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EAN : 9782851978226
79 pages
L'Herne (01/10/2017)
4.5/5   8 notes
Résumé :
Les textes présentés ici, sont tous inédits en français. Sous forme d’articles ou de lettres, ils prônent la non-violence comme seule forme de résistance à l’oppression exercée par les institutions étatiques – gouvernements, armées, Églises. Au travers de ces articles et de sa correspondance avec Ghandi, Tolstoï dénonce le patriotisme – notion purement artificielle à l’époque moderne, prônée par les organes de pouvoir contre les peuples qui devraient entretenir des ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
QUAND ON A QUE L'AMOUR...

Quel bel ouvrage que celui-ci qui nous délivre la voix d'un grand humaniste - romancier, nouvelliste, essayiste - dont l'oeuvre est trop souvent réduite, en France, à deux romans, même s'ils sont à juste titre célèbres : Anna Karénine et La Guerre et la Paix du russe Léon Tolstoï. Hélas, nous avons un peu oublié ce que fut cet esprit profond pour les belles-âmes de son époque ainsi que son influence sur les générations suivantes, lui qui professa sa vie durant son goût pour la non-violence, sa défense des plus humbles, sa défiance à l'égard de toutes les églises, les institutions telles l'armée, les idées comme le nationalisme pourtant triomphant vers la fin de sa vie, et qui préfigurait ce qu'il n'aurait cependant pas à connaitre puisqu'il décéda en 1910 à l'âge vénérable de 82 ans : la fameuse "Grande Guerre" qui vit l'Europe puis le monde entier se déchirer en bonne part pour les causes que le célèbre Comte russe décria avec tant de force.

Ce petit volume d'à peine quatre-vingt pages, gracieusement envoyé par L'Herne dans le cadre de l'opération MASSE CRITIQUE organisée par Babelio ce mois de février 2018, que nous tenons très amicalement à remercier ici, permet de découvrir judicieusement quelques uns des aspects singuliers de cette pensée qu'on a pu qualifier d'anarchisme mystique - la pensée christique est d'importance chez Tolstoï - et qui contribua à jeter les bases de l'action politique non-violente que l'on retrouvera plus particulièrement chez le Mahatma Gandhi ou plus tard encore chez le pasteur Martin Luther King ou chez Nelson Mandela.

C'est à travers quatre textes parfaitement inédits en français que la pensée de Tolstoï s'exprime, dans une langue précise et délicate mais dont les accents ne sont jamais ceux d'une quelconque faiblesse : on peut défendre la non-violence avec force et ténacité, sans quoi, d'ailleurs, elle pourrait être à rapprocher d'une certaine forme de lâcheté ou de mollesse intellectuelle. Rien de cela à la lecture de ces lignes où le lecteur pourra trouver :

- "Le patriotisme ou la paix ?" Qui date de 1895. Il s'agit d'une réponse à une lettre d'un journaliste britannique, d'abord publié en anglais dans le Daily Chronicle du 17 mars 1896. Tolstoï y explique les dangers irrémédiable et même la folie du patriotisme - aujourd'hui parlerions-nous peut-être plus facilement de nationalisme -. Pour lui, c'est un sentiment nuisible autant qu'une doctrine insensée entretenue consciemment par les gouvernant afin d'entretenir chez leurs peuples l'idée qu'il est supérieur aux autres et que ce genre de sentiment n'a qu'une issue possible : la guerre. Ces idées, il les précisera quelques années plus tard dans son essai le Patriotisme et le Gouvernement qui date de 1900.

- "Correspondance Ghandi-Tolstoï" (1909-1910) : Après avoir découvert et lu sa «Lettre à un Hindou», le futur grand homme d'état indien entama une correspondance aussi enthousiaste qu'empli d'un profond respect avec son aîné slave. Quoi que l'on sente les différences de caractères, de points de vue (cette gêne du lecteur lorsque Léon Tolstoï se refuse à revenir sur sa critique concernant la réincarnation, chère à l'hindouisme, et qu'il balaie d'un revers de la main en estimant que «la croyance en la réincarnation ne sera jamais aussi solide que celle en l'immortalité de l'âme, ainsi qu'en la justice et l'amour de Dieu». L'avocat indien alors au Transvaal a la délicatesse de ne plus y revenir dans sa lettre suivante), c'est à une belle communion d'esprits éclairés et, pacifistes et pacifiés que l'on assiste dans ces quelques échanges malheureusement trop rares et interrompus par le décès du russe.

