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Leurs parents
Liste créée par madameduberry le 06/10/2017
37 livres. Thèmes et genres : mère , père , parents

Père ou mère, couple parental, les ouvrages suivants font revivre celui ou celle, ou ceux qui ont laissé leur empreinte ineffaçable . Quand les auteurs parlent des auteurs de leur jours, de la place qu'ils conservent dans la vie de leur enfant bien après leur mort, qu'ils soient à l'origine d'un seul ouvrage ou d'une oeuvre toute entière. Lumineux ou opaques, ordinaires ou exceptionnels, célèbres ou inconnus du public, néfastes ou bienveillants, parfois manquants,toujours déterminants, ils deviennent par la magie de l'écriture, des créations offertes aux lecteurs, plus vraies encore que les modèles véritables dont ils sont issus.



1. Une mère
Stéphane Audeguy
3.40★ (21)

"Je sais bien que la plupart des gens pleurent à la mort de leur mère. Moi, j'écris des livres."
2. Un père
Sibylle Lacan
3.02★ (61)

"Ce livre n'est pas un roman ou une (auto)biographie romancée."
3. Personne
Gwenaëlle Aubry
3.47★ (301)

"Je ne sais pas quand je me suis dit pour la première fois « mon père est fou », quand j?ai adopté ce mot de folie, ce mot emphatique, vague, inquiétant et légèrement exaltant, qui ne nommait rien, en fait, rien d?autre que mon angoisse, cette terreur infantile, cette panique où je basculais avec lui et que toute ma vie d?adulte s?employait à recouvrir, un appel de lui et tout cela, le jardin, le soir d?été, la mer proche, volait en éclats, me laissant seule avec lui dans ce monde morcelé et muet qui était peut-être le réel même."
4. Mes parents
Hervé Guibert
3.71★ (387)

"Mes rapports avec mes parents se sont réduits à des formules d'attentions, de craintes, d'inquiétudes réciproques. Je suis d'une froideur extrême avec eux, ils n'osent même plus me poser de questions. Mais je pense : les laisser juste me voir, et toujours vivant, est le plus grand don - le seul - que je puisse leur faire."
5. Une Femme
Annie Ernaux
3.88★ (2666)

"Je n'entendrai plus sa voix. C'est elle, et ses paroles, ses mains, ses gestes, sa manière de rire et de marcher, qui unissaient la femme que je suis à l'enfant que j'ai été. J'ai perdu le dernier lien avec le monde dont je suis issue."
6. La place
Annie Ernaux
3.69★ (11320)

"Enfant, quand je m'efforçais de m'exprimer dans un langage châtié, j'avais l'impression de me jeter dans le vide. Une de mes frayeurs imaginaires, avoir un père instituteur qui m'aurait obligée à bien parler sans arrêt en détachant les mots. On parlait avec toute la bouche. Puisque la maîtresse me "reprenait", plus tard j'ai voulu reprendre mon père, lui annoncer que "se parterrer" ou "quart moins d'onze heures" n'existaient pas. Il est entré dans une violente colère. Une autre fois: "Comment voulez-vous que je ne me fasse pas reprendre, si vous parlez mal tout le temps !" Je pleurais. Il était malheureux. Tout ce qui touche au langage est dans mon souvenir motif de ranc?ur et de chicanes douloureuses, bien plus que l'argent."
7. Sido
Sidonie-Gabrielle Colette
3.55★ (521)

"Il ne faut pas que je meure avant lui. Il ne le faut absolument pas! Vois tu que je me laisse mourir, et qu'il se tue, et qu'il se manque? Je le connais...disait elle d'un air de jeune fille".
8. Jeanne
Jacqueline de Romilly
3.59★ (182)

"Je ne vais pas, je ne veux pas, parler de la mort de Jeanne. C'est affaire entre elle et moi."
9. Le Nain jaune
Pascal Jardin
3.26★ (472)

"C'était il y a deux ans. Ma fenêtre d'alors donnait sur les toits. Au-dessus d'eux, sur fond d'été, la tôle usagée du ciel toute boulonnée d'étoiles. Mon père venait de mourir. J'essayais de tuer le temps en attendant le jour, je ne faisais que l'agacer.Je pris alors la décision d'écrire un livre sur lui. Et je me souvins qu'autrefois, bien des années plus tôt, par un mélange d'admiration, de dérision et de jalousie, certains de ses amis l'appelaient le Nain Jaune. "
10. Le chagrin
Lionel Duroy
3.86★ (1671)

«À l'origine de ma venue au monde, de notre venue au monde à tous les onze, il y a l'amour que se sont déclaré nos parents. Toutes les souffrances qu'ils se sont infligées par la suite, toutes les horreurs dont nous avons été les témoins, ne peuvent effacer les mots tendres qu'ils ont échangés durant l'hiver 1944.»
11. Le Père adopté
Didier Van Cauwelaert
3.40★ (348)

