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EAN : 9782072753329
192 pages
Gallimard (11/01/2018)
3.71/5   277 notes
Résumé :
« Peut-être n’éprouverait-il plus jamais de passion comme celle qu’il avait sentie pour Peter, peut-être n’y aurait-il plus d’union parfaite, mais il restait la perfection de l’amitié, la beauté des cyprès sur les collines et la joie que donnait le travail. Et s’il oubliait Peter, s’il réussissait à vivre sans lui, ce dernier ne reviendrait-il pas ? Personne n’était attiré par la tristesse et la mélancolie. Mais par la gaieté, la force, le bonheur, oui.»
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Critiques, Analyses et Avis (64) Voir plus Ajouter une critique
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Une lecture des plus agréables et enrichissantes , qui m'a permise un autre regard sur cet artiste , m'incitant à aller regarder l'ensemble de ses toiles et la progression de ses recherches, les nouveaux sujets l'inspirant... Entre autres, mon attention a été captée par ses paysages et la diversité flamboyante des arbres peints...

Tableaux que je méconnaissais totalement...

"David voulait qu'en entrant dans la salle les gens éprouvent un sentiment de vénération religieuse comme dans une cathédrale. La peinture devait englober le spectateur, afin qu'il se sente intuitivement en empathie avec l'oeuvre. Voilà pourquoi elle devait être aussi grande. Sa taille rappellerait à l'homme sa petitesse devant l'immensité." (p. 165)

Premier texte que je lis de Catherine Cusset...Ayant manqué la rétrospective de cet artiste, à Beaubourg, en 2017...j'étais enchantée de découvrir et lire ce "roman" qui est consacré au parcours de David Hockney.

L'auteure, en avant-propos, explique fort bien sa démarche toute personnelle pour parler de ce créateur :
" Pourquoi Hockney ?
Je ne l'ai pas rencontré. Il est étrange de s'emparer de la vie de quelqu'un de vivant pour en faire un roman. Mais c'est plutôt lui qui s'est emparé de moi. Ce que j'ai lu sur lui m'a passionnée. Sa liberté m'a fascinée. J'ai eu envie de transformer une matière documentaire qui laissait le lecteur à l'extérieur en un récit qui éclairerait son trajet de l'intérieur en s'en tenant aux questions essentielles, celles qui nouent l'amour, la création, la vie et la mort. "

Une lecture entraînante et dynamique, tant nous sentons, comme lecteurs, l'enthousiasme, et l'admiration ressentis par l'auteure pour ce créateur, toujours en mouvement, en recherches multiples, mais aussi pour l'Homme, qui mettait au centre de sa vie, l'Art et l'Amitié....accompagné d' un amour infini pour la vie, en dépit des tragédies traversées...


"Tout fonctionnait en alternance. (...) juste des cycles La vie n'était pas une route droite avec une perspective linéaire. Sinueuse, elle s'arrêtait, repartait, retournait en arrière puis bondissait en avant. le hasard, la tragédie faisaient partie du grand dessein. le grand dessein et le dessin, n'était-ce pas la même chose ? La capacité à percevoir de l'ordre dans le chaos du monde. C'était cela qui attirait David dans l'art, cela qu'il aimait tant chez ses peintre préférés, Pierro della Francesca ou Claude le Lorrain: l'équilibre complexe de couleurs et d'éléments opposés, la place de l'homme dans l'espace, le sentiment qu'il n'était qu'une petite partie d'un tout. L'artiste était le prêtre de l'Univers. "(p. 181)


Je considère toujours que si notre regard, notre vision se sont modifiés après une lecture, c'est le signe d'un texte réussi...un très modeste avis pour confirmer le plaisir de lecture ressenti face à cet ouvrage !
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Je ressors passablement perplexe de la lecture de “Vie de David Hockney” de Catherine Cusset… Est-ce une biographie ? Est-ce un roman (comme le précise la couverture) ? “Tout est vrai” affirme l'auteure dans son introduction, avant de dérouler à marche forcée le fil chronologique de la vie de David Hockney.

Elle nous décrit le conte de fées des années de jeunesse : une famille aimante et compréhensive, une chance insolente, un peu de débrouillardise, beaucoup de talent et, très vite, sans efforts apparents, la reconnaissance, l'argent facile, le sexe et les excès ; puis les années de maturité : la notoriété, les aléas de la vie amoureuse, le travail - intense -, les deuils et l'irruption du sida au sein de la communauté gaye ; enfin, la vieillesse qui s'approche, les rétrospectives et les polémiques, la surdité, la solitude, les derniers amants et l'omniprésence de la mort, tenue en échec par le désir de peindre et de créer.

