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EAN : 9782352046158
304 pages
Les Arènes (17/05/2017)
3.61/5   63 notes
Résumé :
Histoire de l'amour qui a uni le peintre Gustav Klimt et Adèle Bloch-Bauer, modèle en 1912 de l'un de ses portraits les plus célèbres.

La Dame en or de Gustav Klimt est l’un des tableaux les plus célèbres au monde.

Le modèle du peintre, au regard si mélancolique, s’appelait Adèle Bloch-Bauer. Mariée à dix-huit ans à un homme qui l’adorait mais était bien plus âgé qu’elle, Adèle a vécu dans la Vienne de la grande époque. Son salon attira... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
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Le Baiser est l'oeuvre picturale la plus connue de Gustav Klimt dans le monde. Avec le portrait de la Dame en or – Adèle Bloch-Bauer. Cette Adèle a intrigué Valérie Trierweiler au point de lui consacrer un livre, fort plaisant, bien écrit et foisonnant d'informations sur cette époque à la fois trouble et grandiose marquant Vienne à la charnière du XXe siècle.

Les arts, architecture, peinture, littérature, musique, ainsi que les sciences humaines, médecine et psychanalyse et les idées sociales révolutionnent peu à peu les habitudes pompeuses et grabataires modelées par l'Empire austro-hongrois. Vienne, la majestueuse, regorge de créateurs, de chercheurs, de réactionnaires qui s'expriment à qui mieux-mieux dans les cafés ou les salons mondains.

L'appartement des Bloch-Bauer est l'un des endroits où Sigmund Freud rencontre Arthur Schnitzler, où Gustav Mahler bavarde avec Gustav Klimt, où Stefan Zweig côtoie Rainer Maria Rilke. Ferdinand Bloch-Bauer s'enrichit considérablement dans l'industrie du sucre. Il épouse Adèle et n'a de cesse de la gâter d'autant plus qu'elle a perdu deux enfants à la naissance, ce qui la rend inconsolable. Ainsi commande-t-il au célèbre Gustav Klimt, à l'apogée de son art, un portrait de sa femme tant aimée.

C'est ici que commence le roman de Valérie Trierweiler qui se veut d'amour et de passion. Elle crée cette passion entre Klimt et son modèle sur base de déclarations de la nièce d'Adèle et sur le fait qu'en dehors de sa maîtresse, Emilie Flöge, le peintre refusait de se servir deux fois du même modèle. Or, il existe bien deux tableaux d'Adèle Bloch-Bauer (1907 et 1912).

Il fallut trois ans à Klimt pour achever le portrait d'Adèle, la Dame en or, et donc trois années de séances de pose et de discussions sans fin entre le peintre et son modèle. Car Adèle, grande bourgeoise, s'ennuie beaucoup chez elle et, poussée par sa soeur Thérèse (épouse du frère de Ferdinand Bloch), commence à s'intéresser à l'immigration de ces Juifs de l'Est chassés par les pogroms, qui s'entassent dans les bas-quartiers de la ville. A l'émancipation féminine lancée par les suffragettes anglaises, aux inégalités hommes-femmes et à la dislocation de plus en plus évidente de l'Empire.

L'occasion de poser pour cet homme éminent, fils d'orfèvre, reconnu très jeune pour ses talents de peintre-décorateur, influencé par les mosaïques byzantines de Ravenne, marqué par le symbolisme et par l'Impressionnisme français, ne pouvait que sensibiliser la nature éprise d'esthétisme et de nouveauté de la jeune femme. Co-créateur de la Sécession viennoise, Gustav Klimt voulait promouvoir la peinture autrichienne et les arts plastiques au niveau international en rompant avec l'académisme et le classicisme immuables. L‘une des collaborations les plus caractéristiques de cet enrichissement artistique est la Frise Beethoven peinte par Klimt sur la Neuvième Symphonie jouée par Gustav Mahler, vue par le grand musicien comme l'aspiration au bonheur de l'humanité.

Adèle, comme beaucoup de femmes, et particulièrement à Vienne chez les femmes juives, souffrait de migraines et de mélancolie. L'auteure aurait pu développer le sujet puisqu'elle évoque Freud et la découverte de la psychanalyse. A mon sens, le plus intéressant n'est pas cette passion hypothétique mais tout ce qui entoure cette Europe tourmentée en ce début de XXe siècle. le livre aurait gagné à s'attarder sur ces remous de l'Histoire mais le parti pris de l'auteure était d'écrire sur la passion entre le peintre et son modèle et je respecte ce choix.

