Lu en édition numérique du domaine public.
Biribi!
Cette honte de la justice militaire, que dissèque et dénonce
Albert Londres.
Biribi;
Georges Darien y était allé comme comdamné du Conseil de guerre, en était revenu et avait témoigné dans un livre terrifiant.... Qui n'avait rencontré ni succès ni écho à l'époque de sa parution!
Biribi!
Chanté par Aristide Bruant, en couplets funèbres.
Biribi!
Sensé relever les soldats égarés, mais qui précipite des hommes dans la haine, à la merci de sous-officiers sadiques et tout-puissants.
Où ces réprouvés, sous la chiourme de leurs gardiens dégénérés, en reprennent pour cinq ans, dix ans... dans un cauchemar de malheur sans fin.
Biribi!
Que ce reportage d'
Albert Londres, journaliste moderne et pragmatique autant que précis, va aider à réformer.
Albert Londres rencontre ces hommes brisés, dont certains se mutilent pour échapper à leurs tortionnaires... Dont quelques-uns rêvent du bagne de Cayenne comme d'un eldorado comparé à
Biribi (!).
Le récit est nerveux, parfois insoutenable. Certains passage en sont d'un tragique burlesque, tel celui où un homme s'enfuit déguisé en curé.
Il fallait que quelqu'un de tenace et de courageux, d'impartial s' y colle et aille dans ces fins du monde de désert et d'épines, dans ces détachements de
Biribi, pour mettre fin à cette abomination.
Ce fut
Albert Londres, et grâce lui en soit rendu.