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EAN : 9782705665937
121 pages
Hermann Littérature (24/10/2006)
3.12/5   4 notes
Résumé :
" Que dit le lys ? la rose ? la tulipe ? le lilas ? le mimosa ? l'oeillet ? Ou bien, plus à l'Est, le lotus ? Quels drames, quels secrets, quels parfums ? Quel sang, dans l'ombre ? " On se propose, à partir d'un artiste et d'un botaniste trop peu connu, Gérard Van Spaendonck (1746-1822), de découvrir le continent des fleurs tel qu'il est apparu au dix-huitième siècle. Les fleurs étaient là de tout temps, bien entendu, mais leur mise en lumière encyclopédique, leurs ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Trop érudit, Sollers, pour s'encombrer d'écrire un essai sur un thème, ou pour respecter un minimum la convention d'un quelconque plan...
Ceci n'est donc pas un "grand roman", ni un essai, et ceux qui y chercheraient l'érotisme floral y seraient déçus ; tout comme ceux qui espèreraient apprendre quelque chose sur le botaniste Gérard van Spaendonck (1746-1822), évoqué dans le prologue et nommé, histoire de dire qu'on ne l'a pas oublié, dans la dernière phrase d'excipit. Seule consolation à son sujet : les nombreuses reproductions de ses merveilleuses planches florales, particulièrement de ses tulipes.
Ceci est donc un florilège floral, avec quelques détours didactiques (plutôt ennuyeux). Une interprétation très personnelle, succincte, toujours insuffisamment développée pour être compréhensible ou convaincante est donnée de citations de fleurs tirées des auteurs et oeuvres suivants : Joyce, le Cantique des cantiques, le Roman de la rose, Dante, Angelus Silesius, Ronsard, Shakespeare, La Bruyère, Voltaire, Rousseau, Omar Khayam, Baudelaire, Rimbaud, Mallarmé, Proust, Colette, Genet, Ponge, Beckett.
Avec cela, il faut admettre que la démarche, la qualité des cit. dont le mérite va uniquement aux illustres écrivains, ainsi que certaines remarques heureuses de l'auteur m'ont interdit de suspendre la lecture en chemin, bien que l'envie ait été forte, surtout dans mon irritation devant l'outrancière immodestie de Sollers témoignée ci-dessous :
"Après avoir constaté honnêtement qu'aucun ordinateur n'aurait pu fournir la pertinente variété des citations de ce livre (Fleurs, publié en français au début du vingt et unième siècle), il restera à se demander qui aura été capable, à quel moment, et pourquoi, de composer un tel florilège." (p. 66)
Encore une fois, force est de constater que la qualité d'un ouvrage n'est pas assurée par son auteur (condition insuffisante), mais par le labeur de celui-ci (condition nécessaire)... Ou en d'autres termes : il y a un abîme entre la mécanique stochastique de l'ordinateur et le grand oeuvre de l'artiste romantique inspiré, lequel s'appelle le travail de l'honnête artisan.
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Citations et extraits (34) Voir plus Ajouter une citation
Nous sommes en 1933, une année dont on se souvient lourdement en Europe. James Joyce est à Zurich, il s’apprête à subir une opération de l’oeil droit. Il écrit à Louis Gillet cette phrase stupéfiante : " Ce qu’apportent les yeux n’est rien. J’ai cent mondes à créer, je n’en perds qu’un. "

Joyce s’occupe, à ce moment-là, du dixième chapitre de Finnegans Wake, celui du travail des enfants à la maison, qui fait de l’histoire de Dublin une histoire universelle. En juillet, il demande à son secrétaire Paul Léon de lui retrouver une note dans un carnet qu’il a laissé à Paris. Il s’agit d’une phrase magnifique d’ Edgar Quinet avec laquelle il avait un jour étonné John Sullivan en lui la récitant, boulevard Edgar-Quinet, le long du cimetière Montparnasse :
" Aujourd’hui, comme au temps de Pline et de Columelle, la jacinthese plaît dans les Gaules, la pervenche en Illyrie, la marguerite sur les ruines de Numance, et pendant qu’autour d’elles ces villes ont changé de maîtres et de noms, que plusieurs sont entrées dans le néant, que les civilisations se sont choquées et brisées, leurs paisibles générations ont traversé les âges et sont arrivés jusqu’à nous, fraîches et vivantes comme aux jours des batailles. "
C’est la seule citation littérale et en clair, en français donc, que fait Joyce dans Finnegans Wake. Il ne donne pas le nom de Quinet mais sa conception florale de l’Histoire (j’insiste : en français).

