oubliés. Onfray le fait à sa façon (qui a parlé de « philosophie-buldozzer », sans nuances ni doutes ?), mais il a le mérite de le faire. C'est d'autant plus intéressant qu'on voit avec ce travail que plusieurs philosophies du plaisir et de l'amour existent, et que chacune d'elle porte à réfléchir.

Le (principal) point faible, c'est que cette érotique « solaire » et libertine que propose Onfray dans ce bouquin est si triste et si dénuée de poésie... qu'elle n'a plus rien d'une érotique justement. J'ai rarement lu autant de mauvaises raisons de vouloir expérimenter autres choses que la monogamie. Je le répète, si vous êtes attirés par le polyamour, le lutinage, le libertinage, bref, tous ces modes de relations non-exclusives, fuyez Onfray et ses conseils souvent désespérants !
Commenter  J’apprécie          1613
Que des gens comme Michel Onfray existent, cela est heureux : université populaire pour contrer le parisianisme ambiant insupportable. Mais l'intérêt de Onfray s'arrête là, même si je n'ai rien contre lui personnellement.

1) J'avoue ne pas aimer la méthode de M. Onfray qui prétend montrer qu'il faut toujours rappeler le lien, chez un penseur, entre la vie et la pensée. Soit, mais M. Onfray utilise une logique du fondement et de la couche géologique : la vie est "sous" la pensée, la pensée se fait sur et à partir de la vie. On est étonné de cette simplification un peu abusive. La cybernétique, dès 1886 développait le concept de "feedback positif ou négatif" : ne conviendrait-il pas de penser comment vie et pensée s'articulent, au lieu de penser selon la logique du fondement de l'une sur l'autre, de l'une à partir de l'autre ? Clément Rosset a bien montré dans son ouvrage sur Schopenhauer, que l'idée d'une pensée assujettie à une expérience préalable était justement une logique que Nietzsche avait critiquée parce qu'il la trouvait chez son ancien maître Schopenhauer qu'il a désavoué. Nietzsche montre au contraire les conflits entre les forces de la vie et les forces de l'esprit (esprit qui ne dérive donc pas de la vie et de la volonté de puissance comme son effet). Vous en doutez ? Alors je vous invite à lire le monumental et extraordinaire §109 de Aurore, où l'on trouve de remarquables passages qui prouvent les différents liens qui existent entre la pensée et les stratégies qu'elle développe afin de contrer, modérer, affaiblir, encadrer ou lutter contre des instincts - ainsi que les conséquences imprévues qui en découlent. Onfray est simpliste et rate la pensée corps/conscience, et donc tout ce qui s'y rattache (désir, imagination, vécu). On en apprend plus en lisant Catherine Millet (jour de souffrance, ou la vie sexuelle de Catherine M.)

2) Il est dommage de voir que Michel Onfray utilise un vocabulaire trop laxiste, et ce, trop souvent, pour décrire un penseur : féministe, antirépublicain, etc. On attendrait quand même un peu plus de nuance plutôt que de grands étendards, de grands épouvantails inventés pour les besoins de la cause. La stratégie est bien connue : on invente un ennemi qui n'existe pas vraiment, on tape dessus, et du coup on se proclame un héros, un démystificateur. Comme Heidegger : tout le monde parle de l'étant, mais tout le monde rate le sens de l'être. Je vais donc, chers lecteurs, vous éclairer de ma sagesse sur l'être. Tout le monde raté l'être, donc tout le monde vous a dupé. Moi je vais vous éclairer. Onfray fait trop souvent cela. le signe de cette absence de complexité de l'histoire de la philosophie : la trop nombreuse publication de cet auteur, qui prouve qu'il ne prend pas le temps de penser. Un livre tous les ans (sans compter ses conférences). Les 1ers ouvrages me semblaient plus rigoureux.

