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Ric Hochet tome 7 sur 78
EAN : 9782803600786
46 pages
Le Lombard (07/06/1996)
3.56/5   24 notes
Résumé :
Ric Hochet et le commissaire Bourdon rencontrent, dans le train qui les ramène de Bruxelles à Paris, le chanteur Lionel, le nouveau millionnaire du disque. Celui-ci a été agressé par un mystérieux barbu qui semble vouloir lui extorquer une forte somme d'argent. Rapidement, il apparaît que la rançon n'est qu'un prétexte et que l'on cherche à lui nuire...
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Oyez-oyez bien tous !!! Mes amis, lisez ci-après les épatantes chroniques de nos ami/e/s belette2911, Christian_Attard et HORUSFONCK au sujet de "Suspense à l'O.R.T.F. au temps des Yé-Yé" ! Epoque pas tant bénie, d'ailleurs : fallait s'y coltiner les minets style Hervé Villard ("Capri, c'est finiiiii !"), mais aussi les minauderies de Miss Sheila ("Mais-oui, mais-ouiiiii, l'école est finiiii-ee"), ou (n'est-ce pas pire, encore ?) les "Cheveux longs et idées courtes" ou autres "Portes du pénis entier" de ce déjà jeune-vieux briscard/ringard de Johnny, jusqu'aux "Elucubrations" antoinesques qui rêvaient de mettre le précédent dans une cage du Cirque Medrano... Allons, n'étiez-vous point heureux alors ? "Ouiiiiiii... " [Euh... Bah, pas forcément... ]

Là, sur un quai de la gare de Bruxelles patiente ce bon Sigismond Bourdon devant les wagons vintage du Trans Europe Express (La Haye-Bruxelles-Paris) : il attend Ric, toujours en retard, pour rejoindre Paris. Sauf que "Lionel-Lionel-Lionel !", le minet qui chante sa fameuse chanson/tube sur "les chiffres qui lui font mal à la tête" est sur le quai lui aussi, et que ses jeunes fans le reconnaissent AUSSITÔT "pour l'autographe"... Tiens, quand on songe que des blaireaux-de-moutons-de-quidams font aujourd'hui toujours des queues titanesques au Salon du Livre ou ailleurs [*] pour recevoir au bout de leur attente émerveillée leurs trois-quatre vagues mots insincères (incluant démagogiquement leur prénom) sur "leur" exemplaire de Truc ou Machin, bref "leur idole" vue à la télé... :-) "Non, non, rien n'a changéééé, tout-tout a continuéééé... "

Bon, où en étions-nous ? Il y a un méchant dans l'histoire. Un barbu au pif gros comme une patate (rouge sur la couverture) agresse Lionel au bar-restau du T.E.E. : c'est le méchant de l'histoire, et il donnera du fil à retordre à Ric...

Heureusement nous visiterons, entretemps, les coulisses de la fameuse Maison ronde" de l'O.R.T.F. devenue depuis "Maison de la Radio" : notamment le mythique Studio 102 devenu "Grand Auditorium de Radio-France où sont enregistrés les concerts de Radio France mais aussi le studio familier à la bande à "Par Jupiter !" de Charline Vanhoenacker ("Bonjour la France-Inter !") et Alex Vizorek où les sieurs-rieurs Guillaume Meurice (intervieweur de quidams) et Aymeric Lompret ("Halte à la Grossophobie !", "Y en a marre des fachos !") officient aujourd'hui honteusement... :-)

Oui, le méchant : barbu qui se néglige et cheveux ébouriffés, noirs comme le corbeau (freux), avec un pif gros comme une caricature antisémite du "Drittes Reich" sauf que tout ça est postiche (Ouf !), et qu'il a des lunettes noires comme la couleur de son âme : bref, LE MASQUE pour ne pas être reconnu... Car on a vite compris que ce masque n'est pas celui d'un échappé de l'Asile style "Halloween"/"La nuit des masques" (1978) de John CARPENTER [lien : https://fr.wikipedia.org/wiki/John_Carpenter], non ! C'es pire : digne d'une intrigue de John LE CARRE, truffée de kagébistes à double-triple fond...