" Alors à quand remonte votre première collaboration artistique? On s'est regardés, on a souri, j'ai ouvert la bouche et tu as répondu pour moi: - Il avait , je ne sais pas , deux ou trois mois. Et tu as développé. Vu que j'étais allergique au lait maternel et que les douleurs d'arthrose t'empêchaient de dormir, c'est toi qui me nourissais, à cinq heures du matin. C'est en m'enfournant biberons et cuillères de Phosphatine que tu avais commencé à me raconter des histoires qui allaient susciter ma vocation d 'écrivain. Non seulement j'écoutais , disais-tu, mais je comprenais tout et je riais où il fallait."
12. Paulette et Roger
Daniel Picouly
3.51★ (174)

"Ce que je dis est vrai. Ce que je ne dis pas l'est aussi. Ce que j'invente l'est bien plus encore."
13. Fritna
Gisèle Halimi
3.55★ (264)

« Ma mère ne m'aimait pas. Ne m'avait jamais aimée, me disais-je certains jours. Elle, dont je guettais le sourire -rare- et toujours adressé aux autres, la lumière noire de ses yeux de juive espagnole, elle dont j'admirais le maintien altier, la beauté immortalisée dans une photo accrochée au mur où dans des habits de bédouine, ses cheveux sombres glissant jusqu'aux reins, d'immenses anneaux aux oreilles (...), elle, ma mère dont je frôlais les mains, le visage pour qu'elle me touche, m'embrasse enfin, elle, ma mère ne m'aimait pas. »
14. Le Zubial
Alexandre Jardin
3.48★ (1004)

« Le jour où mon père est mort, le 30 juillet 1980, la réalité a cessé de me passionner. J'avais quinze ans, je m'en remets à peine. Pour moi, il a été tour à tour mon clown, Hamlet, d'Artagnan, Mickey et mon trapéziste préféré ; mais il fut surtout l'homme le plus vivant que j'ai connu."
15. Rien ne s'oppose à la nuit
Delphine de Vigan
4.16★ (22628)

"J'écris Lucile avec mes yeux d'enfant grandie trop vite, j'écris ce mystère qu'elle a toujours été pour moi."
16. Un amour impossible
Christine Angot
3.43★ (2133)

"Il y a une logique maman, il y a une logique dans tout ça. Il y a une logique de fer. C?est pas une petite histoire personnelle tu comprends, ce n?est pas une histoire privée. Non. Ce n?est pas ça qu?on appelle la vie privée. Là c?est l?organisation de la société qui est en jeu, à travers ce qui nous est arrivé. La sélection des gens entre eux. C?est pas l?histoire d?une petite bonne femme, aveuglée et qui perd confiance, c?est pas l?histoire d?une idiote, non. Si c?est bien plus que cela. Car pourquoi elle perd confiance ? Tu as raison de dire que tu as été rejetée. C?est une vaste entreprise de rejet. Social, pensé, voulu. Organisé. Et admis. Par tout le monde. Toute cette histoire c?est cela. Et jusqu?à la fin. Y compris avec ce qu?il m?a fait à moi. C?est quelque chose qu?il t?a fait à toi aussi, avant tout. C?est la continuation de ce rejet. Pour humilier quelqu?un, le mieux c?est de lui faire honte, tu le sais. Et qu?est-ce qui pouvait te rendre plus honteuse que ça, que de devenir, en plus de tout le reste, alors même que tu penses être sorti du tunnel, la mère d?une fille à qui son père a fait ça ? Tu as été rejetée en raison de ton identité maman. Pas en raison de l?être humain que tu étais. Pas de ceux qui étaient là. Pas de la personne que tu étais. Et ce rejet allait jusqu?à faire ça à sa fille. Ça été jusque-là. Ça été loin. Tout ça s?inscrivait dans une même logique. Et il a fallu que la logique soit poussée jusqu?au bout. Puisque tu as essayé de la contrer. Tu ne devais pas sortir de ton tunnel. Tu pouvais juste rêver d?en sortir. Quelqu?un comme toi devait rester dans la voie sans issue. Un intérieur du tunnel, là où on voit rien justement."
17. Un bon fils
Pascal Bruckner
3.48★ (369)

« Rien de plus difficile que d?être père : héros, il écrase de sa gloire ; salaud, de son infamie ; ordinaire, de sa médiocrité »
18. La promesse de l'aube
Romain Gary
4.28★ (25049)

