AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782290385623
288 pages
J'ai lu (06/09/2023)
3.2/5   100 notes
Résumé :
À l'âge où il est d'usage d'envisager un repos bien mérité, Lionel Duroy a choisi d'enfourcher son vélo et de s'en aller vers ces endroits qui l'ont toujours fasciné : la Roumanie, la Moldavie, la Transnistrie... et peut-être Stalingrad. Il avait l'idée de rouler sans autre projet que de jouir du plaisir d'exister, jusqu'à s'épuiser, pour finalement passer seul et sans cérémonie de l'autre côté. Disparaître. Il l'a tenté, mais la vie est un roman qu'il a fini par éc... >Voir plus
Que lire après DisparaîtreVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (23) Voir plus Ajouter une critique
3,2

sur 100 notes
Lionel Duroy adore parler de lui et de ses rapports familiaux. L'ayant écouté attentivement lors des Correspondances de Manosque, je m'attendais à mieux en lisant son dernier livre : Disparaître, après avoir aimé L'homme qui tremble et Eugénia.
Puisqu'il faut le reconnaître, j'ai été un peu déçu par la lecture de ce roman dans lequel il dit s'appeler Augustin et en changeant apparemment tous les prénoms.
À soixante-dix ans, l'auteur… enfin, Augustin, décide de partir sur son vélo pour Disparaître. Pourquoi pas ? Alors, je m'attends à un récit passionnant de ses pérégrinations à travers l'Europe jusqu'à Stalingrad, le but ultime qu'il s'est fixé. Stalingrad et non Volgograd comme cette ville se nomme aujourd'hui. Ce choix, il l'explique en détail à la fin du livre.
Au lieu de ça, une longue partie me narre ses rapports tendus avec ses quatre enfants, trois filles : Anna (27 ans), Coline (24 ans), Claire (32 ans) et un garçon, David (36 ans). David et Claire ont pour mère, Agnès, la première femme du narrateur. Anna et Coline ont été enfantées par Esther, seconde épouse. L'auteur avoue qu'Anna est sa chouchoute mais qu'elle a toujours un fort désir d'indépendance.
Alors qu'Augustin a décidé de les réunir, tous les quatre pour leur faire savoir qu'il a décidé de partir, seul, depuis sa maison bâtie sur le Mont Ventoux, tout ne se passe pas comme prévu.
La passion de l'auteur pour le vélo, passion que je partage, est reprise par Anna qui chevauche un Pinarello tout neuf, en carbone avec freins à disque…
S'ensuivent de longues pages durant lesquelles Augustin détaille tous les problèmes rencontrés avec ses enfants, les joies comme les peines et surtout les incompréhensions.
Ils sont à Paris et retrouvent des lieux familiers comme le Jardin des Plantes. Quand il confie enfin son projet de voyage à vélo, son Singer remis à neuf pour pouvoir supporter de lourdes sacoches, ses filles le jugent complètement fou…
Je termine alors la première partie : L'énigme des enfants, pour me lancer enfin dans le second volet, celui que j'attendais impatiemment : Stalingrad.
Lionel Duroy parle alors de son éditeur, Curtis, qui attend son récit pour préparer un nouveau livre. Il rêve de mourir dans l'Oural. Il parle de Bernard Moitessier qui voulait mourir en mer et qui, finalement, s'est éteint à soixante-neuf ans, à Vanves, en 1994.
Je passe sur les problèmes de santé, les ennuis mécaniques qui retardent le départ pour parler des références littéraires et historiques qui jalonnent cette seconde partie. Il y a d'abord Tolstoï qui voulait aussi mourir seul, Malaparte puis Petru Dumitriu, un écrivain roumain, Sigfried Lenz, Primo Levi, Imre Kertész, un écrivain hongrois, Panaït Istrati, autre écrivain roumain, Gide, Philip Roth, Rilke
Apt, Manosque, Draguignan, Nice, l'Italie… de lourds souvenirs familiaux l'assaillent. Cela, je le comprends très bien. Lorsque je pédale longtemps ou pas, mon cerveau travaille aussi avec de bonnes et de mauvaises idées, de bons et de mauvais souvenirs.
Je note au passage la référence instructive sur Stradivarius (1644 – 1737) lorsque le narrateur fait halte à Crémone, la ville natale de ce célèbre luthier, il pense à Anna, sa fille qui joue du violon.
La Slovénie, une certaine Andjalija, puis la Croatie, pays qui lui rappelle ses reportages dans l'ex-Yougoslavie dévastée par la guerre civile, le massacre de Vukovar, en 1991.
Toujours sur son vélo, le voilà à Tulcea. Là, il doit prendre le bateau pour Sulina, une ville portuaire roumaine dans le delta du Danube. Après avoir connu son heure de gloire grâce à la Commission européenne du Danube, de 1865 à 1939, sa prospérité n'a fait que décliner.
Débute alors la partie la plus émouvante, la plus instructive de Disparaître avec l'évocation de la bataille de Stalingrad. Lionel Duroy s'appuie sur les lettres envoyées par Günter Flügge, soldat allemand mort à dix-neuf ans, à sa fiancée, Erika Schulze, restée à Hambourg.
Stalingrad, c'est une terrible bataille décisive pour le sort du combat contre le nazisme. Que de vies sacrifiées à cause de la folie de quelques psychopathes portés à la tête d'un pays ! Voilà une réflexion salutaire à mettre constamment en avant, à plus forte raison par les temps qui courent.
Lionel Duroy n'a pas disparu et il est donc revenu comme il le reconnaissait avec humour, place de l'Hôtel de Ville, à Manosque.
Avec Disparaître, il m'a gratifié d'une aventure familiale, littéraire, historique, amoureuse et sportive pour aller finalement à la rencontre des gens, créant un lien tellement important dans ce continent européen toujours tiraillé entre égoïsme et mégalomanie. Finalement, je reconnais, à la réflexion, que Disparaître est un bon roman.

