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Contre-histoire de la philosophie tome 9 sur 12
EAN : 9782246802709
480 pages
Grasset (16/01/2013)
3.97/5   18 notes
Résumé :
Le XXe siècle fut pour les intellectuels celui des fascismes rouge et brun qui ont laissé peu de penseurs indemnes... Nombre de philosophes ont mis leur intelligence au service des deux barbaries. Toutefois, il y eut des consciences réfractaires à ce renoncement à la raison. Alors que le PCF souscrit au Pacte germano-soviétique (23 août 1939-22 juin 1941) et fait de la politique de collaboration avec l'occupant allemand une priorité décidée par Moscou, Georges Polit... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Ce volume sur les « Consciences réfractaires » est le neuvième et dernier tome de la « Contre-histoire de la philosophie » de Michel Onfray. Il aborde ici l'engagement des philosophes dans les guerres et idéologies du XXe siècle, et parmi eux quelques figures qui ont su humainement faire les bons choix au risque de s'opposer à leur famille politique et jusqu'à y laisser leur vie.

S'opposant à la philosophie de « l'élan vital » de Bergson, à l'obscurantisme ésotérique de la phénoménologie, à la psychanalyse freudienne, Georges Politzer prône une philosophie concrète, qui va le pousser à s'engager au PCF mais il entre dans la Résistance dès 1939, contre les consignes de son parti entré dans la collaboration suite au pacte germano-soviétique. Il sera fusillé par les Nazis en 1942 à l'âge de 39 ans. Plus soucieux du sort des démunis que d'obéir à une idéologie, sa pensée a été reprise par beaucoup de « grands » penseurs, Sartre, Lévi-Strauss, Lacan, Foucault entre autres…

Paul Nizan fut un anti-Sartre. Engagé lui aussi au parti communiste, il va le quitter dès l'alliance entre Hitler et Staline, contrairement à Sartre, qui même par la suite ne sera jamais résistant et n'hésitera pas à collaborer avec l'occupant. Nizan a pour grand maître Epicure qui est son modèle. Il est marqué par la déchéance de son époque et de sa culture. Il a malgré tout tendance à transformer la réalité pour l'adapter à l'idéologie qu'il défend, vivant dans le confort colonial avant de le dénoncer, refusant de voir le vrai visage de l'URSS, se gavant de fausses images et de nourritures réelles dans un pays où règne la terreur et la famine. Contrairement à lui, André Gide reviendra très lucide de son voyage en URSS, dénonçant les mensonges et les horreurs de son régime dans les « Nourritures terrestres ».
Le grand mérite de Nizan est son étude des philosophes de l'Antiquité, réhabilitant Epicure, prônant une sagesse matérialiste. Il aura le courage de quitter un parti, le PC F, qui a défendu le pacte germano-soviétique et qui le considérera par la suite comme un traitre. Tué en 1940 à l'âge de 35 ans, il est mort à l'aube de sa vie de philosophe.

Albert Camus, français pauvre d'Algérie, attaché à sa terre natale et soucieux d'un dialogue entre la France et l'Algérie, militera toute sa vie contre toutes les formes de violence. Opposé aux régimes totalitaires, il se tournera vers un socialisme libertaire s'opposant à Sartre qui l'attaque perfidement. Fidèle à son humanisme il dénonce toutes les formes de terrorisme – même celles qui prétendent servir la cause des peuples – tous les nationalismes, tous les drapeaux, l'algérien comme les autres, les religions qui font régresser les peuples, tout crime, toute condamnation à mort. Restant profondément humain, loin des considérations fumeuses et des hypocrisies des intellectuels parisiens, il dit choisir sa mère, femme pauvre et illettrée, plutôt que la prétendue justice des terroristes. Ce qui lui vaudra le mépris de Sartre. Il est mort à 47 ans, deux ans avant l'indépendance de l'Algérie, qui s'est faite par la victoire de la violence sur le dialogue.

La dernière figure évoquée est celle de Simone de Beauvoir. Ayant passé la majeure partie de sa vie à construire la légende de son couple célèbre avec Jean-Paul Sartre, couple en fait très vite séparé, leur image d'intellectuels engagés dans les grands combats du siècle – communisme, anticolonialisme, féminisme…masquant une réalité bien souvent toute autre. Elle a malgré tout le mérite d'avoir écrit une oeuvre de base sur la condition féminine « le deuxième sexe ».

Un livre courageux, et malgré quelques redites, qui permet un nouvel éclairage sur les grands mythes du XXe siècle et donne des pistes pour une réflexion sur notre actualité.
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Michel Onfray nous ramène, dans ce neuvième tome de sa « contre-histoire de la philosophie », dans la très passionnante première moitié du XXème siècle, et c'est avec grand plaisir et délectation qu'on s'y engouffre pour suivre les destins peu communs de quatre philosophes.

