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EAN : 9782844851130
123 pages
Allia (26/02/2003)
3.83/5   12 notes
Résumé :

Dans les livres écrits sur mon père, les faits relatés sont en général exacts, mais, pour reprendre une expression de notre Nicolas Gogol, il n'y a rien de pire qu'une vérité qui ne soit pas vraie. En ma qualité de fille aînée, j'ai jugé qu'il m'appartenait de défendre la vérité. je dois à la mémoire de mes parents de rompre aujourd'hui le silence. Douloureux devoir, certes, car il me faut révéler bien des choses qui, d'ordinaire, ne sortent pas du cercle in... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Tatiana Tolstoï, fille de Léon Tolstoï, prend la plume dans ce livre pour rétablir la vérité sur ce qui a poussé le grand écrivain, au soir de sa vie à abandonner son épouse et sa propriété de Iasnaïa Poliana pour mourir peu après de pneumonie dans une petite maison de chef de gare.
Le mariage de Léon Tolstoï et de Sophie Bhers a duré longtemps et ils ont partagé un grand amour.
Leur fille nous donne des clés pour comprendre : forte différence de caractère des deux époux , Léon est optimiste, rigoureux et sévère vis-à-vis de lui-même, indignation de l'écrivain face à sa vie luxueuse et à la misère qui l'entoure, crise religieuse et philosophique, l'épouse quant à elle est plus fragile, elle veut comprendre son mari et fait tout pour l'aider mais sans arriver à le comprendre vraiment, elle est plus attachée aux biens matériels.

Pas de jugement en conclusion Tatiana se base sur sa connaissance de ses parents, sur des lettres et sur le journal de son père. Elle ne nous cache rien des événements, la quasi folie de sa mère dans les dernières années et de la description du caractère de ses parents.

J'ai été très intéressé par ce court récit,

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Sur la mort de mon père, et les causes lointaines de son évasion. 1928. Editions Europe
Tatiana Soukhotina Tolstoï (1864-1950)

Tatiana,
Ce témoin un peu hors champ mais dans le secret des choses.

Des deux bambin-bambine que l'on voit sautiller aux prises avec leur mère Sonia dans la vaste maison de Iasnaïa Poliana dans le film Histoire d'une nomination de Avdotia Smirnova (2018), la bambine c'est Tatiana qui a quoi, 2 ans à tout casser, l'aînée de la famille féconde après son frère Serge. de fécondité, il eut autre chose à laquelle elle eut à faire face, une époque particulièrement événementielle qui va la porter jusqu'aux lendemains de la dernière guerre. Elle aura choisi alors l'Italie comme terre d'exil. C'est la branche italienne des Tolstoï.. Sa vocation est la peinture, et signe néanmoins des mémoires dont un des titres est le présent ouvrage.

En ces temps troublés aujourd'hui en France qui osent fossiliser le père, il est peut-être de bon ton sans nullement en faire écho , ce serait déjà trop faire honneur à ces tâches de l'humanité , d'y retourner par l'histoire et ici par la littérature classique.

Qui ne pense pas chaque jour ou presque à son propre père, au point d'en être blessé, voire tourmenté pour ne pas l'avoir assez connu, pour ne pas l'avoir connu du tout.. ou pour l'avoir absent à la maison pour trop de raisons quand ce n'est pas pour toujours, etc ? qu'une minorité voudrait nous faire croire qu'on peut s'en passer, relégué à un rang bestial de géniteur quand ce n'est pas d'expérience de laboratoire. Un fait exprès, c'est l'anniversaire aujourd'hui de mon beau-père qui me fait revenir à des choses somme toute terre à terre. Dans le livre qui m'occupe ce même jour, il est surtout question d'indignité à la base qui fait que l'homme que l'on a connu à la maison qui pousse à réagir n'est pas l'homme que non le public mais une caste bien pensante voudrait en déformer l'image y compris dans ses derniers retranchements.

