Portrait de Napoléon par Stendhal, un fervent admirateur.
Comme l'a si bien résumé Jean Tulard : « Pour Stendhal, le génie de Napoléon, c'est
d'avoir été Bonaparte; l'échec de Bonaparte, c'est d'être devenu Napoléon. Quant au
drame d'Henri Beyle, c'est d'avoir boudé Bonaparte et servi Napoléon. »
Jean Tulard/5
4 notes
Depuis sa première édition en 1990, le Guide des films de Jean Tulard s’est imposé comme un ouvrage de référence. Cette nouvelle version, entièrement mise à jour, recense tous les films qui comptent, des débuts du cinéma jusqu’à ce jour : on y trouve plus de 15 000 références, de L’arrivée d’un train en gare de La Ciotat des Frère Lumière au Seigneur des Anneaux... >Voir plus
Résumé :
Depuis sa première édition en 1990, le Guide des films de Jean Tulard s’est imposé comme un ouvrage de référence. Cette nouvelle version, entièrement mise à jour, recense tous les films qui comptent, des débuts du cinéma jusqu’à ce jour : on y trouve plus de 15 000 références, de L’arrivée d’un train en gare de La Ciotat des Frère Lumière au Seigneur des Anneaux... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1)
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Tome premier du "Guide des films" (de A à K) rédigé sous la direction de l'historien Jean Tulard, avec l'aide de 33 spécialistes du 7 e art. Il s'agit là d'un ouvrage de référence, très complet à la date de parution (je possède les deux tomes de l'édition de 1998). Ce dictionnaire a fait l'objet de révisions et d'ajouts dans des éditions ultérieures.
Le dictionnaire, en deux tomes, recense des films courts, moyens ou longs métrages, en noir et blanc des débuts du cinéma, jusqu'aux prouesses informatiques de nos jours, en passant par le flamboyant Technicolor qui connut son apogée dans les années 1950-1960.
Un guide très lisible, même si on n'est pas spécialiste du cinéma. Des présentations de films efficaces, des critiques synthétiques et une notation des films en 1,2,3 ou 4 étoiles assez juste.
Que demander de plus ? Ce guide fonctionne sans électricité, à l'inverse des encyclopédies style Wikipédia. N'est-ce pas une raison de remercier, une fois de plus, Monsieur Gutenberg ?
Lien : https://www.amazon.fr/LArtil..
Le dictionnaire, en deux tomes, recense des films courts, moyens ou longs métrages, en noir et blanc des débuts du cinéma, jusqu'aux prouesses informatiques de nos jours, en passant par le flamboyant Technicolor qui connut son apogée dans les années 1950-1960.
Un guide très lisible, même si on n'est pas spécialiste du cinéma. Des présentations de films efficaces, des critiques synthétiques et une notation des films en 1,2,3 ou 4 étoiles assez juste.
Que demander de plus ? Ce guide fonctionne sans électricité, à l'inverse des encyclopédies style Wikipédia. N'est-ce pas une raison de remercier, une fois de plus, Monsieur Gutenberg ?
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Citations et extraits (2)
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Andreï Roublev (4 étoiles) URSS 1966-67
(suite)
Pour conter la vie du peintre d'icônes Andreï Roublev, Tarkovski ne disposait que de peu d'éléments concrets. Les oeuvres du moine sont en effet plus connues que sa vie. Une simple narration de faits ne pouvait suffire et c'est davantage une "biographie de l'âme" que Tarkovski s'est plu à écrire de sa caméra enfiévrée qu'une illustration saint-sulpicienne de la vie de Roublev.
Film d'un profond mysticisme, Andreï Roublev expose les affres d'un homme qui croit en la bonté et la tendresse dans un monde rude et cruel. Hostile à ce Dieu de vengeance dont l'Eglise de l'époque fait la promotion, il est animé par la foi des premiers temps. Ce qui le condamne à la solitude et au doute. Le personnage de Roublev permet par la même occasion à Tarkovski de s'interroger sur le rôle de l'artiste dans une société oppressive. Andreï (c'est aussi le prénom du réalisateur et de son coscénariste) doit-il accepter de peindre des scènes horrifiantes du Jugement dernier, surtout destinées à effrayer le peuple et à le laisser croupir dans la passivité ? Ou doit-il être fidèle à ses convictions les plus profondes ? L'analogie est claire et n'a pas échappé aux autorités de son pays : l'artiste soviétique doit-il mettre son art au service de l'idéologie officielle ou être sincère et réduit au silence ? Ces deux thèmes sont loin de rendre compte de tout le film.