Biographie ? Roman ? La plus grande partie du livre met l'accent sur la vie sentimentale et sexuelle de David Hockney (matériau habituel des romans de Catherine Cusset), au détriment de sa vie intérieure, de ses émotions d'artiste, de ses questionnements de créateur qui ne sont réellement abordés que dans la dernière partie du livre. Or, s'agissant de retracer la vie d'un peintre, ces questions auraient dû être, me semble-t-il, la matière-même de ce livre, et tout particulièrement dans le cas de David Hockney chez qui les remises en question, les expériences picturales nouvelles et le travail de recherche sont particulièrement importants.

Biographie ? Roman ? S'il s'agit d'un travail biographique, je l'aurais aimé mieux documenté et davantage approfondi, pensé et analysé. S'il s'agit d'un roman, là encore je reste sur ma faim car, même si “Vie de David Hockney” n'est pas à proprement parler mal écrit, il n'y a pas de style, pas de rythme ni de travail d'écriture, et je n'y ai vu aucune trace de la présence et de l'univers d'un écrivain.

Une satisfaction de lecture en demi-teinte, au moins pour moi…
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Je ne pensais pas que lire la vie d'un peintre pouvait être aussi intéressant, aussi prenant, aussi riche d'informations et de détails. Catherine Cusset l'a fait et m'a fait découvrir et aimer l'art de David Hockney. Réussir, avec des mots, à faire vivre des tableaux, des collages, des gravures, des montages de photos, des décors de théâtre ou d'opéra, il fallait beaucoup de talent !

Lisez Vie de David Hockney et vous voyagerez beaucoup, vous serez illuminé par quantité de couleurs et d'innovations qui vous donneront envie de vous plonger dans un catalogue du peintre ou, mieux encore, de le retrouver là où ses oeuvres sont exposées.
David Hockney qui va sur ses 81 ans, a vu le jour le 9 juillet, une belle date…, en 1937, à Bradford (Yorkshire). Sa famille était modeste et il avait trois frères et une soeur qui compteront beaucoup.
Son enfance fut heureuse mais il manquait de papier pour dessiner. D'abord refusé à l'école des Beaux-Arts de Bradford, sa mère lui permet de suivre des cours gratuits, le soir. Son cursus lycéen fini, il entre enfin dans cette école où il est versé en graphisme, lui qui veut tout apprendre : « anatomie, perspective, dessin, gravure, peinture à l'huile. » Il découvre Francis Bacon, Dubuffet, Picasso et propose deux de ses tableaux à la galerie d'art de Leeds : acceptés ! Voilà, qu'en plus, on lui achète le portrait de son père : 10 livres !
« Un jeune professeur, Derek Stafford, lui enseigna que le dessin n'était pas juste une imitation, mais un acte cérébral. Il fallait réfléchir, bouger, changer son point de vue, voir l'objet sous plusieurs angles. » Cette formation sera déterminante pour David Hockney.
Il poursuit au Collège Royal de Londres et commence à s'affirmer au moment où Pollock a détrôné Monet. La peinture ne doit plus être figurative ! David n'en a cure et continue, découvrant aussi son homosexualité : « Peter était plus sexy que Marilyn, plus sexy que la poupée vivante de la chanson de Cliff Richard que David aimait tant, Living Doll. Un garçon poupée. »
Ses tableaux se vendent et, à 24 ans, il vit à New York, découvre les bars gays, les restaurants végétariens, se teint en blond, se fait beaucoup d'amis. Débute alors une longue histoire avec les États-Unis où il vivra souvent, surtout sur la côte ouest ensuite.
Celui qui affirme : « Je peins ce que je veux, quand je veux, où je veux », trouve son âme soeur : Henry. Il alterne entre l'ancien et le nouveau monde, tombe amoureux de Peter et sa vie est un véritable feuilleton, une vie aisée permise par le succès puis ternie par la mort de ceux qu'il aime car le sida commence à frapper.

« Je suis un optimiste », déclare-t-il, à 79 ans. Lui qui a tant créé, tant innové au risque de dérouter ses plus fervents partisans, a surmonté deux crises cardiaques. Pour un artiste de si grand talent, Catherine Cusset a réalisé un livre magnifique.


