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EAN : 9782847423372
233 pages
Le Passage (01/09/2016)
4.04/5   94 notes
Résumé :
L'histoire d'une nuit épique dans le Paris des années 1920, en compagnie de Blaise Cendrars, de retour du Brésil, et d'Erik Satie, qui commence tout juste à être connu mais vit encore dans la misère à Arcueil.
Les deux hommes se lancent à la poursuite d'une mystérieuse femme aimée et de Jean Cocteau, qui leur a volé l'argument d'un opéra.
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« Les Pêcheurs d'étoiles » nous conduit à Paris en 1925, au coeur des années folles. Jean-Paul Delfino imagine la rencontre entre deux clochards célestes qui tirent le diable par la queue, un écrivain suisse de trente-sept ans qui n'a pas encore écrit ses plus grands chefs d'oeuvre et un compositeur français de cinquante-huit ans qui connaîtra bientôt un succès étourdissant : Blaise Cendrars et Erik Satie.

Les deux artistes se croisent dans un troquet montmartrois où Cendrars sauve la mise à Satie, qui a le malheur de susciter l'ire de Russes blancs fortement alcoolisés. Cette rencontre mouvementée marque le début d'une interminable nuit qui voit les compères déambuler à travers Paris, tels deux « pêcheurs d'étoiles » à la poursuite d'une chimère, l'ancien amour du musicien, l'artiste peintre Suzanne Valadon qu'il surnomme « Biqui ».

« L'éclair de châtaigne et de miel et d'amadou a disparu.
Le musicien et le poète sont dehors.
Libres. »

Après avoir quitté le bistrot où Cendrars vient de gagner une étrange partie de bras de fer de la main gauche (sa main droite a été emportée lors de la première guerre mondiale, une épopée qu'il contera vingt ans plus tard dans « La main coupée »), les deux hommes se rendent à la Closerie des Lilas et croisent Jean Cocteau. La rencontre entre les deux génies désargentés et un mondain ivre de son propre succès tourne à l'esclandre, tant les deux artistes ont encore sur le coeur les tours pendables que leur a joués celui qu'Aragon nommait le « poète-orchestre ».

« Viens avec moi, ma vieille crapule. On va la trouver, ta Biqui. Même si on doit fouiller dans tout Paris, on va la trouver... »

Les deux compères errent dans les dédales obscurs, dans les sombres parfums de la Ville Lumière, à la recherche d'un amour disparu, ingurgitent une quantité stupéfiante d'alcool, en fumant tantôt des petits « crapulos », tantôt des cigarettes de tabac gris. Toujours à pied, ils quittent la Closerie des Lilas pour rejoindre l'Opéra Garnier avant de se rendre au Père-Lachaise, où repose un ancien ami de Blaise, Guillaume Apollinaire.

« Loin de la Closerie des Lilas, de Wepler, du Dôme, du Lapin agile, ou de la Rotonde, le petit Billard de Nation était une brasserie qui ne brillait pas par ses cuivres, son service stylé ni même par sa carte. »

Toujours à la recherche de Biqui, les deux artistes tanguent dans la nuit, croisent d'anciennes connaissances du poète, le peintre Marc Chagall et les époux Delaunay, convoquent le souvenir de Modigliani, d'Abel Gance et de Chaplin. Non contents de se disputer, de rêver de pêche au requin blanc en longeant la Seine, les deux complices louent une girafe apprivoisée à des gitans installés à côté de la gare d'Austerlitz.

« Les Pêcheurs d'étoiles » est un ballet onirique qui nous emmène au bout du monde, au gré des anecdotes truculentes que raconte inlassablement le poète à celui qu'il appelle affectueusement « ma vieille ». le temps d'une nuit dans la Ville Lumière, les deux hommes touchés par la grâce de l'amitié, réenchantent un monde qui noie le chagrin infini de la première guerre dans la frivolité désinvolte des années folles.

Roman en forme de fable sur la littérature et la musique, « Les Pêcheurs d'étoile » est habité par la faconde, la verve, et la mélancolie de Blaise. En écrivant « à la manière » de Cendrars, l'auteur s'efforce de coller au plus près de la gouaille de l'écrivain voyageur. Les mille et une aventures rocambolesques et parfois fantasmées que nous narre son personnage haut en couleur, Cendrars les couchera par écrit dans une oeuvre romanesque mêlant fiction et réalité.

