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EAN : 9782246815457
198 pages
Grasset (10/01/2024)
3.71/5   56 notes
Résumé :
Téhéran, 1955. A la suite d’une lecture de ses poèmes, le regard de Forough Farrokhzad (1934-1967), égérie des milieux littéraires iraniens qui n’a que vingt ans, est accroché par celui d’un jeune homme. Elle s’apprête à repousser les avances de Cyrus, ou la Tortue, comme elle le surnomme, et ignore qu’il va bouleverser son existence. Erudit, francophile, Cyrus lui traduit en persan les poèmes de Pierre Louÿs tout en lui racontant la vie du poète et celle de son gra... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (22) Voir plus Ajouter une critique
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Corps à corps de deux destins qui s'embrassent.

Lors d'une lecture de ses poèmes, Forough Farrokhzad, la poète iranienne, est abordée par un jeune homme timide, Cyrus, qui va lui présenter des oeuvres, qu'il a lui même traduites en persan, de Pierre Louys un poète à l'érotisme debridé. Forough est fascinée, non seulement par les écrits de Ĺouys mais également par son amante Marie de Régnier.
L'artiste iranienne se sent étouffée par une société qui réprime ses envies de liberté. Elle se met à rêver de la Belle Époque et de cette femme sensuelle qui a fait le choix de la passion amoureuse. Des amants et amantes qui défilent entre deux poèmes et du bonheur d'aimer librement sans se soucier du regard conformiste de la morale...

Abnousse Shalmani croise les vies de deux femmes ecrivains pourtant séparées par un abîme culturel mais qui sont prêtes à tout sacrifier pour donner corps à leurs désirs dans une liberté absolue.
Une vie jalonnée de "je t'aime, un peu, beaucoup, passionnément, à la folie " puis de plus rien du tout, de déceptions, de trahisons. Face au bonheur quotidien, des idéaux incandescents souvent destructeurs, faits de lendemains qui ne se font jamais jours, à l'origine d'une création artistique parfois exceptionnelle.

"J'ai péché, péché dans le plaisir,
dans des bras chauds et enflammés,
J'ai péché, péché dans des bras de fer,
dans des bras brûlants et rancuniers,"

Dans l'intégralité de ce poème paru dans le recueil "Le mur" en 1955, Forough Farrokhzad met à nu ses infidélités et confirme à son ex mari qui n'a jamais su la comprendre qu'elle est une femme libre. Une femme en quête d'un Amour qui lui paraît insaisissable...



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Cyrus, dit la Tortue, a traduit en persan les poèmes de Pierre Louÿs ; il raconte sa vie et celle de son grand amour, Marie de Régnier, à la poète iranienne Forough Farrokhzad.
A travers celle de Marie, Forough entrevoit la vie dont elle aurait rêvé.

Abnousse Shalmani entrelace deux destins de femmes libres et créatives :
celui de Forough Farrokhzad, dans les années 1950, en Iran, dont la carrière littéraire a été fulgurante (elle meurt à 32 ans dans un accident de voiture) et celui de Marie de Régnier, à Paris, à la Belle Époque.
Elle entrechoque les époques, les pays, les cultures…

Le roman est inspiré de deux vies réelles ; l'auteur nous fait revisiter la très libre Belle Époque, nous contant la vie culturelle de Marie, gracieuse, intelligente, qui use de tant de libertés et sera un modèle, un idéal pour Forough, bridée par sa famille et qui ne se réalise pas dans la société iranienne.

Forough se fait conter la vie culturelle de Marie qu'elle admire et envie.
Elle se plaît à imaginer la vie de Marie et de son amant Pierre Louÿs à l'érotisme poétique.
Elle sera la première Iranienne à lire les vers de ce dernier, d'une élégante crudité, qui la révéleront : “Pierre Louÿs la déniaise, la déculpabilise, rajoute des aigus légers sur les graves tentations sexuelles.”

Abnousse Shalmani nous livre un roman subtil, une ode à la liberté sous toutes ses formes et à celles qui l'assument en Orient et en Occident.
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On la voit et on l'entend de plus en plus dans les médias, où elle défend avec charme et virtuosité des convictions libérales et libertaires bien senties. Avant l'installation de sa famille en France, Abnousse Shalmani avait passé une partie de son enfance en République Islamique d'Iran. Elle sait donc ce que sont l'obscurantisme, la dictature et l'oppression des femmes.