Avoir toute une marmaille à la maison , quand on est un géant de la littérature, je ne suis pas un psychologue, mais ça présente au moins un intérêt majeur à défaut qu'elle soit fatalement au moins égale sur le terrain de prédilection du père, c'est qu'elle serve peu ou prou de témoin au service de la vérité, quand tout autant fatalement on (*) n'arrête pas d'écrire des conneries à la fois sur l'homme et sur l'artiste Léon Tolstoï. Comme tout grand homme, tout artiste qui a marqué l'histoire universelle, les morsures au mollet quand ce n'est pas l' oeuf pourri jeté à la figure, c'est un peu le lot auquel il faut s'attendre, mais on a l'impression si ce n'est la certitude que lorsqu'on veut montrer sa voie iconoclaste, irrévérencieuse, parfois anarchisante, se dressant comme un tsar face au tsar, par rebellion, défi, justice et liberté, il ne faille pas s'attendre à des cadeaux. Tolstoï n'en fut pas épargné, et pourtant il fut intouchable tellement sa voix était crainte parce que juste au milieu des mensonges et des hypocrisies drainés par les administrations qui empilaient les contradictions, les fumisteries et les crimes pour un soi-disant bon ordre. Mais pas que le rebelle fut châtié ou du moins visé bien sûr. Guerre et Paix dans le pays qui l'a vu naître, ce prodigieux roman, trop sans doute pour être reconnu, dans un premier temps fut la cible des railleurs professionnels, une caste réactionnaire, qui ne pouvait admettre cette insulte à leur intelligence ou ce miroir qui les renvoyait à leurs propres faiblesses. Ils essayèrent pourtant et se cassèrent bien vite les dents. N'est-ce-pas inhérent à ces grandes choses créatrices qui défraient une bourgeoisie aveugle de n'avoir non pas rien vu arriver, mais carrément d'être poussée dehors pour occuper illégitimement un terrain spolié à ceux qui le cultivent, contre leur foi et leur gré.

D'abord il se trouve que ce sont les filles qui ont écrit le plus et le mieux sur leur père, et en particulier Tatiana l'aînée, c'est comme ça ! Celle qui était son portrait craché aurait pu écrire de belles choses, elle en disait déjà du bien ou du moins de bonnes vérités à entendre, mais elle est morte en 1906, des mêmes problèmes de santé que son père, 37 ans c'est trop jeune pour écrire ses mémoires. le garçon qui aurait pu faire aussi quelque chose de grand en littérature, il faisait l'unanimité de la famille, était l'enfant qu'attendait le couple, doué pour tout, précoce et attachant comme pas possible, il fut le dernier fils et mourut à l'âge de 8 ans, happé par une maladie infantile. Des autres fils, on ne dira pas grand chose.. celui qui taquinait le goujon le plus en littérature était en fait le moins bon. Alors On a dit des conneries que Tolstoî ne s'occupait pas de ses mômes par exemple. En tout cas, quand l'un d'entre eux fut gravement malade, il remua ciel et terre pour le sauver, et il fut sauvé .. Ah ! toujours une critique plus prompte à dire du mal que du bien !

Il y eut donc Tatiana qui se révéla être la voie consensuelle de la famille. Au moment des brouilles au sein du couple, c'est elle qui, aimant son père, aimant sa mère, faisait tout pour calmer le jeu.

Il faut noter que s'il est bien une raison partagée à écrire sur leur père pour les filles, c'est qu'elles s'indignaient des calomnies, des inexactitudes proférées contre leur père et leur mère, contre la famille et qu'elles ont pris la plume pour rétablir la vérité. Tant est si bien qu' Il me paraît impensable ici qu'on puisse faire une biographie de Léon Tolstoï, voire de Sonia, sans tenir compte de ces écrits, ces avis : toute biographie qui ne comporte pas ces références, voire même celle de la belle-soeur.. se prive de données essentielles et est donc un pâle reflet de la vérité qui doit être plus conquise qu'acquise ! Et pourquoi naturellement évoquer la belle-soeur si l'on n'évoque pas les écrits de Sonia, qui est le deuxième écrivain de la famille après Léon. Sa Vie et son journal sont d'un préciosité sans pareille pour accéder à la connaissance du grand Maître. Rares sont les collatéraux qui ont oeuvré de telle sorte dans une famille qu'il me paraît impérieux de les nommer et j'irai plus loin en disant que le petit-fils Michel qui a à peine connu son grand-père mais a recueilli des informations de première main sur le couple l'égendaire. Ce qui manquerait pour boucler le tout si je puis dire est qu'il est question ici de l'homme Tolstoï, moins l'artiste qui est passé peut-être à côté des préoccupations de ces gens tant la chose est répandue et tant ils n'avaient pas vocation à être critiques, bien qu'on retrouve cette volonté un peu paradoxalement chez les fils ..

Sur mon Père donc, qui avait de la famille le point le plus privilégié, sorte de vigie pour observer dans le détail les tenants et les aboutissants de la chronologie adulte et père de Léon Tolstoï sinon Tatiana la fille aînée, ce témoin un peu hors champ mais dans le secret des choses.