Lien : https://notre-jardin-des-liv..
Commenter  J’apprécie          1147
Augustin, l'alter égo littéraire du Lionnel Duroy, âgé de 70 ans réfléchit depuis un moment sur le comment traverser l'étape ultime de la vie. Il n'aime pas l'image de « vieux » que lui renvoient la société et ses propres enfants alors qu'il est toujours en mesure d'enfourcher son vélo pour parcourir 70 kilomètres tous les jours. Il ne veut pas non plus offrir sa décrépitude au regard d'autrui et, par-dessus tout, il a en horreur le modèle traditionnel de la mort : l'image d'un vieillard qui rend son dernier souffle entouré de ses proches complètement ravagés par le chagrin. Dans notre culture, tout ce qui entoure la mort est surjoué, dit Duroy.

À l'instar de Bernard Moitessier, navigateur et écrivain qui rêve de mourir seul sur son voilier, de Waïda l'héroïne du roman Les Héroïques de Paulina Dalmayer qui prend l'avion pour s'enfoncer à jamais dans les eaux du Gange, Augustin rêve de prendre son vélo, de voyager vers l'Est de l'Europe jusqu'à Stalingrad précisément, lui qui est fasciné depuis son adolescence par la Russie et ainsi de pouvoir mourir seul, aux bouts de ses forces, tombé à côté de son vélo.
Voilà ce qui semble à ses yeux une mort digne. À mes yeux de lectrice, cela me semble infiniment romantique. Et ma foi, une mort romantique n'est-elle pas une mort digne, LA mort digne par excellence?

