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EAN : 9782205068528
121 pages
Dargaud (26/08/2011)
3.65/5   127 notes
Résumé :
Jul, l'auteur de Silex and the City, s'attaque à la philosophie avec la complicité de Charles Pépin, journaliste et universitaire, dans une encyclopédie savante et atypique.

Actuelle, décalée, elle propose deux approches : celle, humoristique et irrésistible, de Jul et celle, analytique et pédagogique, de Charles Pépin. Ensemble, les deux auteurs ressuscitent et rendent accessibles les découvertes et les parcours de presque tous les penseurs qui ont f... >Voir plus
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Aristote, Voltaire, Rousseau, Kant, Descartes... autant de grands penseurs que nous connaissons tous aujourd'hui, sans toutefois bien toujours discerner le contenu de leurs théories. Jul et Charles Pépin proposent de remédier à notre ignorance par le biais de cet agréable ouvrage de vulgarisation qui dresse le portrait de tous les grands philosophes de notre Histoire, toute époque et tout lieu géographique confondu. Chaque article se compose de deux pages : l'une comprenant une illustration humoristique sous la forme de bande-dessinée, l'autre constituée d'un paragraphe consacré aux principaux arguments apportés par l'intellectuel en question. Une construction judicieuse qui rend la lecture d'autant plus amusante mais qui limite le contenu de l'ouvrage. Car il s'agit bel et bien ici de vulgarisation et, si certains philosophes bénéficient d'un portrait soigné, le tout reste malgré tout très superficiel. Ne tient ensuite qu'au lecteur de poursuivre sa découverte par des ouvrages plus spécialisés ou bien par ceux-mêmes dans lesquels ces grands penseurs ont pu exposer leurs idées.

Les dessins sont pour leur part assez simplistes et pas toujours en rapport avec le texte mais apportent malgré tout une petite touche d'humour bienvenue. Montaigne et La Boétie qui trouvent le moyen de devenir ami, même sur meetic ; Machiavel qui postule pour la rubrique « People et monarchie » de Gala ; Montesquieu qui revêt le costume de Superman ; Saint Augustin arrêté par la police qui le prend pour un immigré (« Encore un gars des cités... ») : il faut avouer qu'il y a de quoi rire. En ce qui concerne les textes de Charles Pépin, on pourrait souvent regretter leur trop grande brièveté mais là encore l'ensemble permet de se faire une bonne idée des différentes thèses défendues par chacun de ces grands hommes (et quelques femmes...). Certaines des réflexions proposées par l'auteur ne manquent quant à elles pas de piquant, même si on est loin de « Platon Lagaffe », autre ouvrage cosigné par Jul et Pépin et qui portait un regard beaucoup plus acéré sur notre société en général et le monde de l'entreprise en particulier. L'ouvrage fournit aussi l'occasion au lecteur de découvrir des penseurs parfois peu connus du grand public, qu'ils soient Danois, Chinois ou Andins, ainsi que certains des courants ou institutions philosophiques les plus influentes de notre Histoire.

« La planète des sages » est donc un ouvrage habilement conçu qui ne manquera pas d'amuser et d'instruire les lecteurs curieux et pas nécessairement très calés en philosophie. D'un sujet qui pourrait au premier abord sembler un peu fastidieux, Jul et Pépin sont parvenus à réaliser une encyclopédie ludique et humoristique qui vous fera passer un agréable moment de lecture.
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Charles Pépin est aussi l'auteur inspiré de " Ceci n'est pas un manuel de philosophie" , j'en conclus que "la planète des sages" non plus !
Bien qu'assez exhaustif, ce livre très bien illustré par Jul, ne pénètre que trop légèrement dans les différents concepts qui ont bouleversés notre perception de l'existence !!!!
Ce trop de légèreté a empêché la pomme, tout comme la lune, de toucher le sol, si bien que même Newton (1642-1727) soit obligé d'ouvrir son Golden Parachute ...
Bref, Essai non transformé, NO we KANT (1724-1804), Profane s'abstenir, je dois poursuivre ailleurs ma quête de la Vérité Vraie... à suivre.
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TOUT CE QUI ME FAIT RIRE ME REND PLUS FORT*

(*Très librement adapté de Friedrich Nietzsche)

A ma gauche - page de gauche -, Jul, dessinateur et scénariste de Bande-dessinées essentiellement destinées à un public adulte. On lui connait déjà Il faut tuer José Bové, La Croisade s'amuse et autres désopilante série Silex in the City.