Adèle meurt de méningite à 44 ans en 1925, son mari est spolié de ses biens par les nazis et meurt dans la misère.

Valérie Trierweiler s'est intéressée au destin douloureux d'Adèle Bloch-Bauer suite à l'acharnement de la nièce d'Adèle qui procéda contre l'Etat autrichien pour récupérer les tableaux volés par les Allemands lors de la Deuxième Guerre mondiale. Procès qu'elle finit par gagner. le tableau de la Dame en Or se trouve à présent à la Neue Galerie de Ronald Lauder à New York, spécialiste des oeuvres allemandes et autrichiennes du début du XXe siècle.

Ce livre m'a permis de me remémorer un spectacle grandiose que j'ai vu en 2014 dans les Carrières de Lumières aux Baux-de-Provence sur Klimt et Vienne. Sur les murs et les sols de calcaire blanc défilaient, non pas en diaporama, mais en s'entremêlant dans un enchaînement d'images numériques par thèmes, les oeuvres de Klimt et de son élève Egon Schiele, notamment. Des détails des tableaux étaient agrandis, rapprochés, formant de nouveaux tableaux émouvants et surprenants. Spectacle rehaussé par des musiques de Mahler, de Strauss et de Wagner. Tout à fait extraordinaire et inoubliable.

Mille mercis à Kielosa pour ce cadeau distrayant qui m'a replongée dans les tableaux d'or, dans les arbres stylisés et la nature fleurie que chérissait Klimt et dans la créativité de cette époque Art Nouveau et Jugendstil tellement emblématique.
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À la suite d'un mariage arrangé, Adèle Bauer a épousé Ferdinand Bloch, plus âgé mais homme d'affaires avisé pas si déplaisant à ses yeux. Seulement la perte de deux enfants en bas âge, suivi d'autres drames transforment la vie conjugale d'Adèle. Et malgré l'amour de son mari, Adèle se sent seule, cherche des dérivatifs — faciles à trouver dans la Vienne du début du XXe siècle.

Ainsi, Arthur Schnitzler, Hugo von Hofmannsthal, Stefan Zweig, Richard Strauss, Gustav Mahler, les Wittgenstein, Sigmund Freud et surtout Gustav Klimt qui fait son portrait, font partie depuis longtemps des gens qu'elle et Ferdinand reçoivent chez eux. Mais si Adèle est une femme libre qui s'intéresse aux intellectuels et aux idées nouvelles de son temps — au féminisme anglais, au Jugendstil, à l'Art nouveau et au Sécessionnisme, notamment — elle se préoccupe aussi des autres, surtout des plus pauvres.

Partant du célébrissime tableau de Klimt, La Dame en or, volé par les nazis en 1938, récupéré et vendu par la nièce d'Adèle après cinquante ans de combat, Valérie Trierweiler raconte la relation amoureuse de Gustav Klimt avec Adèle Bloch-Bauer. Une idylle, réelle ou supposée, qui a lieu à l’époque de la fin de l'empire des Habsbourg et du début de la Première Guerre mondiale — dans une ville contrastée habitée par l'élite juive, mais aussi par des réfugiés juifs démunis qui, venant de Galicie, Moravie, Bucovine, Bohême et Hongrie, fuient les pogroms.

Alors Adèle, pendant ses longs tête à tête où elle a posé pour lui, a-t-elle cédé au séducteur invétéré et peintre de génie, Gustav Klimt ? Nul ne le sait, d'ailleurs peu importe, l'essentiel étant que Valérie Trierwieler ait su restituer la genèse d'une oeuvre exceptionnelle, et cela à une époque passionnante.

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Une version romancée de la relation entre le peintre Gustav Klimt et Adèle Bloch-Bauer, qui a été son modèle pour un tableau qui avait été dérobé par les nazis, pour finalement revenir dans les mains la nièce d'Adèle, 60 ans plus tard. Un livre intéressant pour son portrait de Klimt qu'il esquisse et pour le tableau qu'il brosse de la bourgeoisie et aussi des nécessiteux dans la Vienne survoltée du début du XXe siècle.