Lien : http://notre-jardin-des-livr..
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L'épuisement intellectuel ne menace pas le lecteur qui termine ce petit roman (que publie - tout de même -, la "collection blanche" de Gallimard), mais l'ouvrage ne manque pas de charme. Catherine Cusset précise qu'elle n'écrit pas une biographie de David Hockney (avec la discipline, la rigueur, l'exhaustivité documentaire que cela demande), mais un roman. Son entreprise romanesque - plus facile à faire qu'un vrai travail monographique - a pour personnage un homme réel et un artiste connu et vivant. Cette "envie de l'auteure" est justifiée en page une par son intention de faire participer le lecteur à la vie de son personnage (il est bien connu qu'à la lecture d'une biographie, on ne participe pas). Mais alors, puisque roman il y a, où placer la fiction et la distance critique sans lesquelles il n'y a pas de vrai roman ? La vie réelle de David Hockney est un roman rose : tout lui sourit (malgré peines de coeur et épidémie de sida), il obtient la reconnaissance et même la richesse assez vite, il vole de Londres à Los Angeles, New York, Alexandrie, Glyndebourne, Paris VI°, Cadaquès, où partout l'attendent amis, admirateurs et amants, belles maisons, hôtes beaux et charmants, ateliers. C'est la bonne idée du roman de Catherine Cusset : peindre un artiste heureux, et non un "suicidé de la société" (encore !) ni une géniale victime maudite de la bourgeoisie (Hockney intègre assez vite l'homo-bohême intellectuelle fortunée des années 60). Intéressant roman : on associe trop souvent le génie au malheur (un critique new-yorkais éminent trouve l'oeuvre de Hockney secondaire et faible parce qu'elle est heureuse et éclatante). Mais aussi inquiétant roman : l'édition prestigieuse où il paraît et les compliments de France-Culture, radio de la culture d'Etat, sont de mauvais signes ; David Hockney - malgré la spontanéité et le sens du travail qui l'animent - préfigure ces "artistes" contemporains jet-setters à millions et gloire internationale, qui font faire à des ouvriers sous-payés des oeuvres-concepts gonflables et gigantesques dont il se dira tout le bien qu'il faut sur les chaînes, en méprisant le peuple qui n'y comprend rien (voir "Paris-New York et retour" de Marc Fumaroli à ce propos). Voilà donc un roman symptôme, agréablement, platement écrit, résolument a-critique, idéal pour France-Culture et sa vision de l'art comme champ de pavots et salle de shoot. "Perso", j'aime mieux Nicolas de Staël, même suicidé.
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David Hockney est un peintre né en Angleterre en juillet 1937. Il a partagé sa vie entre les États-Unis et l'Angleterre, où il vit actuellement. C'est une figure majeure de l'art du XXe siècle. Ses célèbres piscines avaient attiré mon attention à une époque où je m'étais documenté sur le Pop Art. J'aimais beaucoup toute la joie qui se dégageait de ces images ensoleillées; imaginez une l'ambiance californienne d'un ciel bleu sans nuage: c'est exactement ça ! Par la suite, j'ai appris à connaître le reste de l'oeuvre de Hockney, en particulier à travers plusieurs expositions, et j'ai été fasciné par le fait qu'il ne s'enfermait pas dans un style mais qu'il était au contraire en recherche permanente, jusqu'à expérimenter récemment la peinture sur iPad.

Malgré mon intérêt pour cet artiste, j'ai réalisé en lisant un commentaire de fandol sur le livre de Catherine Cusset que je n'en avais jamais lu une biographie.

Celle de Catherine Cusset est particulière. Vous l'apprécierez si vous la prenez pour ce qu'elle est, comme je vais m'en expliquer.

Catherine Cusset, que je n'avais pas encore lue, est maintenant une romancière à succès. Ce n'est pas une spécialiste d'art, ni une biographe. Dans son avant-propos, elle explique l'origine de son livre: « Pourquoi Hockney ? Je ne l'ai pas rencontré. Il est étrange de s'emparer de la vie de quelqu'un de vivant pour en faire un roman. Mais c'est plutôt lui qui s'est emparé de moi. Ce que j'ai lu sur lui m'a passionnée. Sa liberté m'a fascinée. J'ai eu envie de transformer une matière documentaire qui laissait le lecteur à l'extérieur en un récit qui éclairerait son trajet de l'intérieur en s'en tenant aux questions essentielles, celles qui nouent l'amour, la création, la vie et la mort. »