Qui lit encore Quinet, le grand maître à penser de la République laïque ? Qui rouvre son livre sur les jésuites de 1848 ? Sa Création, inspirée de Darwin, de 1870 ? Son Esprit nouveau de 1874 ? En revanche la Quinétie est bel et bien une plante, genre d’hélianthée, dont on connaît plusieurs espèces croissant en Australie. Notons juste au passage qu’en 1874 et 1875 Rimbaud existe et écrit.

Du beau français balancé classique en plein coeur de Finnegans Wake ? Juste avant, dans la marge, on lit : " Mais maintenant elle est Venus ". Et, plus loin, toujours dans la marge, Also spuke Zerothruster, où Ainsi parlait Zarathoustra et son éternel retour se laissent ironiquement entendre. Et puis des exclamations : " Margaritomanchie ! Hyacintheux, pervenchant à la perversion ! Fleurs. Nuages. "

Et aussi : " Dormir à la belle eau, tisonner le feu, secouer la poussière de la terre, rêver à celui qui me donnerait des ailes de ses boucles au vent. Plus tard : messe sera dite par nos lavandières, étrange merveille des ténèbres comme cette malépine dans le champ des fées que fréquentait la fleur homosauvage de Wilde. "

Où on entend Shakespeare, Le songe d’une nuit d’été.

Tous les chemins mènent Arôme.

Il n’empêche qu’une note en bas de page, pour la citation de Quinet, vise à détruire (comme toujours avec Joyce) l’interprétation lyrique ou romantique :
" Traduire ce chafouin en turc, teague, tigre, c’est bien mon fils et toi Thady, papa, lèche le style, c’est ça avec ta fesse pulpeuse. "

Mais écoutons Molly Bloom, Molly Fleur, à la fin d’Ulysse :
" et les roseraies et les jasmins et les géraniums et les cactus de Gibraltar quand j’étais jeune fille et une Fleur de montagne oui quand j’ai mis la rose dans mes cheveux comme les filles andalouses ou en mettrai-je une rouge oui et comme il m’a embrassée sous le mur mauresque je me suis dit après tout aussi bien lui qu’un autre et je lui ai demandé avec les yeux de demander encore oui et alors il m’a demandé si je voulais oui dire oui ma fleur de la montagne et d’abord je lui ai mis mes bras autour de lui oui et je l’ai attiré sur moii pour qu’il sente mes seins tout parfumés oui et son coeur battait comme un fou et oui j’ai dit oui je veux bien Oui. "

Floraison, défloraison : ce oui (yes) de vierge est le plus célèbre de la littérature mondiale. On comprend qu’Ulysse ait été longtemps interdit aux Etats-Unis (mais il l’est toujours plus ou moins sous une forme invisible).

En écrivant son livre, Joyce n’a pas pu ne pas penser au dixième chant de l’Odyssée, quand le héros d’endurance, au mille tours, détours et inventions, s’achemine vers la grande demeure de Circé "riche en drogues". Là, ses compagnons, transformés en porcs, sont retenus prisonniers. Hermès lui apparaît alors sous la forme d’un adolescent gracieux à la baguette d’or, et lui donne la fleur qui le protégera des enchantements de la déesse magicienne :
" Le dieu fulgurant me passe son remède. Il le retire de la terre et m’en indique la nature. C’est une herbe à racine noire, avec une fleur comme du lait. Les dieux l’appellent molu. Les mortels ont du mal à l’extraire mais les dieux peuvent tout. "

Fleurs, Dieux, Femmes : voilà l’équation globale.
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« Qui décore les lys ? Qui nourrit les narcisses ?
Alors, pourquoi tant t’inquiéter de toi ? »

Et encore :

« C’est maintenant qu’il faut fleurir,
Fleuris, chrétien glacé, voici le mois de mai,
Fleuris sur le champ, ou sois mort à jamais. »

Le christianisme était donc pris dans les glaces ? Il connaît des périodes de frigidité ? Il croit savoir ce qu’il est, donc il se fane ?

