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EAN : 9784621009116
Le Livre qui parle (01/02/2013)
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3.63/5   308 notes
Résumé :

La cantatrice chauve est créée à Paris en 1950 au théâtre des Noctambules. Elle est jouée sans discontinuer depuis 1957 au théâtre de la Huchette dans la mise en scène originale de Nicolas Bataille.
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Critiques, Analyses et Avis (34) Voir plus Ajouter une critique
3,63

sur 308 notes
Je me souviens d'avoir lu La cantatrice chauve toute jeune, à seize ans - oui, car je n'étais pas tout à fait aussi précoce qu'Orson Welles, qui exigea à trois ans qu'on lui fournisse le roi Lear dans le texte. Quelques temps plus tard (j'avais alors atteint l'âge canonique de dix-sept ans), un prof de français parle à ma classe de la pièce (celle de Ionesco, pas celle de Shakespeare ; ça n'aurait aucun sens si je commençais à pérorer sur le roi Lear dans une critique concernant La cantarice, ce serait parfaitement insolite, voire absurde). Bref, le prof en question veut savoir si quelqu'un l'a lue et, pour mon malheur, je réponds que oui. Ce qui entraîna de fâcheuses conséquences, puisqu'il voulut savoir ce que j'en pensais et que je répondis naïvement que je l'avais trouvée drôle mais que je n'avais rien compris. Regard atterré de sa part : il me prit aussitôt pour une sombre idiote, tandis que je décidai en mon for intérieur qu'il ne fallait jamais dire ce qu'on pensait à un professeur, quelle que ce soit la discipline qu'il enseignât. N'empêche... Je me rends compte aujourd'hui que ma réponse était tout à fait pertinente, étant donné que cette pièce est faite, justement, pour plonger le lecteur/spectateur dans un univers de non-sens.

Ionesco a largement commenté cette pièce tout au long de sa carrière, multipliant les commentaires plus ou moins contradictoires ; quant aux critiques, ils en ont donné mille interprétations : bien malin qui se vantera d'avoir trouvé la bonne. Toujours est-il qu'on sait que la genèse de cette pièce est due à la tentative d'apprentissage de l'anglais via une méthode Assimil par Ionesco, qui le plongea dans des abîmes de réflexion, les personnages présentés dans le manuel (deux couples, les Smith et les Martin) affirmant des vérités aussi évidentes que stupéfiantes que "Nous vivons à Londres et notre nom est Smith", tout en utilisant des expressions idiomatiques (en anglais, naturellement, ce qui, sinon, n'aurait pas de sens). Je crois pouvoir affirmer que beaucoup d'entre vous ont dû avoir droit à ce genre de pédagogie à l'aide de manuels particulièrement bien pensés (ah, que de souvenirs impérissables!) Ceci explique donc cela : je veux dire que la forme et l'idée de départ de la cantatrice chauve prennent racine dans cette rencontre de Ionesco avec la méthode Assimil.

Ce que, personnellement, je retiendrai de la cantatrice, au-delà des passages comiques, burlesques, ridicules, grotesques et délirants (ah, le passage avec les Bobby Watson, ah, le raisonnement sur les coups de sonnette à la porte d'entrée !!!), c'est ce travail sur le langage qui est au centre de sa conception. Un langage vidé de son sens, ce qu'on sent particulièrement à travers les répétitions de mots ou à travers des dialogues à base d'échanges de proverbes, de jeux de mots, d'expressions idiomatiques. Les personnages, sans caractère, y sont dénués de toute personnalité, à tel point qu'ils sont interchangeables. Finalement, ce qui ressort de la cantatrice, c'est l'image d'une société aseptisée où on ne réfléchit plus mais où l'on parle par mécanisme, où l'on ne sait pas communiquer (et d'autant plus si l'on a rien à dire), où l'on ne peut pas se faire comprendre, où toute discussion se termine sur un conflit.

Pour autant, je ne suis pas une adepte de la pièce. Il est clair que lorsqu'on est jeune et qu'on a pour seules références des dramaturges comme Molière, Marivaux ou Racine, on est quelque peu stupéfié par cette fameuse Cantarice chauve. Mais une fois passé le temps de l'étonnement, puis celui de l'analyse (même superficielle), je ne la trouve pas si passionnante que ça. Je n'ai pas l'impression que je pourrais la lire dix fois et y trouver à chaque fois des merveilles, et, surtout, je n'ai pas envie de la lire dix fois. Son aspect très répétitif me rebute un peu, et je trouve qu'on se lasse facilement de son côté ludique, malgré un format assez court. Après tout, c'était la première fois que Ionesco s'essayait à la dramaturgie, ce qui explique sans doute ses défauts (du moins les défauts que je lui trouve) et peut-être est-elle plus intéressante en tant que partie d'un corpus qu'en elle-même. J'essaierai tout de même de trouver une captation vidéo de sa mise en scène par Jean-Luc Lagarce : peut-être découvrirai-je par cette entremise des trésors que je ne soupçonnais pas jusque-là...
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Est-ce qu'il y avait une cantatrice ?
Etait-elle chauve ?
Est-ce qu'elle se coiffait toujours de la même façon comme le dit Mme Smith ?