La première partie narre la vie du philosophe, assez peu connu aujourd'hui, Georges Politzer, juif et communiste,qui fut très critique à l'égard de la psychanalyse et de l'idéalisme à la Bergson, qui refusa aussi de collaborer avec l'envahisseur nazi en 1939 lors du pacte de non agression signé entre l'Allemagne et l'URSS et qui donc, tout en restant communiste, mena des actions de résistance. Il fut fusillé en 1942 au Mont-Valérien, après avoir été torturé par les tortionnaires nazis, en chantant La Marseillaise et non L'internationale.
Sa pensée, encore en chantier, fut en partie utilisée par Sartre, Merleau-Ponty, Leiris, Lévy-Strauss, Canguilhem, Althusser, Ricoeur, Lacan, Lefebvre, Deleuze, Foucault et Derrida.

La seconde partie concerne l'ancien camarade de classe de Jean-Paul Sartre, Paul Nizan. Nizan, en proie à l'angoisse existentielle, rejoignit, comme nombre de ses pairs, le parti communiste français. Suite à un voyage en URSS, et malgré la propagande, Nizan, à l'image d'André Gide au même moment, n'était pas resté dupe quant à la réalité de ce que subissait le peuple russe, pris en otage par un pouvoir totalitaire mené d'une main de fer par Staline. Il cherchera son salut à travers la philosophie d'Épicure et quittera le PCF une fois signé le pacte germano-soviétique. Puis, mobilisé en 1939, il mourut d'une balle perdue. le PCF fit tout son possible pour le présenter comme un vendu, un traitre et, in fine, salir sa réputation.
Il est surtout resté célèbre pour son pamphlet « Les chiens de garde », un véritable plaidoyer contre la vieille garde philosophique embourgeoisée.

Michel Onfray nous remet une couche sur Albert Camus en s'attardant davantage sur son essai « L'homme révolté » et le tollé qu'il provoqua par la même occasion.
Je ne vois pas trop l'intérêt de cette partie étant donné la publication de « L'ordre libertaire : La vie philosophique d'Albert Camus ».

La dernière partie, sur Simone de Beauvoir, me paraît être vraiment la plus intéressante du livre. Celle qui fut l'alter-ego philosophique de Sartre dans le Paris d'entre et d'après-guerre. Onfray nous décrit comment le couple construisit sa légende pour la postérité, ayant toujours un train de retard sur L Histoire, ne s'intéressant aucunement à la politique dans les années 30, passant complètement à coté de la résistance, choisissant le camp du nationalisme algérien à la toute fin des années 50.
Les meilleures pages concernent l'ouvrage qui fera d'elle, à son corps défendant, une pionnière du féminisme de la décennie 70 : « Le deuxième sexe ».

Un livre très instructif !
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Onfray se plaît à détruire les institutions. Dans l'introduction il démolit l'institution Henri Bergson : il l'accuse de bellicisme et nationalisme. Dans la conclusion du livre, il ridiculise le PCF, plus précisément ses engagements entre 1940 et 1968.
Le corps de cette contre-histoire est dédié à Politzer, Nizan, Camus et De Beauvoir, avec, comme point de départ, la biographie de la personne en cause. D'ailleurs à l'exergue on lit : « Je ne me soucie d'un philosophe qu'autant qu'il est capable de donner un exemple. » Nietzsche, Considérations intempestives, III, 3

Le demi-siècle a été idéologique – du coup ces quatre figures se définissent notamment par leur pensée idéologique et leur action. Onfray aime bien Camus, le libertaire, et déteste le couple Sartre & Beauvoir. D'après l'auteur, le couple de Saint-Germain-des-Prés s'est forgé une légende qui frise l'imposture.
Mon avis ? Ambivalent : d'une part une distance critique. D'autre part un réel intérêt pour les convictions bien tranchées de M Onfray. le registre : tantôt ironie réjouissante, tantôt mauvaise foi. L'absence de jargon facilite l'accès. Cependant, de bonnes bases en histoire du 20e siècle sont nécessaires.

Extraits :
Bergson, en déclarant son hostilité à la pensée allemande, aurait prétendu : « Quand les Français spiritualisent la matière, les Allemands mécanisent l'esprit. Leur barbarie s'appuie sur la science, l'industrie, l'outil, la machine [ …] ». p28 (c'était en 1914)
Dans la section bibliographie, au sujet de Camus : « On peut se dispenser de la biographie écrite par Olivier Todd, une commande des éditions Gallimard (1996) honorée avec, dans une main, la biographie de Herbert Lottman, et dans l'autre, le Premier Homme, un roman d'Albert Camus que Todd utilise fautivement comme une autobiographie ». p438
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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation

