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Enquêtrice Harriet Blue tome 1 sur 3
EAN : 9782809826913
320 pages
L'Archipel (21/08/2019)
3.55/5   54 notes
Résumé :
Trois étudiantes australiennes, toutes de jolies brunes, découvertes sans vie le long des rives boueuses de la Georges River. Des meurtres perpétrés à trente jours d'intervalle précisément, avec une violence inouïe.
Le soulagement est général quand leur meurtrier est enfin arrêté. Sauf pour Harriet Blue, de la brigade des délits sexuels de Sydney. Le monstre n'est autre que son frère !
Pour éviter tout déchaînement médiatique, son chef décide d'éloi... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (19) Voir plus Ajouter une critique
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J'ai lu quelques polars de James Patterson, avec Alex Hugo comme héros, il y a fort longtemps. Étant une lectrice compulsive à la mémoire non extensible, je n'en garde pas un souvenir impérissable. (Heureusement depuis quelques années déjà, Babelio est là pour pallier mes oublis). Mon partenariat avec les Éditions Archipel que je remercie, me donne l'occasion de redécouvrir cet auteur si prolifique. Depuis 2015, il collabore avec Candice Fox pour mettre en scène une nouvelle enquêtrice Harriet Blue.

Avec "Plus jamais", je fais donc connaissance avec cette jeune femme au tempérament bien trempé. Pour la protéger du déchainement médiatique suite à l'arrestation de son frère pour triple meurtre, son chef l'a envoyée en mission en plein désert australien, au coeur d'une mine d'uranium. Elle doit faire équipe avec le très sélect Edward Whittacker pour trouver une explication à la disparition de plusieurs mineurs. Je dois reconnaître que le duo improbable Blue-Whitt est assez drôle. Le caractère impulsif et belliqueux de l'une se heurte souvent au côté posé et réfléchi de l'autre. Le binôme va être confronté à un milieu hostile, très fermé, où les employés vivent quasi en autarcie. Ils vont devoir décrypter les codes de ce monde à part. James Patterson plonge son lecteur dans un décor inhospitalier où ce dernier découvre rapidement qu'un homme, appelé le Soldat, se croit encore en pleine guerre d'Afghanistan, et tue tout ce qui lui semble être un ennemi. Dès le premier chapitre, lui seul sait qui est à l'origine des disparitions sans en connaître la véritable identité.

Les chapitres sont courts et le rythme soutenu. J'ai cependant déploré que l'auteur ne développe pas davantage l'histoire du frère de Blue, et de leur enfance commune, dont apparemment elle est ressortie meurtrie. Peut-être, comme il s'agit d'une série, faut-il avoir lu les précédentes aventures ? Avec leurs intrigues concises, ce genre de polars avec les mêmes enquêteurs sont les cibles idéales pour être transposées en adaptations télévisées. Ce livre auquel j'accorde un 12/20 plaira aux amateurs de romans policiers classiques . Personnellement, je suis plus attirée par les thrillers psychologiques beaucoup plus tortueux, version Franck Thilliez par exemple.
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Harliet Blue, Inspecteur de la brigade des délits sexuel, Est mise au placard suite à l'inculpation de son frère, qui est accusé d'un triple homicide. Afin de la protéger contre elle-même et les journalistes, le chef de la brigade l'envoie résoudre une affaire de disparition sur un camp de mineurs, à Kalgoorlie.
Arrivé au fin fond de l'Australie, la jeune inspectrice va faire la connaissance d'un partenaire quelque peu atypique. le duo quelques peu atypique va faire face à de nombreux problèmes, et l'un se nomme le soldat.

Plus jamais, Roman à quatre mains de James Patterson et de Candice Fox.
Ce n'est pas le premier livre de James Patterson que je lis, mais le duo reste une découverte
Les chapitres sont Cours, Ce qui favorise une lecture rapide. le personnage d'Harry est assez brute de décoffrage, tandis que celui de Witt son partenaire, manque de charisme. Ce n'est pas vraiment le genre de roman que je recherche habituellement, mais pour passer un moment, celui-ci suffit. Pas besoin de réflexion. Un certain manque de cohérence, mais cela n'est pas gênant si le livre est lu pour la détente.
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Tout d'abord un grand merci aux Editions de l'Archipel et en particulier à Mylène pour ce nouveau partenariat que j'ai grandement apprécié comme toujours.