Si vous lisez cette pièce de théâtre, vous verserez dans l'absurde,
mais quel plaisir, ce fut, de partager ces instants de lecture avec mon cher ami, qui lui, je dois bien admettre avait le ton plus juste que moi.

Pièce vraiment tirée par les cheveux ! Un comble !

Le final se termine en délire absolument libre, dans un rythme soutenu que se renvoient du tac au tac M. et Mme Smith et M. et Mme MARTIN, avec une série de vocables dans une incongruité totale.

(p.96)
M. SMITH : Kakatoes, kakatoes, kakatoes, kakatoes, kakatoes,
kakatoes, kakatoes, kakatoes, kakatoes, kakatoes, kakatoes.

Mme SMITH : Quelle cacade, quelle cacade, quelle cacade, quelle cacade,
quelle cacade, quelle cacade, quelle cacade, quelle cacade, quelle cacade,
quelle cacade, quelle cacade.

(p. 97)
Mme SMITH : Les souris ont des sourcils, les sourcils n'ont pas de souris.
Mme MARTIN : Touche pas ma babouche !
M. MARTIN : Bouge pas la babouche !
M. SMITH : Touche la mouche, mouche pas la touche.
Mme MARTIN : La mouche bouge.
Mme SMITH : Mouche ta bouche.
M. MARTIN : Mouche le chasse-mouche, mouche le chasse-mouche.


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Si vous aimez l'absurde, cette pièce est fait pour vous !...
Il y a énormément d'inventivité dans cette pièce d'Ionesco, dont les dialogues au ton souvent acides, sont un vrai plaisir à suivre, un véritable délice pour les amateurs d'absurdité !
Ionesco invente des dialogues absurdes comme personne, pour notre plus grand plaisir !...
Chaque scène est une pépite, et les scènes, assez surréalistes, se succèdent et c'est un vrai bonheur de pièce, distrayante à souhait ( mais avec une réflexion des plus intéressantes derrière ! )
Une lecture jubilatoire !
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Le problème que me pose cette pièce, c'est son titre, parce qu'il est impossible de la conceptualiser cette cantatrice chauve, de la ramener à quelque chose d'abstrait bien que concrètement, il y a le capitaine des pompiers qui demande de ses nouvelles (c'est gentil de sa part) mais on sent bien qu'elle n'a rien à faire là cette cantatrice, que c'est une bonne blague qu'on se raconte pour passer le temps, qu'elle est mise sur le même plan qu'un fait divers qu'on piocherait au hasard dans le journal pour alimenter la conversation.
L'anti-pièce de Ionesco ne raconte donc pas l'histoire de la cantatrice tout comme elle ne raconte pas l'histoire de M. et de Mme Smith, ni même celle de M. et Mme Martin, ni même celle de Mary et du capitaine de pompiers, ni même celle de Bobby Watson. Rien d'extraordinaire en fait, c'est une conversation somme toute banale entre amis et même lorsqu'ils annoncent de l'extraordinaire, c'est encore du banal.

Les échanges sont vides de sens. La conversation laisse libre cours au non-sens, à l'absurde. Mme Smith parle toute seule et son mari ne lui répond qu'en claquant la langue, tout concentré qu'il est sur son journal. La langue, ici, s'ankylose mais à la fin, elle sera à l'inverse, déchaînée, jusqu'à ce qu'on se fasse le plaisir de prononcer des phrases sans queue ni tête pour le plaisir de les prononcer ( c'est un bon exercice d'articulation que la fin de la pièce). La langue et le cerveau sont les outils privilégiés de la conversation détraquée aussi s'abandonne-t-on à tue-tête aux faux syllogismes, à la tautologie, à la logique qui ne rime à rien. La philosophie de salon s'arrête ici à l'esprit de contradiction. La pendule a l'esprit de contradiction, tout comme la sonnette qui provoque un incident à l'échelle internationale. Et puis A dit bleu, B dit jaune, C dit vert alors tout le monde est content. Il y a des moments de gêne, des moments d'ennui ( alors même qu'on est au spectacle, du coup rien que ça, c'est absurde parce que c'est un comble tout de même de s'ennuyer au théâtre), des moments de fou rire et des moments dramatiques parce que suivre la conversation du couple Smith, c'est suivre un dialogue entre deux petits vieux qui se comprennent bien qu'ils perdent tous deux la tête alors que suivre la conversation du couple Martin (Scène IV) c'est suivre la conversation de deux petits vieux ayant Alzheimer. Chaque personnage essaie de comprendre l'autre mais Mary, la bonne, insiste : c'est impossible parce que la perspective est nécessairement différente pour tout un chacun. L'un verra un oeil rouge à gauche et un oeil blanc à droite, l'autre verra un oeil rouge à droite et un oeil blanc à gauche.