- "Lettres à un révolutionnaire" est une réponse de Tolstoï à une lettre de Mikhaïl Vroutsevitch, opposé à la théorie de la non-violence, datant de 1909. On y retrouve les thématiques chères à Léon Tolstoï inspirées par La Boétie dans son ouvrage sur la servitude volontaire. On pourra aussi y découvrir des pensées proches de celles de l'essayiste américain Henry David Thoreau, mais encore du philosophe Ralph Waldo Emerson et de quelques autres ayant abordé ce sujet. Il dénie par ailleurs à quelque idéologie que ce soit le pouvoir d'améliorer la situation du peuple car, selon lui - et l'avenir ne lui donnera que trop raison - celles-ci, aussi idéalistes fussent-elles, passent irrémédiablement par la violence et ne peuvent que se maintenir que par elle dans le but d'instaurer tel ou tel système supposé apporter un mieux être universel, ce qui est parfaitement contradictoire avec ce qu'elles proposent.

Ainsi affirme-t-il : «Pour améliorer la situation du peuple travailleur une seule chose est nécessaire : non pas réfléchir à l'organisation future, mais seulement se libérer soi-même de cette violence que par la volonté des hommes de pouvoir il exerce sur lui-même.» Difficile d'être plus en phase avec certaines des affirmations de l'auteur de la désobéissance civile...

- "Du socialisme" est un article publié à la demande du journal praguois Mladé Proudy le 9 septembre 1910. Il s'agit du dernier article écrit par Tolstoï. Il y rappelle avec force qu'il ne peut se reconnaître dans aucune de ces idéologies supposément émancipatrices de la fin du XIXème, à commencer par le socialisme qui n'est, selon lui, qu'une superstition de plus, grâce auxquelles notre monde vit : «la superstition des Eglises, la superstition de l'Etat, la superstition de la science, la superstition de l'organisation, la superstition du patriotisme, la superstition de l'art, la superstition du progrès», liste à laquelle il ajoute «la superstition du socialisme», concluant de cette manière : « Il ne saurait en être autrement : quand la foi est absente, il ne peut pas ne pas exister de superstitions. Et la foi est absente.»
Ici plus que dans les précédents textes, Tolstoï développe ce que l'on pourra retrouver dans Ma Confession. Il y relate l'importance, selon lui, de la pensée christique, tout en rejetant définitivement l'Eglise et ce qu'elle fit de cette pensée des origines. Il y assure l'importance définitive de la non-violence, il y revendique sa critique des institutions que lesquelles reposent nos Etats, les désignant comme source majeure de violence et d'oppression. Il y rappelle enfin que, selon lui, l'existence humaine a un sens que seules la foi, la spiritualité peuvent lui permettre de découvrir.

