AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Étiemble (Traducteur)
EAN : 9782070781423
266 pages
Gallimard (31/08/2006)
4.13/5   15 notes
Résumé :
"L'armée : gadoue, puanteur, abomination de la désolation." L'homme qui écrit cela et qui se trouve être colonel, célèbre, voire "roi sans couronne", s'engage incognito comme simple soldat dans l'aviation de Sa Majesté. Quand on a exercé le pouvoir en s'en défiant et sans l'aimer, pourquoi ne pas tâter de l'obéissance absolue, de la servitude ? Et au fond, plutôt que de sombrer dans la gloire ou la folie, pourquoi ne pas rester un temps en friche, dans le terre à te... >Voir plus
Que lire après La matrice : Journal du Dépôt de la Royal Air Force (août-décembre 1922) suivi de Notes ultérieures par le simple soldat Ross, matricule 352 087Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Lawrence d'Arabie a-t-il bien existé ? C'est à n'y pas croire, tant la mue est totale, après la période 1916-1921, du lieutenant-colonel britannique engagé dans la lutte contre les Turcs, alliés des Allemands pendant la Première Guerre mondiale et envoyé pour combattre aux côtés des Arabes d'autant mieux trompés qu'ils n'avaient servi aux Anglais que pour permettre à ceux-ci d'atteindre leurs buts de guerre : contrôler la partie du Moyen-Orient qui les intéressait et agrandir ainsi un Empire colonial soudain bien trop étendu pour ne pas devenir fragile, et tant le contraste est absolu entre l'homme qui raconte lui-même en la poétisant sa propre épopée au milieu des nomades dans le récit inoubliable intitulé Les Sept Piliers de la Sagesse, et cette expérience de "saint laïque" ainsi qu'il se plaisait à se définir lui-même, en s'enrôlant comme simple soldat ayant renoncé à tous les avantages liés à son grade d'officier pour vivre anonymement espérait-il au rang de subalterne dans l'armée de l'air britannique, cette Royal Air Force dont il avait salué la naissance avec enthousiasme et au sein de laquelle il espérait entamer une seconde vie, plus au ras de terre et loin des responsabilités aliénantes qui avaient été les siennes pendant le Premier Conflit mondial et lors du remodèment politique de la carte du Middle East entre 1918 et 1921, travail dans lequel il savait s'être compromis et sali les mains, bien qu'il se soit souvent menti à lui-même en déclarant s'être trouvé satisfait de la tâche accomplie auprès de Churchill au Colonial Office en 1921 pour essayer de pallier aux conséquences des erreurs commises entre 1918 et 1920 par les pro-colonialistes les plus cyniques du gouvernement de Londres et des représentants du pouvoir anglais en Inde qui avaient espéré régler à leur avantage la politique proche-orientale.
Mais il n'y avait pas que la politique et l'amertume de ses combats qui éloignaient T.E. Lawrence de sa défroque de Lawrence d'Arabie. Il y avait surtout l'envie de se débarrasser d'une identité et d'une peau dans laquelle il se sentait mal à l'aise, et d'échapper à une famille, et en particulier à sa mère Sarah Lawrence-Maden (S.A. dédicataire du poème des Sept Piliers de la Sagesse ne serait-ce pas Sarah Aurens, mère d'El Aurens, autrement dit Lawrence d'Arabie ?), qui lui avait caché son état de concubine de Thomas Chapman (qui aurait dû être le vrai nom de Lawrence d'Arabie finalement) et qui avait menti en laissant croire à son fils qu'elle avait mis au monde des enfants légitimes alors qu'ils étaient tous des bâtards ? le mensonge parental toucha plus T.E. Lawrence que ses frères et il voulut fuir cette famille et s'en créer une nouvelle en revêtant la belle livrée bleue des membres de la Royal Air Force, un uniforme dont il tirait une fierté perceptible dans sa Correspondance - faite de centaines de lettres toutes plus belles et toutes plus inquiétantes les unes que les autres - et dans ce livre apparemment déconcertant qui a été intitulé La Matrice. La Matrice, cela renvoie bien à la mère, et Lawrence, qui a pris le nom de John Hume Ross puis celui de T.E. Shaw - pour ne garder que ses prénoms et les reconquérir - a eu des mots très durs contre sa mère et la procréation, ce qui est apparent et transparent dans toute son oeuvre littéraire.
Le 30 août 1922, Lawrence gravit donc les marches de l'escalier de l'immeuble du numéro 4 de Henrietta Street, dans le quartier de Covent Garden, à Londres, jusqu'au dernier étage, la peur au ventre, pour pousser la porte du bureau de recrutement de la Royal Air Force puis pour gagner le dépôt d'Uxbridge où il devait faire ses classes.
