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EAN : 9782264034076
320 pages
10-18 (01/11/2001)
3.66/5   252 notes
Résumé :
Par l'ingestion de mescaline, Aldous Huxley rejoint à son tour le paradis artificiel de Nerval et Baudelaire. Mais l'originalité de cette expérience tient à la volonté scientifique qui l'anime: en 1954, c'est sous contrôle médical que le romancier absorbe la drogue dans le but d'ouvrir, selon l'expression de William Blake, " les portes de la perception " et de " connaître, par l'intérieur, ce dont parlaient le visionnaire, le médium, et même le mystique, le miracle ... >Voir plus
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Ouvrir les portes de la perception, certes, mais pour faire quoi ? Parce que c'est bien beau de se les voir ouvertes, les portes, mais si on est seul à les franchir ça peut risquer de virer malédiction très vite. Admettons que vous reveniez ensuite à notre réalité deux pixels, qu'est-ce que vous allez en faire de vos visions toutes écoutilles épanouies ? Comment allez-vous pouvoir supporter le reste de votre vie ? N'allez-vous pas vous mettre progressivement à douter de votre expérience ? Et vous dire que vous avez tout loupé : ce monde et l'autre ? Bien sûr, si vous êtes sages, vous ferez comme Aldous Huxley : vous bâtirez fièrement votre vie, vous vous instruirez des sagesses antiques, vous écrirez des livres et transmettrez votre savoir. Mais enfin, ceci n'est pas donné à la première larve venue.


J'en connais un d'ancien qui me racontait que la consommation de drogue ça peut être quelque chose qui prend la forme d'une initiation constructive si on fait ça bien, dans les règles de l'art. La transmission, vous connaissez ça, vous ? Vous savez ce que ça veut dire, vous ? Quelqu'un vous a-t-il jamais transmis quelque chose ? C'est rare, hein, on est d'accord. le gars qui te transmet quelque chose, dans la vie, tu n'as plus envie de le lâcher après, c'est une manne tombée du ciel, un don de la providence, c'est exceptionnel. Alors, quant à trouver quelqu'un qui te transmettra le savoir relatif à la consommation raisonnée et spirituelle des drogues, il va falloir lutter. Ton père, il t'a peut-être bien transmis l'idée qu'on pouvait devenir vieil ivrogne quand les choses vont pas comme il faut, mais le salaud aurait mieux fait de t'apprendre comment s'enivrer dans les règles de l'art –la préparation mentale, l'accueil physique, la gestion des doses.


Bref. Aldous Huxley n'est pas là pour nous faire la transmission. Voire, je pense qu'il souffrait du même manque que nous tous et qu'il a essayé, par les petits moyens de la prospection intellectuelle, de faire son picotin tout seul dans son coin. La mescaline est un alcaloïde actif du peyotl. Ingéré à dose convenable, elle modifie profondément la qualité du conscient. Slotkin, c'est un vieux de la vieille qui l'a bien étudiée –sans doute qu'il voulait s'en mettre un petit coup dans la cravate, comme on dit pour d'autres situations- et il a remarqué qu'elle ne semblait pas créer de dépendance accrue et qu'elle était moins toxique que toute autre substance pharmaceutique. Bref, le gros trip. Attention, le père Huxley qui prend de la mescaline, c'est pas pour aller faire la fête avec toto et nono. Il demande à des vieux cerbères de la science de lui poser des questions tout au long de son trip genre : comment tu ressens le temps ? l'espace ? qu'est-ce que tu vois ? c'est joli ? tu veux aller faire un petit tour ? Là, c'est vraiment génial parce qu'Aldous exprime ses sensations comme un petit enfant qui découvre le monde : la texture des pétales de fleurs, les couleurs irisées, la présence du fauteuil, la lumière qui tombe dessus, le caractère incongru d'une grosse automobile garée dans la rue, la profusion du temps. L'expérience de l'immortalité plus la volupté d'être quand même un être matériel. L'expérience du non-agir des philosophies orientales. Un genre de version de la joie spinoziste. Aldous par exemple, lorsqu'il regarde les plis de son pantalon sous mesca, ça lui inspire des pensées franchement jouasses :


« Voilà le genre de choses qu'il faudrait regarder. Des choses sans prétention, satisfaites d'être simplement elles-mêmes, suffisantes en leur réalité, ne jouant pas un rôle, n'essayant pas, d'une façon insensée, d' « y aller » seules, isolées du Corps-Dharma, en un défi luciférien à la grâce de Dieu. »


Aldous a fait son initiation en aval, s'instruisant des sagesses antiques, pour interpréter le plus précisément possible son expérience de consommation de mescaline. Si quelqu'un l'a guidé dans son trajet, ce sont des mecs qui connaissaient déjà tout ça, comme touchés par la science infuse, depuis des millénaires. Des morts dont il a intégrés tous les secrets mi-dits.