L'ouvrage de Jean-Paul Delfino repose sur une idée aussi géniale qu'improbable : la rencontre du feu et de la glace, de l'auteur de « L'homme foudroyé » et du compositeur des « gymnopédies », d'un écrivain qui parcourut le monde, de la Russie au Brésil, en passant par New York et d'un musicien austère qui marchait chaque jour entre Arcueil et Paris. le petit musicien vieillissant et le poète à la main coupée sont incarnés avec brio tandis que le récit emporte son lecteur dans une capitale illuminée par la malice et l'élan vital inouïs de Cendrars. Et pourtant. « Les pêcheurs d'étoiles » tient au fond davantage de l'exercice de style en forme d'hommage littéraire que du roman. L'ombre tutélaire de Blaise Cendrars, le vrai, se déploie au fur et mesure du développement de l'intrigue, et finit par prendre une ampleur presque démesurée, rappelant au lecteur que l'original est toujours supérieur à la copie.

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A toutes celles et à ceux qui tapis dans la nuit savent rêver à leur étoile. Un ami, c'est à la fois nous même et l'autre. Elles étaient loin ces heures de gloire. sur ces terres il était le maître absolu apres Dieu. Ils suivaient le bras de fer avec passion du baron noir. Blaise Cendrard et la petite Jeanne et la prose du transsibérien roulaient sa cigarette d'une seule main avec Éric Satie de Honfleur, le derange de la rue Cortot. le groupe des 6 avec Auric et Tailleferre ainsi que Honegger, Poulenc and co dans sa lettre - océan et l'homme au pebroc et celui de la ferme Navarin.
Fumez sans cela un autre fumera à votre place. A la closerie des Lilas. Roi ne puis, Princes ne daignent Rohan suis. Les pavés bombus d'apolinnaire ne Krotowiitsky . La gouaillante du pauvre jean je prefere la chanter. peindre la girafe avec Modigliani comme peintre il y a mieux dit Cocteau. Sur le pont Mirabeau coule la Seine et mes amours…. Avec charlot je pourrais peindre une girafe. Les pékins d'Argenteuil
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« Un ami, c'est à la fois nous-même et l'autre,
l'autre en qui nous cherchons le meilleur de nous-même,
mais également ce qui est meilleur que nous. »
Joseph Kessel

C'est en naviguant sur le site de Babelio que mon regard s'est posé sur le roman de Jean-Paul Delfino. Comment ne pas être attiré par ce titre et cette jolie couverture où deux hommes, comme des funambules, pêchent des étoiles, ou bien des rêves, par une belle nuit de pleine lune au-dessus des toits de Paris ?

En parcourant les commentaires, le joli billet de Doriane (Yaena) a retenu mon attention, portant la promesse d'une lecture pleine de charme et de douceur. Et cela s'est confirmé, révélant par ailleurs d'autres intonations, des silences et des douleurs, des solitudes et des amitiés, des rêves de reconnaissance et de gloire.

*
Jean-Paul Delfino fait renaître deux grands hommes, Blaise Cendrars et Erik Satie, avant leur notoriété.
C'est à Paris, durant les années folles, dans une atmosphère surchauffée de beuverie propice aux bagarres, que le poète et le musicien se rencontrent. Echappant de peu à une rixe, ils vont déambuler, toute une nuit durant, dans les rues parisiennes à la recherche d'un amour perdu, de l'argument volé d'un opéra.
Croisant un allumeur de réverbère qui fait naître une à une les étoiles sur la voûte céleste, les deux artistes vont suivre cette lumière salutaire, salvatrice, tout en réfléchissant au passage du temps, aux regrets, à la vie et la mort, à l'amour et la haine, à la célébrité et la pauvreté, à l'amitié et aux petites trahisons mesquines qui font si mal.

Baignés par la luminosité d'une nuit constellée d'étoiles, leur promenade est à l'image des deux hommes, oscillant entre poésie et musicalité, romantisme et désillusion, gravité et humour, rêve et réalisme, harmonie et tumulte, misère cachée et luxe tapageur, ombre et lumière.

« Pour lui, l'argent, ça devait circuler. L'argent, ça devait servir à réaliser des rêves et des choses impossibles, sinon il n'était pas utile à grand-chose. On ne faisait pas de confiture avec des billets et les cadavres ne portaient pas de poches. Il fallait que le numéraire permette de voler, d'éclairer, d'illuminer, de repeindre la réalité grise et monotone en feux du Bengale multicolores. »

La nuit dans la Ville Lumière est colorée, vivante, animée. C'est un peu comme si vous transposiez cette balade nocturne au célèbre tableau de van Gogh, « la Nuit étoilée ». le regard du lecteur suit Blaise Cendars et Erik Satie dans leur douce fantaisie surréaliste, une chorégraphie où la vie et la mort s'entremêlent.