Hymne sublime à l'élévation de l'esprit, Andreï Roublev, tour à tour poétique et prosaïque, tendre et cruel, truculent et ascétique, parvient à capter l'essence des choses et des êtres plutôt que leur enveloppe. Un tel souffle, une telle énergie, une telle émotion traversent cette oeuvre superbe qu'on en ressort épuisé... et grandi, pantelant... et comblé.
(suite)
Pour conter la vie du peintre d'icônes Andreï Roublev, Tarkovski ne disposait que de peu d'éléments concrets. Les oeuvres du moine sont en effet plus connues que sa vie. Une simple narration de faits ne pouvait suffire et c'est davantage une "biographie de l'âme" que Tarkovski s'est plu à écrire de sa caméra enfiévrée qu'une illustration saint-sulpicienne de la vie de Roublev.
Film d'un profond mysticisme, Andreï Roublev expose les affres d'un homme qui croit en la bonté et la tendresse dans un monde rude et cruel. Hostile à ce Dieu de vengeance dont l'Eglise de l'époque fait la promotion, il est animé par la foi des premiers temps. Ce qui le condamne à la solitude et au doute. Le personnage de Roublev permet par la même occasion à Tarkovski de s'interroger sur le rôle de l'artiste dans une société oppressive. Andreï (c'est aussi le prénom du réalisateur et de son coscénariste) doit-il accepter de peindre des scènes horrifiantes du Jugement dernier, surtout destinées à effrayer le peuple et à le laisser croupir dans la passivité ? Ou doit-il être fidèle à ses convictions les plus profondes ? L'analogie est claire et n'a pas échappé aux autorités de son pays : l'artiste soviétique doit-il mettre son art au service de l'idéologie officielle ou être sincère et réduit au silence ? Ces deux thèmes sont loin de rendre compte de tout le film.
Hymne sublime à l'élévation de l'esprit, Andreï Roublev, tour à tour poétique et prosaïque, tendre et cruel, truculent et ascétique, parvient à capter l'essence des choses et des êtres plutôt que leur enveloppe. Un tel souffle, une telle énergie, une telle émotion traversent cette oeuvre superbe qu'on en ressort épuisé... et grandi, pantelant... et comblé.
Andreï Roublev (4 étoiles)
URSS, 1966-1967
R. : Andreï Tarkovski
Sc; : Andreï Mikhalkov-Kontchalovski
...
Int. : Anatolie Solonitzine (Andreï Roublev), Irma Raouch (l'innocente), Nikolaï Sergueiev (Théophane le Grec), NB et couleurs, 186 min.
En Russie, de 1400 à 1426. Le moine peintre d'icônes Andreï Roublev est choisi comme collaborateur par le grand maître Théophane le Grec pour peindre les fresques d'une cathédrale. Le travail est long et le sujet à illustrer trouble Roublev : il ne peut admettre que Dieu se venge de ses créatures au jour du Jugement dernier. Roublev croit au contraire en un Dieu d'amour et de pardon. Conduits par le frère du grand-duc, les Tatares envahissent le pays, brûlent, torturent, tuent...
Pour sauver du viol une jeune innocente, Roublev se voit contraint de tuer un soldat. Bouleversé, il fait voeu de silence et abandonne la peinture pendant dix ans. Il sort de son mutisme le jour où il rencontre un extraordinaire adolescent capable par son génie propre de fondre une cloche gigantesque...
URSS, 1966-1967
R. : Andreï Tarkovski
Sc; : Andreï Mikhalkov-Kontchalovski
...
Int. : Anatolie Solonitzine (Andreï Roublev), Irma Raouch (l'innocente), Nikolaï Sergueiev (Théophane le Grec), NB et couleurs, 186 min.
En Russie, de 1400 à 1426. Le moine peintre d'icônes Andreï Roublev est choisi comme collaborateur par le grand maître Théophane le Grec pour peindre les fresques d'une cathédrale. Le travail est long et le sujet à illustrer trouble Roublev : il ne peut admettre que Dieu se venge de ses créatures au jour du Jugement dernier. Roublev croit au contraire en un Dieu d'amour et de pardon. Conduits par le frère du grand-duc, les Tatares envahissent le pays, brûlent, torturent, tuent...
Pour sauver du viol une jeune innocente, Roublev se voit contraint de tuer un soldat. Bouleversé, il fait voeu de silence et abandonne la peinture pendant dix ans. Il sort de son mutisme le jour où il rencontre un extraordinaire adolescent capable par son génie propre de fondre une cloche gigantesque...
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