Espérait-il passer incognito ? Cela ne dura guère. Dès décembre, la presse fut sur ses traces et une horrible campagne le conduisit en janvier 1923 à quitter l'habit de servitude qu'il s'était choisi. Après un enrôlement dans le Tank Corps qui lui fit horreur mais qui lui permit de s'intéresser à un cottage qui allait devenir célèbre sous le nom de Clouds Hill, il put, malgré la vive opposition de sir Samuel Hoare, ministre de l'air, et après l'intervention d'amis qui avaient craint un suicide, réintégrer les rangs de la R.A.F., forçant la main au premier ministre John Baldwin en juin 1925. Il allait rester dans cette arme jusqu'en 1935, non pas comme aviateur mais comme simple troufion puis comme mécanicien. Chose curieuse, il allait assister un jour au crash d'un hydravion militaire en mer, et cela allait le conduire à s'intéresser de près à la conception et au pilotage de vedettes nautiques d'intervention pour le sauvetage des équipages d'hydravions abîmés en milieu aquatique. J'ai pu souligner dans mon livre sur Lawrence que cette expérience le fit renouer inconsciemment avec sa famille par le fait que l'un de ses frères, William, le préféré de leur mère avait justement péri dans un accident d'avion en mer comme pilote de guerre pendant la guerre de 1914-1918.
Que vaut La Matrice ? Il ne faut pas chercher à comparer ce livre avec Les Sept Piliers de la Sagesse, chef-d'oeuvre et "triomphe" au style coruscant. Il faut lire La Matrice pour elle-même, la lire dans un milieu où la vie bat son plein, un café par exemple, car il est plein de crudité et de verdeur, comme on en trouve dans la troupe, et après tout Lawrence n'était pas ignorant de la chose. C'est une épreuve volontaire que Lawrence s'est imposé : vivre la monotonie et la routine dans les casernes, les bases aériennes, les dépôts, vivre l'humiliation des corvées de ramassage des poubelles - voir à ce sujet le passage intitulé Char à merde - ou du nettoyage de vaisselle dans de l'eau de moins en moins claire et celle non moins dévalorisante mais "façonnante" de l'obéissance à des caporaux et sergents tatillons et parfois inhumains.
Mais du mouvement aussi avec la course de vitesse entreprise au sol avec sa motocyclette filant à vive allure sur la route alors qu'au-dessus de sa tête vole un avion Bristol dont le pilote ne demande qu'à se prendre lui-même au jeu. Qui gagne ? Je vous le laisse découvrir. Ce passage est beau, tout comme il y a un bon rendu d'atmosphère avec l'arrivée à Lincoln, où tout semble dominé par la cathédrale, puis avec le passage par Nottingham. Il y a quelquefois de la Beauté pure dans ces pages et de la profondeur de pensée et de réflexion, jusqu'au milieu de la crasse et de la dureté de la vie dans l'armée vécue au plus bas échelon. Lawrence s'est-il humanisé à force d'en baver ? Pas totalement, il garde son quant-à-soi, ne fréquente pas les femmes mais ne s'interdit pas l'amitié avec certains gradés (on ne le voit pas dans ce livre, mais il sera très lié à Cattewater-Plymouth avec le wing commander Sydney-Smith et sa très belle épouse Clare qui écrira un petit recueil de souvenirs, The Golden Reign).
En fait au-dessus des sans-grades et des sous-officiers et officiers règne souverainement l'homme assez beau d'allure avec sa moustache à l'anglaise, le chef vénéré comme un père admirable que Lawrence n'a pas eu - malgré les portraits dythirambiques laissés par Lawrence de son propre géniteur, Thomas Chapman - et l'on sait que Thomas Edward vouait une admiration sans bornes à son plus haut supérieur le maréchal de l'air sir Hugh Trenchard.
Au bout du compte, Lawrence dit avoir trouvé le bonheur dans la R.A.F. Et l'on sent chez lui une difficulté à mettre le point final à ce livre étrange qu'est La Matrice, ni vrai rapport ou compte rendu comme il aurait dû l'être, mais exercice d'introspection d'homme plongé dans une vie de groupe où il est appelé, par la force des choses, à s'oublier lui-même. Il n'a jamais voulu de vraie conclusion à ce livre, car elle aurait pu marquer l'arrêt d'une expérience qu'il aurait aimé ne jamais voir s'achever.
Quand il dut quitter la R.A.F., Lawrence ne survécut que quelques mois et trouva la mort sur une petite route du Dorsetshire en mai 1935 alors qu'il tentait de rejoindre son hâvre désormais insuffisamment sécurisant de Clouds Hill.