Ah, cette magnifique couverture cernée de "spots" (qui auront un grand rôle au dénouement) en son hallucinatoire dégradé blanc-jaune-orange concentrique... Et la mine apeurée de Nadine face au méchant barbu à la hache surplombant Ric "knock-out" au sol (dans sa gabardine beige toujours impeccable)...

Bien vite, on aura compris que le jeune et gentil Lionel a pour modèle Hervé Villard (bien oublié) et que le très "has been" Johnny Largo (Ah, que ce patronyme lui va bien !), rival malheureux du minet "millionnaire" de la chansonnette (qui l'a éclipsé)... a la trogne exacte (aux rouflaquettes et à la banane blondes près) de notre soi-disant Monument gnieu-gnianc-rouge (Bah, perso, leur ai fissa préféré les chansonnettes de Brel, Brassens, Ferrat puis Moustaki, Trénet, Annegarn et Tachan, sorry donc pour la Déviation prise !)...

Tout est donc passionnant : SAUF... le trop petit rôle de Nadine (la nièce de Bourdon), pourtant promue assistante du réalisateur d'émission de variétoches "Jean-Luc" (à lunettes noires, lui aussi, mais c'est à cause des "spots" ou des "sunlights"... faux suspect, donc !).

Et puis il y a Pierre TCHERNIA (futur réalisateur de l'unique et mirifique "Le Viager" en 1972) croisé dans les couloirs du T.E.E. dès la planche 4, dont la silhouette de géant obstrue malencontreusement le passage à Ric, parti à la poursuite du méchant... C'est ballot, évidemment !

On aura droit à une présentation du "direct" final par sa Majesté Léon Zitrone... et on croisera encore, mais plus brièvement (ça vaut mieux), les silhouettes du bellâtre Sacha Distel et... de "M'sieur" Guy Lux ("Salut Minux !" disait le M'sieur Moulineau de Cajarc, cher à Coluche...)

Dégustons la savoureuse apparition finale de Raymond Souplex, héros de "Mais bon sang, mais c'est bien sûr", pardon du commissaire Bourrel (vedette télévisuelle des feuilletons policiers, pote à Georges SIMENON et futur modèle du "Commissaire Bougret" de M'sieur Marcel GOTLIB... et du Commissaire Bourdon des excellents TIBET et DUCHÂTEAU)...

Et puis la scène de baston dans la rame du T.E.E. qui préfigure la très haletante scène de train de "Der Amerikanische Freund"/"L'ami américain" de Wim WENDERS (adaptant avec brio ces aventures de Tom Ripley de Patricia HIGHSMITH), sans doute son plus beau film ayant réuni en 1977 Bruno Ganz, Denis Hopper, Lisa Kreuzer et Gérard Blain, acteurs devenus mythiques et figures cinématographiques immortelles... Là où l'on y balance les malfrats directement par la "porte donnant sur la voie" malencontreusement située près des toilettes...

On y retrouve avec plaisir la trogne au nez cassé "Jo-le-gorille" (as de la cambriole) ayant survécu aux pages de "Signé Caméléon" : il initiera Ric (arborant pour l'occasion une casquette voyoute) aux ficelles du "métier" : un épisode savoureux.

Tout est bon, sauf que ça ne dure "que" 44 planches (au lieu des 60 habituelles, incluant le "Rapt sur Le France", fabuleux album précédent).

Ah que la France gaullienne s'emm...dait avant "mai 68" : allez, claironnez-moi ça encore aux oreilles des Zemmouro-Ciotto-Wauquiézo-Manif-pour- Toussistes, bah rien que pour les énerver un poil de plus (car il est décidé que cette chronique sera pileuse ou ne sera point) ! "Allez, enfoncez-moi cette porte !!! " :-)

[*] Ah, ces damnés incessantes pubs jusque dans "Babelio" avec bobines des "vedettes" qui viennent signent leur machin à Truc-sur-Seine... Mais qu'est-ce qu'on s'en f...t, au fond, de l'interchangeable minois satisfait des auteurs/auteures en manque perpétuel de reconnaissance sociale... "Comme si nous, on n'était là, au fond, que pour leur astiquer le Narcisse ! "[comme le vitupère mon voisin aigri-de-Province (pléonasme)]
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Ça y est ! le gang des barbus à encore une fois de plus frappé… sur la personne d'un jeune chanteur mignon, l'idole des midinettes qui hurlent à la mort chaque fois qu'elles le voient arriver. Pourtant, les chansons du bô gosse sont nulles à chier ! Alors ?