« Je crois que, lorsqu'on meurt, on ne part pas tout de suite. On reste encore un peu, peut-être par nostalgie, peut-être pour régler ses dernières affaires ou pour s'excuser de la peine qu'on a pu faire aux gens. On a quitté son corps, c'est certain. Mais on volette toujours comme un moineau. »

L'auteur dépeint en détail l'atmosphère de la nuit parisienne, s'arrêtant sur certains quartiers, Montmartre, le cimetière du Père Lachaise, l'Opéra Garnier, la gare d'Austerlitz. Dans la magie de cette nuit, les deux noctambules croiseront les artistes de l'époque, comme Sonia Delaunay, Jean Cocteau, Marc Chagall, Man Ray, ou encore Apollinaire.

Et puis, la nuit s'achève, l'allumeur de réverbère éteint, une à une, toutes les lumières de la ville. le jour se lève, la route des étoiles s'efface, se dissout, emportant les deux acrobates aériens dans une atmosphère presque irréelle.

« La vie avec vous est quelque chose de formidable, mon ami. Réellement formidable, oui. Je ne m'étais plus autant amusé depuis… D'ailleurs, je crois bien que je ne me suis jamais autant amusé de toute mon existence ! »

*
Jean-Paul Delfino peint avec des mots, le ciel et ses étoiles, les deux artistes en équilibre instable sur la corde tendue de la vie. L'histoire est ainsi enrobée d'une sensation d'étrangeté, de vertige et de folie, mais aussi de tendresse et de camaraderie. En cela, l'auteur fait preuve d'une grande délicatesse entre les deux amis, laissant sourdre des notes nostalgiques et mélancoliques, pour une ambiance introspective qui ne verse cependant jamais dans la déprime.

« le jour où j'ai échappé à la guerre, je me suis juré que je contemplerais désormais l'univers entier avec les yeux d'un enfant. Si elle est Esmeralda, je suis Quasimodo. Là où la vie est trop laide, j'ajoute de la poésie. L'essentiel, c'est d'y croire. »

Car l'écriture se fait aussi légère, tendre, aérienne, colorée d'images fantastiques de pêche au grand requin blanc dans une minuscule felouque au large des côtes de Dakar, de balade à dos de girafe dans les rues de Paris, de trois tricoteuses dans les combles de l'Opéra Garnier, ce qui offre un rendu esthétique original, émouvant et élégant.
Les voix des deux hommes sont chaleureuses, j'ai souri à cette belle amitié. J'ai aimé leur mélange : le tutoiement pour l'un, le vouvoiement pour l'autre ; des mots soutenus suivis de mots familiers ou désuets.

*
Pour conclure, la tombée de la nuit m'a emportée dans un drôle de voyage chargé d'émotions douces-amères. Mon esprit a vagabondé, suivant les traces semées par le compositeur et le poète.
Entre histoire, poésie et fiction, Jean-Paul Delfino rend un bel hommage à ces deux grands artistes.
A découvrir.