"-Tu seras un héros, tu seras général, Gabriele D'Annunzio, Ambassadeur de France ? tous ces voyous ne savent pas qui tu es ! Je crois que jamais un fils n'a haï sa mère autant que moi, à ce moment-là. Mais, alors que j'essayais de lui expliquer dans un murmure rageur qu'elle me compromettait irrémédiablement aux yeux de l'Armée de l'Air, et que je faisais un nouvel effort pour la pousser derrière le taxi, son visage prit une expression désemparée, ses lèvres se mirent à trembler, et j'entendis une fois de plus la formule intolérable, devenue depuis longtemps classique dans nos rapports : - Alors, tu as honte de ta vieille mère ?"
19. Pour vos cadeaux
Jean Rouaud
3.51★ (176)

« Elle ne lira pas ces lignes, notre miraculée des bombardements de Nantes, la jeune veuve d?un lendemain de Noël, qui traversait trois livres sur ses petits talons, ne laissant dans son sillage qu?un parfum de dame en noir. Même si sa vie ne se réduisait pas à cette silhouette chagrine, comprenez, il m?était impossible d?écrire sous son regard. Cet air pincé par lequel se manifestait son mécontentement, j?avais dû l?affronter pour avoir ravivé, en dépit d?une prudence de Sioux, une rivalité amoureuse vieille de cinquante ans à propos d?un homme mort depuis trente. À présent qu?elle régnait dans son magasin et qu?éclatait son grand rire moqueur, je n?allais pas lui gâcher son triomphe tardif. »
20. La Reine du silence
Marie Nimier
3.29★ (519)

"De mon père, il me reste peu de souvenirs, et quelques trésors : une montre qui sonne les heures, un stylo dont la plume penche à droite et cette carte postale, où il me demandait en lettres capitales: QUE DIT LA REINE DU SILENCE? Cette phrase posait une énigme impossible à résoudre pour la petite fille que j'étais, énigme cruelle et envoûtante qui résume toute la difficulté du métier d'enfant. Enigme qui, à l'époque, se formulait ainsi : Que pourrait bien dire la Reine du silence sans y perdre son titre, et l'affection de papa? Ou encore: comment, à la fois, parler, et ne pas parler? J'étais coincée. Prise au piège de l'intelligence paternelle."
21. Des hommes illustres
Jean Rouaud
3.88★ (312)

« Il vous remercie. Cette fois, ce sont ses dernières paroles. de lui vous n'entendrez plus qu'un râle douloureux s'amenuisant au fil des minutes quand, allongé sur le sol de la salle de bain, il entrera en agonie ».
22. Le voile noir
Anny Duperey
3.93★ (2486)

"Je leur en veux d'avoir disparu si jeunes, si beaux, sans l'excuse de la maladie,sans même l'avoir voulu, si bêtement, quasiment par inadvertance.C'est impardonnable."
23. Points de suspension
Sibylle Lacan
Points de suspension, paru en 2000, dédié à sa mère surnommée Malou, est un récit d'enfance subtil et délicat. Dans ces pages, Sibylle Lacan rend hommage à une femme qui a été longtemps son seul point de repère sans qu'elle en ait eu toujours conscience.Jannine Hayat Huffington post
24. Une mort très douce
Simone de Beauvoir
3.98★ (1666)

"Pour moi, ma mère avait toujours existé et je n'avais jamais sérieusement pensé que je la verrais disparaître un jour, bientôt. Sa fin se situait, comme sa naissance, dans un temps mythique."
25. La gloire de mon père
Marcel Pagnol
4.17★ (22652)

"L'âge d'Augustine, c'était le mien, parce que ma mère, c'était moi, et je pensais, dans mon enfance, que nous étions nés le même jour. "J'adorais ces conférences politico-sociales de mon père, que j'interprétais à ma façon, et je me demandais pourquoi le Président de la République n'avait jamais pensé à l'appeler, tout au moins pendant les vacances, car il eût fait en trois semaines le bonheur de l'humanité."
26. Mauvaise Fille
Justine Lévy
3.34★ (1665)

"Maman est morte, je suis maman. Voilà, c'est simple, c'est aussi simple que ça, c'est notre histoire à toutes les trois. Tu en mets du temps à raconter les histoires, je me disais quand elle me racontait une histoire dans mon lit. Là c'est allé vite, si vite, le regard de maman dans le regard de ma fille, c'est là qu'elle est, c'est là que je la retrouve, et dans ses gestes aussi, dans les gestes impatients, un peu brusques, de ma petite fille doublement aimée. "
27. Cahiers Georges Perec, n°2 : W ou Le souvenir d'enfance
Georges Perec
3.81★ (3606)

"J'écris : j'écris parce que nous avons vécu ensemble, parce que j'ai été un parmi eux, ombre au milieu de leurs ombres, corps près de leur corps ; j'écris parce qu'ils ont laissé en moi leur marque indélébile et que la trace en est l'écriture : leur souvenir est mort à l'écriture ; l'écriture est le souvenir de leur mort et l'affirmation de ma vie."
28. Lambeaux
Charles Juliet
4.11★ (2462)