C'est dans le train qui fait Bruxelles/Paris que Ric Hochet et le commissaire Bourdon rencontrent le chanteur dont je vous parle plus haut. Je vous rassure de suite, il ne s'agit pas de Bieber(on) qui n'était pas encore né à cette époque (ils en avaient de la chance), mais de Lionel, le nouveau millionnaire du disque.

Celui-ci a été agressé par un mystérieux barbu qui semble vouloir lui extorquer une forte somme d'argent. Rapidement, il apparaît que la rançon n'est qu'un prétexte et que l'on cherche à lui nuire… Pourquoi ? Vous le saurez en lisant le septième album de Ric Hochet !

Un jeune artiste en vogue, minouche, sympa, humble, un maître chanteur qui veut le faire chanter d'une autre manière et notre journaliste détective, Ric Hochet, sans peur et sans reproche… de l'humour, du suspense, Bourdon qui regarde d'un mauvais oeil la présence de Jo, l'ancien braqueur et un cambriolage "pour la bonne cause" (comme Holmes et Watson dans "Charles Auguste Milverton") commis par Ric Hochet et cet ancien voleur qu'il a lui-même arrêté. Si ça c'est pas du vice ! Un mec qu'il a fait mettre à l'écrou ! :)

Cet album me comble toujours de plaisir à chaque relecture. Ric Hochet court partout pour tenter de démaquer l'homme masqué qui est plus difficile à saisir qu'une anguille bien huilée.

Le journaliste échouera quelques fois, mais il est plus tenace qu'un bouledogue qui tient un os et son ingéniosité sera plus qu'utile pour contrecarrer les plans machiavéliques du rançonneur sachant rançonner.

Dans cet album, le scénariste André-Paul Duchateau n'hésite pas à se mettre en scène avec humour puisqu'il se retrouve producteur de chanson sous le pseudo A.P. Ducastel : en effet, c'est le nom de celui qui a écrit les paroles de la chanson "des chiffres" de Lionel.

Je vous rassure de suite, les grands paroliers peuvent dormir tranquille ! Les paroles un peu niaises de la chanson "Les chiffres" sont sans aucun doute l'illustration par l'absurde des cartons de l'époque dont les paroles volaient aussi haut que le derrière d'un basset et que tout le monde plébiscitait ! Et non, non, rien n'a changé depuis lors.

L'enquête dans le milieu de la télévision est jouissive car dépassée à l'heure actuelle mais ce côté suranné à une saveur incomparable et jouissive aussi parce que le dessinateur Tibet nous offre le portrait d'un bon nombre de personnages illustres de l'ORTF des années 70.

Pour les citer, on pourra retrouver Johnny qui intervient en tant qu'artiste subissant l'ombre de Lionel, Sacha Distel, Guy Lux et Léon Zitrone.

Quant au poste de télé, à cette époque, c'est du luxe d'en posséder un.

Une scène mythique de cet album, c'est celle de la course poursuite en chris-craft sur la Seine digne de James Bond, les gadgets en moins.

Un final qui vous scotchera sur votre siège, la main dans le plat de pop-corn. Sûr, vous avez suspecté tout le monde et vous ne vous attendiez pas à ça !

La télé réalité poubelle vous fait chier ? Achetez cet album (ou faites vous-le offrir) et partez à la découverte d'un monde que les moins de 40 ans ne peuvent pas connaître : la télé comme vous ne la verrez plus jamais (sauf dans les séquences nostalgie) et regardez, heu, lisez cette émission spéciale animée par Ric dans laquelle les masques vont tomber comme des midinettes quand elles voient Lionel.

Ne pas zapper car sans coupure pubs !


Lien : http://thecanniballecteur.wo..
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Le tome 6 voyait Ric Hochet et Sigismond Bourdon voyager sur Le France. le tome 7 démarre en gare de Bruxelles-Midi à bord du Trans-Europe-Express, autre fleuron technologique de l'époque qui préfigure le Thalys. On a tout de suite les ingrédients qui font et feront le succès de la série. D'abord, Bourdon croit que des jeunes filles le reconnaissent et veulent un autographe. Ensuite, on croise une caricature de Johnny Halliday, renommé Johnny Largo pour l'album. Enfin, Bourdon se reprend une déculottée quand des jeunes reconnaissent Ric Hochet et lui demandent un autographe. C'est la ritournelle bien huilée du duo Bourdon/Hochet, de mieux en mieux maîtrisée par le duo d'auteurs.