Valérie Trierwieler est journaliste à Paris Match. En août 2016, dans le cadre d'une série d'aventures romanesques liées à l'art, elle y publie un article intitulé « La dame en or » à propos du premier des deux portraits d'Adèle Bloch-Bauer peints par Klimt. Ce tableau avait défrayé la chronique suite à la longue lutte de la nièce d'Adèle, qui lui avait permis de reprendre possession en 2006 du tableau dont sa famille avait été spoliée par Göring.

C'est à sa relation avec François Hollande, que Valérie Tierwieler a consacré son premier livre, « Merci pour ce moment », en 2014. Je ne l'ai pas lu, je n'émettrai donc pas d'avis sur cet ouvrage qui a défrayé la chronique. S'étant prise d'une certaine passion pour Adèle Bloch-Bauer et Klimt, suite aux recherches effectuées pour son article, elle décide d'en faire le thème de son second livre. Dans une interview, elle déclare: « La campagne présidentielle s'annonçait, je ne voulais pas être amenée à la revivre malgré moi. J'ai hésité à partir six mois pour une mission humanitaire à l'étranger. Mais j'ai opté pour l'écriture. Deux de mes enfants vivent avec moi, même s'ils sont grands. Je mènerai ce projet humanitaire quand ils seront partis. Grâce à ce roman, j'ai pu suivre la campagne sereinement ». Et elle termine son livre en écrivant « Au moment où je referme le livre de sa vie, je remercie Adèle de m'avoir aidée à écrire une nouvelle page de la mienne », comprenez la page où elle se découvre, ou se confirme, comme écrivain.

Ma première impression était positive. L'écriture est fluide, le texte se lit agréablement, et comme je l'ai écrit en commençant, le tableau de société qu'il présente est intéressant. Mais à froid, j'ai commencé à déchanter. Car finalement, c'est un roman. Et j'ai senti monter en moi une certaine frustration à ne pas savoir où placer la frontière entre la réalité historique et la fiction. Quelle était réellement la nature de la relation entre Adèle et Klimt ? Que s'est-il réellement passé entre eux ? L'auteure ne donne aucune indication à ce sujet, se contentant d'écrire qu'elle « avait fouillé dans les informations que l'on pouvait trouver sur Adèle, en français, en anglais aussi, mais que les éléments sur sa personnalité et son intimité étaient rare ». Elle raconte comment elle a ensuite sillonné Vienne avec une chercheuse allemande, elle mentionne des lieux, mais rien qui laisserait penser qu'elle avait pu accumuler de nouvelles informations sur la personne d'Adèle.

Finalement, tout ceci importerait peu si elle avait écrit une belle histoire d'amour, qu'elle soit vraie ou pas. Mais quand on y pense, son histoire est un cliché: une jeune bourgeoise qui s'ennuie auprès d'un mari pourtant très attentionné découvre la passion grâce à un artiste qui vit en homme libre. Et puis, même si le texte se lit facilement, je ne dirais pas que l'on y sent le potentiel d'un grand écrivain.

Allez, je suis heureux d'avoir appris l'histoire de ce tableau, je suis heureux d'avoir eu un aperçu de la vie artistique et sociale à Vienne dans les années 1900, j'ai maintenant envie d'en savoir plus. Je vous souhaite le même plaisir si vous lisez ce livre. Mais je n'irais pas jusqu'à vous recommander de le placer au sommet de votre pile de livres à lire.