L'échec de sa relation amoureuse avec Sarah qui s'ajoute à la douleur et à la culpabilité charriées par d'autres ruptures le plonge dans un désespoir mortifère et sera le déclencheur de la mise en oeuvre de son projet. L'effort de pédaler sera pour lui le plus efficace des anti-dépresseurs. Écrire représente aussi pour lui, et ce depuis longtemps, un moyen d'affronter et de dépasser ce qui lui fait mal et il promet à Curtius, son éditeur que ce périple sera matière à un roman. Il lui enverra son journal de route foisonnant de références géographiques, historiques et littéraires à chaque grande étape. Cette deuxième partie de Disparaître est ainsi un pèlerinage en hommage aux écrivains de l'Est européen dont l'oeuvre est entrée en résonance avec sa propre vie.

J'ai été émue par l'authenticité et l'effort d'introspection auquel se livre Lionnel Duroy. Choses assez rares, il faut bien l'admettre chez les auteurs masculins français contemporains et qui rendent ce roman d'autant plus précieux.
J'ai adoré ce flou constant entre fiction et réalité. Les magnifiques cent premières pages mettent un scène un repas au restaurant avec ces quatre enfants, qui se transforme en un savoureux lavage de linge sale en famille, débordant paradoxalement d'amour et nous apprendrons plus tard que ce moment relève de l'imagination de l'auteur. « Un roman à ma façon s'écarte de la seule relation des faits » dit Augustin-Lionnel Duroy. « Pour dire le tremblement, l'effondrement il faut travailler les phrases jusqu'à ce qu'elles éclairent ce qu'il y a de plus obscur en nous, d'indicible, d'inavouable. Et s'Il faut inventer une scène pour faire resurgir l'émotion ou l'horreur d'un moment, je vais l'inventer bien sûr. » Et c'est donc ce qu'il fait : rendre compte de façon légère de la nature singulière mais profondément aimante de sa relation avec ses enfants à qui le livre est dédié.