Quand je me suis intéressé à Léon Tolstoï, je me suis intéressé au noyau central : cap sur sa jeunesse, c'est comme ça, et puis ainsi de tout toute son oeuvre, dans un relatif ordre chronologique, et je dois dire que le cercle familial est venu après comme une sorte de périphérie de lecture intéressante mais loin d'être au point qu'il est aujourd'hui avec des retours permanents qui militent pour la connaissance de l'auteur. Il convient de dire que lire les écrits de la famille, subséquents donc, ne m'ont pas appris grand chose sur la jeunesse de Tolstoï puisque celui-ci marié à 34 ans, père à 36 ans, c'est dire que les progénitures ont dû faire le même chemin que moi si je puis dire à un siècle près pour connaître la jeunesse du père et son oeuvre liée à cette époque. Alors naturellement, les écrits de la famille (descendante) de ce point de vue apportent des bribes de connaissance, mais ce n'est pas fondamental. Aussi quand je m'intéresse, comme c'est souvent le cas à la jeunesse de l'écrivain russe, -il avait déjà publié 30 oeuvres à 30 ans (romans, nouvelles, récits, journal..) je ne vais pas aller vers ces auteurs du cercle rapproché pour peaufiner ma connaisssance.

Il m'importe de voir la naissance d'un grand écrivain, les premières graines qu'il met dans son sac comme un enfant qui apporte chaque jour un mot nouveau à la maison, le premier éveil, non pas avec un regard rétrospectif, mais comme si on y était. A quoi peut-on prétendre d'autre puisqu'on n'a pas connu au départ. Ce chemin, malgré tout Tatiana Tolstoï l'a fait. après tout elle n'avait pas que le sang de son père, mais elle a respiré le même air. J'ai donc finalement partagé son intérêt à être dans les traces de son père, son affection, sa filiation inévitable. Sur la Mort de son père, elle est partie de très loin puisqu'elle a repris grosses mailles les points saillants de la vie du grand écrivain russe pour en arriver à ce dénouement célèbre, et je dois dire que je partage pratiquement les mêmes conclusions qu'elle. En fait, on ne peut pas dire les choses en vérité sur une mort complexe si on ne fait pas un bout de chemin avec lui, avec ce fameux recul nécessaire, ce que trop d'observateurs ont négligé et ce contre quoi, elle s'est insurgée qui est la raison profonde de son intervention. Mais bon sang de bonsoir, que de chemin parcouru pour en arriver à quelques notes de musique corrigées qui sonnaient faux et surtout à trouver la clef pour appréhender une mort pas comme les autres.

Je ne vais pas résumer des mémoires, j'ai le sentiment que chaque mot compte. Il n'y a rien à retrancher. Je dirai juste un mot : c'est un outil indispensable à la connaissance de Léon Tolstoï et qui apporte une version intangible aux conditions de sa fuite puis de sa mort, même si on a le sentiment parfois qu'à vouloir trop concilier les deux points de vue du couple, c'est émettre l'idée d'une séparation plus supposée que réelle. Il faut dire que Tatiana a eu aussi sa vie et qu'à son tour, elle a essayé de comprendre, par des documents, des lettres pour combler son éloignement d'Iasnaïa Poliana. Moi je considère que la teneur de lettres rapportées ici, faiblement connues, qui émanent de son père à l'adresse de Sonia qui n'ont jamais été expédiées ne peuvent avoir qu'une valeur relative. On sait trop le personnage complexe qu'était Léon Tolstoï. On sait par ailleurs que dans le même temps de très belles lettres d'amour qui elles pour le coup sont arrivées à Sonia viennent tempérer des jugements relatifs. On retrouve ces lettres dans Lettres à sa femme (2012). Les 49 années passées ensemble, si l'on ajoute la période de flirt, ça fait un bail de confiance qu'on aimerait voir dupliqué chez grand nombre de couples.
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Un récit très intéressant de Tatiana Tolstoï fille aînée de l'écrivain. Avec beaucoup de pudeur, de sincérité elle rétabli la vérité sur les relations de ses parents, un mariage qui aura duré près de cinquante ans. Tatiana démarre ses souvenirs par la nuit du 28 octobre au moment où son père décide de quitter sa maison et sa famille, la fuite de Léon Tolstoï. Elle a été témoin des deux périodes de la vie de son père celle d'avant sa crise religieuse et celle d'après.
En plus de ses souvenirs personnels Tatiana Tolstoï s'appuie sur les lettres et les journaux de ses parents, ce qui nous permet de comprendre leurs personnalités et donne un témoignage vivant, familier et un éclairage supplémentaire et indispensable je pense pour comprendre et appréhender ce couple.
Ce récit est un des chapitres du livre de Tatiana Tolstoï « Avec Léon Tolstoï Souvenirs».
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Le mariage de Sophia et Léon Tolstoï fut heureux pendant environ vingt ans, treize enfants sont nés de cette union, Sophia a abandonné une vie brillante à Moscou par amour pour son époux, pour le soutenir et l'aider dans la conduite du domaine d' Iasnaïa Poliana et dans ses travaux littéraires.
Dès le début du mariage l'écrivain est absorbé totalement par l'écriture de « La Guerre et la Paix », sa femme s'occupe de mettre au propre les écrits de la journée.
Leurs caractères sont opposés, l'une est pessimiste, facilement découragée, jalouse, l'autre est un optimiste forcené animé d'un puissant désir d'être bon et tenaillé par une quête spirituelle.
L'une regrette la vie à Moscou, l'autre voudrait vivre au milieu des paysans ..
Témoignage émouvant et sincère, écrit avec beaucoup de justesse et d'amour pour ses parents. Si elle prend la parole c'est pour défendre sa famille, pour rétablir la vérité sur les relations qu'ont entretenus ses parents, c'est une réhabilitation pour sa mère qu'elle souhaite et qu'elle obtient car ce petit livre éclaire d'une lumière nouvelle la vie d'une famille au côté d'un génie.
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La fille aînée de Tolstoï, Tatiana, prend la plume pour défendre la mémoire de son père et rétablir la vérité sur certains faits qui ont un peu écorné l'image du grand écrivain russe, comme ses relations conjugales difficiles avec sa femme Sophie.
Ce livre a été écrit sous le nom de Tatiana Lvovana Soukhotine (du nom de son mari) et a paru initialement en 1928 dans la revue Europe. L'ouvrage a ensuite été republié par l'Institut d'études slaves de Paris.
Un ouvrage court mais capital si on veut mieux cerner la personnalité complexe de ce géant de la littérature.
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Mais reprenons son journal de 1908. Nous y lisons ceci :