Philosopher comme Dionysos -Noces
En 1939, Camus publie Noces. Ce bref livre est un chef-d’œuvre philosophique, chef-d’œuvre nietzschéen, chef-d’œuvre existentiel. (…)
(…) Camus raconte l’eau sur le corps, plonger, nager, effectuer des mouvements dans le liquide tiede d’une Méditerranéen qui s’avère plus que de l’eau – elle est histoire, mythologie, poésie, littérature, philosophie, géographie, politique. La chair jouit d’elle-même, les muscles éprouvent leur élasticité dans l’élément liquide. Sorti de l’eau, le corps s’affale dans le sable. Le soleil sèche. Le sel tanne. Les parfums et les odeurs du site pénètrent le corps et le ravissent. Boire une menthe verte glacée, croquer dans une pèche, s’habiller de lin, s’expérimenter, comme Epicure nous y invite, tel un dieu parmi les hommes. Et Camus de conclure : « Il n’y a pas de honte à être heureux. Mais aujourd’hui l’imbécile est roi, et j’appelle imbécile celui qui a peur d’en jouir »
Nietzschéen, Camus critique la culpabilité chrétienne, la condamnation du plaisir, la haine du corps, la damnation de la chair, le discrédit de la sensualité, il réfute l’arsenal religieux de la faute, du péché, il s’indigne qu’on puisse penser cette extase païenne de Tipasa, cette mystique immanente d’un bain dans l’eau de la Méditerranéen comme une célébration du bonheur brutal et de l’orgueil animal.
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Rarement philosophe aura été autant recouvert par une légende le présentant comme le contraire de ce qu’il fut : Albert Camus aurait été un piètre philosophe, un autodidacte ne comprenant pas ce qu’il lisait, un lecteur de seconde main, un romancier quand il philosophait, un philosophe dès qu’il écrivait des romans, un journaliste confus à cause des idées qu’il portait, voire un homme d’idées abordant le monde en journaliste, un personnage qui, sur le terrain philosophique, fut un social-démocrate mendésiste dans la meilleure hypothèse, sinon, dans une moins bonne, un compagnon de route de la droite libérale, et dans la pire, l’idéologue des petits Blancs d’Algérie , le penseur des Pieds noirs, le philosophe du colonialisme ! Après pareil portrait, qui peut bien encore vouloir lire Albert Camus e le classer, CE QU’IL EST, parmi les plus grands philosophes du XX e siècle ?
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Dans un prière d'insérer des Justes, Camus écrit que seul celui qui paie de sa vie le meurtre d'un autre homme peut, d'une certaine manière, être défendable. A l'époque où il écrit cela, 1955, il ne peut imaginer qu'au nom d'un Dieu qui ouvrirait grand les portes de son paradis à ceux qui tueraient en son nom, son argument pourrait être utilisé par des égorgeurs et des assassins d'enfants...
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Nizan sépare les philosophes en deux camps : ceux qui collaborent avec les oppresseurs, ceux qui leur résistent. Les premiers, ils les dit satisfaits, les autres, insatisfaits; les uns se contentent du monde comme il est et souhaitent surtout ne pas le changer; les autres en veulent un autre. Parmi les philosophes satisfaits : Leibniz, Brunschvicg, Bergson; du côté des insatisfaits : Épicure, Spinoza, Rousseau, Marx. Ici, la philosophie universitaire, officielle, institutionnelle, la pensée bourgeoise, libérale, qui défend le capitalisme, celle qu'enseigne l'Ecole normale supérieure; là, les penseurs révolutionnaires, les rebelles, les rétifs -- les consciences réfractaires...
Beauvoir établit une phénoménologie juste de cette vie d'aliénation que les hommes infligent aux femmes. Nonobstant les défauts du livre, les contradictions philosophiques dans lesquelles il s'enferre (par exemple, comment célébrer la liberté et la responsabilité comme des absolus transcendantaux dans la doctrine -- un point de vue de droite--, et dans le même temps considérer que les femmes ne sont pas responsables de n'avoir rien fait pendant des siècles pour manifester cette liberté ontologique contre le destin que les hommes leur infligeaient, sinon en faisant une entorse à la doctrine et en affirmant l'existence de déterminisme plus forts que la liberté, et que, dès lors, l'aliéné ne saurait être tenu pour responsable de son aliénation -- un point de vue de gauche ?...), Le Deuxième Sexe est, comme Le Capital de Marx, un grand livre de conscientisation de l'aliénation, ce qui constitue un temps propédeutique à toute libération.
