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Jacques Noiray (Éditeur scientifique)
EAN : 9782070388783
640 pages
Gallimard (14/06/1995)
3.92/5   97 notes
Résumé :
A la fin des Rougon-Macquard, soulagé d'en avoir terminé avec sa " terrible série ", Zola cherche du nouveau. En 1891, de passage à Lourdes, il est saisi par le spectacle de cette " cité mystique " née de la vision d'une enfant en plein siècle positiviste. Il voit là un " admirable sujet " pour lequel il s'enthousiasme. De retour à Lourdes l'année suivante, il s'est documenté longuement, curieux de tout, reçu partout. Il en a rapporté un témoignage incomparable sur ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (17) Voir plus Ajouter une critique
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Amis lecteurs, voici sans conteste mon gros, mon énorme, mon immense coup de coeur parmi les livres que j'ai pu dévorer ces dernières semaines.

L'abbé Pierre Froment est curé à la paroisse de Neuilly en région parisienne. Passager du grand train blanc des soeurs de l'Assomption, dans un wagon de troisième classe, c'est en compagnie de son amie d'enfance, Marie de Guersaint, que Pierre entame le pèlerinage annuel vers Lourdes. La jeune femme, souffrant d'une paralysie des deux jambes depuis son adolescence mise sur ce voyage pour retrouver sa mobilité. L'abbé quand à lui, nourrit de tout autres espérances. Fils d'un chimiste décédé quand il était enfant, élevé par une mère catholique pratiquante, la prêtrise était sa seule option d'avenir. Tiraillé entre son manque de foi et sa fascination pour la science,Pierre, dont le seul but est d'apporter son aide à Marie pour la guérir, va découvrir au cours de ce voyage que la cité des miracles réserve bien des surprises...

Lourdes, premier opus de la trilogie des Villes, est le bébé que notre cher Emile gardait précieusement en réserve, prêt a lancer sa bombe au moment opportun, après le Docteur Pascal, à la figure du lecteur déjà ivre des Rougon-Macquart. Car c'est après cette superbe série que le timide Lourdes fait son entrée dans la bibliographie du grand homme. Et croyez-moi, c'est du bon, c'est du grand, c'est du Zola pur et dur.
Le récit se déroule sur cinq jours, la trame de l'histoire est simple mais quelle force, quelle intensité dans l'écriture!
Zola nous dévoile sans concessions les dessous de ce pèlerinage qui change parfois des vies. D'un côté, c'est Lourdes éclatante, dont la Grotte trône en reine. Dans la cité bâtie à coups de millions, ces débris d'hommes et de femmes que la science à condamnés, que la vie semble avoir abandonnés, emportent pour seul bagage une foi inconditionnelle dans le divin en espérant que la Sainte Vierge lira dans leur coeur, leur accordera la guérison. Tandis que derrière la foule en liesse communiant avec ferveur, la vieille ville agonise, prise au piège par les Pères de la Grotte qui croque le plus gros des bénéfices et laisse les miettes aux habitants de la première heure. du Lourdes de Bernadette Soubirous il ne reste rien, quand l'homme et l'argent s'en mêlent, même la démarche la plus pure se trouve souillée.

Criant de vérité, Lourdes est le roman de l'humanité dans ses bons et ses mauvais côtés. Tout est parfait dans ce livre, le style, les personnages, le contexte... L'écriture est belle et il se dégage une grande lumière de cette oeuvre. du moment ou je l'ai ouvert au moment de le refermer, je n'ai pas lu une histoire sur Lourdes, j'y étais! J'ai partagé les souffrances et les espoirs de ces pèlerins, les doutes de l'abbé Froment sur le pouvoir de guérison que la religion peut apporter, bref j'en ai pris plein les yeux, illuminée par les mots, envoûtée par les phrases. D'ailleurs, bien que je n'ai pas encore terminé la saga des Rougon-Macquart, je peux d'ores et déjà dire que je classe Lourdes à la tête de mes Zola préférés. Merci aux notes présentes en bas de page de la Faute de l'Abbé Mouret car j'ai découvert une véritable perle. Je vais m'acheter Rome et Paris, afin de connaître la suite du périple de l'abbé Froment .
Si vous aimez Zola, foncez, car ce roman gagne à être connu. A lire !

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Ce livre relève plus du documentaire que du roman. Documentaire sur la ville de Lourdes à la fin du XIXe siècle au moment du grand pèlerinage des malades, d'abord. Documentaire sur Bernadette Soubirous, son histoire et ses visions, ensuite. Documentaire sur la foi, les miracles et la raison, enfin.

