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Les Enquêtes de Qaanaaq Adriensen tome 3 sur 4
EAN : 9782757889961
432 pages
Points (12/05/2021)
3.91/5   334 notes
Résumé :
Dans les villages du Groenland, une étrange épidémie de suicides touche les jeunes gens. La misère sociale et la rudesse climatique n'expliquent pas tout.
Après un long passage à vide, la hiérarchie de Qaanaaq Adriensen l'a autorisé à reprendre son poste de chef de la police de Nuuk, la capitale du pays. Mais sous deux conditions : être suivi par une thérapeute et renoncer aux expéditions sanglantes qui ont fait sa réputation. Hélas, ses démons le reprennen... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (88) Voir plus Ajouter une critique
3,91

sur 334 notes
Au coeur de l'été, j'ai plongé.... dans les eaux glacées et dépaysantes du Groenland! le nom de l'auteur fait penser qu'il est scandinave, eh bien pas du tout! C'est l'un des pseudonymes pris par Frédéric Ploton , journaliste, scénariste, auteur d'autres livres, essais, thrillers...Un vrai touche-à-tout...

Emprunté à la médiathèque, c'est le troisième d'une série consacrée aux enquêtes de Quaanaaq, chef de la police à Nuuk. On nous précise que les tomes peuvent se lire indépendamment les uns des autres, mais je pense que pour apprécier l'évolution du personnage principal, il aurait été préférable de suivre l'ordre...

J'ai aimė découvrir un pays méconnu, rattaché au Danemark, l'auteur français s'est bien documenté. On se passionne pour le monde mystérieux des légendes inuits, le pouvoir ancestral des chamanes, mais aussi le désarroi des jeunes générations, engluées dans des lieux isolés et rudes. J'ai apprécié aussi tous les personnages, intéressants , assez atypiques.

Mais...plusieurs choses m'ont gênée. D'abord, les révélations progressives sont pour moi peu crédibles, trop tordues, de même que le sauvetage miraculeux de Quaanaaq. Et ce personnage de géant maladroit ne m'a pas convaincue, lui qui préfère continuer son enquête ailleurs plutôt que de rester avec sa femme qui vient d'accoucher... Quand même! Pourtant, il semble très attaché à elle. Mais il est vrai que je ne connais pas son passé.

Une lecture plaisir, certes, mais je ne sais pas si je lirai les autres tomes, mon enthousiasme est mitigé...
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Merci aux Editions La Martinière Noir et à Babelio pour ce livre !

J'ai bien lu que nous pouvions lire ce livre indépendamment des autres (les deux premiers) alors j'ai tenté ma chance pour cet opus là et bingo je l'ai eu.

Un polar, le Groenland, tout était réunis pour semblait-t-il un bon moment lecture ... Mais alors, non, pardon, mais non, cette lecture n'a pas su me plaire.

C'est un peu court ma "brave dame" mais pourquoi cette déception ?!!! Et bien figurez -vous que je n'ai pas accroché au personnage principal l'inspecteur Qaanaaq Adriensen.

Peut-être est-il important de lire les premiers opus de la série pour mieux cerner le personnage, dans ce cas, il est dommage sous prétexte de vendre le livre, d'en indiquer le contraire.

Mais, si en effet, en lisant les premiers livres, on pourrait sans doute un peu mieux le cerner, je trouve que l'auteur n'arrive pas à nous le rendre intéressant et que le personnage sonne creux bien des fois.

Et puis, que dire des situations dans lesquelles Mo Malø le mets et l'en sort. Sans vouloir vous dévoiler toutes les actions de l'histoire, j'ai pesté quand il a eu son accident d'hélicoptère en pleine mer, mer déchainée par une tempête incroyable. L'hélico s'abimera en mer, tuant sur le coup le pilote, mais laissant Qaanaak indemne, en rajoutant, parce que ce n'était déjà pas assez, une terrible morsure à la jambe par un requin géant et très vieux (mais avec toutes ses dents ...)

Alors non seulement les séquelles physiques sont minimes (à se demander si le requin avait bien toutes ses dents...?!!!) Mais, en plus la mort du pilote est reléguée aux oubliettes et ne ressort que tardivement et si brièvement dans le déroulé de l'intrigue que ça m'a blasée ...

En fait, Qaanaak est fait de glace, c'est ça, à l'intérieur et à l'extérieur ? Et je ne vous relate pas les éléments de sa vie privée qui semblent lui glisser dessus comme peau de phoque sur neige damée ...

Pardon je m'emballe, je m'emballe. Mais, je vous assure j'aime les personnages de polar, mais j'aime quand ils ont une âme, des failles, des creux et qu'ils sont aussi forts et doués et surprenants.

Je n'aime pas dans un polar, quand je suis amenée à ne pas y croire et dans ce livre au résumé pourtant très alléchant (chamanisme, tradition inuits, enquête, Groenland, jeunesse en mal d'être ...), l'intrigue à force de circonvolutions aura fini par me perdre et un peu m'exaspérée.

