Avec bienveillance et optimisme… c'est ainsi que j'ai débuté la lecture de «
Orbite ».
Ce deuxième tome est la suite directe de «
Quantum » : même fils narratifs (très embrouillés), même personnages (irritants) et même cheminement vers… on ne sait pas trop…
Bienveillance et optimisme, disais-je…
Patricia Cornwell s'est calmée sur les acronymes, un bon point. Mais elle a lâché les chevaux question technologie et notre héroïne, déjà passablement déséquilibrée, se voit maintenant affublée d'augmentations cybernétiques… Pardonnez-moi pour l'expression, mais : WTF ?!
Et tout ça en quelques pages, genre, « mais oui, bien sûr, tripatouillez mon corps pour l'améliorer : be my guest ». Même en SF le personnage se pose des questions et demande un temps de réflexion… Crédibilité, moins un point.
Mais revenons à notre mantra, bienveillance et optimisme…
L'histoire est un chouïa plus compréhensible. On sait qui sont les méchants et on sait ce qu'ils veulent. Calli Chase et son entourage prennent un peu plus de consistance. Ce qui ne veut pas dire qu'ils en deviennent sympathiques.
Reste que
Patricia Cornwell a un réel problème avec le temps : je veux bien que l'on décrive quelques heures sur 300 pages, mais pas, juste après, torcher les heures les plus importantes du récit en vingt ! D'autant que pour se rendre là où elle va, mathématiquement parlant, il faut à Calli plus de quelques heures…
Le final est sans appel : il y aura un troisième tome…
Je vais devoir faire le plein de bienveillance et d'optimisme.