Au moment où j'écris cette critique, la critique qui avait été la plus appréciée pour ce livre était celle que Claire avait postée en juillet 2017. Je dédie celle-ci, ma centième, à sa mémoire.
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J'étais curieuse de lire cette autrice que je connais d'abord comme journaliste, puis comme (ex-)première dame et enfin comme membre des Grosses Têtes de RTL.
Le sujet m'intéressait, ayant apprécié le film La femme au tableau (2005) et admirant l'oeuvre du peintre Gustav Klimt.
Après ma lecture, je suis partagée.
C'est bien écrit et MMe VT a visiblement très travaillé sur le contexte pour créer cette atmosphère de la Vienne de fin du XIX°s et début du XX°s (cf. notamment la bibliographie à la fin de l'ouvrage). L'autrice s'est attachée à combler les "inconnus" dans la vie de Adèle Bloch-Bauer, muse du peintre Klimt et peut-être sa maîtresse. VT s'efforce de traduire de manière détaillée les possibles pensées et sentiments, la passion et les dilemmes d'Adèle, "coincée" entre son éducation et ses aspirations, ses devoirs matrimoniaux et les élans de son coeur, les conventions sociales de sa classe et ses envies d'un autre monde plus juste, le chagrin de ses deuils trop nombreux et sa passion interdite et adultère pour le peintre...
Le tout donne un ensemble qui se lit assez facilement mais:
- il y a pour moi des longueurs
- le style est très descriptif;
- dans le contenu : le narrateur extérieur m'a mise à distance de l'héroïne et les brèves incursions dans les pensées des autres personnages ne "parlent" que d'Adèle, ils n'existent pas par eux-mêmes ou si peu. Même Klimt n'a pas la "parole".... L'autrice se concentre sur les états-d'âme de son héroïne : trop de tergiversations, trop de mélancolie; malgré son ouverture vers les classes sociales moins aisées, Adèle a un côté femme-enfant capricieuse et gâtée "un peu" agaçant à mon goût. Une phrase m'a marquée : "ce n'était pas un chagrin d'amour mais un chagrin d'enfant" après sa rupture avec le peintre. Adèle ne m'a pas semblé changer d'un bout à l'autre du roman, elle ne grandit pas, ne devient pas adulte malgré les coups de canifs de la vie, elle vit tout comme une adolescente, dans l'extrême, cela semble pathologique : elle ne semble pas capable de résilience, elle s'enlise (se complaît un peu ? trop ? ) dans son chagrin, ressasse les deuils, la passion perdue ..., bref elle n'évolue pas, ce qui fait que je n'ai pas eu beaucoup d'empathie pour elle. Elle a des côtés @La princesse de Clèves et Sissi impératrice (la vraie, pas celle des films et séries rose bonbon ! ) qui font d'elle un personnage triste, même dans la passion. J'aurais apprécié que l'autrice développe par exemple son salon fréquenté par des figures de l'époque, artistes et intellectuels, pour ne pas en faire juste un (très triste et torturé) portrait sentimental.
-enfin, dans la mise en page, je regrette l'économie des alinéas à la fin des dialogues, le retour à la narration n'étant pas vraiment marqué par un simple retour à la ligne.

En bref : un roman qui se lit facilement, malgré un côté trop descriptif et quelques longueurs, une mise en page un peu piégeuse, pour une héroïne cependant trop triste, et le récit d'une passion douloureuse car interdite ...
Bien, mais sans plus !
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le portrait d' Adèle Bloch-Bauer « la Dame en or » de G Klimt a intrigué Valérie Trierweiler au point de lui consacrer un livre, fort plaisant, bien écrit et foisonnant d'informations sur cette époque à la fois trouble et grandiose marquant Vienne à la charnière du XXe siècle.
L'appartement des Bloch-Bauer est l'un des endroits où se retrouve le tout Vienne, son salon attirait les esprits brillants et les artistes à la mode(Sigmund Freud rencontre Arthur Schnitzler, où Gustav Mahler bavarde avec Gustav Klimt, où Stefan Zweig côtoie Rainer Maria Rilke).
Ferdinand Bloch-Bauer s'enrichit considérablement dans l'industrie du sucre. Il épouse la jeune Adèle qui n'a que 18 ans fille d'un riche banquier et n'a de cesse de la gâter d'autant plus qu'elle a perdu deux enfants à la naissance, ce qui la rend inconsolable. Ainsi commande-t-il au célèbre Gustav Klimt, à l'apogée de son art, un portrait de sa femme tant aimée.

C'est ici que commence le roman de Valérie Trierweiler qui se veut d'amour et de passion. Elle crée cette passion entre Klimt et son modèle sur base de déclarations de la nièce d'Adèle et sur le fait qu'en dehors de sa maîtresse, Emilie Flöge, le peintre refusait de se servir deux fois du même modèle. Or, il existe bien deux tableaux d'Adèle Bloch-Bauer (1907 et 1912).
Il fallut trois ans à Klimt pour achever le portrait d'Adèle, la Dame en or, et donc trois années de séances de pose et de discussions sans fin entre le peintre et son modèle. Car Adèle, grande bourgeoise, s'ennuie beaucoup chez elle et, poussée par sa soeur Thérèse (épouse du frère de Ferdinand Bloch), commence à s'intéresser à l'immigration de ces Juifs de l'Est chassés par les pogroms, qui s'entassent dans les bas-quartiers de la ville. A l'émancipation féminine lancée par les suffragettes anglaises, aux inégalités hommes-femmes (d'où les noms de jeune fille accolé au nom des époux pour les 2 soeurs une révolution pour l »époque, Adèle ayant perdu ses frères et voulant que son patronyme perdure).