3) Enfin, ne peut-on reprocher à nouveau la méthode de l'auteur : une contre-histoire de la philosophie ? Cela sonne comme l'antithèse de la thèse ; mais on aimerait bien une synthèse. Il s'agit pour Onfray de lutter contre une thèse en prenant son inverse : pour l'esprit, contre l'esprit et donc pour le corps ; contre le désir, pour le désir ; pour la monogamie, contre la monogamie et pour la pluralité. Mouais. Je trouvais cette remarque de Barjavel plus instructive : l'homme n'est pas fait pour une femme, mais il n'est pas fait pour toutes les femmes non plus. La limite entre diversité et dispersion est floue et l'homme est dans une telle problématique, plus fine et complexe. Mais ce genre de remarques, ce genre de nuances, n'est-ce pas ce qu'il faut pour penser l'homme et son désir ? C'est un peu plus subtil que l'ouvrage de Onfray dont j'attendais beaucoup. Or, ces nuances, je les trouve dans l'histoire de la philosophie classique que Onfray caricature avec des analyses bien trop partielles et partiales.
Commenter  J’apprécie          90
Pour qui n'est pas philosophe, il y a toujours une certaine appréhension à lire un ouvrage de philosophe...

Lire Michel Onfray ne dégage pas de cette appréhension; toutefois son souci d' "éducation populaire" se retrouve dans une écriture certes sérieuse, savante et référencée, maniant des concepts, jouant les uns des autres, mais suffisamment illustrée pour parler au commun des mortels.


Cette Théorie du corps amoureux est par nature dérangeante. Elle remet en cause deux mille ans d'histoire de rapport entre les femmes et les hommes, du rapport collectif et individuel au désir, au plaisir...des rapports sexués et sexuels, en somme.

Querelle des spiritualistes et des matérialistes, des pythagoriciens et des épicuriens, la lecture de cet ouvrage, très souvent animalier, nous donne à réfléchir sur notre propre conception du désir, du plaisir du rapport amoureux, amical...

Michel Onfray bouleverse potentiellement l'organisation du monde en dénonçant simplement la culpabilité organisée par le système judéo-chrétien qui enveloppe nos désirs.

Ce n'est pas un guide de vie, l'auteur est trop attaché à la liberté individuelle. C'est plus une invitation à la réflexion, mais aussi à l'action dans une quête alléchante: "jouir du pur plaisir d'exister".
Commenter  J’apprécie          171
Une petite déception, tandis que je referme cet ouvrage dont j'espérais beaucoup. L'idée d'une remise en question de la perception du corps, sans le conditionnement que les siècles religieux ont asséné, l'idée d'assumer enfin le corps dans nos sociétés, en reprenant les pistes dites libertines de la pensée occidentale; il faut avouer que c'est plutôt intéressant. J'apprécie beaucoup le travail de réhabilitation, de déculpabilisation que mène Onfray. le problème demeure celui d'une barrière de la langue philosophique. Abstraite, chargée de références, de concepts, même si Onfray se veut un adepte de la vulgarisation, cette écriture me fatigue et m'oblige à des pauses trop nombreuses.
Commenter  J’apprécie          151
Peut être le plus décevant des livres d'Onfray .
Il est dommage que ce brillant vulgarisateur ai perdu tout ces moyens avec cet opus .

Lui qui fait toujours attention à ne pas trop en faire , ici il est pris dans une sorte de sables mouvants et il tente d'avancer perdant l'intérêt du lecteur pour le sujet de cet opus et le traitement qui en découle .
C'est lourd , pas au niveau de ce que cet auteur à déjà fait .
Il vaut mieux passer son chemin plutôt que de perdre son temps avec cet opus .
Commenter  J’apprécie          120

