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EAN : 9782072849633
304 pages
Gallimard (05/03/2020)
3.45/5   51 notes
Résumé :
A Thecel, Moïra et son frère, Aslander, coulent des jours heureux au Palais, dont ils connaissent tous les recoins par coeur. Leur père est à la tête de l'Empire des Sicles et, même si l'on évoque des combats sporadiques aux frontières, la paix et la concorde règnent. Pourtant d'inquiétantes rumeurs courent : l'Empereur serait au plus mal et, s'il venait à mourir, Aslander, son seul héritier mâle, pourrait ne pas être en mesure de prendre sa succession. Serait-ce la... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (14) Voir plus Ajouter une critique
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Je découvre Léo Henry avec ce court roman de fantasy, reçu dans le cadre de Masse Critique. Cet opus s'inscrit dans le cadre de la trilogie des "Mauvais Genres", initiée par l'auteur : un roman de SF, un dans le genre Fantastique et celui-ci, donc, dans le registre de la Fantasy (a priori sans liens entre eux).

Je ressors mitigé de cette lecture, bien que je pense sincèrement que l'auteur possède beaucoup de talent. Je n'en dirai pas trop sur l'univers car il présente beaucoup d'originalité et le découvrir est un des points forts de cette histoire. La plume de l'auteur, pleine de poésie par moment, contribue aussi à la qualité de ce livre. J'ai eu un peu de mal à rentrer dans la narration au présent, mais elle donne finalement un aspect intemporel et "légendaire" au récit. J'y ai retrouvé des ambiances proches d'un Christian Léourier ou d'un Christian Chavassieux.

Par contre je suis assez circonspect sur le format du livre. Certes, il est louable de vouloir tenter le one-shot et d'épargner une saga interminable aux lecteurs, dans un genre qui en regorge déjà. Mais, l'auteur le dit lui-même, vouloir faire une trilogie en un tome de 288 pages...ça pose quand même quelques problèmes. D'une part l'originalité de l'univers esquissé fait qu'on est forcément déçu de ne pas en apprendre davantage sur le monde de Thecel. D'autre part, les personnages me semblent trop peu fouillés et on reste aussi sur sa faim de ce côté-là. Enfin, j'avoue bien humblement n'avoir compris que superficiellement l'enchaînement des événements, tant l'auteur semble friand des ellipses et avare en "explication de texte" (l'hermétisme des personnages rajoutant une difficulté supplémentaire)

Finalement, c'est un peu comme si j'avais rêver d'un monde qui a l'air très intéressant, mais au réveil, je ne suis pas sûr d'avoir tout compris, ni de me rappeler de tout. Pour autant, même en demi-teinte, cette expérience me donne bien envie d'approfondir la découverte de l'oeuvre de Léo Henry.
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Thecel, roman de Léo Henry sorti en mars 2020 directement en folio SF.
Je précise que je n'ai rien lu de l'auteur auparavant.

L'éditeur nous décrit l'ouvrage comme « un roman de fantasy qui renouvelle avec originalité et talent les récits de quête initiatique »
C'est d'ailleurs sur cet argument que m'a convaincu le libraire qui me l'a conseillé. M'expliquant que c'est une quête initiatique écrite à « la sauce de l'auteur » comme toujours avec « talent ». En gros: l'argument éditeur.

Léo Henry d'expliquer de son côté qu'il s'agit d': «une tentative de fantasy canonique, avec quelques accrocs aux règles du genre (j'ai fait une trilogie en un seul volume, par exemple). »

Premièrement, le résumé de 4ème de couverture ne renseigne en rien sur l'histoire.

Dans un monde de type médiéval, la château de Thecel est l'épicentre de l'Empire des Sicles, gouverné par le roi Laserian. D'aussi loin que l'on puisse s'en souvenir, existe des guerres sur les périphéries du Royaume, et les forces impériales sont sur le front contre des "barbares" et "créatures mystérieuses" alimentant les histoires et légendes.
Aslander, fils de Laserian , et Moïra, sa fille, partagent une jeunesse dorée au château et une belle complicité. Lui est destiné à reprendre le royaume à la mort de l'empereur, et elle suit un enseignement au « Couvent », dirigé par la grande Magestre.
En effet, dans cet univers politique il existe 3 forces: le royaume impérial, le temple ou couvent qui entraîne les soeurs à devenir de redoutables guerrières, et les initie à l'invocation de « Principes » , grosso modo la capacité à canaliser la Justice, la Colère, la Vérité…, et enfin les OEcumaîtres, dont le rôle est au départ plus mystérieux, mais dont on sait qu'ils ont la connaissance administrative, et en particulier qu'ils établissent les cartes du monde, ce dont on comprendra l'importance plus tard.
C'est dans ce contexte que le roi Laserian décède bien évidemment, et que le prince Aslander est censé prendre sa suite. Pourtant celui-ci s'est enfui et est introuvable. Il est donc décidé que Moïra reprendra la couronne, non sans être mariée à un jeune OEcumaître pour asseoir le pouvoir de l'OEcumaîtrise. Un destin auquel Moïra n'aspire pas du tout, et elle aussi parvient à s'enfuir à la recherche de son frère.

