Les pièces de ce jeu s'appellent la proposition, la démarche, la formule, la pierre d'achoppement, l'impasse, le goulet d'étranglement et le cercle vicieux. L'objet du jeu est de parvenir à une solution, et même si certains détails varient, la configuration générale du jeu est toujours plus ou moins la même. Tout d'abord, les joueurs se réunissent, puis l'un d'eux ouvre le jeu avec une proposition. Celle-ci est contrée par la pierre d'achoppement, sans laquelle le jeu ne pourrait se poursuivre. La pierre d'achoppement se transforme ensuite en goulet d'étranglement, ou plus souvent en point mort ou en cercle vicieux. Un point mort et un cercle vicieux qui surviennent simultanément produisent une impasse, qui peut durer plusieurs semaines. Et puis, soudain, quelqu'un joue la démarche. Celle-ci permet de mettre au point une solution, et une fois que la solution a été trouvée, les joueurs peuvent rentrer chez eux.
L’homme a besoin de chaleur, de vie sociale, de loisirs, de confort et de sécurité : il a aussi besoin de solitude, de travail créatif et de sens du merveilleux. S’il en prenait conscience, il pourrait utiliser avec discernement les produits de la science et de l’industrie, en leur appliquant à tous le même critère : cela me rend-il plus humain ou moins humain ?
Parler de liberté n'a de sens qu'à condition que ce soit la liberté de dire aux gens ce qu'ils ne veulent pas entendre.
Car si l'on déclare -- et la quasi-totalité des critiques fait ce genre de déclaration au moins une fois par semaine -- que Le Roi Lear est une bonne pièce et The Four Just Men un bon thriller, que signifie donc le mot "bon" ?
Les citations franches de George Orwell (Les Vaillants, 03/11/2023)