Et si j'en rajoute une couche et bien j'ai été très dubitative devant le terme utilisé et répété : "Pis " !

Bon tant "pis" je suis passée à côté de cette lecture,

Mo Malø ne m'a pas embarquée au pays du froid

avec son héros récurrent Qaanaak qui aurait gagné en profondeur...

Quant à vous et bien faites ce que vous voulez !

Portez-vous bien et lisez pour vous évader !
Lien : https://imagimots.blogspot.c..
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Comme dans les deux premiers volets de la saga Qaanaaq Adriensen, l'enquête policière se mêle de façon fort habile à la description d'une culture groenlandaise aussi riche que complexe. Et l'on se laisse totalement immerger dans la blancheur glaciale du Groenland, une blancheur parfois maculée de sang .

Cette fois ci, ce tome moins centré sur son inspecteur principal et plus sur les coutumes, les modes de vie et les légendes inuits.

Qaanaaq est un personnage qui ne laisse pas indifférent et ce polar au rythme soutenu et particulièrement agréable nous donne vraiment envie de poursuivre ses aventures avec lui !
Dans Nuuk, troisième tome des aventures de Qaanaaq- mot compte triple au scraable- Adriensen, cet inspecteur danois perdu en plein Groenland se retrouve au début de ce récit en pleine thérapie imposée par sa hiérarchie afin des mois de convalescence à tenter de faire le deuil de sa mère adoptive

Alors que sa nouvelle compagne est sur le point d'accoucher d'un garçon. Qaanaaq n'est pas apte à reprendre du service mais la criminalité va se rappeller à lui malgré lui.

Un jour, il reçoit un colis contenant une main humaine tatouée, et c'est alors le début d' une série de suicides de jeunes filles des foyers de différentes villes des environs.

Revenu chef de la police du Groenland mais sans avoir encore le droit d'enquêter, Quaanaaq doit ainsi doit jongler entre sa vie de famille, ces suicides et ses doutes existentiels et ses automatismes de flic qui reviennent sans qu'il ne le désire vraiment.

Comme dans les deux premiers volets de la saga Qaanaaq Adriensen, l'enquête policière se mêle de façon fort habile à la description d'une culture groenlandaise aussi riche que complexe. Et l'on se laisse totalement immerger dans la blancheur glaciale du Groenland, une blancheur parfois maculée de sang .

Cette fois ci, ce tome moins centré sur son inspecteur principal et plus sur les coutumes, les modes de vie et les légendes inuits.

Qaanaaq est un personnage qui ne laisse pas indifférent et ce polar au rythme soutenu et particulièrement agréable nous donne vraiment envie de poursuivre ses aventures avec lui !
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Le Groenland, version noire, acte trois.

Mo Malø sait décidément varier les plaisirs, les ambiances. Ce troisième épisode des aventures du chef de la police locale, Qaanaaq Adriensen, est à la fois dans la lignée des précédents, tout en marquant sa réelle singularité. On ne tourne clairement pas en rond sur la glace.

Autre rythme, autre histoire. Après avoir parlé de la situation énergétique et politique du pays dans Qaanaaq, et de la dégradation de l'environnement dans diskø, ce roman-là est clairement tourné vers les traditions.

Et comme l'écrivain, aux multiples talents et visages, ne fait jamais vraiment les choses comme les autres, il développe cette thématique à travers la jeunesse. Choc des générations, dans le pays où le suicide des jeunes est le plus élevé au monde.

Il en est de même pour la manière de conter l'histoire. Là où le premier roman privilégiait l'ambiance, le deuxième mettait davantage l'accent sur le rythme, celui-ci est clairement axé sur l'humain.

La série, et surtout les personnages, deviennent des familiers, prennent toujours plus d'épaisseur. Et pas seulement l'homme titre, mais aussi ses acolytes, une mention spéciale à son adjoint et à la légiste.

Qaanaaq Adriensen n'est pas du genre facile à apprivoiser et ne se livre pas aisément. Mais, cette fois-ci, ses émotions débordent des pages.

Immersion totale dans la vie des adolescents désoeuvrés de cet immense contrée, personnage à elle-seule, d'à peine 56 000 habitants. Et dans celle des protagonistes, touchés dans leur intimité.

C'est un vrai voyage auquel nous convie Mo Malø. On en prend plein les yeux, la perte de repères est forte pour nous européens continentaux. Mais c'est aussi une errance dans ce qui fait le socle du pays, racontée de manière particulièrement moderne.

L'intrigue est noire, profondément malsaine, diablement retorse. Certaines scènes sont violentes, surtout psychologiquement, et beaucoup sont proprement ahurissantes. Il n'y a bien qu'un passage que j'ai trouvé too much et franchement dispensable, mais en dehors de celui-ci on lit ce récit les yeux grands ouverts.