Le décor est planté. Jusque là, rien d'original.

Nous allons suivre la quête de Moïra à la recherche de son frère, et l'univers, la narration et parfois même certains éléments très précis, ne sont pas sans rappeler l'univers de Terremer d'Ursula K.Le Guin dont je pense que l'oeuvre a été clairement une grande inspiration pour l'auteur.

Personnellement j'ai eu beaucoup de mal à accrocher à l'ouvrage les 100 premières pages (sur 280); cent pages où l'on ne comprend pas tout, et où concrètement il ne se passe pas grand chose.

L'auteur va dérouler petit à petit les mécanismes de cet univers, et l'on fini par comprendre au fur et à mesure dans la deuxième partie de l'ouvrage les rouages qui régissent ce monde.
Des rouages qui sont directement inspirés des jeux de Stratégies.

Dans la deuxième partie, que j'ai trouvé meilleure, se déroule l'imagination mise en place autour de cet univers.

On y verra des métaphores concernant les peuples, la tolérance ou le racisme, et probablement aussi sur les changements de grande ampleur à l'échelle mondiale comme le changement climatique.
Il semblerait en effet que c'est précisément là que nous emmène l'auteur: le changement , et surtout la tolérance au changement, la reconstruction d'un nouveau monde.
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J'aurais adoré aimer ce court roman de Fantasy ; j'aurais tellement souhaité en rédiger un avis dithyrambique ! Malheureusement, il ne m'a pas du tout convaincue, voire il m'a laissée plus que perplexe.
Une quête initiatique, des apparences trompeuses, un voyage de découverte… avec en sus tous les éléments propres à ce genre ; jusque là, tout va bien : le lecteur est en territoire connu. Puis il y a une bascule : la couleur des pièces s'inverse et nous passons en territoire inconnu et inexploré.
J'ai eu l'impression désagréable de passer du monde onirique à une réunion administrative sur la gestion budgétaire, de quitter le jeu enfantin pour me coltiner avec les meilleurs joueurs mondiaux de go ou d'échecs… Bref, de me prendre une claque car je n'étais pas suffisamment rapide à comprendre la théorie quantique…
Cette lecture m'a laissé un arrière-goût d'échec - de ma part ! Pas de l'auteur ! - et de déception. Une analyse linéaire et une explication de texte semblent nécessaires pour apprécier ce roman à sa juste valeur.
L'herméneutique pour un roman de 300 pages ? N'est-ce pas un peu dommage ?
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À partir d'un bouillant hommage au merveilleux de la fantasy en tant que genre littéraire, concevoir une fulgurante fable politique résolument contemporaine. Encore un tour de force discret de Léo Henry.

Sur le blog Charybde 27 : https://charybde2.wordpress.com/2021/12/20/note-de-lecture-thecel-leo-henry/

Léo Henry, à qui l'on doit déjà les deux véritables monuments indispensables que sont « Hildegarde » (2018) et, avec Jacques Mucchielli, Stéphane Perger et quelques autres, le quatuor de Yirminadingrad (« Yama Loka Terminus » en 2008, « Bara Yogoï » en 2010, « Tadjélé » en 2012 et « Adar » en 2016), s'était lancé en 2013 dans le pari un peu fou, avec la complicité bienveillante de l'éditeur Folio SF, d'écrire trois courts romans synthétisant, hommages sans parodie, trois formes pleines issues des trois genres majeurs de l'imaginaire : ce furent « le casse du continuum » (science-fiction, 2014), « La panse » (fantastique, 2017) et à présent ce « Thecel » (fantasy), publié en mars 2020. Comme il ne sait absolument pas composer de simples hommages à plat, comme l'avaient aussi montré, pour Fredric Brown et le road novel, son « Rouge gueule de bois », et pour Werner Herzog et l'Eldorado, avec Jacques Mucchielli, son « Sur le fleuve », l'exercice de style se mue immédiatement en tour de force à part entière, fût-ce ici sous la contrainte de moins de 300 pages, pourtant particulièrement redoutable en matière de fantasy.