A ma droite - page de droite, donc-, Charles Pépin, écrivain, essayiste, philosophe et vulgarisateur. Il a à son actif Platon la gaffe (déjà avec son partenaire dessinateur sus-cité), Les Philosophes sur le divan ou encore Les Infidèles.

Laissez ces deux là quelques bons moments ensemble. Secouez vos méninges sans excès. Faites mariner les réflexions. Ajoutez un zeste d'humour bien déjanté sur la page de gauche, appliquez des notices biographiques bien senties sur la page de droite. Appliquez à trois mille ans de philosophie occidentale et orientale. Servez chaud : c'est un délice qui se déguste rapidement - trop sans doute -, mais source de réel plaisir. Permettra à tous ceux ayant trouvé leur année de bachot décidément trop rébarbative lors des cours de philo de se réconcilier un peu avec cette matière pourtant tellement vivante, bien qu'elle soit, reconnaissons-le, parfois des plus arides.

Impossible de ne pas céder au plaisir de retranscrire les premiers mots de Charles Pépin, consacrés à une philosophe tant appréciée, par son intelligence, par son humilité, par la beauté et la force de ses écrits, par l'intransigeance qu'elle eut d'elle-même pour elle-même, l'immarcescible Simone Weil, pour conclure cette trop brève critique :

"Vous savez ce que c'est, la classe chez un(e) philosophe ? C'est la cohérence. C'est vivre comme on pense ; vivre sa pensée jusqu'au bout. Être à la hauteur de l'ambition de la philosophie antique : que la philosophie soit autant une spéculation théorique qu'une manière de vivre. Simone Weil a cette classe, et c'est assez rare."

Quelques lignes sans artifice, et (presque) tout est exprimé de l'essentiel. Un très bon petit ouvrage de vulgarisation. Intelligent et drôle, légèrement iconoclaste tout en demeurant fidèle et sincère.
Mais décidément trop court. Ne reste plus, pour prolonger l'effet, qu'à se plonger directement dans la profondeur des textes !
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À la découverte de cet ouvrage, le lecteur se prend à rêver du volume qui lui permettra d'assimiler toute la pensée philosophique mondiale en une centaine de pages, dont la moitié de bandes dessinées. Évidemment la réalité est différente et beaucoup plus enrichissante. En 120 pages, Jules & Charles Pépin présentent 58 philosophes et 2 institutions (le Collège de France et l'École Normale Supérieure, spécialité philosophie).

Chaque entrée se présente de la même manière : page de gauche un gag en 4 à 10 cases par Jul, page de droite un texte sur le philosophe choisi. Sont ainsi passé en revue Descartes, Montaigne, Nietzsche, Heidegger, Héraclite, Toqueville, Sade, Newton, Freud, Zhuangzi et bien d'autres. Bien sûr le choix de l'auteur est subjectif et orienté ; il ne s'agit pas d'un recensement exhaustif de tous les penseurs philosophiques et les courants de pensée afférents. Effectivement le désordre de présentation (ni par ordre chronologique, ni par grand courant de pensée) déconcerte le lecteur.

Jul réalise donc un gag en une planche pour chacune des 60 entrées. un portrait recadré en médaillon du philosophe est repris en en-tête de la page de texte. La capacité de Jul à effectuer un portrait exagéré et ressemblant de chaque individu relève du surnaturel. Il semble saisir l'essence de l'apparence de chaque personnalité pour la traduire en un assemblage disharmonieux plus vrai que nature. Voici un caricaturiste qui ne s'arrête pas à l'apparence, qui sait distinguer la structure des visages pour les retranscrire, un exercice quasi philosophique. Je reconnais ne pas avoir été très sensible aux gags dont je n'ai pas su saisir l'apport ou l'interactivité avec le texte.

