C'est un demande de sa famille. Devenue écrivaine , sa famille lui demande de raconter le" grand père", Joseph, de Gori, comme
l'autre Joseph , celui qui deviendra Staline.
Charles Aznavour aussi lui parle de Joseph qu'il a rencontré à Paris, son propre fils s'intéresse également à Staline et dans ses recherches , il apparait qu'un des pères biologiques potentiels du dictateur n'est autre que Diamané...celui de Joseph.
Elle a bien fait de l'écrire, parce qu'il est passionnant. Il est centré sur les trente premières années de Joseph, l'autre! de sa jeunesse en Georgie, Gori, Tiflis à l'émigration définitive à Paris, en passant par des études parisiennes et un engagement sans faille dans la guerre du Caucase au début du XXème siècle.
Quand Joseph partira étudier à Paris , Staline lui sera emprisonné en Sibérie et le roman va se délester de celui qui voulait devenir moine ou brigand pour se consacré à l'aïeul. Auparavant, on aura sillonné les rues de Gori avec les deux Joseph , en écoutant les légendes géorgiennes et en regardant les possibles demi frères se construire.
La personnalité de Staline, bien que juste effleurée, est évoquée de façon très précise .
Mais le héro, c'est
l'autre Joseph. Plus jeune, plus posé, plus acteur. Un mythe , aux rapports compliqués avec sa famille, un homme entier, dévoué à ses combats , à qui sa descendante a rendu un très bel hommage dans un roman où l'histoire côtoie
L Histoire, où la Géorgie se révèlera un peu à nous, à travers paysage, mentalité et légende.