Il serait vraiment dommage de raconter, ou même de dévoiler un peu trop ici, ce fabuleux vrai-faux roman d'apprentissage express de la jeune Moïra, fille cadette de l'Empereur des Sicles. Sachez seulement que tout en organisant avec un extrême brio des résonances intimes et sans aucune gratuité avec les figures canoniques d'une certaine fantasy (qui n'est sans doute pas prioritairement celle de J.R.R. Tolkien), de la merveilleuse malice du Jack Vance de « Un monde magique » ou de « Lyonesse » au pouvoir de nommer et aux archipels potentiellement hantés de dragons de l'Ursula K. le Guin de « Terremer », des pérégrinations au milieu d'un groupe de baladins du Severian de Gene Wolfe (« le cycle du nouveau soleil de Teur », 1980-1987) au château d'autant plus gigantesque et gothique que l'on y est jeunes frère et soeur du « Gormenghast » de Mervyn Peake, en passant par bien d'autres, feutrées ou plus affirmées, c'est peut-être surtout par sa double capacité, sans jamais rien lâcher du côté du merveilleux, à mettre en scène, comme le laissait supposer off the record sa référence à l'historique revue Jeux & Stratégie, et comme Roger Zelazny jadis avec la Marelle des « Neuf Princes d'Ambre », un jeu cosmique brutalement performatif, et à pratiquer, à l'instar peut-être du collectif italien Wu Ming ou de Patrick K. Dewdney, un art avancé de l'anachronisme métaphorique, politiquement productif (et c'est ici que la mise en perspective des préjugés de race et de sexe, de l'emprise du religieux sur l'humain, ou du regard porté sur les réfugiés de la guerre et du climat – guère surprenant à nouveau de la part de l'auteur de « L'autre côté »), que Léo Henry nous offre ici beaucoup plus que la géographie personnelle d'un territoire de fantasy (même si c'est bien de cartographie, mais baignée d'analogies, qu'il est avant tout question), avec ce subtil roman de politique avancée, et du rôle que l'imaginaire et l'individu peuvent y jouer.
Lien : https://charybde2.wordpress...
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Tout d'abord, un grand merci aux Éditions Folio SF et Babelio pour cette masse Critique.

La quatrième de couverture a bien joué son rôle d'intrigue surtout sur l'aspect "quête initiatique".
Au final, je suis assez partagée sur mon avis sur ce livre. La lecture est fluide et certains passages sont vraiment poétiques. Magnifiques ! Comme la scène d'ouverture... Sans nul doute le point fort de Thecel. le fil rouge de l'histoire (le côté initiatique) tourne autour de l'acceptation des changements...
Pour moi ce livre est scindé en deux parties ; une première qui présente l'héroïne du livre et son univers. Une partie plutôt "classique" soulignée quelques fois par certains clichés du genre fantastique mais qui joue son rôle d'accroche. Et ensuite, arrive la seconde partie avec la quête initiatique. Là, honnêtement j'ai trouvé l'histoire bien plus compliquée à suivre. La fantaisie fusionne petit à petit avec la science-fiction. le mélange des genres est une bonne idée mais là ça donne quelque chose de complexe. Une complexité qui m'a enlevé le charme du début du roman.

Au final, même si ce livre fait 300 pages, j'ai eu comme l'impression qu'il faisait le double. J'ai éprouvé une lassitude à 3/4 du livre. Peut-être est-ce l'intérêt de ce livre ; le lire une première fois avant de le relire plus tard pour mieux rentrer dans la complexité de l'histoire et arriver à la suivre.

Merci encore à Babelio et Folio SF pour ce livre !
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Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
Je suis née, j'ai été formée à commander, à intriguer et à vaincre. De mon acceptation de ce rôle dépendaient les équilibres des pouvoirs, la paix sociale, la reproduction de l'ordre. Je n'ai pas choisi de trahir cette destinée. Les choses ne sont pas aussi bien ordonnées dans la vie que dans les histoires. J'ai eu peur. J'ai été courageuse. Je me suis retrouvée seule et me suis fait des amis. J'ai été naïve et clairvoyante, violente et contenue. Je suis passée d'un côté à l'autre du monde et j'ai compris que celui d'où je venais n'a jamais été un ancrage que pour moi. Ce n'est pas mon nom qui a changé, c'est ce qu'il désigne qui s'est transformé.
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- Chez nous, explique la femme, de plus en plus contrariée, ni les gens ni les lieux ne gardent longtemps le même nom.
- Mais pourquoi ?
- Parce que c'est violent, explose alors la Face Pâle. Parce que c'est laid. Les noms sont pour les objets, les choses que l'on fabrique et que l'on possède. Les mots sont des prisons. Nous ne voulons pas de limites pour nous-mêmes ni pour ce que nous aimons.
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Bien que la taille du Couvent ait décuplé et qu'on y trouve désormais tout le confort des cités de l'Empire, on s'y sent toujours un peu loin, un peu au-dessus du reste du monde. Comme un aigle dans son aire, songe Moïra, qui aime, malgré le vertige, escalader le belvédère jusqu'au sommet. Ce qui lui plaît le plus, sans doute, est de parvenir à échapper aux surveillants de son dortoir. Dans le matin clair et froid, on voit l'Empire des Sicles estompé, replié dans les brumes. On s'imagine au centre de l'univers. Il suffirait d'étendre ses ailes pour s'envoler.
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Dans son tout premier souvenir, Moïra est couchée sur le dos et regarde, au-dessus d’elle, la fresque en mosaïque qui orne l’intérieur du plafond concave. La coupole paraît aussi vaste, aussi lointaine qu’un ciel, toute recouverte de petits carreaux aux couleurs stupéfiantes : bleu nuit, jade profond, ocre, doré.
Moïra est couchée dans un lit à la taille de son petit corps, au centre de la très grande nurserie impériale. Une lumière de début ou de fin de journée entre par les hublots percés dans les murs. Elle ne sait plus ce qui était peint là-haut, mais n’oublie rien du ravissement, de la joie sans partage qu’elle reseentait alors.
« Et le plus beau, raconte-t-elle, c’est qu’il y avait comme de la neige… »

