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Cycle Mon Combat tome 6 sur 6
EAN : 9782207136089
1408 pages
Denoël (19/08/2020)
3.92/5   46 notes
Résumé :
Dans ce dernier volume de son autobiographie, l'écrivain norvégien examine son rapport à la vie, à l'amour et à la mort ainsi que les conséquences de son oeuvre sur son existence. A 40 ans, il partage son quotidien entre l'écriture et l'éducation de ses trois enfants en bas âge, menant une vie bien réglée jusqu'à ce que son oncle lui dise être opposé à la publication du premier tome de l'oeuvre.
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
Karl Ove Knausgaard, né en 1968 à Oslo, est un romancier norvégien. Après des études d'art et de littérature à l'université de Bergen il publie un premier roman en 1998 et reçoit pour son livre le prix de la Critique. Karl Ove Knausgaard vit en Suède avec sa femme, elle aussi écrivain, et leurs enfants. Connu pour son cycle de six romans autobiographiques intitulé Mon combat, le sixième et dernier volume intitulé Fin de combat vient de paraître en poche.
Tous les épisodes précédents sont chroniqués, je ne pouvais pas louper l'épilogue mais j'ai fait la grimace quand le bouquin est arrivé dans ma boite aux lettres ; certes je savais que l'écrivain ne lésinait pas sur la quantité, des bouquins d'au moins cinq cents pages, mais là, ce pavé de mille cinq-cents pages… Je l'ai joué zen, avec méthode, une belle tranche chaque jour sans exagération, intercalée avec la lecture d'autres romans plus courts. Et grosso modo, je l'ai fait !
De quoi est fait cet énorme livre ? Quatre fils se mêlent pour en tisser la trame : Sa vie quotidienne avec sa femme Linda et leurs enfants ; la publication du premier tome de cette oeuvre avec les controverses qu'elle suscita alors ; un essai sur Hitler (!) ; et de nombreuses réflexions d'ordre philosophiques ou existentielles sur divers sujet.
Sa vie quotidienne, entre-nous on s'en fiche complètement, j'ai d'ailleurs sauté quelques pages quand il torche ses mômes ou fait le ménage, paradoxalement se sont aussi les plus touchantes… L'essai sur Hitler, j'avoue ne pas avoir très bien compris comment il pouvait se retrouver ici, il fait une analyse psychologique du petit moustachu.
Les deux autres sujets sont plus intéressants. le but de son livre, « dans ce livre j'ai essayé, j'ai essayé de me libérer de tout ce qui m'attache », non seulement ses liens avec ses parents, surtout son père, mais aussi avec les valeurs qu'ils lui ont transmises. Atteindre ce but passait par la vérité d'abord, mais à trop s'attacher à dire la vérité dans sa plus cruelle réalité, on s'attire des inimitiés, qui se concrétiseront par les réactions de certains membres de son entourage lors de la publication du bouquin et par le ramdam véhiculé par la presse y voyant matière à se repaître de cet étalage intime. Cet ultime volet nous donne sa version des faits – sa version à lui.
Enfin, le dernier angle, ce sont les divers thèmes de réflexions qu'il développe et dont je vous donne quelques exemples : comment représenter la vérité sans lui ajouter quelque chose qu'elle n'a pas ? le rôle du roman, où l'on peut dire tout ce qu'on veut, « un lieu où est pensable ce qui est impensable ailleurs », qu'est-ce qu'écrire ? Etc. les grands écrivains sont appelés à la rescousse pour étayer ses propos forts savants et globalement passionnants.
Pour conclure, je redirai ce que je dis depuis le premier tome de ce machin invraisemblable : je ne sais pas pourquoi je l'ai lu, encore moins pourquoi j'y suis revenu à chaque sortie de volume mais ce que je peux dire, c'est que ça tient à son écriture. Elle semble très banale mais elle m'emporte et n'était l'épaisseur fort exagérée et touchant à l'overdose de ses livres, je crierais au génie.
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Lors d'une virée en bouquinerie en 2013, je suis tombée par hasard sur La mort d'un père, premier tome d'une série autobiographique. Sans jamais avoir entendu parler de l'auteur et de son projet littéraire, j'ai acheté le livre parce que la couverture me plaisait (!). L'effet produit par cette lecture est difficile à exprimer tellement elle a remué des émotions et des pensées enfouies en moi. Une grosse claque quoi !