Les autres essais s'inscrivent dans le prolongement de cette recherche spirituelle. Pas à renier : Aldous ne fait pas partie de ces pauvres petits gars qui causent de spiritualité et de sagesses antiques pour nous aider à surmonter nos petits maux quotidiens, genre je m'entends pas avec mon conjoint, je voudrais devenir plus rigolo, j'aimerais avoir des amis plus sympas. Si on s'ouvre les portes de la perception, c'est pas pour aller s'asseoir dans un coin, ouvrir les pages blanches et essayer de recontacter les potes restés de l'autre côté pour savoir si leur raclette est bien bonne, parce qu'en ce mystique pays on se morfond que le fromage fondu ne soit pas à l'honneur. Au contraire, sors de ce corps !


« Tout épanouissement du moi personnel et séparé produit une diminution correspondante de la conscience de la réalité divine. »


Finalement, s'ouvrir les portes de la perception peut être possible à n'importe qui. Les substances, c'est pour catalyser la réaction d'intellection des plus lents d'entre nous. En vrai, l'expérience fondamentale qui permet de voir s'élargir les portes, c'est celle de la Solitude. Et ça, y a que les plus heureusement mal placés d'entre nous qui peuvent deviner de quoi ça cause. Plus un murmure, plus une ombre : le saut dans le vide.

Lien : http://colimasson.blogspot.f..
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Outre le célèbre texte qui donne son nom à l'ouvrage, se retrouve réunis ici une vingtaine d'essais sur divers questions liées à la mystique, à la méditation, au pouvoir des mots, au progrès, bref à la philosophie de Huxley. Et même quelques poèmes. Tous sont des années 40 et montrent les préoccupations de l'auteur à cette période. On y découvre un homme d'une grande culture, au style remarquable et aux idées pour le moins novatrices cherchant à faire le lien entre orient et occident, bouddhisme zen et tradition chrétienne.
Certains textes sont passionnants, d'autres mes sont passés au-dessus de la tête ! Soit que le thème abordé ne m'ait pas fait frétiller plus que ça, soit qu'il nécessite la maîtrise de concepts religieux et philosophiques que je ne possède pas.
Les Portes de la perception, d'une soixantaine de page, est le plus abordable des textes mais reste assez peu représentatif du reste. Ceux qui cherche des délires psychédéliques en seront pour leur frais et abandonneront sans doute leur lecture très rapidement...
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Je comprends parfaitement la raison pour laquelle le traducteur Jules Castier et/ou l'éditeur français Jean-Claude Zylberstein de ce volume paru en 1954 a/ont choisi, avec ou sans l'assentiment ou l'encouragement de l'auteur, d'y rassembler, sous le titre de Les Portes de la Perception, le récit autobiographique de l'expérience d'ingestion d'une dose de mescaline suivi d'une série interminable de textes de mystique chrétienne est bouddhique (et quelques autres sujets non sans rapport). Il est à noter de surcroît que l'ensemble de ces textes étaient encore inédits en Angleterre et certains parus dans des volumes collectifs aux États-Unis, pays visiblement plus ouvert à dédouaner, dans un contexte ouvertement religieux, ce qu'il faut bien qualifier de dithyrambe de l'expérience de la prise d'une drogue psychédélique, recommandée notamment aux intellectuels et même systématiquement dans le cadre d'une « instruction plus réaliste » (p. 68) aux ecclésiastiques... (Une splendide utopie, indiscutablement, que d'imaginer dans l'immédiat après-guerre, une société de clergymen camés !)
Pour moi qui avais jadis trouvé insurmontable l'écueil de la lecture complète de ce monument gigantesque qu'est la Philosophie Éternelle du même Huxley, certains de ces textes de mystique qui suivent le récit autobiographique ont constitué une opportune introduction à cet autre volume, et je ne manquerai pas d'y revenir, si jamais l'envie ou le besoin me prenaient de reprendre en main la Philosophia Perennis. Mais actuellement, la même raison qui m'avait poussé à l'abandonner a produit un effet identique aux deux tiers de cet ouvrage-ci. Une petite aggravation est due au fait que si, dans les années 40, le sentiment de connexion à un Réel immanent et unitaire et intemporel provoqué par un hallucinogène sur Huxley pouvait le surprendre et étonner le lecteur, surtout pour sa similitude avec autant d'expériences mystiques issues de tant de traditions religieuses et d'époques différentes, il est depuis attesté que ce ressenti est extrêmement commun, presque banal dans une multitudes d'états d'altération de la conscience, avec ou sans prise de psychotropes. Mon idée serait que ce sentiment et cette vision mystique spécifiques – et n'en est-il pas de façon analogue des récits des expériences de mort imminente qui se ressemblent relativement aussi, n'est-ce pas amie Colimasson ? – relèveraient d'un archétype jungien, dans la mesure où il est « attendu » voire même « recherché » inconsciemment par l'individu consommateur auquel cet archétype appartient en tant que partie de son univers culturel symbolique collectif. La transe chamanique nous en enseigne plusieurs autres, tout aussi répandus dans L Histoire et à travers des géographies très étendues, au point d'être presque mépris pour des universels : il suffit pour les (re-)connaître de lire Mircea Eliade...
L'enthousiasme pour les drogues psychédéliques (ou autres) a également fait son temps, me semble-t-il, et il n'y a plus que les esprits grossièrement prohibitionnistes ainsi que les anachronistes inguérissables qui en soient restés au manichéisme de la réprobation ou bien de l'apologie de la drogue. Les autres, en bonne foi ne peuvent faire l'économie de connaissances et de réflexions sociologiques, psychologiques voire psychiatriques – qui pourraient, éventuellement et mutatis mutandis, être appliquées aussi au champ du mysticisme sans plus passer pour du blasphème... (je pense à Faire l'amour avec Dieu de Catherine Clément).
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En 1954, Aldous Huxley décide de tenter l'expérience de la mescaline. Il en ingère une dose, sous contrôle médical. Tout ce qui se passera dans les heures suivantes est soigneusement noté et enregistré. de là naît ce surprenant petit livre : Les portes de la perception.
Nous entrons alors avec l'auteur dans un monde mystérieux et inconnu, que tant d'autres ont parcouru avant lui. Nous découvrons avec émerveillement un nouvel univers ; la partie décrivant les modifications des perceptions visuelles m'a particulièrement frappée. Mais ce n'est pas tout. L'auteur profite de cet essai pour nous livrer ses impressions et théories sur de nombreux sujets, tels que l'éducation, l'art ou encore la religion.