Adèle meurt de méningite à 43 ans en 1925 laissant un testament dans lequel elle lègue les tableaux de Klimt au Belvédère musée Autrichien, tableau qui deviendra mondialement connu et sera considéré en Autriche comme « la Joconde Autrichienne »,
Son mari est spolié de ses biens par les nazis et meurt dans la misère laissant également un testament ou il lègue tous ses biens y compris les tableaux à ses neveux et nièces......début d'une nouvelle histoire en 1998 lorsque Maria Altman la nièce de Adèle procéda contre l'Etat autrichien pour récupérer les tableaux volés par les Allemands lors de la Deuxième Guerre mondiale mettant en avant la nullité du testament de sa tante et le bien fondé du testament de son oncle, le véritable propriétaire des oeuvres, ‘les ayant payé de ses deniers à l'époque). Procès qu'elle finit par gagner en 2006. le tableau de la » Dame en Or » revendu des millions, se trouve à présent à la Neue Galerie de Ronald Lauder à New York, spécialiste des oeuvres allemandes et autrichiennes du début du XXe siècle.

Un film fut tirer de l'histoire de Maria Bloch Bauer épouse Altman et du procès contre l'état Autrichien : «La femme au tableau. »
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critiques presse (3)
LePoint
05 juillet 2017
Une belle histoire d'amour avec Vienne pour décor, où l'on croise les ombres de Freud, de Mahler ou encore de Stefan Zweig...
Lire la critique sur le site : LePoint
Bibliobs
18 mai 2017
On s'ennuie ferme.
Lire la critique sur le site : Bibliobs
LeFigaro
18 mai 2017
Dans son nouveau livre, Valérie Trierweiler raconte l'histoire d'Adèle Bloch-Bauer, une grande bourgeoise viennoise qui pose pour le peintre Klimt.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Citations et extraits (64) Voir plus Ajouter une citation
Ils veulent des silhouettes parfaites. Ils ne sont pas capables de voir la beauté d’un corps vieillissant ou opulent. Les défauts créent l’émotion. Pour eux, la nudité doit être chaste, les femmes habillées comme au bal. Moi, je veux peindre l’amour et la passion. Si l’érotisme n’a pas sa place dans l’art, alors l’art n’a pas sa place dans la vie.

p. 78
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L'été vient. Mais il ne vient que pour ceux qui savent attendre, aussi tranquilles et ouverts que s'ils avaient l'éternité devant eux.

Rainer Maria Rilke
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" Adele, oui j'aime les femmes, ce n'est un secret pour personne. Je ne suis pas marié, je ne serai jamais l'homme d'une seule femme. Je ne dois rien à personne, j'ai choisi la liberté. Je suis une âme solitaire.. mais je n'aime pas être seul ! Les femmes m'émeuvent au point de vouloir leur offir l'éternité, à chacune......
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Vivre est décidément plus fascinant, plus trépidant que tous ses songes.
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Elle repense à la toile de Klimt qu'il lui avait montrée quelques années plus tôt, cette famille de migrants, une mère et ses deux jeunes enfants endormis, abrités sous des couvertures, exactement comme Rebekka. Le même visage anguleux. Comme c'est troublant. Klimt est décidément un visionnaire, un sorcier, capable de prophétie.
Adèle repart avec son ami Julius, elle l'interroge pour savoir comment agir.
- Le mieux serait de pouvoir la mettre à l'abri, avec ses enfants, le temps de la naissance et des semaines qui suivront. En espérant qu'elle puisse rentrer chez elle, à la fin de cette maudite guerre.
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Vidéo de Valérie Trierweiler
En 2014, dans son livre “Merci pour ce moment”, Valérie Trierweiler avait prêté à l'ex-président de la République François Hollande une expression pour qualifier les personnes "pauvres" : les "sans-dents". Mais d'où vient cette formule qui avait provoqué l'indignation dans l'opinion ? Et de quand date le premier artisan dentiste ?
Gérard Noirel, historien
#Histoire #Sansdents #dents _____________
Les questions que tout le monde se pose, sans oser les formuler : découvrez notre série de décryptage le Pourquoi du comment : https://www.youtube.com/playlist?list=PLKpTasoeXDrp8mUNR5hWRjN5cQnNK8_fK
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