Huit ans et 4 830 pages plus tard, je viens de terminer Fin de combat, le sixième et ultime volume de Mon combat. Ce combat (de la vie ordinaire), c'est celui d'un homme, d'un écrivain, d'un mari, d'un fils devenu père à son tour. Je ne suis rien de tout ça, pourtant les écrits de Knausgaard agissent sur moi comme un miroir. Alors qu'aujourd'hui beaucoup de monde se targue des plus grandes vertus, Knausgaard expose au grand jour son quotidien et sa banalité, ses idées, ses relations avec les autres, ses faiblesses et ses travers. le 3e tome (Jeune homme) m'a semblé moins fort que les autres et la partie centrale du 6e tome (un essai sur Hitler) aurait pu être resserrée, mais la fin est remarquable et l'ensemble de l'oeuvre restera mon grand coup de coeur des dix dernières années en littérature contemporaine.
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Quel est le secret de la Norvège ? Sa population dépasse à peine 5 millions. Pourtant le pays et ses habitants semblent briller sur tous les fronts. Lors de notre récent voyage, j'ai admiré, érigées au fond du fjord d'Oslo, les merveilles architecturales de la capitale que sont l'Opéra et le nouveau Musée National, qui venait d'ouvrir. Dans le domaine sportif, on peut ne pas s'étonner que ce petit pays domine depuis des années de la tête et des épaules les Jeux Olympiques d'Hiver. Mais depuis peu, ils brillent aussi en athlétisme et, en football, tout le monde connait leur jeune centre-avant prodige. le champion du monde d'échec est norvégien.
Bien sûr la richesse amenée par la manne pétrolière doit y être pour quelque chose. Ces ressources, bien gérées, ont transformé en deux générations ce pays splendide mais un peu perdu entre fjords et montagnes aux confins nord de l'Europe en une société qui compte au niveau économique, politique, sportif et culturel. Mais il doit y avoir quelque chose en plus.
En littérature aussi, une des révélations de la dernière décade est un écrivain norvégien. Karl Ove Knausgård est devenu un phénomène littéraire, suite à la publication de son roman autobiographique « Min Kamp (Mon Combat) ». Paru en six volumes en norvégien entre 2009 et 2011, il connait un succès stupéfiant puisque plus d'un demi-million d'exemplaires d'un des titres ont été vendus en Norvège, autrement dit, un livre pour neuf habitants adultes. Depuis, la série est disponible en 35 langues. Les critiques les plus exigeants ne reculent pas devant les comparaisons avec Proust, Joyce ou Virginia Woolf.
Cet été une grève de la compagnie aérienne SAS, nous a forcé, Céline et moi, à traverser en voiture de location en moins de vingt-quatre heures la Norvège du Nord au Sud, des îles Lofoten à l'aéroport d'Oslo, soit 1386km. Cette longue route n'était pas prévue au programme, mais, au bout du compte, elle ne nous a pas déplu, malgré la fatigue. Nous sommes montés sur des ferries pour traverser les fjords ensoleillés, nous avons roulé en grande partie de nuit, mais début juillet au nord du cercle polaire arctique le soleil ne se couchait pas : nous pouvions admirer les paysages arides des parcs nationaux que nous traversions et apercevoir les rennes et les élans au bord de la route. C'est sans doute pendant ce marathon routier que l'envie m'est venue de me lancer dans la lecture de la série « Min Kamp » de Knausgård.
C'est aussi une entreprise de longue haleine. En français, les six volumes font un total de 4736 pages dans la collection Folio. J'ai choisi la version livre-audio en anglais, superbement interprétée par Edoardo Ballerini, soit plus de 133 heures d'écoute qui m'ont accompagnées, avec bonheur, de septembre à février.
Ce qui est radical dans « Min Kamp », c'est que Knausgård raconte toute sa vie, en long et en large, avec des détails qui semblent à première vue insignifiants et banals. Comment il se prépare un café ou un thé, sort pour fumer une cigarette sur le balcon de son appartement et observe les voisins, doit jongler entre trois enfants et une poussette pour les amener à la crèche sans piquer une crise de nerf (et de temps à autre, il en pique une). Quand et comment il rencontre, tombe amoureux, mais aussi se dispute avec Linda, sa seconde femme, suédoise (Un homme amoureux, volume 2). Dans le quatrième volume « Aux confins du monde », il raconte son expérience comme jeune professeur à peine sorti de l'école secondaire, envoyé donner cours dans un village de pêcheurs dans le Grand Nord, à des garçons et des filles à peine plus jeunes que lui. de manière surprenante, on se laisse entraîner dans ce flux d'une vie qui se raconte comme en direct, sans retouches. Comme l'écrit James Wood dans « The New Yorker » : « même quand ça m'ennuyait, ça m'intéressait. ».
Un des pivots du roman est la relation de l'écrivain avec son père. Une relation difficile avec un père dont il craignait les pas dans l'escalier et qui le terrorisait d'un regard quand il était enfant (Jeune Homme, volume 3), mais qu'il a vu s'abimer jusqu'à la déchéance dans l'alcool quand il était un jeune adulte (La mort d'un père, volume 1). C'est en partie le récit de sa relation avec son père qui a fait scandale en Norvège et a amené son oncle à lui faire un procès.
Le secret de « Min Kamp » est sans doute que le lecteur se reconnaît dans certains des détails et des habitudes de la vie de Karl Ove Knausgård. En ce qui me concerne, l'écrivain norvégien est né deux mois avant moi, donc, même si nous avons grandi dans des pays européens différents, nous avons des expériences, des goûts et des souvenirs communs. Plus profondément, le lecteur reconnaît dans ce récit sans fard le mouvement, les rythmes et, oui - le mot est juste - le combat de sa propre vie, du plus quotidien au plus intérieur.
Ce parcours à travers une vie, et toute sa palette d'expressions et de sentiments m'a fait penser au parc-musée de Vigeland à Oslo. le parc accueille 212 statues de bronze et granit, oeuvres du sculpteur Gustav Vigeland et installées entre 1940 et 1949. J'avais gardé un fabuleux souvenir de ce parc lors de ma première visite à Oslo comme adolescent. J'y suis retourné en juillet dernier. La magie s'est renouvelée. On pourrait passer des heures à observer les scènes, les mouvements et les expressions des visages de ces hommes, femmes et enfants qui jouent, s'émerveillent, s'aiment, se disputent ou souffrent.