« Je ne sais pas ce que je suis, je ne suis pas ce que je sais ;
Une chose sans être une chose, un point et un cercle. »

Ici, le Néant intervient, et même "le Surnéant", le néant essentiel où s’abrite la richesse abyssale de l’être, comme le dira Heidegger . Et c’est le célèbre :

« La rose est sans pourquoi, fleurit parce qu’elle fleurit,
Sans attention à elle-même, sans demande d’être vue. »

Gratuité absolue du Néant, de Dieu, de la Rose : il faudrait vivre selon cette foi, mais ne rêvons pas.

Insistons seulement sur le fait que la fleur ne demande ni à être vue ni à être photographiée ou filmée. La fleur n’est pas médiatique. C’est d’ailleurs, encore et toujours de gratuité que nous parle la prédication évangélique : on ne peut pas servir Dieu et l’Argent, la vie est plus importante que la nourriture, le corps que le vêtement, prenez donc exemple sur les oiseaux et les lys des champs :

« Observez les lys des champs, ils ne peinent ni ne filent, or je vous dis que Salomon lui-même, dans toute sa gloire, n’a pas été vêtu comme l’un d’eux. Que Dieu habille de la sorte l’herbe des champs, qui est aujourd’hui, et demain sera jetée au four, ne fera-t-il pas bien plus pour vous, gens de peu de foi ! » (Matthieu VI, 28-30, et Luc XII, 27-29).

Paroles probablement de plus en plus inaudibles. Dieu vous demande d’être comme des oiseaux ou des fleurs ? Et puis quoi encore ? D’être en pure perte pour le seul plaisir d’être ? Quelle légèreté ! Quelle désinvolture ! Quelle superficialité ! Quelle irresponsabilité !

Quelques peintres ont atteint le « sans pourquoi ». Et puis, de temps en temps (mais c’est peut-être toujours le même), un poète.
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Li Bai (702-762) :

« Tombent les fleurs, coule l’eau, voie mystérieuse. »

Ou Du Fu (712-770) :

« Au bord du fleuve, miracle des fleurs, sans fin.

À qui se confier ? On en deviendrait fou. »

Ou encore, plus tôt, l’empereur Yang :

« La rivière de ce soir est lisse et calme,

Les fleurs du printemps s’épanouissent,

Le courant emporte la lune,

La marée ramène les étoiles. »

Vous êtes aujourd’hui, après des époques de crimes, au musée de Nankin, de Shanghai, ou encore au musée du Palais, à Pékin. Ces jonquilles de Shitao (1642-1707) sont là depuis tout à l’heure. Là, toujours là, dans l’espace ouvert, l’espace libre pour le jeu du temps dans le temps. Même bonheur de soie, même effusion de désirs demeurés désirs, dans cette branche de pêcher (pêcher originel), ou ces deux fleurs en conversation, ou ce prunus en fleurs. L’éternel retour n’a besoin d’aucune démonstration, il plane.

Li Yu (987-978) :

« Les fleurs d’or sont ouvertes,

Les fleurs d’or sont fermées,

Les oies sauvages se sont envolées,

À quand le retour de l’homme ? »

Mais ici, maintenant, sans bruit.

D’ailleurs, Chu Ta (1626-1705) :

« Le pinceau chargé de pensées printanières,

Rêve d’éclore en fleurs au point du jour. »

C’est arrivé, c’est fait, ça arrivera de nouveau, ça se fait.

Une branche de magnolia ? Une fleur livrée au vide ? Une tige et une fleur de lotus ? J’ai vécu des après-midi entières, vers douze ans, dans un petit bois de bambous, je sais ce qu’est un envol de souffle vertical et vide.

« Lorsque Yu K’o (onzième siècle) peignait un bambou, il voyait le bambou et ne le voyait plus, comme possédé, il délaissait son propre corps, celui-ci se transformait et devenait bambou. »

Et voilà. Bambou près d’un rocher : autoportrait de l’artiste ressuscité sur sa tombe. Un choix, un seul ? Impossible. Tout de même, cette encre et couleurs sur soie, d’un anonyme des Song (douzième treizième siècle), au musée du Palais à Pékin : Lotus épanoui. Dans un musée ? Non, les oeuvres occidentales finissent dans des espaces clos, alors que les chinoises sont partout dehors, elles sont à l’intérieur du dehors. Le titre secret de ce lotus épanoui, gloire et béatification du pollen ? Une vie divine (d’un auteur anonyme, comme lui).
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Gratuité absolue du Néant, de Dieu, de la Rose : il faudrait vivre selon cette foi, mais ne rêvons pas.