Chroniqueuse, réalisatrice, journaliste, elle est aussi écrivain. Après quelques ouvrages inspirés de son expérience personnelle, elle vient de publier un roman historique au contenu littéraire riche, à la forme originale et au titre inattendu : J'ai péché, péché dans le plaisir.

Le livre raconte les vies de deux femmes poètes aujourd'hui oubliées, deux femmes qui décidèrent de donner libre cours à leurs talents, à leurs désirs et à leurs amours.

Dans les beaux quartiers parisiens, à la toute fin du XIXe siècle, Marie, fille du poète José-Maria de Heredia, épouse le poète Henri de Régnier. Elle prend comme amant un autre poète, Pierre Louÿs, un dandy alors renommé pour ses nombreuses conquêtes féminines et pour sa plume élégamment érotique. Marie écrira elle-même des poèmes et des romans, dans lesquels elle ne s'interdira aucune transgression. Ils lui vaudront plusieurs prix de l'Académie française.

Soixante ans après Marie, à Téhéran, Forough Farrokhzad épouse à l'âge de seize ans l'homme qu'elle s'est choisi. Il la méprise parce qu'elle l'aime et parce qu'elle ressent du désir pour lui : impensable pour une femme ! Forough divorce rapidement et écrit ses premiers recueils de poèmes. Ses vers expriment ses fantasmes féminins et des aspirations féministes. Ils font scandale dans son entourage bourgeois, corseté par des inhibitions civiles et religieuses.

Pour relater les parcours de Marie et de Forough, Abnousse Shalmani s'est affranchie des stéréotypes de la narration historique. Elle a construit un roman autour d'un personnage fictif contemporain de Forough, un jeune Iranien francophone, poète et historien de la poésie. Prénommé Cyrus (un hommage en passant au fondateur de l'Empire perse), le jeune homme avait traduit en persan les oeuvres de Marie de Régnier et de Pierre Louÿs. Quand il rencontre Forough, il tombe raide dingue, lui dévoile ce qu'il sait de Marie et de Pierre. La poète iranienne est troublée et séduite. Pendant des années, entre deux étreintes — secrètes et non exclusives —, Forough écoutera Cyrus lui lire les vers et lui raconter la vie libertine de la poète française.

Un conte des mille et une nuits à l'envers. Un homme qui récite, une femme orientale qui découvre la tolérance de la société parisienne à la Belle Epoque. Quel décalage avec l'Iran du Shah, dévot, puritain, conformiste, misogyne, où l'impénitente pécheresse autoproclamée Forough ne trouve ni sa place ni la paix ! Il y eut pourtant une poésie persane classique, laquelle ne se privait pas, il y a des siècles, d'exalter sans fausse pudeur, sans crainte du péché, la beauté des corps et le lyrisme de l'amour. Celle qui en hérite naturellement, c'est la Française. Marie, le péché, connaît pas !

La lecture de J'ai péché, j'ai péché dans le plaisir m'a captivé. Agrémentée d'anecdotes solidement documentées, la biographie de chacune de ces deux femmes procure un éclairage historique et littéraire large et passionnant.

Les deux cents pages du livre sont denses, leur contenu est érudit, mais la lecture est fluide, par moment jubilatoire. La prose est simple, vive, primesautière. L'auteure conjugue habilement les temps et les modes, ce qui imprime du rythme à la narration. Elle n'hésite pas à placer ici ou là un terme cru qui ne choque pas, parce qu'il vient avec pertinence.

Le texte est émaillé de jolies strophes écrites par Forough, par Marie, par Pierre, un brelan de poètes disparus des mémoires, dont je n'avais jamais rien lu. Leurs vers chantent le luxe, le calme et la volupté. Baudelaire n'est jamais loin des grands écrivains.

Lien : http://cavamieuxenlecrivant...
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Déjà 6 avis au moment où j'écris. Ce livre fait partie des 5 pré -sélectionnés pour le Prix RTL/Lire, sinon je ne l'aurais sans doute pas remarqué malgré son bandeau aguicheur ou provocateur. J'ai lu un peu De Sade sans enthousiasme, je n'ai pas aimé les livres que j'ai lu de Pierre Louÿs .
En fait, je n'aime pas trop les livres érotiques ou libertins.
Du coup, je n'ai pas éprouvé d'empathie pour les deux héroïnes: deux poétesses de renom dont l'une 50 ans plus tard enviera la vie libre de Marie.
Forough vit en Iran avec toutes les contraintes que subissent les femmes; elle est déjà poète quand celui qu'elle appelle la Tortue lui traduit les écrits de Louÿs; il lui raconte ensuite l'amour de Marie pour lui. Ils mènent une vie sexuelle libérée et cela fait rêver l'iranienne qui va vivre dans les traces de Marie jusqu'à Paris mais reviendra à Téhéran.
Ma grand-mère aurait dit de Marie qu'elle avait le feu au c.
Mon avis est assez mitigé.