Pendant le voyage du T.E.E. vers Paris, Ric Hochet sauve Lionel, sorte de mélange entre Hervé Villard et Claude François. Ce chanteur pour minettes est blessé par un barbu, mais il s'agit d'un masque. Duchâteau utilise pas mal les masques, réminiscence de Fantomas, série très en vogue à l'époque.

Je me rends compte que le mot "époque" cadre très bien avec la série des Ric Hochet (et peut-être mieux encore avec les aventures de Michel Vaillant). Les détails, les meubles, les équipements, les vêtements, etc. tout cela est finement observé et dessiné avec de plus en plus d'efficacité par Tibet.

Voilà donc Ric Hochet engagé pour protéger Lionel. On fait la tournée des studios et des plateaux de télé. On recroise la fille de Bourdon, sorte d'évocation de la fille de Louis de Funès dans les Gendarmes. L'atmosphère est tour à tour bon enfant, détendue, puis angoissée et mortelle.

Le scénario balade le lecteur. Au propre comme au figuré. D'une part, ce sont pas mal de poursuites et de bagarres, fort bien synchronisées et bien amenées. La scène où Lionel est guidé par son ennemi via talkie-walkie évoque le Grand Restaurant, ou Fantomas, des films respectivement de 1966 et 1964. D'autre part, le final est assez décalé et surprenant. Au passage, on reconnaîtra Léon Zitrone, mais sans Simone et Guy Lux. Petit clin d'oeil au passage, avec le nom d'un parolier... A.-P. Ducastel... Par ailleurs, Ric Hochet prend de plus en plus corps. Il ressemble moins à Jean Marais. Mais on conclut sur Raymond Souplex.

J'adore une réplique de Ric Hochet en page 31... "Allons, montre-toi, barbu ! Que je puisse crier "quinze". le jeu du barbu... cela m'a rappelé les tontons flingueurs...

Voilà un tome bien envolé, rythmé, dans un milieu bling-bling pour l'époque. On n'est finalement pas très loin des téléréalités avant l'heure, dans la scène finale où Ric Hochet entend démasquer le coupable en direct sur un plateau de télé. C'est chouette et cela m'a semblé moins capillo-tracté que le tome précédent. Il reste encore pas mal de textes et de légendes superflus. Idem pour certains dialogues. Par ailleurs, mentionnons que nous sommes passés à 44 planches... adieu les 62 planches des débuts... snif.
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Avis plutôt mitigé sur ce septième album de la série qui est moyen tout comme son titre et sa couverture. D'ailleurs, malgré le titre, le suspense n'est pas insoutenable et on devine assez vite qui est le coupable car les indices semés sont assez visibles.
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Voilà, il est temps de le dire, Duchâteau a été injuste et dur avec ce brave Sigismond Bourdon. D'abord, est-ce que quelqu'un songe à la difficulté de ce nom si lourd à porter ?
Le bourdon n'est-il pas une grosse « Cloche » ? Quel irrespect ! Et puis ce sympathique quinquagénaire aux allures de Pierre Bellemare jeune, n'est jamais ménagé. Renversé par une voiture, frappé, il doit sans cesse courir derrière le jeune et sémillant Ric Hochet. Il a failli même y passer, une fois, d'une crise cardiaque ! Il a vraiment bon dos, le Bourdon ! Bonsoir de Bonsoir , Voilà c'est dit !
Bon, la bonne nouvelle, c'est que la belle Nadine revient dans cette aventure yéyé, âge tendre et tête de bois.

Intrigue toujours aussi bien menée et de nombreuses « Guest stars » pour cet épisode : Johnny, le commissaire Bourrel, Léon Zitone… 


Allo Cognac Jay, on ne vous entend plus ! Allo ?
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
-Me soupçonner ! C’est inouï !!! Alors que le métier d’impresario est ma vie, ma vocation …
-Un apostolat, quoi ?
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