François Sarindar, auteur de : Lawrence d'Arabie. Thomas Edward, cet inconnu (2010)
Commenter  J’apprécie          756
Pourquoi lit-on ?

Parce que certains écrivent..
(Inutile de chercher plus loin.)
Et aussi parce qu'on en prend l'habitude.

Pourquoi lire "La matrice" ?
Pour son titre. (Ce qui motiva ma première lecture.)
Ensuite...

Pour les odeurs, la peau qui gratte, l'inconfort permanent, la fuite à l'envers de Lawrence, l'incorporation

(Afin d'éclairer un peu le sens d'une traduction, la parole à Etiemble :
"Le titre, déjà, longtemps m'embarrassa."
En 1952, il écrivait :
" "The Mint", en Angleterre, c'est l'Hôtel des Monnaies. "To mint", c'est battre monnaie : c'est frapper une pièce, une médaille. Avec une matière première un peu hétérogène, la R.A.F. se propose de fabriquer des soldats interchangeables, aussi proches l'un de l'autre que pièces de même frappe. La R.A.F. est pourtant, d'un autre point de vue, la faiseuse d'hommes que T.E. sut aimer en elle. Il m'a donc paru qu'un seul mot français, "matrice", correspondait aux intentions de T.E.
En langage d'imprimeur, la "matrice" désigne un moule en creux qui donne du relief par le moyen de la fonte ; en termes de monnaies, les carrés originaux qu'on travaille avec le poinçon : plus généralement, tout dessin est une "matrice" qui, soit en creux, soit en relief, a pour fonction de produire des dessins identiques ; puisque la "matrice" désigne aussi l'organe où la femme nourrit les futurs hommes, va pour "matrice" !")


Commenter  J’apprécie          202
Quatrième de couverture :
«L'armée : gadoue, puanteur, abomination de la désolation.» L'homme qui écrit cela et qui se trouve être colonel, célèbre, voire «roi sans couronne», s'engage incognito comme simple soldat dans l'aviation de Sa Majesté. Quand on a exercé le pouvoir en s'en défiant et sans l'aimer, pourquoi ne pas tâter de l'obéissance absolue, de la servitude ? Et au fond, plutôt que de sombrer dans la gloire ou la folie, pourquoi ne pas rester un temps en friche, dans le terre à terre parfait de l'abrutissement militaire, en marge du monde et de sa propre vie ? C'est de l'épreuve vécue jour après jour, consignée nuit après nuit, que naîtra La matrice, un supplice. Et c'est avec un souci de vérité photographique que T.E. Lawrence enregistra son expérience dans le broyeur : les mille détails, tous éprouvés, tous authentiques, furent notés très serré, sans recul, en une sorte de «sténographie émotive et intellectuelle». Puis, des mois durant, T.E. Lawrence travailla inlassablement cette matière pour la mettre en forme. Et de l'abîme qu'il laisse parfois entrevoir monte un souffle brûlant qui vient lécher dangereusement nos frêles raisons de vivre.