Insistons seulement sur le fait que la fleur ne demande ni à être vue ni à être photographiée ou filmée. La fleur n’est pas médiatique. C’est d’ailleurs, encore et toujours de gratuité que nous parle la prédication évangélique : on ne peut pas servir Dieu et l’Argent, la vie est plus importante que la nourriture, le corps que le vêtement, prenez donc exemple sur les oiseaux et les lys des champs :

« Observez les lys des champs, ils ne peinent ni ne filent, or je vous dis que Salomon lui-même, dans toute sa gloire, n’a pas été vêtu comme l’un d’eux. Que Dieu habille de la sorte l’herbe des champs, qui est aujourd’hui, et demain sera jetée au four, ne fera-t-il pas bien plus pour vous, gens de peu de foi ! » (Matthieu VI, 28-30, et Luc XII, 27-29).

Paroles probablement de plus en plus inaudibles. Dieu vous demande d’être comme des oiseaux ou des fleurs ? Et puis quoi encore ? D’être en pure perte pour le seul plaisir d’être ? Quelle légèreté ! Quelle désinvolture ! Quelle superficialité ! Quelle irresponsabilité !

Quelques peintres ont atteint le « sans pourquoi ». Et puis, de temps en temps (mais c’est peut-être toujours le même), un poète.
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Angelus Silesius, gloire de ce qu’on s’obstine à appeler la Contre-Réforme, alors qu’il s’agit d’une révolution catholique irradiant l’énorme floraison du baroque [104], écrit dans son Pèlerin chérubinique :

« Dieu fleurit en ses branches
Si tu es né de Dieu, Dieu fleurit en toi,
Et sa divinité est ta sève et ta parure. »

Et aussi :

« La rose qu’ici voit ton ?il extérieur,
Fleurit ainsi en Dieu depuis l’Éternité. »

Et encore :

« Qui décore les lys ? Qui nourrit les narcisses ?
Alors, pourquoi tant t’inquiéter de toi ? »

Et encore :

« C’est maintenant qu’il faut fleurir,
Fleuris, chrétien glacé, voici le mois de mai,
Fleuris sur le champ, ou sois mort à jamais. »

Le christianisme était donc pris dans les glaces ? Il connaît des périodes de frigidité ? Il croit savoir ce qu’il est, donc il se fane ?

« Je ne sais pas ce que je suis, je ne suis pas ce que je sais ;
Une chose sans être une chose, un point et un cercle. »

Ici, le Néant intervient, et même "le Surnéant", le néant essentiel où s’abrite la richesse abyssale de l’être, comme le dira Heidegger [105]. Et c’est le célèbre :

« La rose est sans pourquoi, fleurit parce qu’elle fleurit,
Sans attention à elle-même, sans demande d’être vue. » [106]

Gratuité absolue du Néant, de Dieu, de la Rose : il faudrait vivre selon cette foi, mais ne rêvons pas.

Insistons seulement sur le fait que la fleur ne demande ni à être vue ni à être photographiée ou filmée. La fleur n’est pas médiatique. C’est d’ailleurs, encore et toujours de gratuité que nous parle la prédication évangélique : on ne peut pas servir Dieu et l’Argent, la vie est plus importante que la nourriture, le corps que le vêtement, prenez donc exemple sur les oiseaux et les lys des champs :

« Observez les lys des champs, ils ne peinent ni ne filent, or je vous dis que Salomon lui-même, dans toute sa gloire, n’a pas été vêtu comme l’un d’eux. Que Dieu habille de la sorte l’herbe des champs, qui est aujourd’hui, et demain sera jetée au four, ne fera-t-il pas bien plus pour vous, gens de peu de foi ! » (Matthieu VI, 28-30, et Luc XII, 27-29).

Paroles probablement de plus en plus inaudibles. Dieu vous demande d’être comme des oiseaux ou des fleurs ? Et puis quoi encore ? D’être en pure perte pour le seul plaisir d’être ? Quelle légèreté ! Quelle désinvolture ! Quelle superficialité ! Quelle irresponsabilité !

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