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Abnousse Shalmani entrecroise deux portraits de femme poétesse et autrice, celui de Marie de Régnier (1875-1963) et celui de Forough Farrokhzad (1934-1967). Forough est iranienne et n'aura de cesse, tout au long de sa vie, de vouloir vivre telle une femme libre, émancipée, sans attache autre que celle de suivre ses sentiments, ses désirs. Mariée très jeune, à seize ans, et devenue mère d'un enfant, elle divorcera pour « mauvaise conduite », telles étaient les accusations portées par son mari et sa propre famille. Seul son frère, lui-même convaincu par la justesse des idées défendues par sa soeur, ne lui tournera pas le dos. Un frère qui sera assassiné au début des années 1990 par l'Iran des Mollahs alors qu'il est en exil. La république islamique n'est pas encore advenu lorsque Forough déploie ses ailes pour écrire de la poésie, mais déjà le poids des traditions visant à mettre sous cloche les désirs des femmes, à ne jamais parler de plaisir, de désir, de sexe, de jouissance, est bien présent. Forough va être célébré dans le milieu littéraire iranien comme une poétesse au talent immense. Une femme à contre courant de la société patriarcale et oppressive pour les femmes iraniennes. Elle se rêve vivant librement telle Marie de Heredia qui, à la belle époque en France, fréquente le gratin des auteur(e)s et vit selon l'unique précepte de jouir, un leitmotiv, une doctrine, une profession de foi, son seul et unique dieu, le seul qui l'anime et la guide. Marie et Forough, deux destins, deux envies, deux époques, deux mêmes célébrations de l'amour, de la jouissance, du sexe libéré de tout préjugé patriarcal. Deux femmes qui refuseront de se laisser enfermer dans le seul rôle de mère, elles voudront voler de leurs propres ailes, s'échapper de la prison, du modèle de femme que l'on souhaitera pour elles et qui ne leur convenaient pas. Alors oui, « J'ai péché, péché dans le plaisir » est un roman fascinant dans le tableau qu'il nous dresse de ces deux femmes exceptionnelles, poétesses, voulant jouir de leurs corps autant que de leurs mots. Des vies qui seront le terreau fertile d'une oeuvre poétique. On comprend parfaitement l'allégorie qui est faite pour le combat qui se poursuit, plus que jamais aujourd'hui, contre l'obscurantisme islamiste en Iran et ailleurs. le titre du roman le symbolise clairement, « péché » un terme religieux teinté de négativité mis en perspective avec l'idée de plaisir, de jouissance, qui effraie tant d'hommes souhaitant ne pas voir les femmes libre de leurs corps. Abnousse Shalmani signe un roman puissamment évocateur, un message fort pour les femmes et leurs droits, leurs libertés contestées dans le monde. Marie et Forough sont deux symboles forts de femmes ayant assumée leurs désirs. C'est un roman à découvrir.
Lien : https://thedude524.com/2024/..
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critiques presse (5)
Elle
20 février 2024
Comment peut-on être persane? Abnousse Shalmani répond dans un roman enthousiasmant, « J’ai péché, péché dans le plaisir ».
Lire la critique sur le site : Elle
SudOuestPresse
09 février 2024
Abnousse Shalmani met en regard les vies de deux écrivaines, l'une française, l'autre iranienne, qui firent toujours le choix de la passion.
Lire la critique sur le site : SudOuestPresse
Marianne_
01 février 2024
Une plume haletante, d'une puissance remarquable.
Lire la critique sur le site : Marianne_
Lexpress
09 janvier 2024
Le roman d’Abnousse Shalmani est un stupéfiant roman choral. Les personnages y partent d’époques et de lieux différents, se courent après, se superposent et finissent par composer une comédie humaine dont, une fois le livre refermé, on ne se lassera pas de se repasser les épisodes
Lire la critique sur le site : Lexpress
RevueTransfuge
09 janvier 2024
"J’ai péché, péché dans le plaisir" [...] est un hymne romanesque à la chair vive et brûlante, qu’appelaient sans cesse Marie de Régnier et son double à la mode persane, la poétesse Forough Farrokhzad.
Lire la critique sur le site : RevueTransfuge
Citations et extraits (24) Voir plus Ajouter une citation
Jai péché péché dans le plaisir,
dans des bras chauds et enflammés.
J'ai péché péché dans de bras de fer,
dans des bras brûlants et rancuniers.
Dans ce lieu calme, sombre et muet,
je me suis assise près de lui, agitée.
Ses lèvres ont versé l'envie sur mes lèvres.
Du chagrin de mon cœur fou, je me suis libérée.(...)