Sur la page de texte, Charles Pépin resitue en un court texte (entre 2 et 5 lignes) le philosophe. Par exemple pour DERRIDA : "Philosophe français (1930 - 2004), inventeur de la déconstruction, auteur notamment de l'Écriture et de de l'hospitalité". Dans un long paragraphe (entre 20 et 30 lignes), Pépin expose ensuite un point de vue sur l'aeuvre et sur l'apport de ce philosophe à la philosophie. À l'évidence il ne s'agit pas d'une analyse en profondeur de la pensée de chacun. Il ne faut pas espérer comprendre le concept de l'éternel retour de Nietzsche en un paragraphe. Toutefois à la lecture, on ne peut qu'être impressionné par l'esprit de synthèse et la clarté de chaque exposé. Pépin a trié les informations et orienté chaque texte pour construire une présentation concise et dense mettant en évidence l'originalité de la pensée du philosophe, sans la réduire à un point de vue unique.

Au fur et à mesure de la lecture, le lecteur peut ressentir l'impression de catalogue. Pour ma part, j'ai préféré fragmenter cette lecture sur plusieurs jours pour éviter cet effet. Cela donne également le temps d'assimiler chaque présentation et de revenir sur l'une ou l'autre en fonction des échos ou des réflexions qu'elle a suscités. Au bout de quelques pages, l'absence d'ordre discernable permet d'éviter au lecteur d'imposer une hiérarchie sur les idées proposées. En arrivant à la page dédiée à Héraclite, il devient évident que ce penseur occupe une place particulière pour Pépin. Sa maxime "on ne se baigne jamais deux fois dans le même fleuve" semble avoir imposé cette absence de hiérarchisation pour laisser le lecteur libre de la valeur qu'il attribue.

Il faut avoir déjà une appétence pour la chose philosophique avant de se lancer dans cette lecture (l'année de philosophie de Terminale suffit comme introduction). En fonction de votre culture, un plus ou moins grand nombre de ces philosophes vous seront déjà connu, mais peut être pas sous cet angle là. Évidemment le choix des philosophes figurant dans ce tome constitue déjà une prise de position (pas les meilleurs, mais les plus significatifs peut être). Ce choix traduit également une ouverture d'esprit certaine : Le Marquis de Sade, Freud et Newton ne venant pas tout de suite à l'esprit parmi les plus grands philosophes. La modernité des discours est frappante. le commentaire pour Alexis de Tocqueville met en avant le fait qu'il ait su discerner qu'un progrès de l'humanité peut s'accompagner d'une régression de l'individu, ainsi que la démocratie engendre une confusion entre égalité politique et égalité sociale.

Cet ouvrage hybride (mi BD, mi texte) propose de découvrir une soixantaine de philosophes choisis parmi les autres, de les situer dans leur siècle, de découvrir l'originalité de leur pensée. le résultat était couru d'avance : le lecteur a envie d'en savoir plus sur l'un ou l'autre. Il s'agit donc d'un excellent outil de transmission de soif de savoir sur un sujet pourtant difficile à aborder.
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Cette Encyclopédie "mondiale" a le bonheur de solliciter tous les sens : la vue est tout de suite séduite par le comique des philosophes, brossés sur la couverture et à l'intérieur du livre, quand on le feuillette, on sent déjà que l'on va rire, car ces philosophes ont un bien curieux aspect, et nous réjouissent déjà. Puis le toucher : la douceur de la couverture cartonnée porte à la caresse, au revenez-y, et l'on manipule dans tous les sens le livre, on le caresse, on y revient. L'odorat : que se dégage-t-il donc de ces pages, puisque, posé à plus d'un mètre de vous, le livre embaume, et vous voici plongés à l'intérieur de ces pages comme dans les jardins du Portique ou dans un mille-feuilles alléchant ! Point de calories cependant, mais de la nourriture essentiellement pour les neurones et pour les amygdales proches de votre hippocampe, qui vont, au fil des pages, se régaler, se gorger de bons mots, grâce aux illustrations de JUL, qui m'ont fait éclater de rire pratiquement à toutes les pages, tandis que Charles Pépin développe, pour chaque philosophe, l'essentiel de l'oeuvre, avec une touche personnelle et vivifiante, pour le néophyte ou pour celui qui aurait un peu oublié ses classiques !