Challenge XXème siècle 2020
Challenge ABC 2019/2020
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C'est la relation d'une expérience à laquelle s'est prêtée Aldous Huxley, par l'ingestion de mescaline, alcaloïde actif qui provoque des hallucinations colorées ainsi que troubles psychologiques qu'on trouvera décrits ici par l'auteur du meilleur des mondes.
Ce livre est intrigant et ouvre les portes d'une introduction à la vie mystique.
Cet ouvrage d'un grand auteur, poète, journaliste et romancier est assez difficile à ouvrir mais l'est encore plus à refermer, et sa lecture est accessible à tous.
Il se révèle au fil des pages passionnant.
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Citations et extraits (221) Voir plus Ajouter une citation
Pour ceux qui vivent à l'intérieur de ses limites, les lumières de la ville sont le seul luminaire du vaste ciel. Les réverbères des rues éclipsent les étoiles, et l'éclat des réclames de whisky réduit même le clair de lune à une inconséquence presque invisible.
Ce phénomène est symbolique ; c'est une parabole en action. Mentalement et physiquement, l’homme est ainsi l’habitant, pendant la majeure partie de sa vie, d’un univers purement humain, et en quelque sorte « fabriqué-maison », creusé par lui-même dans le cosmos immense et non humain qui l’entoure, et sans lequel ni cet univers, ni lui-même ne pourraient exister. À l’intérieur de cette catacombe privée, nous édifions pour nous-mêmes un petit monde à nous, construit avec un assortiment étrange de matériaux – des intérêts et des « idéals », des mots et des technologies, des désirs et des rêveries en plein jour, des produits ouvrés et des institutions, des dieux et des démons imaginaires. Là, parmi les projections agrandies de notre personnalité, nous exécutons nos bouffonneries curieuses et perpétrons nos crimes et nos démences, nous pensons les pensées et ressentons les émotions appropriées à notre milieu fabriqué par l’homme, nous chérissons nos folles ambitions qui seules donnent une signification à une maison de fous. Mais pendant tout ce temps, en dépit des bruits de la radio et des tubes à néon, la nuit et les étoiles sont là - juste au-delà du dernier arrêt des autobus, juste au-dessus du dais de fumée illuminée. C’est là un fait que les habitants de la catacombe humaine trouvent trop facile, hélas, d’oublier ; mais, qu’ils oublient ou se souviennent, cela demeure toujours un fait. La nuit et les étoiles sont toujours là.
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Nous vivons ensemble, nous agissons et réagissons les uns sur les autres; mais toujours, et en toutes circonstances, nous sommes seuls. Les martyrs entrent, la main dans la main, dans l'arène; ils sont crucifiés seuls. Embrassés, les amants essayent désespérément de fondre leurs extases isolées en une transcendance unique; en vain. Par sa nature même, chaque esprit incarné est condamné à souffrir et à jouir en solitude. les sensations, les sentiments, les intuitions, les imaginations - tout cela est privé, et, sauf au moyen de symboles, et de seconde-main, incommunicable. Nous pouvons mettre en commun des renseignements sur des expériences éprouvées , mais jamais les expériences elle-mêmes. Depuis la famille jusqu'à la nation, chaque groupe humain est une société d'univers-îles.
La plupart des univers-îles se ressemblent suffisamment pour permettre une compréhension par inférence, ou même une "empathie" naturelle ou pénétration par le sentiment. C'est ainsi que, nous souvenant de nos propres pertes et humiliations, nous pouvons prendre part à la douleur des autres en des circonstances analogues, nous pouvons (toujours, bien entendu, dans un sens légèrement pickwickien, nous mettre à leur place.
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La croyance au progrès a affecté la vie politique contemporaine en revivifiant et popularisant, sous une forme « à la page » et pseudo-scientifique, l’ancien apocalyptisme judaïque et chrétien. Un destin splendide attend l’humanité, un âge d’or à venir, dans lequel des appareils perfectionnés, des plans économiques plus grandioses, des institutions sociales plus complexes, auront, d’une façon ou d’une autre, créé une race d’êtres humains plus vertueux et plus intelligents. La fin ultime de l’homme n’est pas (comme l’ont toujours affirmé tous les maîtres de la spiritualité) dans le maintenant intemporel et éternel, mais dans l’avenir utopique et non trop éloigné. Afin d’actualiser cette fin ultime temporelle, les masses doivent accepter, et leurs dirigeants ne doivent éprouver aucun scrupule à imposer, n’importe quelle quantité de souffrance et de mal moral dans le présent. Il est éminemment significatif que tous les dictateurs modernes, qu’ils soient de droite ou de gauche, parlent sans cesse de l’avenir doré, et justifient les actes les plus atroces, ici même et maintenant, sous le prétexte que de tels actes sont des moyens en vue de cette fin splendide. Nous voyons donc que le progrès scientifique et technologique a produit une croyance sans bornes à l’avenir, comme une chose nécessairement meilleure que le passé ou le présent. Mais la seule chose que nous connaissions au sujet de l’avenir, c’est que nous sommes profondément ignorants de ce qui va advenir, et que ce qui arrive effectivement est en général fort différent de ce que nous avions prévu. En conséquence, toute foi fondée sur ce qui est censé devoir se produire dans un avenir lointain doit toujours et nécessairement manquer désespérément de réalisme. Mais agir d’après des croyances non réalistes est généralement funeste.