En fermant le roman, nous nous posons la question si pédaler à la rencontre de la mort – et quel plus beau symbole de la mort que Stalingrad, là où plus de deux millions de personnes ont péri en 1943 dans des conditions horribles- si pédaler vers la mort n'était pas, en fait, une fuite de l'étouffement de relations contraignantes et un retour à la vie, à la reprise de possession de la seule chose que nous possèderons peut-être jamais? Notre vie.
Et peut-être aussi, nous demanderons-nous s'il est vain, comme Augustin de vouloir choisir sa mort, que de toutes façons, c'est elle qui nous choisira, quand elle le voudra?
Commenter  J’apprécie          130
J'ai eu la chance de rencontrer Lionel Duroy au Livre sur la Place à Nancy et d'avoir pu échanger avec lui. Grâce à lui j'ai déjà pu lire La leçon d'allemand de Lentz, une vraie découverte offerte dans son Echapper. Je retrouve dans Disparaître la même envie de parcourir les lieux de ses écrivains préférés, de faire une sorte de pélerinage sur leurs parcours de vie, mais aussi l'idée originale et qui m'avait séduite, d'habiter dans le livre des autres pour mieux les connaître et les comprendre en profondeur avec l'arrière-plan de leur époque.
Ici, la peur du naufrage de la vieillesse, que je partage avec lui ayant un peu le même âge où ça devient envisageable, l'amène à une sorte de fuite en avant, pour oublier et épargner à ses proches un spectacle désolant avec l'infantilisation voulue et acceptée par notre société affligeante avec ses vieux.
La première partie consiste à dire au revoir aux quatre enfants de deux femmes différentes qui l'ont quitté et causé de grandes souffrances à tous.
On voit comme cela est difficile le dialogue entre père et enfants, même lorsqu'ils sont adultes, ils ne conçoivent pas que le parent est un être humain qui souffre. Il est assigné à rester un modèle parfait sinon les reproches fusent ! Je me suis rendu compte en effet que nos enfants ne sont pas la bonne oreille pour écouter nos plaintes !
La deuxième partie est le départ et le trajet en vélo vers Stalingrad en espérant y arriver, en faisant des rencontres, des projets aussi, en s'épuisant pour ne pas déprimer, ni regretter son choix.
Je ne sais pas ce que j'attendais dans cette narration, il m'a semblé que quelque chose manquait et que les deux parties ne collaient pas bien ensemble. On est bien obligé d'accepter que l'on a une limite à notre volonté de tout diriger car la fin ne nous appartient guère et que seul le moment présent reste à vivre pleinement.
Commenter  J’apprécie          150
Quelle merveille que ce roman ! Lionel Duroy possède ce talent étrange de nous faire du bien en nous livrant son mal-être, ses angoisses, ses frayeurs d'hypocondriaque. Augustin, soixante-dix ans, décide de partir à vélo pour Stalingrad et, pense-t-il, disparaître au détour d'un mauvais chemin ou être victime d'un malaise qui l'emportera dans la tombe. Auparavant, il réunit pour un déjeuner ses enfants, David, Claire, Anna et Coline, pour leur annoncer son départ. Dans ce morceau de bravoure d'une centaine de pages, nous nous trouvons au centre du maelström qui précipite vers le fond un Augustin, semblable à un minuscule fétu de paille happé par les querelles familiales, le souvenir de son père Toto, les douleurs de ses échecs conjugaux ou amoureux.
Et puis, miracle, Augustin ayant enfourché sa précieuse Singer, la route s'ouvre à lui, capricieuse, aventureuse, voire dangereuse. Nous avalons les kilomètres en sa compagnie, souffrons dans les côtes, passons les frontières pour aller à la rencontre d'Andjelija ou de Valentina, et faisons sur son porte-bagages un merveilleux voyage littéraire.
Quelle histoire ! S'il faut se garder de prendre pour argent comptant tout ce que nous raconte Lionel-Augustin, peu importe, il a une générosité qui balaye tout, il sait mieux que quiconque nous instiller une dose de malheur ou de tristesse aux vertus homéopathiques, nous rouler dans la farine comme dans de la poudre de perlimpinpin, nous faire fondre le coeur avec ses maniaqueries de vieux garçon et ses délicatesses de voyou.
Pédale, Augustin, pour notre plus grand bonheur en nous emportant dans ta roue !
Commenter  J’apprécie          162
Le nouveau Lionel Duroy « Disparaitre » n'est pas son meilleur cru, toutefois j'ai mis ce « 4 étoiles » pour la première partie qui s'intitule « L'énigme des enfants ». Cette première partie est l'essence même du succès mérité des romans de Lionel Duroy. Encore une fois il arrive à nous passionner et à nous émouvoir en parlant de ces rapports problématiques avec ces enfants, ses ex-femmes, etc… un témoignage poignant surtout en lisant les reproches de ses enfants (surement imaginaire ou non). Lionel Duroy veut faire comprendre à ses enfants et à nous ses lecteurs et lectrices le "pourquoi" de cette écriture "... si je suis vivant aujourd'hui c'est parce que j'écris. A vingt ans, j'étais profondément dépressif, si je n'avais pas pris la décision d'écrire pour retourner la situation et accabler la vie de mes livres plutôt qu'être accablé par la vie".
Par contre la deuxième partie « Stalingrad » ne m'a pas beaucoup plu car un Duroy « voyageur » avec ses aventures personnelles est moins passionnant et que surtout on attend autre chose de lui comme il sait si bien le faire dans sa première partie.
Ce roman m'a donné envie de lire les romans que je n'ai pas encore lus de Lionel Duroy.