Citations et extraits (35) Voir plus Ajouter une citation
La vie philosophique oblige à l'essai - pas forcément à la réussite - d'une mise en conformité des propos théoriques et des comportements pratiques.
Le verbe vise la chair, le mot tend vers l'œuvre active, la pensée contribue à l'attitude; pareillement, la chair vise le verbe, l'œuvre active tend vers le mot, l'attitude contribue à la pensée. Rien d'essentiel ne s'effectue en dehors de ce perpétuel mouvement d'aller et retour entre vivre et philosopher.
Commenter  J’apprécie          422
Élargir son être aux dimension du monde, consentir aux voluptés des vitalités qui nous traversent en permanence, voilà l'art de sculpter le temps, de s'en faire une puissance complice. Que le plus souvent possible on mette à distance la négativité toujours en quête d'objet.
Commenter  J’apprécie          500
L'option ontologique du poète consiste à ne pas troubler l'instant par d'inutiles considérations nostalgiques sur le passé ou prédictives sur le futur. Le moment dans lequel chacun vit définit la seule dimension réelle et visible - matérialiste - du temps. Hier et demain ne constituent que des fictions, des chimères. On évitera leur interférence avec la vérité de l'ici et du maintenant.
Le libertinage inscrit son oeuvre dans le cadre de la pure immédiateté, sans souci du passé ou du futur, tout entier préoccupé de rendre le présent dense et magnifique, jubilatoire et joyeux. A chaque instant font suite d'autres instants : la durée se construit avec ces moments juxtaposés qui finissent par faire émerger une cohérence, un sens, une direction. Inutile de souffrir de ses erreurs passées, de ressasser les peines de jadis ou les souffrances de naguère, d'entretenir la douleur du temps perdu qui jamais ne revient ; inutile, tout autant, de craindre l'avenir, de trembler devant le vide du futur, de paniquer face au néant des jours annoncés - encore moins de s'angoisser à l'idée d'une éternité peuplée d'enfer ou de damnation. Seul le présent existe.
Commenter  J’apprécie          70
La fin des histoires amoureuses autorise l'éclairage rétrospectif : toutes les fantasmagories entretenues sur le principe de la servitude volontaire s'évanouissent, les voiles tombent, les mensonges apparaissent dans toute leur splendeur. Floué, celui qui succombe au désir assiste à sa propre déchéance, sans autre possibilité. Ruiné, dans tous les sens du terme, épuisé, fatigué, brisé, fourbu, vidé, devenu l'ombre de lui-même, cadavérique, ayant frôlé la désintégration, le sujet revenu de l'amour semble un damné échappé du cercle le plus profond des Enfers.
Commenter  J’apprécie          122
Ovide propose une dissociation radicale de l'amour, de la sexualité, de la procréation, de la tendresse, du mariage, de la fidélité. Chacune de ses instances fonctionne de manière autonome et a son ordre propre. Aimer ne suppose pas avoir des relations sexuelles, et vice versa ; avoir des enfants n'oblige pas à l'amour, ni même, aujourd'hui, à la sexualité, encore moins au mariage ; être marié ne force pas à la fidélité, ni l'inverse ; la tendresse peut s'épanouir en dehors de la fidélité ou du mariage ou de la sexualité, voire sans eux ; les relations de corps peuvent se pratiquer sans tendresse, mais avec elle aussi.
(p.158 de l'édition de poche)
Commenter  J’apprécie          70