En bon documentaire, il est très intéressant et m'a appris plein de choses. Mais sans réellement me toucher et me faire croire aux personnages, même à Pierre, le prêtre qui a perdu la foi, et à son amie d'enfance Marie, victime d'une maladie nerveuse et un peu exaltée, tous deux participants au pèlerinage... du coup, la lecture m'a paru parfois un peu longue et j'ai du l'entrecouper de pauses.

En revanche, je n'avais plus rien lu de Zola depuis les Rougon-Macquart il y a près de 20 ans, et j'avais 'oublié' à quel point il était observateur et doué pour restituer les atmosphères et les anecdotes. C'est quelque chose qui m'a beaucoup plu ici et j'adorerais découvrir un Zola moderne qui croquerait par exemple le monde de l'entreprise ou la politique d'aujourd'hui...

Un point négatif et un point positif sur l'édition Folio pour finir : le prix de 10,50€ m'a semblé un peu excessif, mais j'ai beaucoup apprécié la critique horrible mais savoureuse 'Le Crétin des Pyrénées' publiée en annexe.

7/xx dans le Challenge Pavés de Gwen21.
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C'est grâce à un reportage télévisé sur la ville de Lourdes vue par Zola que j'ai découvert cette oeuvre méconnue qu'elle lui inspira . Lorsque au lycée, certains profs de français m'ont imposé des textes de Zola, je n'en ai sûrement pas apprécié toutes les qualités. Aujourd'hui, je reste stupéfaite devant le talent de cet écrivain et, n'en déplaise à ces deux grands Hommes, je lui trouve beaucoup de points communs avec un autre de mes chouchous, à savoir Victor Hugo, dans leur souci du détail.

Avec le personnage principal Pierre, un jeune prêtre qui accompagne Marie, son amour d'enfance, paralysée après une chute de cheval, le lecteur va suivre 5 jours d'un pèlerinage partant en train de Paris pour Lourdes. Ce train regroupe les malades et quelques accompagnants. Quel paradoxe que la vision pragmatique de l'écrivain totalement athée qui transparaît dans celle de l'homme d'Église, car Pierre a perdu la foi et c'est un regard tout à fait réaliste qu'il pose sur ce qui l'entoure. le flot des pèlerins est décrit comme une nouvelle cour des Miracles. Bien que ne partageant pas leur foi, Zola les peint avec beaucoup d'humanité. Il comprend que toutes ces personnes, alors que la science s'est révélée impuissante à les guérir, se tournent vers des promesses mystiques pour avoir droit aussi à leur part de bonheur. Il est beaucoup plus corrosif vis à vis de ceux qui exploitent la misère humaine, de ceux qui profitent avidement des retombées financières et des escrocs qui exploitent le marché juteux des miracles.
J'ai lu ce titre en e-book : 5 parties pour chaque journée, chacune divisée en 5 chapitres d'une cinquantaine de pages, cela fait un bon pavé, mais voilà, c'est du Zola. Il nous livre un véritable reportage où tout est décrit dans une multitude de détails, le paysage, la ville, l'histoire de chaque pèlerin et ses espoirs. Cela donne une oeuvre exigeante mais pleinement réaliste qui évidemment, se termine par le triomphe de la raison sur les diverses croyances. N'osant l'affronter d'un seul bloc, je l'ai lue par petites touches et malgré quelques longueurs ressenties par moment, j'accorde un 18/20 à ce texte.
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Cinq jours de pèlerinage aux côtés des malades et des pèlerins : Lourdes, premier tome du cycle des trois villes.

Zola s'y consacre avant même la fin des Rougon-macquart.
Il paraît le 25 juillet 1894 et remporte un vif succès auprès du public, mais est très mal reçu par l'église qui le met à l'index le 21 septembre. La polémique sera effacée par une autre, J'accuse en 1898.

Genèse

En septembre 1891, Zola voyage à Lourdes en compagnie de son épouse. Guère enthousiaste au départ, il est effaré par ce qu'il découvre. Il projette aussitôt un nouveau roman : " j'ai passé la nuit à en établir le plan" écrit-il à Henri Céard le 20 septembre.
"Ô le beau livre à faire avec cette ville extraordinaire."
Dès juillet 1892, il annonce son projet dans la presse et retourne à Lourdes le 28 août 1892 pour le pèlerinage national, où il restera deux semaines, deux semaines d'enquête, plus que pour Germinal ou la Terre.
Comme à son habitude, il y prendra de nombreuses notes, visitera sans relâche les lieux, hôpital Notre-Dame des Douleurs, la grotte, bureau des constatations, église du rosaire, hôtels, boutiques,... Et on accueillera à bras ouverts le grand écrivain.
Mais rien ne réussit toutefois à le convaincre de cette prétendue puissance divine. Il n'y croit pas mais compatit devant tant de souffrance.