Tous les sens sont heureusement sollicités, dis-je, sauf l'ouïe, mais il suffit d'un peu d'imagination pour "entendre" à la fois le message des bulles de Jul et les explications de Pépin, qui approuve le plus souvent les illustrations de son compère, ou ne craint pas d'en souligner parfois les excès !

Un bon moyen d'apprendre et de retenir, car le dessin marque les esprits, imprime les images, aide à la mémorisation ! On rit aux éclats sur les illustrations de la page de gauche, on s'interroge aussi, parfois on ne comprend pas, car qui peut se targuer de tout connaître de la philosophie ou du philosophe ? La page de droite vient alors, sous la plume de Pépin, apporter la lumière, tout en faisant référence à d'autres philosophes et à d'autres théories d'époques différentes.

Un livre didactique comme le sont les condensés de philosophie pour les classes de terminales, où sur une page se résument la vie et l'oeuvre, voire quelques phrases célèbres, de tous ces hommes qui se sont attachés à décrire ce qu'était l'Homme, dans tous ses états, et sa Pensée, et son devenir. Il y a de quoi se sentir parfois angoissé, tout bien réfléchi : mais les illustrations sont là pour nous emporter dans un grand rire, et la philosophie nous devient accessible, plaisante, et, chose étrange, très facile à retenir dans ses grandes lignes. Il ne reste plus, pour ceux qui veulent entrer dans les grandes oeuvres, après cette magnifique introduction, qu'à se plonger dans les textes et se livrer à la grande décantation et infusion, qui feront de ces lecteurs passionnés les nouveaux philosophes de demain, et qui auront droit, souhaitons-le, à une nouvelle encyclopédie illustrée quelques années plus tard !

Un livre magique, qui sent bon, doux au toucher, agréable à l'oeil, fertile pour l'esprit, facile à lire, clair, amusant, jeune, où le passé se mêle au présent, avec de joyeux anachronismes, où nous voyons Aristote aux prises avec un manuel pour aspirateur traduit en plusieurs langues ! Où Diogène, transformé en agent immobilier, propose la location d'un tonneau d'un m2 à 950 euros par mois ! (c'est cher payé !)... Voulez-vous êtes heureux ? Vivez simplement, la pensée fixée sur le miracle de la vie et sur ce qu'elle offre à chacun, ouvrez vos yeux et que vos actions ne soient pas aveugles ou robotiques : optez pour le café court sucré d'Epicure, vous n'attendrez pas au distributeur de café, comme les autres qui ont choisi un café long ! Mais non, il ne fait pas le malin, notre philosophe, explique Pépin (qui ouvre toujours son parapluie au bon moment pour éviter la contre/averse) : Epicure a compris tout simplement que le plus court chemin menait au bonheur, et que tout aurait pu ne pas être, comme cette innocente machine à café. Car il y a ceux qui se compliquent l'existence en voulant la sophistication, en ne se rendant pas même compte qu'ils existent et que tout est miraculeux, depuis la machine à café, les gobelets, les hommes, la vie tout simplement, et il y a Epicure qui va à l'essentiel et qui, par sa conduite singulière, choque les autres, aveuglés par leurs automatismes et leur absence de réflexion. le bonheur s'acquiert par la sagesse, la pensée et dans la simplicité, sur la simple réflexion que, tout étant contingent, la vie devient alors un miracle.