Il s'agit d'une nouvelle série de cet auteur très prolifique, qui se passe cette fois en Australie avec l'inspectrice Harry Blue de Sydney. Son frère Sam vient d'être arrêté pour le meurtre et le viol de trois jeunes femmes, l'enquête s'est faite à l'insu d'Harry qui est dans une colère noire. Pour éviter le scandale et la protéger d'elle-même, son chef l'envoie enquêter à l'autre bout du pays sur la disparition d'un employé d'une mine d'uranium. Elle fera équipe avec Edward Whittacker, un policier de Perth qu'elle soupçonne longtemps d'être un espion, alors qu'il est un inspecteur en disgrâce après une grave faute professionnelle. Harry est obsédée par l'arrestation de son frère, leur mère était une prostituée toxicomane et ils ont été placés dans différentes familles d'accueil durant toute leur enfance.

Rapidement Harry et Whitt sont dans le feu de l'action, ce n'est pas un seul employé de la mine qui a disparu, mais trois. La direction fait obstacle à l'enquête qui pourrait nuire à la réputation de l'entreprise, un groupe de militants écologistes radicaux campe à proximité et n'hésite pas à défendre sa cause avec des actions violentes, sans compter un tueur fou qui rôde dans la mine et se croit toujours en Afganistan en pleine guerre. Il a d'ailleurs beaucoup d'estime pour Harry et la prend pour cible.

Notre duo aura donc fort à faire pour venir à bout de ce mystère. Il s'agit du premier volume de la série, donc il manque certains aspects. Ce polar est très bien comme tous ceux de Patterson, toutefois il est un cran au-dessous de ses derniers romans comme Incontrôlable ou Jeu de massacre. On retrouve le style typique de l'auteur avec des chapitres courts et beaucoup de rebondissements, une intrigue très bien ficelée. J'ai regretté que l'arrestation de Sam soit surtout un prétexte pour envoyer sa soeur à l'autre bout du pays sans que cette affaire soit davantage développée, l'histoire tournant exclusivement autour de la mine. Comme il s'agit d'un premier volume on peut espérer en apprendre plus dans les opus suivants. le duo formé par Harry, brute de décoffrage et au caractère bien trempé,

et de Whitt, qui ressemble à l'inspecteur Pendergast avec son côté très posé et vieux jeu semble promis à un bel avenir, je lirai avec grand plaisir leurs prochaines aventures.
Lien : https://patpolar48361071.wor..
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Un Patterson en petite forme

Ne vous fiez surtout pas à la quatrième de couverture car la question du frère accusé d'un triple crime s'avère n'être qu'un prétexte pour amener le personnage d'Harriet Blue sur la véritable affaire qui va faire l'objet de l'intrigue. Peut-être que ce dossier familial sera au centre d'un prochain roman ? La fin du roman pourrait d'ailleurs nous le laisser penser. Si tel n'était pas le cas, on dirait alors que c'est là que le bât blesse dans ce nouvel opus que j'ai trouvé moins « crédible » que les précédents.

Alors oui ! Bien sûr ! On retrouve tout ce qui fait la marque de fabrique de James Patterson : une intrigue totalement maîtrisée, une rythme effréné (peut-être même trop cette fois-ci car l'intrigue s'avère finalement un peu maigre) et facilité par des chapitres concis et efficaces. On quitte, cependant, les habituelles grandes métropoles américaines, direction le fin fond de l'Australie dans le « Never never » (Plus jamais), là où finalement les araignées s'avèrent plus sympas que les hommes. En gros, tout un programme car l'endroit s'avère parfaitement propice à un excellent thriller. On retrouve ici le poncif du lieu où l'on peut tuer en silence sans que personne ne s'en rende compte, et c'est effectivement ce qui va se passer avec ce personnage, surnommé par les auteurs « le Soldat », qui s'amuse à chasser ses proies en leur lançant des défis dont il sait à l'avance qu'ils ne pourront pas les relever. Il peut alors se consacrer à son passe-temps favori, la « chasse au lapin » sauf qu'ici, le lapin a deux jambes. On notera quand même le sadisme particulier de ce serial killer lorsqu'il se retrouve juché sur un camion avec un couteau.