Dans la pratique, la foi en le progrès de l’humanité vers un avenir postulé plus grand et meilleur que le présent, est l’un des ennemis les plus puissants de la liberté, de la paix, de la morale, et des convenances communes ; car, comme l’a fait voir nettement l’histoire récente, les gouvernants se sentent fondés, en vertu de ce qu’ils croient savoir de l’avenir, à imposer les tyrannies les plus monstrueuses et à engager les guerres les plus destructrices, au nom des fruits entièrement hypothétiques que ces tyrannies et ces guerres doivent (Dieu sait pourquoi !) produire quelque jour, – mettons au XXIe ou au XXIIe siècle. (pp. 209-210)
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Le monde extérieur est ce à quoi nous nous réveillons tous les matins de notre vie, c'est le lieu où, bon gré mal gré, il nous faut essayer de faire notre vie.
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Des champs nouveaux ont été ouverts aux labours, produisent des récoltes qui permettent une expansion de la population, et puis, presque soudainement, se transforment en "bols de poussière" et en coteaux érodés. Des produits chimiques nouveaux pour maîtriser les insectes, des virus et des champignons, semblent opérer quasi miraculeusement, mais seulement jusqu'à ce que la mutation et la sélection naturelle aient produit des lignées nouvelles et résistantes des anciens ennemis. Les engrais artificiels produisent des récoltes magnifiques; mais entre temps, ils tuent l'indispensable ver de terre et, de l'avis d'un nombre croissant d'autorités en la matière, tendent, à longue échéance, à réduire la fertilité du sol et à nuire aux qualités nutritives des plantes qui y poussent. Au nom de l' "efficience", nous troublons l'équilibre délicat de la nature; en éliminant l'un des facteurs de la mosaïque écologique, ou en augmentant artificiellement un autre, nous obtenons notre production accrue, mais au bout de quelques années, la nature outragée prend sa revanche, de la façon la plus inattendue et la plus déconcertante.
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