Alléchant, non ? Et pourtant, si on y trouve bien tous les ingrédients promis, je n'y ai pas trouvé l'assaisonnement à mon goût … Pas assez d'épice : Lawrence se cache derrière un narrateur sténographe sans âme et presque sans visage …
Je me suis ennuyé à presque m'en décrocher la mâchoire et pourtant je garde encore un souvenir puissant de ses Sept Piliers de la Sagesse où Lawrence se cachait déjà dans son keffieh. Les faits relatés sont loin d'être anodins et sont caractéristiques de l'idée qu'on se ferait de la formation militaire de la bleusaille dans une Ecole du Soldat, britannique de surcroit avec la tasse de thé et son ineffable flegme … Rien n'y manque pourtant, notamment des portraits hauts en couleur de ses camarades de chambre ou des officiers et sous-officiers … Alors ? Peut-être pas le bon livre au bon moment ? A vous de juger …
Commenter  J’apprécie          21
Je suis un admirateur de T E Lawrence et les Sept piliers sont mon premier choix pour une ile déserte. Alors je ne pouvais qu'être ébloui par le style, la force de ce texte et ce qu'il nous fait voir de la complexité de cet homme. Un homme très tourmenté qui n'a jamais accepté son corps, qui luttait contre ses démons et qui est - avant tout ce qui a fait sa légende - un très grand écrivain.
Le texte est tellement dense qu'il en est presque étouffant lorsqu' il décrit les avatars de la vie d'un soldat pendant ses classes, dans sa première partie. Lorsque l'auteur intègre ensuite un régiment, le style se fait plus léger et on respire mieux, on revit, tout comme lui. le moment de bravoure du livre est la description extraordinaire de la course en moto contre un avion. Génial.
Commenter  J’apprécie          20

Citations et extraits (42) Voir plus Ajouter une citation
Et l'on a des aviateurs aussi peu souci qu'eux d'eux-mêmes. Leurs yeux, si simples, tournés vers l'extérieur ; leur vie, naturelle ; leurs indigentes imaginations qui ni ne hersent ni ne moissonnent les bas-fonds de l'esprit : tout cela les expose, comme jachères, aux influences de l'air. En été, nous appartenons aisément au soleil. En hiver, nous luttons, sans défense le long des routes, harcelés du vent, de la pluie, tant que bientôt nous voici pluie et vent. Dès le point du jour, c'est une course jusqu'à la piscine translucide de l'Ecole et nous plongeons dans l'eau élastique qui s'adapte à nos corps d'aussi près qu'une peau : - et nous lui appartenons, à elle aussi. Partout, des affinités : désormais je ne suis plus seul.

*

Je ne puis écrire le "Finis" de ce livre, aussi longtemps que je reste dans l'aviation. Quelquefois, j'espère ne jamais avoir à l'écrire.