Le roman
Zola s'oriente vers un nouveau type de roman.
" Je veux au centre la souffrance humaine, (...) un groupe de malades emportés vers l'illusion, simplement des malades avec l'histoire de leurs maladies, leur espoir..."
Mais il ne renonce pas pour autant au naturalisme et voit en Bernadette Soubirous, une victime de son milieu.

Résumé

A bord du train blanc, celui des grands malades, s'installent Monsieur de Guersaint et sa fille Marie, paralysée après une chute de cheval, l'abbé pierre Froment, l'ami de la famille et tant d'autres... Tous sont gonflés d'espoir, ils s'apprêtent à rejoindre Lourdes pour le pèlerinage annuel, devant eux au bout du voyage : la guérison.
" Et c'est ainsi qu'elle se trouvait là, en troisième classe, dans le train blanc, le train des grands malades, le plus douloureux des quatorze trains qui se rendaient à Lourdes, ce jour là, celui où s'entassaient, outre les cinq cents pèlerins valides, près de trois cents misérables, épuisés de faiblesse, tordus de souffrance, charriés à toute vapeur d'un bout de France à l'autre. "

Mon avis

Peu convaincue par le sujet du livre, j'ai toujours repoussé cette lecture.
Les premiers chapitres ont été douloureux pour la lectrice que je suis. Douloureux mais nécessaires !
Cet afflux de souffrance a finalement réussi à faire taire mes réticences.
Et accompagnée par les gémissements des malades, les prières, au son de la voix de Pierre racontant l'histoire de Bernadette, et les secousses du train, j'ai fini par capituler.
Cinq jours pour cinq parties contenant cinq chapitres, la rigueur d'Émile Zola est bien là. Aucun aspect de Lourdes n'a échappé à son regard pointu. Aussi le roman vous offrira le panel complet : Lourdes et ses malades, des déshérités aux mieux lotis, de la grande ferveur aux petits arrangements, de l'hypocrisie de la société, de l'appât du gain, de la merchandisation à outrance, Lourdes comme ci vous y étiez, et bien sûr, le doute qui s'immisce à travers le personnage de Pierre. L'éternel débat entre foi et raison , un sujet déjà abordé dans le dernier tome des Rougon-macquart, le docteur pascal.
Le talent de Zola a encore frappé. Il a finalement réussi à m'embarquer dans cette histoire aux antipodes de mes aspirations. Décidément ce Zola, il ne me déçoit jamais !