" La nuit interminable des hivers. Tu sombrais. Te laissais vaincre. Admettais que la vie ne pourrait renaître. A jamais les routes interdites, enfouies, perdues. Mais ces instants que je voudrais revivre avec toi, ces instants où tu lâchais les amarres, te livrais éperdument à la flamme, où tu laissais s'épanouir ce qui te poussait à t?aventurer toujours plus loin, te maintenait les yeux ouverts face à l?inconnu. Tu n'aurais osé le reconnaître, mais à maintes reprises il est certain que l?immense et l?amour ont déferlé sur tes terres. Puis comme un coup qui t'aurait brisé la nuque, ce brutal retour au quotidien, à la solitude, à la nuit qui n?en finissait pas. Effondrée, hagarde. Incapable de reprendre pied. Te ressusciter, te recréer. Te dire au fil des ans et des hivers avec cette lumière qui te portait, mais qui un jour, pour ton malheur et le mien, s'est déchirée."
29. Vidal et les siens
Edgar Morin
3.75★ (23)

Avec Vidal Nahoum mourut, à La Turbie (Alpes-Maritimes), en 1984, l?un des survivants du monde englouti de la Salonique séfarade où il était né en 1884. Son grand-père venait de Toscane et parlait italien, sa langue maternelle était l?espagnol du XVe siècle, mais, tout jeune, il sut s?exprimer en français et en allemand. Adolescent, il rêvait de vivre en France : il y fut conduit dans une « prison » d?où le libéra le président du Conseil d?alors, Aristide Briand. Naïf et malin, animé d?un optimisme et d?une gaieté sans faille, d?un sens de la famille quasi religieux et d?un goût inépuisable pour la nourriture, il traversa les guerres balkaniques, l?écroulement de l?Empire ottoman et les deux guerres mondiales. Comme tout point singulier d?un hologramme qui contient l?information de la totalité où il s?inscrit, l?histoire unique de Vidal Nahoum porte en elle l?épanouissement, le crépuscule et la mort de la culture judéo-espagnole, le passage de la cité d?Empire à l?État-Nation, la complexité des relations modernes entre juifs et « gentils », entre Orient et Occident. A partir de documents historiques et personnels, Edgar Morin, son fils, nous restitue son histoire irremplaçable et celle des hommes et femmes de sa famille. (éditeur)
30. L'asphyxie
Violette Leduc
3.96★ (104)

"Ma mère ne m'a jamais donné la main"
31. Jean. Un homme hors du temps
Axel Kahn
3.12★ (26)

Jean Kahn-Dessertenne, enseignant et philosophe, se donne la mort à 54 ans le 17 avril 1970 en se jetant d?un train. Il laisse une lettre à son fils Axel qu?il dit « capable de faire durement les choses nécessaires ». Quarante-sept ans après, ce dernier s?acquitte d?une dette, il obéit à l?injonction paternelle, durement, en donnant la parole à son père.(editeur)
32. Mon enfant de Berlin
Anne Wiazemsky
3.38★ (734)

« Nous n'avons aucun point commun, mais je pense que c'est peut-être avec lui que j'ai une toute petite chance d'être heureuse ». Claire Mauriac, épouse Wiazemsky
33. L'Attrape-Rêves
Margaret A. Salinger
3.44★ (22)

"Contrairement à moi, ses héros de dix ans, mes frères et soeurs de fiction, étaient les reflets parfaits et irréprochables de tout ce que mon père aimait."
34. Rue des Archives
Michel del Castillo
3.68★ (200)

"Je m'étais longtemps raconté des histoires pour échapper à la nôtre. Naturellement, la vérité du récit a fini par me rattraper. En me rendant rue des archives, je savais ce qui m'attendait. Une dernière fois, j'ai convoqué les témoins, interrogé les fantômes, suivi les pistes les plus improbables pour constater que l'énigme subsistait. Entière. Je n'ai pas cédé, en rédigeant ces pages, à un sentiment d'urgence, j'ai seulement désiré mettre un point final au texte qui, depuis ma naissance, s'écrit en moi."
35. De père français
Michel del Castillo
3.84★ (193)

" J'ai rendez-vous avec mon assassin. C'est mon père et il s'appelle Michel. J'aurai mis près de quarante ans à le retrouver. Une fois encore, je reprends la route. Je ne vais pas bien loin, de Chevaleret à Etoile. Une vingtaine de stations. Je connais la partition : la mort du père, une figure de rhétorique, avec ses morceaux d'émotion rude. Mais quelle mort du père entonner, quand le père n'a jamais existé ?" Merci à Cecilit pour cette suggestion.
36. L'île de Luna
Edgar Morin
3.69★ (32)

Merci infiniment à fanfanouche
37. L'homme de ma vie
Yann Queffélec
3.56★ (202)

merci enjie77!
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