Commenter  J’apprécie          90


critiques presse (3)
LeSoir
02 janvier 2023
S'approcher de Stalingrad, destination fantasmée, à coups de pédale : Lionel Duroy entreprend un long voyage vers l'Est dans «Disparaître».
Lire la critique sur le site : LeSoir
LaLibreBelgique
26 septembre 2022
Il donne ainsi à celui-ci la matière d’un livre - celui qu’on lit - qui ne se termine ni sur la vie ni sur la mort sans parvenir à galvaniser notre intérêt pour ce projet si particulier.
Lire la critique sur le site : LaLibreBelgique
LaCroix
16 septembre 2022
Lionel Duroy enfourche son vélo pour rouler vers l’est et se confronte une fois de plus à ses vieux démons.
Lire la critique sur le site : LaCroix
Citations et extraits (27) Voir plus Ajouter une citation
Durant la guerre, la Roumanie du général Antonescu, allié d’Hitler, avait imaginé pour exterminer les Juif de les déplacer en Transnistrie et de les faire marcher continuellement de village en village jusqu’à ce qu’ils tombent d’épuisement et meurent au bord de la route. Les communistes inventent à peu de chose près le même supplice : durant l’été 1951 ils arrêtent cinquante-cinq mille personnes soupçonnées de leur être hostiles, des familles entières avec enfants et grands-parents, qu’ils entassent dans des wagons à bestiaux et lâchent par petits groupes au milieu du Baragan (immense plaine roumaine balayée l’hiver par un vent glacial, le crivat et où les étés sont très chauds et très secs).
Commenter  J’apprécie          301
Parce qu’il y a une chose que je n’ai jamais dite, que je suis le seul à savoir : durant tout le temps passé sur mon vélo j’ignore la dépression, c’est d’ailleurs pourquoi je pédale chaque jour depuis cinquante ans. Elle me court après mais ne me rattrape pas, de sorte que je demeure en bonne santé grâce au vélo, et plutôt content de vivre, ma foi.
(page 233)
Commenter  J’apprécie          411
Attends, Coline, si je suis vivant aujourd’hui c’est parce que j’écris. À vingt ans, j’étais profondément dépressif, si je n’avais pas pris la décision d’écrire pour retourner la situation et accabler la vie de mes livres plutôt qu’être accablé par la vie, je n’aurais pas survécu bien longtemps, je le sais.
(page 83)
Commenter  J’apprécie          451
Les enfants se fichent du destin d’un homme de soixante-dix ans, mon âge aujourd’hui. Ils pensent que quoi qu’il dise, ou fasse, il va bientôt mourir et que cette perspective rend superflu ce qu’il peut bien décider. Cause toujours, papa, tu seras bientôt mort.
(page 13)
Commenter  J’apprécie          413
… où allez-vous donc ?
- À Stalingrad.
- Mon Dieu, mais c’est le nom d’un bataille fameuse… la ville existe toujours ?
- Sous le nom de Volgograd, oui, mais Volgograd ne rime à rien, je lui préfère son appellation précédente.
- Et est-ce indiscret de vous demander ce que vous allez faire par là-bas ?
- Eh bien… disparaître.
- Pardon ?
- Mourir, si vous préférez.
(page 146)
Commenter  J’apprécie          230

Videos de Lionel Duroy (66) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Lionel Duroy
Dans "Sommes-nous devenus des criminels", Lionel Duroy se demande si un militaire doit servir et obéir à n'importe quel prix, faisant ainsi référence aux crimes de guerre. Pour cela, il se glisse dans la tête du général Paulus, commandant de la 6ème armée allemande nommé par Hitler, qui a conduit l'offensive de Stalingrad dès 1942 sous les ordres impossibles du dictateur, jusqu'au jour où il a désobéi. L'auteur fait le parallèle avec la guerre entre l'Ukraine et la Russie, dans laquelle des officiers généraux russes, parce qu'ils obéissent au dictateur, "sont en train de commettre des crimes de guerre".
+ Lire la suite
autres livres classés : fin de vieVoir plus
Les plus populaires : Littérature française Voir plus


Lecteurs (211) Voir plus



Quiz Voir plus

Les écrivains et le suicide

En 1941, cette immense écrivaine, pensant devenir folle, va se jeter dans une rivière les poches pleine de pierres. Avant de mourir, elle écrit à son mari une lettre où elle dit prendre la meilleure décision qui soit.

Virginia Woolf
Marguerite Duras
Sylvia Plath
Victoria Ocampo

8 questions
1722 lecteurs ont répondu
Thèmes : suicide , biographie , littératureCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..