Du fait de sa localisation au milieu de nulle part, le roman se transforme rapidement en une sorte de huis-clos angoissant où Harriet Blue se retrouve prise au piège, malgré elle, dans cette exploitation minière. En effet, on comprend rapidement que le Soldat voit en elle l'adversaire rêvé et espéré depuis fort longtemps car la Harriet a du tempérament et, si elle était un homme, on dirait qu'elle en a. Déterminée, têtue, pas forcément aimable mais soucieuse de bien faire, ce personnage pourrait donner des leçons aux meilleurs policiers du genre, même si on sent que son obsession de résoudre au plus vite cette énigme est égoïstement motivée par son désir de repartir auprès de son frère dont elle ne peut croire à la culpabilité. On regrettera, toutefois, que le côté un peu hommasse d'Harriet soit encore une fois contrebalancé par la sempiternelle incapacité de l'héroïne à aimer et à se faire aimer. Ce ressort me semble toujours beaucoup trop facile dans les polars, à croire qu'une femme flic ne peut être féminine et au clair avec son moi émotionnel. C'est tout de même un peu facile et, par conséquent, un peu lassant.

Pour le reste, les auteurs surfent sur une thématique d'actualité qu'il ne parviennent, cependant, pas à traiter sans tomber dans l'image d'Epinal. On retrouve, en effet, la guéguerre entre les méchants capitalistes accros aux dollars et exploiteurs de la misère du monde et les défenseurs de l'environnement babas cool extrémistes (en gros, des gilets jaunes qui font du camping sauvage en plein désert). En gros, rien de bien original sous le soleil et un sujet bien trop survolé à mon avis. Quant aux motifs du serial killer, je ne dirais pas qu'ils sont irréalistes mais personnellement je n'ai pas été convaincu ou si une telle chose était possible, plus personne ne sortirait de chez lui sous peine de se faire trucider. Et je ne vous parle pas de ce que deviendrait les collèges et les lycées…

Quant à la fin, que dire ? On va l'oublier très très vite pour ne pas se fâcher avec Jimmy.

Au final, une lecture, certes, divertissante mais qui est loin d'égaler "Incontrôlable" que je lui ai très nettement préféré.
Lien : https://mespetitsplaisirsamo..
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Merci à Babelio et aux éditions l'Archipel pour ce roman policier que j'ai reçu dans le cadre de l'opération Masse Critique Mauvais Genres.

Je ne cache pas que j'ai choisi ce livre pour l'auteur essentiellement. J'adore sa série "Le Women Murder Club" et celle d'Alex Cross. Sa réputation, loin d'être usurpée, n'est d'ailleurs plus à faire depuis longtemps; un James Patterson, c'est une vente assurée pour les librairies et une bonne lecture pour les amateurs de policier ou de triller.

Quand j'avais lu le résumé, j'avoue que j'étais restée sur l'histoire des trois étudiantes violentées et tuées dans le désert . La coïncidence de l'envoi de la soeur du (présumé) meurtrier dans le désert pour une enquête me semblait lié. En fait pas du tout. Il y a deux histoires policières en parallèle mais une seule est traitée et c'est celle de la soeur, l'inspectrice Harriet Blue, partie enquêter sur une disparition dans un camp de mineurs au fin fond du désert. Même si cette enquête devient vite prenante et que l'on accroche peu à peu au personnage de l'héroïne principale, cela m'a un peu déçue car c'est plutôt l'autre histoire qui m'avait interpellée.