« L'essentiel dans un voyage est le voyage lui-même. Jamais le but. »
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Les pêchers d'étoiles, ce sont le musicien Erik Satie et le poète et romancier Blaise Cendras. Peu de temps avant la mort du premier, les deux hommes se retrouvent pour une nuit d'errance et de beuverie dans Paris, à la recherche de Biqui, l'unique amour de jeunesse de Satie. Les heures de gloire du musicien, vieillissant, sont passées ; celles du jeune Cendras à venir. Les deux hommes sont sans le sous, mais le poète fera preuve d'une grande créativité pour traverser cette nuit le mieux possible.
Une nuit d'aventure, contée en deux cents pages, qui tient le lecteur en haleine jusqu'au bout. L'auteur s'est certainement beaucoup documenté sur le Paris des années folles de l'après la Grande Guerre, et sur la vie de ses deux héros. Dès lors, tous les détails de cette errance improbable, et certainement imaginaire, paraissent crédibles, jusqu'à l'animal exotique qui partagera un bout de cette nuit avec les deux hommes.
Que dire de l'écriture et du style ? Des phrases plutôt courtes, mais pas toujours ; un grand sens du détail, qui rend toutes les scènes très réalistes ; un vocabulaire brillant, sans pédanterie. Au final, un texte çà la fois riche et facile à lire. Une très belle écriture !
Une découverte que je dois à ma nouvelle libraire. Un vrai coup de coeur !
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Ah ! Erik, mon bon Satie !
Tu fus ma force, moi ta faiblesse.
Amoureux, tu me presses
Á dos de girafe cherchions Biqui.
Que de transport et d'emphase,
Toi la musique, moi les brèves.
Si près du ciel quand tout s'embrase
Trouant l'espace, portant nos rêves.
Tellement, si contraires à jamais
Tu m'aimais, moi je t'aimais.
Dans le dénuement vivions,
Car de nous riches étions.
Cendrars, ces lignes apaisent
Mon bon Satie, ton ami Blaise.
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critiques presse (1)
Lexpress
21 novembre 2016
Un poème à la gravité cachée derrière les rêves éthyliques. Un charme fou s'en dégage, malgré l'abus de détails d'époque.
Lire la critique sur le site : Lexpress
Citations et extraits (60) Voir plus Ajouter une citation
« Moi, je suis bien placé pour savoir que l’écriture ne nourrit pas son homme. Pour en vivre, il ne faut pas seulement écrire. Il faut en plus savoir manigancer, manger à tous les râteliers, avoir de l’entregent et, souvent, pas beaucoup de fierté ni d’orgueil. Kostro était doué pour ça. Et Cocteau, à ce jeu-là, c’est un maître. Moi, pas. »
……………………..
« Il n’y avait qu’une méchante croix de bois et pas même de pierre tombale. Et regarde ça, maintenant. On dirait l’un des menhirs de Stonehenge. Ou un gibet. Ou non : on dirait un transatlantique en route pour les tropiques, avec une cheminée qui cherche à tutoyer les étoiles. Ben merde, alors ! Quel orgueilleux quand, même, ce Kostro… »
………………………
« Le poète roula de sa main unique une énième sèche et, à la flamme de la bougie, l’incendia dans les crépitements discrets de brins de tabac se tordant dans la braise. »
………………………….
« Au même instant, le taxi repris son cours dans le flot du boulevard de l’Hôpital où les automobiles, grondantes, vrombissantes et klaxonnantes, faisaient de leur mieux pour noyer les dernières charrettes qui tentaient encore de résister à la modernité en marche. »
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Le poète avait connu les usines à charcuter de 1915, en pleine guerre, après la Ferme Navarin. Il avait été rapatrié en urgence vers les lignes arrières dans un hôpital improvisé entre les murs du lycée Lakanal, à Sceaux. Des corps, plus ou moins vivants, geignant ou gueulant de douleur, débarquaient par camionnettes entières, encore empuantis par l’odeur de la poudre et du feu. Submergés par les patients, les docteurs jugeaient de l’état des nouveaux arrivants en seulement quelques secondes, ordonnaient des amputations, des cautérisations, des injections de morphine, la pose de pansements ou d’attelles. Avec froideur et science, ils dirigeaient en chefs d’orchestres cette symphonie discordante qu’interprétaient ces musiciens se vidant de leur sang et de leurs tripes. Tout juste survivants du laminoir de la guerre, les hommes tremblaient sur leurs civières comme des chiens de pauvre sous la pluie. Ils priaient, gémissaient, imploraient, partaient sans raison dans des rires sardoniques, juraient, blasphémaient, guettaient la mort au milieu du tourbillon des infirmiers aux blouses tachées de sang comme le sont celles des équarrisseurs des Halles.
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Les deux mains élégamment posées sur le pommeau de son parapluie qui ne le quittait jamais, Erik Satie se rengorgea, partagé entre l'envie de sourire et celle de protester. A bientôt cinquante-neuf ans, il avait enfilé les existences comme d'autres les conquêtes féminines, ne s'attachant à aucune, glissant sur les modes comme sur les cercles de pouvoir et les chapelles, se protégeant du Tout-Paris grâce à une carapace patiemment ciselée dans l'humour, le mépris silencieux ou le sarcasme.
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Blaise Cendrars à Erik Satie : Quoi qu’il en soit, je me suis endormi ce soir-là à la même heure qu’aujourd’hui. Quand je me suis réveillé, j’avais écrit ‘’les Pâques à New York’’. Je n’étais plus Frédéric Sauser, Freddy, Fritz, Freddy Sausey, Jack Lee ni même Diogène, un autre de mes noms de plume d’avant cette nuit-là. J’étais devenu Cendras. Blaise Cendrars. Le premier de mon nom, puisque je l’avais inventé de toutes pièces. J’étais devenu un pêcheur d’étoiles. Tout comme toi, mon vieux. Quand on y réfléchit, on n’est ni plus ni moins que ça. Des Terriens qui embarquent sur une felouque pour partir à la pêche aux étoiles.
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De toute façon, je ne connais rien de plus barbant que les littérateurs qui parlent de leurs bouquins. Ils se croient toujours obligés d'expliquer pourquoi et comment ils ont écrit telle ou telle chose, et pas telle autre. Mais quand le lecteur ouvre un bouquin, il n'a pas de notice d'explication, que je sache. Le livre marche tout seul ou bien il ne marche pas.
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