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Dernière partie de cette saga ... plus de 1300 pages encore ... Karl Ove n'hésite pas ... nous non plus car j'avoue que ce bouquin peut en effrayer plus d'un .... et pourtant je suis ravie d'aller passer quelques heures avec lui !

Des rencontres insolites ...
Comme celle avec le crapaud sonneur à ventre de feu qui ne vit que dans un petit coin perdu en Suède et peut être un peu aussi en Finlande et il semble qu'on peut le rencontrer maintenant près de chez nous en Lorraine ...
Ou encore comme celle avec une mère qui laisse des souvenirs lors des courses de Noël , elle n'avait "jamais beaucoup d'argent, mais si j'avais besoin de quelque chose," elle disait "qu'est ce qu'une saucisse de plus à l'heure de l'abattoir".
Nous partons dans une longue, très longue digression sur le nom, ce qu'il représente dans la littérature... Flaubert et Me Bovary ... Cervantès et Don Quichotte ... Shakespeare et Hamlet ... Ulysse et .... beaucoup (trop ?) d'auteurs cités, Proust, Hamsun, Kafka, Joyce, ... eux aussi décortiqués triturés jusqu'au squelette !
Et la poésie de Paul Ceylan va nous occuper de nombreuses, très nombreuses pages pour la disséquer mot à mot et donner des interprétations diverses avec des références littéraires très pointues (trop ?).
Suit, une longue, très longue analyse du personnage d'Hitler et de son livre Mein Kampf, "le livre le plus litigieux de notre époque, non pas de tant à cause de son contenu proprement dit, mais bien parce que ce contenu a été concrétisé dans la réalité." Et encore une analyse de ce que fut la vie d'Hitler à l'aide de biographies publiées comme "Adolf Hitler, mon ami d'enfance" de Kubizek, "Hitler" de Ian Kershaw, et tant d'autres références.