« Des poussières, tu veux dire. Des poussières dans la lumière.
– Non. C’était de la neige. Comme si le plafond, comme si la mosaïque et toute la nurserie étaient pris dans une sorte de tempête. »
Aslander rit. Il a quinze ans. Moïra en a huit.
Le frère et la sœur arpentent la lice d’entraînement, leurs armes à bout de bras. Aslander tient également contre lui le casque qu’il a ôté, laissant libres ses cheveux longs et emmêlés. Moïra aime leur abondance, leur épaisseur et la liberté avec laquelle ils poussent. Elle aime aussi la délicatesse des oreilles de son frère, et sa nouvelle voix grave, pas encore tout à fait contrôlée.
Si un adulte les appelait depuis une fenêtre ou bien surgissait au bout de la piste, ils pourraient faire croire à une pause dans leurs exercices martiaux. Se remettre en position, face à face. Affermir la prise sur les targes, serrer les mâchoires, bander les muscles, et se pointer vers le visage les mouches de leurs épées. Mais tant qu’aucun maître d’armes ne les y obligera, ils n’ont aucune intention de se jeter à la gorge l’un de l’autre. Pas même par jeu.
Depuis que Moïra est au Couvent, ils ne se voient plus que quelques semaines par an. Il lui faut attendre les mois de vendanges, au cours desquels les Mères renvoient les élèves, pour qu’on l’autorise à revenir au Palais. Souvent alors, Aslander est ailleurs, à parcourir, observer et apprendre, ou bien accaparé dans une aile lointaine du Palais, par des fêtes, des jeux avec des amis d’enfance qui, de plus en plus, se comportent avec lui comme des courtisans.
Moïra et Aslander chérissent ces moments volés aux études, aux responsabilités, aux règles et rites de l’Empire. Passer un peu de temps juste tous les deux. Ne rien se dire d’important.
« Ne te moque pas, insiste Moïra.
– Tu avais quel âge dans ce souvenir ?
– Je ne sais pas. Je tétais encore. Un an ?
– On ne peut pas se faire de souvenirs à cet âge-là. C’est impossible de se rappeler quoi que ce soit qui nous soit arrivé avant trois ans. »
C’est impossible. C’est regrettable. C’est ainsi.
Moïra reconnaît, jusque dans les doctes intonations, les expressions empruntées aux Sœurs.
« Je te jure. Je te jure que moi, je me rappelle. »
Son frère regarde au loin, la perspective grise de la cour encaissée, le couloir qui mène aux jardins en contrebas. Il a un air distrait et vaguement triste. Moïra sort de son chemin pour lui donner un coup d’épaule, le bousculer un peu, le tirer de sa rêverie. Mais Aslander a bien forci depuis l’an dernier, il a grandi aussi, et la charge de sa cadette ne l’ébranle pas.
« On n’a qu’à aller voir, propose-t-elle alors.
– De quoi tu parles ?
– La mosaïque de la nurserie. Toi et moi. »
Il s’arrête.
« T’es complètement folle.
– Tu verras si j’ai pas raison. »
Aslander a des yeux doux et fragiles : une veine éclatée y fait une tache rouge profond.
Il la regarde, sourit.
« De la neige, hein ? »
Il a retrouvé sa voix habituelle et son intonation veut dire : allons-y.
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"Qu'est-ce qui te rend triste ?" finit par demander Dagan [...]
"Le changement, répond-elle. Je regrette de ne plus être triste pour les mêmes raisons. Je m'étais habituée à mes chagrins et ne croyais pas qu'ils pourraient un jour devenir différents."
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