Il y a beaucoup à apprendre dans cette Encyclopédie, absolument délicieuse, et parents et enfants auraient grand intérêt à s'offrir cette mine de réjouissances, pour tous âges aussi, car tout le monde, spécialistes et savants, y trouveront leur plaisir. Epicure ne l'aurait pas démenti et même, vous l'aurait conseillé ! Bonne lecture, donc !
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critiques presse (4)
Sceneario
24 octobre 2011
La Planète des Sages s'inscrit parfaitement dans ce mouvement de dépoussiérage de la Philosophie et devrait plaire à de nombreux lecteurs, qu'ils soient éclairés ou novices en la matière !
Lire la critique sur le site : Sceneario
LeSoir
05 septembre 2011
Cette Planète des sages remet joyeusement l'homme en question avec une folie digne de Michel Foucault.
Lire la critique sur le site : LeSoir
LeMonde
26 août 2011
A quelques jours de la rentrée, cette petite encyclopédie décalée permettra-t-elle aux lycéens d'aborder la -terminale avec moins de stress ? Pour le savoir, ils devront déambuler dans une amusante galerie de portraits où ils rencontreront Descartes, Montaigne, Kierkegaard ou Diogène...
Lire la critique sur le site : LeMonde
LeFigaro
26 août 2011
Avec La Planète des sages, Jul et Charles Pépin signent une encyclopédie loufoque de la pensée.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Citations et extraits (24) Voir plus Ajouter une citation
Même si ce temps démocratique est un progrès historique, il sera aussi celui du conformisme et du déclin des valeurs aristocratiques : courage, honneur... La grande originalité de Tocqueville est d'avoir vu qu'un progrès de l'humanité peut s'accompagner d'une régression de l'individu : désormais, tout « individu démocratique » se sentira autorisé à être ce qu'il est, si médiocre, si comme les autres soit-il, au motif « qu'il a bien le droit de », « qu'on est quand même en démocratie ! ». Et il finira dans C'est mon choix ou ailleurs, pour peu qu'y soit consacré son droit à « s'exprimer ».
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Dès lors que nous n'avons plus à lutter à chaque instant pour éviter la « mort violente », nous pouvons, écrit Hobbes, jouir de « toutes les douceurs de la vie » : culture, commerce, amour, fête... Mais vivons-nous vraiment dans ce monde-là ? Nous avons renoncé à notre liberté naturelle, soit. Mais jouissons-nous de « toutes les douceurs de la vie » ? Pour les uns, la fête bat son plein... Pour les autres, qui sont nés du mauvais côté de la ville, de la rivière ou du périph, c'est plutôt la gueule de bois. Doivent-ils, alors, reprendre leur liberté ?
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La Vérité, pour Michel Foucault, n'est qu'un rapport de force changeant au cours du temps. Exemple : le fou. Hier perçu comme messager divin, aujourd'hui simple malade mental, il n'a pas de « vérité » ; la manière dont on le voit varie avec les systèmes de pensée et de pouvoir. Le savoir est dépendant des logiques de pouvoir. Ainsi, la nécessité d'enfermer les fous fut-elle théorisée, comme par hasard, au moment où les premiers grands hôpitaux étaient construits.
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Par son utopie communiste, il deviendra aussi une référence sous Staline ! Etre autant adulé chez les cathos tradis que chez les staliniens, il est le seul dans toute l'Histoire à l'avoir réussi. Au pied de l'échafaud, il s'adressa à l'officier : " Pourriez-vous m'aider à monter ? Pour la descente, je me débrouillerai."

Thomas More (1478-1535)

p83
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Érasme : Humaniste et théologien néerlandais, figure centrale de la Renaissance tardive qui s'est opposé à Luther au nom du libre arbitre dans des polémiques très violentes. Auteur du chef d’œuvre « Éloge de la folie ». Seule ombre au tableau, son prénom. Un grand humaniste peut-il vraiment s'appeler Didier ? 
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Vidéo de Charles Pépin
Augustin Trapenard accueille Charles Pépin, pour son essai "Vivre avec son passé", publié chez Allary Editions, Laure Murat, pour "Proust, roman familial", un essai sur le pouvoir émancipateur de la littérature édité chez Robert Laffont, Agnès Desarthe, pour "Le Château des Rentiers", paru aux Editions de l'Olivier, Nathacha Appanah, pour "La Mémoire délavée", publié au Mercure de France, et Neige Sinno, pour "Triste tigre", paru chez P.O.L. et récompensé par le prix littéraire "Le Monde 2023.
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