Il faut beaucoup de courage et de persévérance pour se lancer et se tenir à cette lecture ... contrairement aux autres tomes, ce dernier se décompose en deux parties l'une où comme d'habitude nous vivons à côté de Karl Ove et partageons ses réflexions et l'autre, profitant du départ de Linda et des enfants en Corse, pour examiner ses écrits où il se torture l'esprit dans des réflexions intellectuelles maladives qui deviennent vite incompréhensibles "c'est là... que s'est produit la transition du religieux au sécularisé ... dans le soi, c'est à dire dans la compréhension du je par rapport au ça, au nous et au ils."

Écrire plus de 4600 pages pour se débarrasser du besoin de l'écriture pour arriver enfin à se dire "je ne suis plus écrivain".
Vraiment pas la conclusion que j'attendais !
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A 40 ans l'auteur est sur le point de devenir un écrivain sur la scène internationale.

Il décrit dans son dernier tome de 1505 pages les péripéties de sa vie ordinaire, rien d'exceptionnel comme il dit, que des choses qui arrivent tout le temps avec son épouse Linda et ses trois enfants en bas âge. Il décrit les jours d'une vie que le monde connaît, qu'il s'agisse d'alcoolisme, d'infidélité, de maladie mentale…

Seulement il y témoigne sur environ 400 pages sa confrontation avec son oncle qui l'attaque pour des révélations familiales non avérées. Une histoire patentée et de viol verbal en voulant compromettre le nom de famille.
Puis dans une coupure importante du livre et sur 900 pages, on prend la direction de ce qu'est un nom dans une famille et notamment sur celui que les Juifs ont perdu pendant la Seconde Guerre mondiale.

L'auteur qui a lu « Mein Kampf » d'Hitler nous retrace Vienne d'avant-guerre, la république de Weimar de l'entre-deux-guerre, les liens psychologiques, l'art et la politique et bien entendu la relation humaine.

Cette relation humaine est intéressante par ce que décrit Kubizek sur Hitler à la sortie de leur adolescence. Son penchant pour l'argutie, la phobie du contact, son parcours SDF, sa relation avec sa nièce Geli non consommée qui se suicidera tout comme Eva Braun. Hitler qui ne pouvait pas se passer de son ami Kibizek y mettra un terme du jour au lendemain. La suite sera contée par Hanfstaengl un autre témoin de sa domination.

Karl Ove Knausgaart reviendra sur ses déboires avec sa famille, sur ce que son épouse éprouvera après avoir lu dans son tapuscrit son infidélité. Elle en sera profondément affectée et tombera en dépression.