Une pièce décalée du fait que les personnages s'assoient soit les uns en face des autres, soit légèrement "à côté" mais il arrive qu'on se mette à la place des autres. du coup, j'imagine que quelqu'un parmi les Smith, les Martin, le capitaine des pompiers, Mary, s'est assis à la place de la cantatrice ?
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Pour moi "La Cantatrice chauve" est le théâtre de l'absurde par excellence. C'est la première pièce écrite par Eugène Ionesco en 1950.
Il n'y a pas vraiment d'histoire mais ce sont des situations, des dialogues du quotidien qui semblent avoir un sens mais qui n'en n'ont pas toujours.
Monsieur et Madame Smith sont dans chez eux, ils n'attendent pas Monsieur et Madame Martin, leurs amis qui viennent leur rendre visite. Arrive ensuite le capitaine des pompiers qui connaît bien la bonne et cherche des feux à éteindre.
J'adore ce texte qui part dans des délires de haute volée. D'ailleurs, le titre "La Cantatrice chauve" n'a absolument rien à voir avec ce qui se passe et ça me fait rire.
Je crois qu'Eugène Ionesco a eu l'idée de cette pièce quand il a voulu apprendre l'anglais. Il a donc choisi de situer la scène dans la banlieue de Londres. C'est comme quand on utilise des méthodes d'apprentissage de langues en répétant des phrases un peu idiote comme "my tailor is rich".
C'est une pièce qu'il faut absolument voir jouer sur scène parce que le jeu des acteurs accentue l'absurdité des situations hilarantes.


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Citations et extraits (24) Voir plus Ajouter une citation
M.SMITH : Tiens, on sonne.
Mme SMITH : Je ne vais plus ouvrir.
M.SMITH : Oui, mais il doit y avoir quelqu'un !
Mme SMITH : La première fois, il n'y avait personne. La deuxième fois, non plus. Pourquoi crois-tu qu'il aura quelqu'un maintenant ?
M. SMITH : Parce qu'on a sonné !
Mme MARTIN : Ce n'est pas une raison.
M. MARTIN : Comment ? Quand on entend sonner à la porte, c'est qu'il y a quelqu'un à la porte, qui sonne pour qu'on lui ouvre la porte.
Mme MARTIN : Pas toujours. Vous avez vu tout à l'heure !
M. MARTIN : La plupart du temps, si.
M. SMITH : Moi, quand je vais chez quelqu'un, je sonne pour entrer. Je pense que tout le monde fait pareil et que chaque fois qu'on sonne c'est qu'il y a quelqu'un.
Mme SMITH : Cela est vrai en théorie. Mais dans la réalité, les choses se passent autrement. Tu as bien vu tout à l'heure.
Mme MARTIN : Votre femme a raison.
M. MARTIN : Oh ! vous, les femmes, vous vous défendez toujours l'une l'autre.
Mme SMITH : Eh bien, je vais aller voir. Tu ne diras pas que je suis entêtée, mais tu verras qu'il n'y a personne ! (Elle va voir. Elle ouvre la porte et la referme.) Tu vois, il n'y a personne.
Elle revient à sa place.
Mme SMITH : Ah ! ces hommes qui veulent toujours avoir raison et qui ont toujours tort !
On entend de nouveau sonner.
M. SMITH : Tiens, on sonne. Il doit y avoir quelqu'un.

Scène VII
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M. SMITH, toujours dans son journal : Tiens, c'est écrit que Bobby Watson est mort.
Mme SMITH : Mon Dieu, le pauvre, quand est-ce arrivé ?
M.SMITH : Pourquoi prends-tu cet air étonné ? Tu le savais bien. Il est mort il y a deux ans. Tu te rappelles, on a été à son enterrement, il y a un an et demi.
Mme SMITH : Bien sûr que je me rappelle. Je me suis rappelé tout de suite, mais je ne comprends pourquoi toi-même tu as été si étonné de voir ça sur le journal.
M. SMITH : Ça n'y était pas sur le journal. Il y a déjà trois ans qu'on a parlé de son décès. Je m'en suis souvenu par associations d'idées !
Mme SMITH : Dommage ! Il était si bien conservé.
M. SMITH : C'était le plus joli cadavre de Grande-Bretagne ! Il ne paraissait pas son âge. Pauvre Bobby, il y avait quatre ans qu'il était mort et il était encore chaud. Un véritable cadavre vivant. Et comme il était gai !
Mme SMITH : La pauvre Bobby !
M. SMITH : Tu veux dire "le" pauvre Bobby.
Mme SMITH : Non, c'est à sa femme que je pense. Elle s'appelait comme lui Bobby, Bobby Watson. Comme ils avaient le même nom, on ne pouvait pas les distinguer l'un de l'autre quand on les voyait ensemble. Ce n'est qu'après sa mort à lui, qu'on a pu vraiment savoir qui était l'un et qui était l'autre. Pourtant, aujourd'hui encore, il y a des gens qui la confondent avec le mort et lui présentent des condoléances.