Videos de Michel Onfray (159) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Michel Onfray
*INTRODUCTION* : _« […] Je veux seulement, Monsieur, vous faire part d'une chose que j'ai lue dans Montaigne, et qui marque son bon goût. Il souhaitait devenir assez savant pour faire un recueil des morts les plus éclatantes dont l'Histoire nous parle. Vous qui êtes son partisan, vous approuverez ce dessein que j'exécute en partie. En effet, le véritable point de vue où je placerais une personne qui veut bien juger du ridicule qui règne dans le monde, est le lit de mort. C'est là qu'on se détrompe nécessairement des chimères et des sottises qui font l'occupation des hommes. Nous sommes tous fous ; la folie des uns est plus bouillante, et celle des autres plus tranquille. »_ *André-François Boureau-Deslandes* [1690-1757], _À Monsieur de la Ch…_
_« Rien ne doit plus nous frapper dans l'histoire des grands hommes, que la manière dont ils soutiennent les approches du trépas. Je crois que ces derniers moments sont les seuls, où l'on ne puisse emprunter un visage étranger. Nous nous déguisons pendant la vie, mais le masque tombe à la vue de la mort, et l'Homme se voit, pour ainsi dire, dans son déshabillé. Quelle doit être alors la surprise ! Tout l'occupe sans le toucher : tout sert à faire évanouir ce dehors pompeux qui le cachait à lui-même. Il se trouve seul et sans idées flatteuses, par ce qu'il ne peut plus se prêter aux objets extérieurs. Cette vue a cela d'utile en flattant notre curiosité, qu'elle nous instruit. Il n'est rien de quoi, disait Montaigne, je m'informe si volontiers que de la mort des hommes, quelle parole, quel visage, quelle contenance ils y ont eus ; mille endroits des histoires que je remarque si attentivement. Il y paraît, à la farcissure de mes exemples, et que j'ai en particulière affection cette matière*._ _Je suis persuadé que la dernière heure de notre vie est celle qui décide de toutes les autres. »_ *(Chapitre III : Idée générale d'une mort plaisante.)*
* _« Et il n'est rien dont je m'informe si volontiers que de la mort des hommes, de quelle parole, quel visage, quelle contenante ils y ont eus, non plus qu'il n'est d'endroit dans les histoires que je remarque avec autant d'attention. Il apparaît à la farcissure de mes exemples que j'ai cette matière en particulière affection. Si j'étais faiseur de livres, je ferais un registre commenté des morts diverses. Qui apprendrait aux hommes à mourir leur apprendrait à vivre. »_ (« Chapitre XIX : Que philosopher c'est apprendre à mourir » _in Montaigne, Les essais,_ nouvelle édition établie par Bernard Combeaud, préface de Michel Onfray, Paris, Robert Laffont|Mollat, 2019, p. 160, « Bouquins ».)
*CHAPITRES* : _Traduction d'un morceau considérable de Suétone_ : 0:02 — *Extrait*
0:24 — _Introduction_
_De quelques femmes qui sont mortes en plaisantant_ : 0:49 — *1er extrait* ; 2:08 — *2e*
_Additions à ce qui a été dit dans le IX et dans le XI chapitre_ : 3:15
_Remarque sur les dernières paroles d'Henri VIII, roi d'Angleterre, du Comte de Gramont, etc._ : 6:09 — *1er extrait* ; 6:36 — *2e*
_De la mort de Gassendi et du célèbre Hobbes_ : 7:45
_Remarques sur ceux qui ont composé des vers au lit de la mort_ : 10:47
_Examen de quelques inscriptions assez curieuses_ : 13:52
_Des grands hommes qui n'ont rien perdu de leur gaieté, lorsqu'on les menait au supplice_ : 14:33
_Extrait de quelques pensées de Montaigne_ : 15:31
_S'il y a de la bravoure à se donner la mort_ : 17:37 — *1er extrait* ; 18:57 — *2e*
_De quelques particularités qui concernent ce sujet_ : 19:14
19:28 — _Générique_
*RÉFÉ. BIBLIOGRAPHIQUE* : André-François Boureau-Deslandes, _Réflexions sur les grands hommes qui sont morts en plaisantant,_ nouvelle édition, Amsterdam, Westeing, 1732, 300 p.
*IMAGE D'ILLUSTRATION* : https://www.pinterest.com/pin/518547344600153627/
*BANDE SONORE* : Steven O'Brien — Piano Sonata No. 1 in F minor Piano Sonata N0. 1 in F minor is licensed under a Creative Commons CC-BY-ND 4.0 license. https://www.chosic.com/download-audio/46423/ https://www.steven-obrien.net/
*LIVRES DU VEILLEUR DES LIVRES* :
_CE MONDE SIMIEN_ : https://youtu.be/REZ802zpqow
*VERSION PAPIER* _(Broché)_ : https://www.amazon.fr/dp/B0C6NCL9YH *VERSION NUMÉRIQUE* _(.pdf)_ : https://payhip.com/b/VNA9W
_VOYAGE À PLOUTOPIE_ : https://youtu.be/uUy7rRMyrHg
*VERSION PAPIER* _(Broché)_ : https://www.amazon.fr/dp/
+ Lire la suite
Dans la catégorie : FédonismeVoir plus
>Ethique>Systèmes et doctrines>Fédonisme (18)
autres livres classés : hédonismeVoir plus
Les plus populaires : Non-fiction Voir plus


Lecteurs (237) Voir plus



Quiz Voir plus

Philo pour tous

Jostein Gaarder fut au hit-parade des écrits philosophiques rendus accessibles au plus grand nombre avec un livre paru en 1995. Lequel?

Les Mystères de la patience
Le Monde de Sophie
Maya
Vita brevis

10 questions
440 lecteurs ont répondu
Thèmes : spiritualité , philosophieCréer un quiz sur ce livre

{* *}