Mo Malø, alias de Fred Mars, est allé sur place en 2019, pour se plonger dans le bain et toucher du doigt ce qu'il nous raconte depuis trois ans. L'immersion pour le lecteur était déjà forte par le passé, mais je ressens que son séjour sur place à donné encore davantage de corps aux coeurs qui y battent. Et cette plongée dans les traditions, y compris les plus bizarres, est étonnante, vibrante et passionnante à suivre.

Du vrai Noir sur fond blanc, des personnages attachants et malmenés, une écriture singulière et immersive. Voilà un troisième tome des aventures groenlandaises de Mo Malø qui rend cette série incontournable, pour ceux qui aiment ces ambiances-là. Nuuk, un violent coup sur la nuque, et on en redemande.
Lien : https://gruznamur.com/2020/0..
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Il faut être fou, alors que les températures extérieures sont bien hivernales, pour se plonger dans un roman qui se passe au Groenland.
J'aurais pu choisir un pays chaud.
Au contraire, j'ai préféré m'enfoncer encore un peu plus dans la glace.
Bien habillé, je vous assure (passé l'obstacle de la langue, évidemment, et ce n'est pas le plus simple) que le voyage est tout à fait supportable.
Surtout quand Mo Malø est à la barre.
Côté frissons, vous êtes servis.
Et ils ne sont pas dû qu'aux températures négatives.
Bien sûr il y a de la neige, des nuits glaciales, et il vaut mieux regarder où l'on met les pieds, au risque de plonger dans des eaux plus que froides.
Chez Malø, il n'y a pas que l'eau qui est froide.
Il y a accumulation de cadavres congelés.
Et si la région est tristement réputée pour ses suicides, notamment chez les jeunes, dans Nuuk, il y a aussi des morts beaucoup plus violentes.
En témoignent ses cadeaux que reçoit l'inspecteur Qaanaaq Adriensen, chef de la police qui, pour réintégrer son poste, doit se soumettre à une psychanalyse et une visite de différentes villes, imposées par son supérieur.
Les consignes sont claires : on obéit et surtout, on ne mène pas d'enquête.
Mais... chassez le naturel, il revient au galop.
Qaanaaq, un peu tête de mule (ou tête d'ours polaire, c'est plus approprié) va risquer sa carrière, sa vie et même sa vie privée.
En même temps, alors qu'il s'intéresse au suicide d'une jeune fille, voici qu'on le provoque avec quelques colis de chair fraîche.
Faut le comprendre.
Qui sème le blizzard récolte la tempête.
L'ours est lâché.
Un thriller addictif par le plus nordique des écrivains français.
Terriblement efficace, pour ne pas dire.... glaçant.
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Citations et extraits (60) Voir plus Ajouter une citation
Qui pouvait le surveiller d’assez près pour le traquer de la sorte ?
Le survol de l’île d’Uummannaq, balayée par les filaments vert absinthe d’une aurore boréale, était un enchantement. Dominé par ses deux pics de granit rose, le village du même nom se présentait comme un port de pêche au charme indéniable. À l’office de tourisme de Nuuk, Visit Greenland, on prétendait qu’Uummannaq était la destination la plus courue par les Groenlandais eux-mêmes, loin de cette autoroute à touristes étrangers qu’était devenue la baie de Diskø.
Isolée. Sauvage. Authentique. Qaanaaq imaginait d’ici les arguments des dépliants publicitaires.
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Elle était nostalgique de l’époque où les femmes étaient si belles, si élégantes, comme Audrey Hepburn – la taille fine, les chignons pleins de classe. Et se demandait à quel moment la mode était devenue moche, imposant ses pantalons en Dacron et ses chemisiers informes. Était-ce un dommage collatéral de la libération de la femme que de porter ces horreurs contraires à la silhouette ? En 1976, il fallait s’habiller comme les hommes mais se faire permanenter les cheveux comme Jane Fonda. On voulait tout à la fois.
Joanne tira ses mèches blond foncé en une queue-de-cheval lisse.
Elle aurait voulu ressembler à la tragique Sharon Tate, ou à Catherine Deneuve. Elle ne ressemblait qu’à Joanne Linaker, pas très grande, pas vraiment pulpeuse avec sa petite poitrine et ses hanches étroites. Mais elle se trouvait de belles fesses et un joli sourire. Des yeux marron clair, bon, pas si mal.

 
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Une décharge le traversa. L’excitation. Il se sentait à nouveau si vivant. Être flic : cette névrose dont on ne se débarrassait jamais tout à fait. Ce poison si doux qu’on en oubliait les interdits comme les injonctions.
Finalement, cette satanée tournée ne serait peut-être pas si inutile.
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Mais sans doute était-ce aussi cela, grandir : accepter de n'être qu'un rouage dans un travail d'équipe. Ne plus prétendre être celui qui résoudra tout, tout seul. Reconnaître la primauté du groupe sur l'individu, gage de survie pour chacun, comme les Inuits d'antan l'avaient si bien compris.
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Le lieu offrait une vue agréable sur le rivage et sur la mer, où un petit troupeau d'icebergs indolents broutait l'écume.
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