Scène I
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M. MARTIN : Depuis que je suis arrivé à Londres, j'habite rue Bromfield, chère Madame.

Mme MARTIN : Comme c'est curieux, comme c'est bizarre ! moi aussi, depuis mon arrivée à Londres j'habite rue Bromfield, cher monsieur.

M. MARTIN : Comme c'est curieux, mais alors, mais alors, nous nous sommes peut-être rencontrés rue Bromfield, chère madame.

Mme MARTIN : Comme c'est curieux ; comme c'est bizarre ! c'est bien possible après tout ! Mais je ne m'en souviens pas, cher monsieur.

M. MARTIN : Je demeure au n°19, chère madame.

Mme MARTIN : Comme c'est curieux, moi aussi j'habite au n°19, cher monsieur.

M. MARTIN : Mais alors, mais alors, mais alors, mais alors mais alors, nous nous sommes peut-être vus dans cette maison, chère madame ?

Mme MARTIN : C'est bien possible, mais je ne m'en souviens pas, cher monsieur.

M. MARTIN : Mon appartement est au cinquième étage, c'est le n°8, chère madame.

Mme MARTIN : Comme c'est curieux, mon Dieu, comme c'es bizarre ! et quelle coïncidence ! moi aussi j'habite au cinquième étage, dans l'appartement n°8, cher monsieur !

M. MARTIN, songeur : Comme c'est curieux, comme c'est curieux, comme c'est curieux et quelle coïncidence ! vous savez, dans ma chambre à coucher j'ai un lit. Mon lit est couvert d'un édredon vert. Cette chambre, avec ce lit et son édredon vert, se trouve au fond du corridor, entre les water et la bibliothèque, chère madame !

Mme MARTIN : Quelle coïncidence, ah mon dieu, quelle coïncidence ! Ma chambre à coucher a, elle aussi, un lit avec un édredon vert et se trouve au fond du corridor, entre les water, cher monsieur, et la bibliothèque !

M. MARTIN : Comme c'est bizarre, curieux, étrange ! alors, madame, nous habitons dans la même chambre et nous dormons dans le même lit, chère madame. C'est peut-être là que nous nous sommes rencontrés.

Mme MARTIN : Comme c'est curieux et quelle coïncidence ! C'est bien possible que nous ns nous y soyons rencontrés, et peut-être même la nuit dernière. Mais je ne m'en souviens pas, cher monsieur !

Scène IV
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M.SMITH : Ah, la la la la.
Silence.
M. MARTIN : Vous avez du chagrin ?
Silence.
Mme SMITH : Non. Il s'emmerde.
Silence.
Mme MARTIN : Oh, monsieur, à votre âge, vous ne devriez pas.
Silence.
M. SMITH : Le cœur n'a pas d'âge.
Silence.
M. MARTIN : C'est vrai.
Silence.
Mme SMITH : On le dit.
Silence.
Mme MARTIN : On dit aussi le contraire.
Silence.
M. SMITH : La vérité est entre les deux.
Silence.
M. MARTIN : C'est juste.
Silence.

Scène VII
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Comme c'est bizarre, curieux, étrange ! alors, Madame, nous habitons dans la même chambre et nous dormons dans le même lit, chère Madame. C'est peut-être là que nous nous sommes rencontrés !
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FACE-À-FACE CRITIQUE Pour son cinquième long métrage, Valeria Bruni Tedeschi opte à nouveau pour l'autofiction, en romançant ses années d'apprentissage à l'école des Amandiers de Nanterre, dans les années 1980.
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La réalisatrice conte les souvenirs de sa promotion en les romançant. Louis Garrel, en Patrice Chéreau, et Nadia Tereszkiewicz, en Valeria Bruni Tedeschi, sont bluffants. Les Amandiers est un film de troupe dans lequel la réalisatrice parvient à dépeindre les années sida mais aussi les amours et amitiés d'une bande de vingtenaires qui découvrent le théâtre et y mettent toute leur énergie.
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