“État pénible, douloureux, Ces derniers jours, fièvre sans interruption, je supporte cela mal et avec peine. Sans doute, je vais mourir. Certes, il a été dur de vivre dans les conditions stupides de luxe où j’ai été amené à passer ma vie et il est encore plus dur de s’y voir mourir...”
“... Toujours la même torture. La vie à Iasnaïa Poliana est totalement empoisonnée . Où que j’aille [je trouve] honte et souffrance...”
“Une chose me devient une torture de plus en plus grande le mensonge d’un luxe insensé à côté de l’état immérité de misère et de dénouement qui m’entoure. Tout va de mal en pis, tout devient de plus en plus pénible. Je ne puis m’empêcher d’y penser, je ne puis point ne pas voir...”
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Mon père s’inscrivît comme recenseur volontaire (recensement de Moscou en 1882) …
Pour le première fois de sa vie il vit la vraie misère et put constater la chute morale de ceux qui ont roulé jusqu’en bas. Il fut atterré et, à son ordinaire, soumit ses impressions à la plus implacable analyse. Cette misère profonde - quelle en est la cause ? Et ces vices - pourquoi ? La réponse ne se fit pas attendre.
S’il y a des gens dans la misère, c’est que d’autres ont le superflu.
S’il y a des gens dans l’ignorance, c’est parce que les autres ont trop de connaissances inutiles.
S’il en est qui plient sous le joug d’un travail accablant c’est parce que d’autres vivent dans l’oisiveté.
Et quand il se posa encore une question : qui sont les autres ? La réponse s’imposa : moi, moi et ma famille. (Page 45)
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La discorde, qui à un degré presque imperceptible s'établit dès les premiers jours du mariage de mes parents, resta, grâce au grand amour qui les unissait, à l'état latent pendant une vingtaine d'années, jusqu'au moment de ce qu'on appelle la conversion ou la crise religieuse de Tolstoï et ce qu'il appelait lui-même sa seconde naissance. Les vingt premières années de leur ménage furent heureuses.
Ma mère a donc dix-huit ans quand elle épouse mon père. Elle est belle, fine, brune et ardente. Elle n'a jamais vécu à la campagne. Et voilà que cette citadine, cette enfant, doit renoncer aux joies d'une nombreuse famille, à la vie des grandes villes et à ses amusements.
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Videos de Tatiana Tolstoï (3) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Tatiana Tolstoï
Franck Maubert, Claude Challe et Thierry Ardisson interviewent Tatiana Tolstoï pour son livre "De l'élégance masculine" sur la mode masculine et les conventions de l'élégance ainsi qu'Alain Soral pour son ouvrage traitant également de la mode "La création de mode". INA Arditube
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