On peut, évidemment, ne pas partager toutes les conclusions de la pensée tolstoïenne. On pourra aussi estimer que ces quelques pages sont un peu trop brèves pour se faire une idée précise de cette pensée. Mais on ne pourra que reconnaître la fraîcheur et la puissance de cette philosophie tant éthique que politique, qui inspira si fortement Romain Rolland, pour en citer un autre, on sera aussi bien obligé de voir comme cette pensée est plus que jamais essentielle tant elle semble sans cesse remise en cause, battue en brèche par tous nos faiseurs de guerre, par nos idéologues à la petite semaine, par nos Etats post-modernes qui semblent faire de moins en moins de cas des idéaux nobles de paix, de justice, de fraternité et même, puisque c'est un mot qui était cher à Tolstoï, d'amour. Quelques pages d'une grande et éloquente sagesse que l'on peut relire sans s'en lasser pour y puiser à son tour un peu de force et de profondeur à la source.
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D'abord, je tiens à remercier les Editons de l'Herne ainsi que Masse Critique et Babelio de m'avoir offert ces carnets qui contiennent des textes inédits entre Léon Tolstoï et Gandhi. C'est une belle page d'histoire que je découvre.
Il y a plus de mille huit cents ans, le patriotisme,(qui vient du latin pater : le père) a été crée pour unir les peuples mais de nos jours, il s'est transformé en nationalisme. Tolstoï nous explique que le patriotisme et la paix sont incompatibles, il faut choisir.
Entre 1909 et 1910, une correspondance s'est échangée entre Tolstoï et Gandhi car ce dernier l'admirait et cherchait son appui pour faire connaître son combat au Transvaal (Afrique du Sud) à travers la non-violence ou Ahimsa. Son idéologie fera du chemin puisqu'il finira par obtenir l'indépendance de l'Inde.On y découvre deux hommes bienveillants et tolérants qui s'intéressent par-dessus tout au bien-être des hommes.
A la fin des carnets, Tolstoï évoque ses idées en répondant à deux autres lettres. Pour lui, c'est au peuple de choisir sa destinée mais pour ce faire il a besoin de bases quece soit à travers la religion, même si elle doit être modifiée, la morale ou la loi. Et il mentionne une loi universelle : L'homme ne doit pas faire à autrui ce qu'il ne voudrait pas qu'on lui fasse.
Au début du vingtième siècle, deux hommes de bonne volonté se sont consultés afin d'obtenir la paix et de changer de vielles idées obsolètes. Nous sommes au vingt-et-unième siècle et après deux guerres mondiales, nous cherchons toujours des solutions aux mêmes problèmes. Un livre comme celui-ci devrait être lu par tous et plus particulièrement les jeunes car le passé nous montre les erreurs à éviter. Et je finis en laissant la parole à un autre grand homme : Albert Einstein On ne peut pas résoudre un problème avec le même état de conscience qui l'a créé. Il faut apprendre à regarder le monde avec des yeux neufs.
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Je trouve que cette collection des carnets de l'Herne est très intéressante et agréable à lire.
Attirée par les idées que je partage sur la non-violence, j'ai lu avec plaisir ce recueil de 4 textes inédits de Léon Tolstoï intitulé "Sur la non-violence et le patriotisme".
J'ai du mal à avoir une opinion tranchée car je ne suis pas entièrement convaincue par sa théorie politique dans la mesure où je ne partage pas ses propos sur dieu et la foi alors que je suis assez d'accord sur ce qu'il dit de l'église en tant qu'institution.
Le premier texte présenté dans ces carnets est une lettre dans laquelle Léon Tolstoï développe ses idées sur le patriotisme, comme source de conflits armés, et la paix. Elle date de 1895. Il dit que le patriotisme est sauvage et féroce, que c'est un sentiment qui fait couler le sang et c'est pour cela qu'il faut que les hommes s'en libèrent. Car c'est le désir d'accroître la puissance de la patrie (donc le patriotisme) qui génère la violence. Il faut donc éduquer les jeunes générations pour éviter la guerre. Je rejoins Tolstoï quand il dit qu'il faut montrer l'exemple d'une vie fraternelle. Je suis moins d'accord avec lui quand il dit que c'est le modèle du Christ qu'il faut suivre.
La partie la plus intéressante à mon avis et sa correspondance avec Gandhi dans les années 1909 et 1910. Ils croient tous les deux fermement en la doctrine de la non-résistance au mal. Pour Tolstoï dieu est plus puissant que les hommes mais il est choqué par la religion chrétienne qui soutient le pouvoir et donc l'armée et toute la violence qu'elle entretient. Leurs idées sur la non-violence se rejoignent donc.
Vient ensuite une lettre à un révolutionnaire qui date de 1909. A l'aube de la Révolution bolchévique et face à la menace de la guerre, Tolstoï dit que la violence asservie le peuple et que la révolution sert au changement de ceux qui exercent le pouvoir et ne sert pas la situation des travailleurs. Pour lui, se libérer de la violence qu'exercent les hommes de pouvoir sur le peuple est une nécessité pour améliorer la situation du peuple.
Le dernier texte de ce recueil date de 1910. Il s'agit d'un article intitulé du socialisme. Il a été demandé à Tolstoï de préciser sa vision sur la façon dont la société contemporaine s'organise d'un point de vue économique. On y retrouve des idées anarchistes. L'auteur russe explique que les lois inventées par les hommes sont les principales causes de l'inorganisation des sociétés qui fait souffrir les individus. Il évoque de nouveau la violence de l'homme contre l'homme qu'il ne faut surtout pas admettre et qui explique les injustices. Pour lui, il faut se libérer de la superstition et suivre la loi religieuse et morale qui permet de se libérer de cette violence.
Ces textes montrent bien qu'à la fin de sa vie, Tolstoï était un anarchiste mystique chrétien qui savait exprimer son idéal du bien et de la paix.

Ce livre m'a été offert par les éditions de l'Herne dans le cadre d'une opération masse critique et je les en remercie.