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Sur cinq journées, à la manière d'un carnet de voyage, Zola met en scène des personnages lors d'un séjour à Lourdes. Se basant sur les voyages qu'il effectua lui-même en 1891 puis en août 1892, il décrit la frénésie autour de cette cité aux miracles célèbres. La grande fresque des Rougon-Macquart est derrière lui, il souhaite se consacrer à un nouveau projet. On le devine ici sous les traits du jeune prêtre Pierre Froment, en proie à une crise de foi. Il accompagne Marie, son amie d'enfance, paralysée des jambes et trimballée dans une caisse en bois, « comme un cercueil ». Chacun attend un miracle de ce voyage très long (plus de vingt-deux heures à bord d'un train bondé en plein mois d'août).
C'est passionnant, les talents de conteur de Zola sont évidents, sa description des personnages est telle qu'on peut facilement se les représenter, et faire partie du voyage. du « monsieur tout seul » à l'hôtel, en passant par les Vigneron à l'affût d'un héritage, on retrouve la patte du naturalisme zolien. J'ai été particulièrement touchée par Mme Volmar, cette femme « aux yeux magnifiques » qui fait le voyage pour d'autres raisons, et pourquoi pas, celles de guérir son coeur de femme mal mariée. Beaucoup de réflexions à travers ces pages, l'hypocrisie des hommes, leurs faiblesses, et leur foi aveugle, sur ce qui lui semble être pure illusion. le commerce autour de la grotte, les ventes de cierges, d'eau bénite, de chapelets laisse perplexe. Zola évoque une « Lourdes gâtée par l'argent, transformée en un vaste bazar, où tout se vendait, les messes et les âmes. »
Sceptique quant à l'existence de Dieu, Zola observe un « monde de croyants hallucinés ». Il ne les raille pas, mais s'interroge. Il a étudié les différents cas de guérison au bureau des constatations, et connaît l'histoire de Bernadette Soubirous qu'il retrace ici à travers les lectures de la brochure que Pierre tient sur lui. Les notes de fin sont très utiles et donnent une idée de ce qu'il a réellement observé lors de ses voyages, faisant de ce roman un témoignage bien vivant. Un peu long par moments, dans les descriptions, cela reste une étude très intéressante, que j'ai réellement pris plaisir à lire, et les dernières pages nous montrent un Zola soucieux des hommes, leur folie, opposant la raison à la foi qui illusionne.
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Citations et extraits (286) Voir plus Ajouter une citation
Souvent, il avait imaginé que Lazare, sorti du tombeau,criait à Jésus : "Oh ! Seigneur, pourquoi m'avoir réveillé à cette abominable vie? Je dormais si bien de l'éternel sommeil sans rêve, je goûtais enfin un si bon repos, dans les délices du néant ! J'avais connu toutes les misères et toutes les douleurs, les trahisons, les fausses espérances, les défaites, les maladies ; j'avais payé à la souffrance ma dette affreuse de vivant, car j'étais né sans savoir pourquoi, j'avais vécu sans savoir comment ; et voilà, Seigneur, que vous me faites payer double, en me condamnant à recommencer mon temps de bagne !... Ai-je donc commis quelque inexpiable faute, que vous la punissez d'un si cruel châtiment? Revivre, hélas ! se sentir mourir un peu chaque jour dans sa chair, n'avoir d'intelligence que pour douter, de volonté que pour ne pas pouvoir, de tendresse que pour pleurer ses peines ! Et c'était fini, je venais de passer le pas terrifiant de la mort, cette seconde si horrible, qu'elle suffit à empoisonner toute l'existence. J'avais senti la sueur de l'agonie me mouiller, le sang se retirer de mes membres, le souffle m'échapper, s'en aller en un dernier hoquet. Cette détresse, vous voulez donc que je la connaisse deux fois, vous voulez que je meure deux fois, et que ma misère humaine passe celle de tous les hommes !... Ah ! Seigneur, que ce soit tout de suite ! Oui, je vous en conjure, faites cet autre grand miracle, recouchez-moi dans ce tombeau, rendormez-moi sans souffrir dans mon éternel interrompu. Par grâce , ne m'infligez pas le tourment de revivre, ce tourment effroyable auquel vous n'avez encore osé condamner aucun être. Je vous ai toujours aimé et servi, ne faites pas de moi le plus grand exemple de votre colère, qui épouvanterai les générations. Soyez bon et doux, Seigneur, rendez-moi le sommeil que j'ai bien gagné, rendormez-moi dans les délices de votre néant."
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Oui ! c'était vrai, un souffle avait passé, le sanglot de la douleur, le désir inextinguible vers l'infini de l'espoir. Si le rêve d'une enfant souffrante avait suffi pour amener les peuples, pour faire pleuvoir les millions et pousser du sol une cité nouvelle, n'était-ce pas que ce rêve venait apaiser un peu la faim des pauvres hommes, l'insatiable besoin qu'ils ont d'être trompés et consolés? Elle avait rouvert l'inconnu, sans doute à un moment social et historique favorable ; et les foules s'y étaient précipitées. Oh ! se réfugier dans le mystère, quand la réalité est si dure, s'en remettre au miracle, puisque la nature cruelle semble une longue injustice !
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Anciennement, les premiers chrétiens n'ont-ils pas été des révolutionnaires redoutables pour le monde païen, qu'ils menaçaient et qu'ils ont en effet détruit? Eux qu'on a persécutés, qu'on a tâché d'exterminer, sont aujourd'hui inoffensifs, parce qu'ils sont devenus le passé. L'avenir effrayant, c'est toujours l'homme qui rêve la société future, c'est aujourd'hui l'affolé de rénovation sociale qui fait le grand rêve noir de tout purifier par la flamme des incendies. Cela était monstrueux. Qui savait pourtant? là était peut-être le monde rajeuni de demain.
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Ils étaient tous des condamnés, des abandonnés de la science, las d'avoir consulté les médecins, d'avoir tenté la torture des remèdes inutiles. Et comme on comprenait que, brûlant du désir de vivre encore, ne pouvant se résigner sous l'injuste et indifférente nature, ils fissent le rêve d'un pouvoir surhumain, d'une divinité toute-puissante, qui peut-être allait, en leur faveur, arrêter les lois établies, changer le cours des astres et revenir sur sa création !
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C'étaient de véritables bazars, des étalages ouverts, empiétant sur le trottoir, raccrochant le monde au passage. Sur près de trois cents mètres, il n'y avait pas d'autres commerce : un fleuve de chapelets, de médailles, de statuettes, coulant sans fin au travers des vitrines. Et les enseignes affichaient en lettres énormes des noms vénérés, saint Roch, saint Joseph, Jérusalem, la Vierge Immaculée, le Sacré-Coeur de Marie, tout ce que le paradis contenait de mieux pour toucher et attirer la clientèle.
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