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Vidéo de Michel Onfray
*INTRODUCTION* : _« […] Je veux seulement, Monsieur, vous faire part d'une chose que j'ai lue dans Montaigne, et qui marque son bon goût. Il souhaitait devenir assez savant pour faire un recueil des morts les plus éclatantes dont l'Histoire nous parle. Vous qui êtes son partisan, vous approuverez ce dessein que j'exécute en partie. En effet, le véritable point de vue où je placerais une personne qui veut bien juger du ridicule qui règne dans le monde, est le lit de mort. C'est là qu'on se détrompe nécessairement des chimères et des sottises qui font l'occupation des hommes. Nous sommes tous fous ; la folie des uns est plus bouillante, et celle des autres plus tranquille. »_ *André-François Boureau-Deslandes* [1690-1757], _À Monsieur de la Ch…_
_« Rien ne doit plus nous frapper dans l'histoire des grands hommes, que la manière dont ils soutiennent les approches du trépas. Je crois que ces derniers moments sont les seuls, où l'on ne puisse emprunter un visage étranger. Nous nous déguisons pendant la vie, mais le masque tombe à la vue de la mort, et l'Homme se voit, pour ainsi dire, dans son déshabillé. Quelle doit être alors la surprise ! Tout l'occupe sans le toucher : tout sert à faire évanouir ce dehors pompeux qui le cachait à lui-même. Il se trouve seul et sans idées flatteuses, par ce qu'il ne peut plus se prêter aux objets extérieurs. Cette vue a cela d'utile en flattant notre curiosité, qu'elle nous instruit. Il n'est rien de quoi, disait Montaigne, je m'informe si volontiers que de la mort des hommes, quelle parole, quel visage, quelle contenance ils y ont eus ; mille endroits des histoires que je remarque si attentivement. Il y paraît, à la farcissure de mes exemples, et que j'ai en particulière affection cette matière*._ _Je suis persuadé que la dernière heure de notre vie est celle qui décide de toutes les autres. »_ *(Chapitre III : Idée générale d'une mort plaisante.)*
* _« Et il n'est rien dont je m'informe si volontiers que de la mort des hommes, de quelle parole, quel visage, quelle contenante ils y ont eus, non plus qu'il n'est d'endroit dans les histoires que je remarque avec autant d'attention. Il apparaît à la farcissure de mes exemples que j'ai cette matière en particulière affection. Si j'étais faiseur de livres, je ferais un registre commenté des morts diverses. Qui apprendrait aux hommes à mourir leur apprendrait à vivre. »_ (« Chapitre XIX : Que philosopher c'est apprendre à mourir » _in Montaigne, Les essais,_ nouvelle édition établie par Bernard Combeaud, préface de Michel Onfray, Paris, Robert Laffont|Mollat, 2019, p. 160, « Bouquins ».)
*CHAPITRES* : _Traduction d'un morceau considérable de Suétone_ : 0:02 — *Extrait*
0:24 — _Introduction_
_De quelques femmes qui sont mortes en plaisantant_ : 0:49 — *1er extrait* ; 2:08 — *2e*
_Additions à ce qui a été dit dans le IX et dans le XI chapitre_ : 3:15
_Remarque sur les dernières paroles d'Henri VIII, roi d'Angleterre, du Comte de Gramont, etc._ : 6:09 — *1er extrait* ; 6:36 — *2e*
_De la mort de Gassendi et du célèbre Hobbes_ : 7:45
_Remarques sur ceux qui ont composé des vers au lit de la mort_ : 10:47
_Examen de quelques inscriptions assez curieuses_ : 13:52
_Des grands hommes qui n'ont rien perdu de leur gaieté, lorsqu'on les menait au supplice_ : 14:33
_Extrait de quelques pensées de Montaigne_ : 15:31
_S'il y a de la bravoure à se donner la mort_ : 17:37 — *1er extrait* ; 18:57 — *2e*
_De quelques particularités qui concernent ce sujet_ : 19:14
19:28 — _Générique_
*RÉFÉ. BIBLIOGRAPHIQUE* : André-François Boureau-Deslandes, _Réflexions sur les grands hommes qui sont morts en plaisantant,_ nouvelle édition, Amsterdam, Westeing, 1732, 300 p.
*IMAGE D'ILLUSTRATION* : https://www.pinterest.com/pin/518547344600153627/
*BANDE SONORE* : Steven O'Brien — Piano Sonata No. 1 in F minor Piano Sonata N0. 1 in F minor is licensed under a Creative Commons CC-BY-ND 4.0 license. https://www.chosic.com/download-audio/46423/ https://www.steven-obrien.net/
*LIVRES DU VEILLEUR DES LIVRES* :
_CE MONDE SIMIEN_ : https://youtu.be/REZ802zpqow
*VERSION PAPIER* _(Broché)_ : https://www.amazon.fr/dp/B0C6NCL9YH *VERSION NUMÉRIQUE* _(.pdf)_ : https://payhip.com/b/VNA9W
_VOYAGE À PLOUTOPIE_ : https://youtu.be/uUy7rRMyrHg
*VERSION PAPIER* _(Broché)_ : https://www.amazon.fr/dp/
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