L'envie a enflammé son regard,
le vin rouge a dansé dans le verre,
et sur le lit doux, mon corps
ivre de volupté sur sa poitrine a tremblé.
J'ai péché, péché dans le plaisir,
près d'un corps tremblant et évanoui.
Seigneur !Je ne sais ce que j'ai fait
dans ce lieu, calme, sombre et muet.

Forough FARROKHZAD,
«Le péché » in Le Mur, 1955.
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Marie n'a jamais ressenti de désir de soumission, elle n'a jamais imaginé sombrer dans son propre corps, n'être plus qu'un soupir qui espère la main qui le rudoie. La jouissance qu'elle rencontre est totale. Le lendemain, Marie ne tient pas debout et s'alite. Bernstein est inquiet et fier. Marie est brisée mais en attente. Une porte s'ouvre sur une sensualité jusqu'alors inconnue, où chaque rencontre la laisse marquée des stigmates douloureux de l'amour, elle s'engage dans une relation totale d'où toute appréhension est évacuée.
Après avoir été adorée par des amants qui craignaient son corps comme un désaveu de l'idéal inatteignable, Marie découvre un homme qui n'attend que son cri, que son corps nu, que son désir de s'oublier, elle et sa perfection, dans des bras qui n'espèrent et n'aiment que le réel. Marie quitte le lit de Bernstein comme une cure de jouvence. Elle se sent puissante. À l'horizontale elle est soumise, à la verticale leur complicité intellectuelle et artistique est totale.
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La Tortue se dit devant les larmes de Forough que c'est ce qu'ils n'ont pas compris, tous ceux qui détournent les yeux de la réalité de Forough, qui la cachent derrière des paravents de traumas, qui préfèrent l'imaginer en souffrance de fils alors qu'elle était en exigence de destin, ils ne comprennent pas que c'est pour cela que Forough est une artiste et qu'ils ne sont que des gratte-papier : par la force de ses choix de vie, par la radicalité de ses sacrifices, Forough veut avant tout laisser une trace. Appelez ça de la prétention, de la folie, mais c'est parce qu'elle veut être une grande poète, parce qu'elle veut être un nom que l'Histoire retiendrait précieusement, parce qu'il y a effectivement un avant et un après Forough Farrokhzad que toute cette armée de justificateurs, de demi-admirateurs, de fossoyeurs de vérité éprouve le besoin de rappeler le sacrifice du fils et la souffrance béante de l'inconsolable Forough. C'est pour se rassurer de n'être pas aussi grands qu'elle : eux ont gardé leurs enfants, ne les ont pas abandonnés, eux ont été de bons parents - ce qui explique qu'ils sont de mauvais poètes.
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Il ne peut pourtant plus fuir. L'aurait-il voulu qu'il restait prisonnier de son amour pour elle. Jusqu'à la fin de la vie de Forough, il la fournira en traductions, la nourrira d'une autre vie que la sienne, lui faisant sentir chaque jour l'abîme entre son existence et celle qu'elle aurait aimé, dû, espéré vivre.
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Qu'elle soit sage et enfermée, enthousiaste et vivante, vertueuse et silencieuse ou excentrique et franche, elle finira toujours à terre. Elle n'a que trop regardé la vie à travers les limites des fenêtres. Elle enjambe la fenêtre, elle se laisse tomber dans l'herbe, et après un regard vers ce qui a été , elle s'éloigne sans amertume. Elle hésitera encore, regrettera parfois, souffrira régulièrement comme ceux qui ont choisi de prendre le risque de vivre, mais elle n'aura plus jamais de ces excès de vertu masochiste. Forough Farrokhzad vient de choisir sa vie.
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Retrouvez l'intégralité de l'interview ci-dessous : https://www.france.tv/france-5/la-grande-librairie/
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