L'auteur termine son grand récit autobiographie et essai, en savourant l'idée de ne plus être écrivain, car il pense avoir fait trop de mal autour de lui. Mais il faut comprendre, peut-être, plus rien d'écrit personnel, car en 2022, il a sorti un nouvel essai.
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critiques presse (5)
LeDevoir
04 janvier 2021
Le Norvégien Karl Ove Knausgaard met un point final à son monumental roman autobiographique, «Fin de combat».
Lire la critique sur le site : LeDevoir
Bibliobs
07 octobre 2020
Dans « Fin de combat », dernier volume de son autobiographie fleuve, l’auteur norvégien, qui a parfois fait polémique, se révèle touchant et sincère.
Lire la critique sur le site : Bibliobs
LaCroix
22 septembre 2020
Dans le sixième et dernier tome de son captivant cycle autobiographique, l’écrivain norvégien Karl Ove Knausgaard fait le bilan sans concession d’une entreprise littéraire aussi nécessaire que voué à l’échec.
Lire la critique sur le site : LaCroix
LeMonde
24 août 2020
L’écrivain norvégien signe « Fin de combat », dernier tome de son colossal roman autobiographique, « Mon combat ». L’auteur y revisite son projet et ses conséquences.
Lire la critique sur le site : LeMonde
LeMonde
18 janvier 2019
En s’interdisant de réfléchir, le Norvégien a écrit le cycle autobiographique en six tomes qui l’a rendu mondialement célèbre. Le cinquième est traduit en français.
Lire la critique sur le site : LeMonde
Citations et extraits (18) Voir plus Ajouter une citation
Eckart aurait proclamé à Munich :
Il nous faut quelqu'un à notre tête, qui ait entendu de près le son d'une mitraillette. Quelqu'un qui soit capable de faire chier les braves gens dans leur froc. Je n'ai pas besoin d'un officier. Le menu peuple a perdu tout respect pour eux. L'idéal serait un simple travailleur à la langue bien pendue. Sans grande culture. La politique est la profession la plus stupide qui soit sur terre. N'importe quelle femme de fermier, à Munich, en sait autant là dessus que n'importe quel chef de parti. Donnez moi un singe vaniteux qui sache casser le morceau à ces crétins de rouges et ne s'enfuira pas sitôt qu'un énergumène menacera de l'encadrer avec une chaise ! J'opterai pour lui sans hésiter plutôt que pour une douzaine de professeurs érudits qui se pissent dessus à la moindre provocation. Célibataire, naturellement, pour attirer les femmes !
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(Être humain ...)
Parce que le cœur est un oiseau qui ne cesse de battre dans notre poitrine, parce que nos poumons sont deux phoques entre lesquels l'air passe, parce que la main est un crabe et la chevelure une botte de foin, parce que les veines sont des rivières et les nerfs des éclairs. Parce que les dents sont des murs de pierre et les yeux des pommes, les oreilles des moules et les côtes une cage. Parce que c'est toujours sombre et silencieux dans le cerveau. Parce que nous sommes la terre. Parce que nous sommes le sang. Parce que nous devons mourrir.
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Pas une seule fois je n’avais pensé que j’avais exagéré en racontant ce qui s’était passé, pas une seule fois je n’avais pensé que je me servais de papa et de grand-mère, les évènements que je décrivais étaient trop énormes, et ce vers quoi je me dirigeais, trop important. (…) Peu importe que je sois terrifié rien qu’en voyant le mot « procès », et glacé d’effroi quand Gunnar prétendait avoir des témoins pour prouver que j’étais un menteur, il me fallait tenir bon, je ne pouvais pas abandonner l’histoire de mon père. Même si elle était mensongère ?
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L'expression du visage et le visage lui même sont deux dimensions différentes, imbriquées, un peu comme ces dessins qui représentent une chose quand on regarde les ombres, et autre chose quand on regarde le reste de l'image, il me semble, bien qu'un visage soit infiniment plus complexe qu'un dessin. Non seulement il change d'une heure à l'autre selon les humeurs qui le traversen'y, mais aussi d'année en année selon le lien que l'on a avec lui.
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J'avais lu un extrait du premier tome, sur la vie inauthentique justement, sur le fait que je pouvais me mettre en colère contre les enfants et les secouer, incapable de me contrôler. Dès que je commençai à lire, je compris mon erreur. J'imaginai ce que les gens pensaient, qu'aucun enfant ne pouvait être traité de la sorte, que j'étais un mauvais père qui croyait qu'il lui suffisait d'avouer qu'il était mauvais pour devenir meilleur.
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