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Je ne comprends pas, on dit traduit du russe et de l'anglais.; alors que tous ces textes ont été édités dans les éditions complètes de Moscou, donc consultables ?
Cà veut dire qu'on traduirait en français de l'anglais traduit du russe. (Il est possible que ce soient les 3 lettres de Gandhi à Tolstoï)

D'autre part, Lettre à un révolutionnaire ne date pas de 1909, mais de 1889, publiée en France en 1903 sous le titre Conseils aux dirigés qui comprenait en outre Lettre aux Doukhobors de Caucase, et celle aux Doukhobors du Canada, traduite par Halpérine-Kaminsky -Paris, Fasquelle.

A propos d'un correspondant qui demandait le patriotisme ou la paix à la faveur d'un conflit américain et anglais sur une question de frontière avec le Vénezuela, Tolstoï répondit :
Souvent quand on demande aux enfants de choisir entre deux choses incompatibles, mais dont ils ont très envie, ils répondent : les deux. Qu'est-ce que tu veux ? Aller faire un tour en voiture ou jouer à la maison ? Faire un tour en voiture et jouer à la maison.

Table des matières :
Le patriotisme ou la paix
Correspondance Gandhi-Tolstoï
Lettre à un révolutionnaire
Du socialisme

le dernier point est un long article de presse, le dernier écrit par Tolstoï en septembre 1910.

Ce sont ces fameuses lettres de correspondance qui ont valeur de chroniques, assez longues où l'auteur prend parti ouvertement, à charge, outrageusement modernes, visionnaires. Elles sont destinées à un très large public. Ce sont ni plus ni moins des lettres ouvertes.
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Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
Les négociations qui se sont déroulées en vue d'un règlement de la question ont pratiquement échoué, et cette semaine je retourne avec mes collègues en Afrique du Sud, où je risque la prison. Je puis ajouter que mon fils m'a rejoint avec joie dans cette lutte, et il effectue maintenant une peine de six mois de prison avec travaux forcés. C'est la quatrième peine de prison à laquelle il a été condamné au cours de cette lutte.

Gandhi Le 11 octobre 1909

NDL : Madiba (Nelson Mandela) passera 27 ans en prison quelques années plus tard.
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Lettre à un révolutionnaire (1909), opposé à la théorie de la non-violence, éditée pour la première fois à Vilnius en février 1909.

I.P. le 30 janvier 1909
J'ai reçu votre intéressante lettre et suis ravi de l'occasion qui m'est donnée d'y répondre.
Vous dites, premièrement, "qu'un égoïsme correctement compris est un bien pour tous", et qu'avec la destruction de l'ordre ancien cette vérité entrera rapidement dans la conscience des hommes. Et dès que cette vérité sera entrée dans la conscience des hommes, ce sera comme le commencement du bien général. Deuxièmement , vous dites que l'esprit humain peut inventer les conditions de vie en commun, dans lesquelles l'égoïsme d'un seul individu ne nuira pas à autrui. Et troisièmement, vous dites qu'en présence de ces conditions de vie en commun imaginées, peut intervenir , jusqu'à un certain point , selon votre expression, un élément de contrainte, autrement dit, afin que les hommes suivent les exigences de la meilleure organisation imaginée par les théoriciens, on peut et on doit employer la violence.
Ces trois thèses sont pareillement admises par tous les savants, les politiciens et les économistes de notre temps. Les savants théoriciens ne les expriment pas toutefois aussi franchement que vous. C'est sur ces trois thèses que sont fondées les réflexions de centaines, de milliers d'hommes qui se considèrent comme des guides de l'humanité. Et cependant, ces trois thèses ne sont rien d'autre que des superstitions fort étranges et dénuées de tout fondement..
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...Autrement dit, afin que les hommes suivent les exigences de la meilleure organisation imaginée par les théoriciens, on peut et on doit employer la violence.
...
Pour améliorer la situation du peuple travailleur une seule chose est nécessaire : non pas réfléchir à l'organisation future, mais seulement se libérer soi-même de cette violence que par la volonté des hommes de pouvoir il exerce sur lui-même.
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...Les hommes s'inventent des objectifs séduisants, tantôt politiques, tantôt patriotiques, tantôt socialistes, communistes ou anarchistes. Et, au lieu de réaliser leur destinée véritable et d'accéder au bien commun, ils consacrent toutes leurs forces à organiser la vie des autres. En conséquence - et il ne peut en être autrement -, non seulement ils n'obtiennent pas le bien qu'ils espèrent, mais aboutissent au déclin toujours croissant de la morale et à une détérioration toujours plus grande de leur vie.

Du socialisme 1910
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Le mal le plus épouvantable au monde est l'hypocrisie. Ce n'est pas pour rien que le Christ s'est mis en colère une seule et unique fois, et c'était contre l'hypocrisie des pharisiens.
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