(Excipit)
Commenter  J’apprécie          70
Parce qu'il ignore notre vie, l'aumônier ignore également notre langage. Spirituellement, nous ne pouvions nous entendre, tandis qu'autour et au-dessus de nous flottaient les exquises cadences du paroissien Tudor : de la prose et trop bonne pour lui et trop bonne pour nous. Il y a plusieurs générations, les pauvres étaient élevés à la Bible et aux livres de prières ; de sorte qu'en parlant, ils employaient ces mêmes rythmes d'or. Maintenant, leur prose de tous les jours est un hachis pareil à la musique syncopée ; et, pour les moments d'émotion, le mélodrame des sous-titres de films. A mon oreille, ceux-ci ont quelque chose de littéraire et de forcé ; eux, en sont imprégnés jusqu'à l'os, par des années de cinéma.
Commenter  J’apprécie          90
Une idée folle (celle que le mariage est chose normale, qui donne à l'homme une compagne de lit, naturelle, économique, assurée, toujours prête) s'ils ont grandi avec elle et bien qu'ils n'aient que vingt ans, la voilà mise déjà mise sur un piédestal et hors conteste, du seul fait qu'ils s'en servent. Au doute actif, ils préfèrent la mollesse de la croyance.
Commenter  J’apprécie          120
Je ne crains pas nos instructeurs, ni le surmenage qu'on leur doit. Comprendre pourquoi nous sommes leurs victimes, c'est s'élever au-dessus d'eux. Néanmoins, en dépit de mon passé (de ce que j'ai fait, de ce que j'ai compris), en dépit de ma bonne volonté (qu'avive mon profond mécontentement de ce que je suis) à me laisser concasser et remodeler par la R.A.F. selon son projet, je veux pourtant crier bien fort que ce châtiment prolongé que nous subissons ne peut seconder ni le beau ni l'utile.
Commenter  J’apprécie          30
Nos journées se passent, à demi étouffées en de poussiéreux bureaux, ou bien servilement, en de sordides cuisines vers lesquelles nous allons et dont nous revenons en hâte, au pas accéléré, en rangs par quatre, à travers la beauté verdoyante du parc et de sa rivière encaissée : le battement de nos pieds ferrés écrasant le gazouillis des grives et l'appel profond des corbeaux dans les grands ormes.
Commenter  J’apprécie          30

Videos de Thomas Edward Lawrence (8) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Thomas Edward Lawrence
48ème séance, 28 janvier 2023 Renseignements : http://linktr.ee/laggg 00:00:00 Présentation de la séance 00:04:54 Ne pas confondre, ne pas dissocier 00:07:00 La "cause" palestinienne et l'OLP 00:11:45 Force de l'opinion publique israélienne 00:20:30 Dissocier la souffrance des Palestiniens et le Sionisme 00:24:15 L'historien probe 00:38:00 L'antisiomitisme et l'antisionisme bon teint 00:44:45 Déséquilibre historiographique et politico-médiatique 00:50:00 Spectacularisation à outrance du conflit 00:53:50 Responsabilité de l'UNRWA 00:58:20 Conférence de San Remo en 1922 01:04:00 Création de la Transjordanie 01:09:00 Accord Abdallah, Weizmann, T.E. Lawrence 01:28:30 Création artificielle de la Transjordanie 01:33:45 le refus arabe 01:37:05 Influence du Grand Mufti de Jérusalem 01:42:05 Henry Norpois Laurens et l'antisémitisme du Mufti 01:58:30 Portrait antisémite d'Herbert Samuel 02:02:20 le pogrom de Nabi Moussa en 1920 02:19:00 Mauvaise foi de Leïla Shahid 02:30:10 La proposition d'un seul État 03:06:45 La guerre de l'Espace contre le Temps 03:20:20 Arafat bousille le plan de paix en 2000 03:25:20 Manque théologique de sens du Temps 03:27:12 Conception islamique de l'esclavage 03:35:30 Autisme antisioniste, Bols et Samuel en 1920 03:45:38 L'Administration pré-étatique sioniste 03:53:45 Autonomie traditionnelle des communautés juives 03:57:50 Tradition arabe de rivalités tribales 04:01:00 Réjouissances du massacre à Neve Yaakov en 2023 04:06:10 Si Israël rendait les armes 04:13:58 Critique de Mahmoud Abbas par Bassem Eid 04:32:45 Vivre sous la dictature du Hamas 04:38:00 Noblesse de la déclaration d'indépendance d'Israël
+ Lire la suite
Dans la catégorie : Administration publiqueVoir plus
>Administration publique (246)
autres livres classés : soldatsVoir plus
Les plus populaires : Littérature étrangère Voir plus


Lecteurs (27) Voir plus



Quiz Voir plus

C'est la guerre !

Complétez le titre de cette pièce de Jean Giraudoux : La Guerre ... n'aura pas lieu

de Corée
de Troie
des sexes
des mondes

8 questions
1132 lecteurs ont répondu
Thèmes : guerre , batailles , armeeCréer un quiz sur ce livre

{* *}