Je ne sais pas si c'est parce que c'est un roman écrit à quatre mains mais j'ai eu du mal à retrouver le style Patterson que je connais et que j'apprécie. Même si c'est super bien écrit comme d'habitude, la trame et les péripéties sont très bien maîtrisées, je trouve que cela reste au niveau d'un roman policier classique. Alors que je préfère les thrillers, surtout psychologiques comme la série d'Alex cross.
Par contre, J'avais deviné assez rapidement qui était le meurtrier même si les auteurs ont réussi à m'en faire parfois douter.

Il me semblait aussi qu'avec James Patterson, les personnages avaient beaucoup de profondeur, le sens de leurs actions aussi. Là, il me semble que que cela reste un peu en surface, comme un tome introductif. C'est d'ailleurs ce que m'a laissé comme sentiment la fin de l'histoire.

J'ai vu sur le net que ce livre était le premier tome d'une série mettant en scène les enquêtes de l'inspectrice Harriet Blue. Je tenterai le deuxième tome afin de vérifier si la série gagne en profondeur et surtout si les deux auteurs choisissent de creuser la vie de Sam et Harriet Blue et l'histoire des étudiantes assassinées.
C'était donc une lecture agréable mais qui ne m'aura pas marquée.
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critiques presse (1)
LeDevoir
04 novembre 2019
Cette histoire est racontée à un rythme plutôt hallucinant — phrases saccadées, chapitres très courts — ce qui en fait un irrésistible « page turner », comme on dit dans les salons. Les personnages, du moins les principaux, sont crédibles et pas trop caricaturaux, alors que l’intrigue se tient fort bien.
Lire la critique sur le site : LeDevoir
Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
J'ai rapidement découvert la preuve que l' "écoterrorisme" existait bel et bien, que certains groupes écolos pratiquaient la violence au nom de la protection de l'environnement. J'ai appris l'existence de ces militants qui enfonçaient des clous dans les arbres de la forêt amazonienne, dans les années 1960 à 1970, afin de détruire les chaînes de tronçonneuses. A la suite d'incidents au cours desquels des bûcherons avaient été grièvement blessés, certains programmes de déforestation avaient été abandonnés. Plusieurs groupes écoterroristes avaient été accusés de mettre le feu à des usines, des centrales électriques et des laboratoires où étaient sacrifiés des animaux, sans se soucier des personnes qui s'y trouvaient.
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Il se fit la réflexion que la guerre était aussi une science, à bien des égards. Une somme de calculs stratégiques. Un équilibre entre risque et récompense. Un ensemble de probabilités, la bonne gestion des informations. Des milliards de paramètres permettaient et de juger la guerre, d'opposer les conditions environnementales idéales aux atouts apportés par la technologie, d'allier entraînement et leadership. C'était toutefois les nuances morales liées à la guerre qui intéressaient avant tout le Soldat. La façon dont la fidélité et la loyauté pouvaient s'épanouir ou se déliter sur le champ de bataille. La guerre créait autant de héros que de traîtres.
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Pleurer ! Quel bonheur ce serait de s'autoriser un tel plaisir coupable. De se laisser aller, de se laisser emporter par la douleur.
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J’avais vingt et un ans quand j’ai intégré le service des délits sexuels. C’était mon tout premier poste d’enquêtrice après deux années en uniforme, et je n’étais pas très sûre de moi. On m’avait bien précisé que j’étais la première fille à intégrer les délits sexuels depuis cinq ans. J’étais censée montrer à tous ces mecs comment gérer les femmes victimes de maltraitance. Le service était en piteux état, on m’avait demandé d’y mettre bon ordre, et vite. Au cours des premières semaines de ma mission, le Vieux s’était contenté de grommeler un bonjour démoralisant les rares fois où il me croisait devant la machine à café, sans plus.
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L’arme ne l’avait jamais déçu, chaque fois qu’il s’en était servi dans le désert australien. Couché à plat ventre au sommet d’une crête, il arma l’énorme fusil noir et colla son œil à la lunette. Il retint sa respiration, appuya sur la détente et vit sa cible se laisser tomber dans le sable en entendant siffler la balle tout près de son oreille. Le Soldat avait uniquement souhaité l’effrayer.
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