Elle s'est donc documentée et a produit une biographie romancée du peintre où les faits sont vrais mais où elle a « inventé les sentiments, les pensées, les dialogues ». Et elle ajoute: « Je livre un portrait qui est ma vision de sa vie et de sa personne, même si c'est lui, son oeuvre, ses mots qui me l'ont inspirée. J'espère que l'artiste y verra un hommage. » Cet ouvrage a été récompensé du prix Anaïps Nin, qui « récompense une oeuvre qui se distingue par une voix et une sensibilité singulières, l'originalité de son imaginaire et une audace face à l'ordre moral. »

Le livre a donc ses limites. Certains les ont critiquées sur Babelio, sans doute parce qu'ils considéraient le livre comme une « vraie » biographie. Mais si on l'aborde comme un hommage, on passera un bon moment de lecture. de ce point de vue, je vous le recommande chaudement. J'ai particulièrement apprécié tout l'optimisme qui se dégage de la vie d'Hockney. On peut dire qu'il a eu de la chance parce qu'il a eu du succès sans le chercher. Mais la leçon que je tire de ce livre est que la chance peut se provoquer: je suis persuadé qu'une attitude optimiste crée un cercle vertueux qui génère le succès. David Hockney a cependant connu des moments forts difficiles en perdant des proches ou en devenant sourd prématurément. Il en a été affecté, certes, mais son optimisme l'a toujours sauvé. En focalisant son attention sur ces aspects-là, on peut trouver dans le livre un bel encouragement à relativiser le poids des épreuves qui pourraient nous affecter !

La vie de David Hockney, telle que ce livre la décrit, est également un excellent incitant à croire en ses choix et à les vivre en faisant fi des critiques qui ont le don de donner mauvaise conscience à ceux qui sortent du moule. le moule est rassurant, mais il limite le progrès !

Cela dit je me demande si Catherine Cusset n'aurait pas gagné à se montrer plus audacieuse en choisissant de rendre son hommage sous une forme plus personnelle que cette biographie. Elle aurait pu raconter sa découverte de l'artiste, raconter les émotions qu'il lui a procurées. le texte aurait peut-être été plus fort et aurait moins prêté le flan à la critique. Par exemple, j'avais été très touché par « Passions d'Annie Leclerc », un superbe hommage rendu par Nancy Huston à son amie Annie Leclerc. J'admets qu'il faut avoir le courage de se dévoiler pour écrire un texte pareil...

Curieux ? Ben lisez, alors !
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critiques presse (4)
LaPresse
22 mars 2018
Auteure de 13 romans, l'écrivaine française Catherine Cusset vient de publier Vie de David Hockney, oeuvre à mi-chemin entre le roman et la biographie, qui nous plonge dans l'univers fascinant du célèbre artiste figuratif britannique.
Lire la critique sur le site : LaPresse
LaCroix
02 février 2018
Dans cette biographie, en partie imaginaire, la romancière rend hommage à la liberté du créateur.
Lire la critique sur le site : LaCroix
LaLibreBelgique
31 janvier 2018
Catherine Cusset dans un roman très factuel sur l’un des plus célèbres peintres anglais vivants.
Lire la critique sur le site : LaLibreBelgique
LeFigaro
19 janvier 2018
Portraitiste, comme on le dirait d'un peintre, Chaterine Cusset rend hommage à l'artiste anglais.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Citations et extraits (107) Voir plus Ajouter une citation
Tout fonctionnait en alternance. (...) juste des cycles La vie n'était pas une route droite avec une perspective linéaire. Sinueuse, elle s'arrêtait, repartait, retournait en arrière puis bondissait en avant. Le hasard, la tragédie faisaient partie du grand dessein. Le grand dessein et le dessin, n'était-ce pas la même chose ? La capacité à percevoir de l'ordre dans le chaos du monde. C'était cela qui attirait David dans l'art, cela qu'il aimait tant chez ses peintre préférés, Pierro della Francesca ou Claude Le Lorrain: l'équilibre complexe de couleurs et d'éléments opposés, la place de l'homme dans l'espace, le sentiment qu'il n'était qu'une petite partie d'un tout. L'artiste était le prêtre de l'Univers. (p. 181)
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David voulait qu'en entrant dans la salle les gens éprouvent un sentiment de vénération religieuse comme dans une cathédrale. La peinture devait englober le spectateur, afin qu'il se sente intuitivement en empathie avec l'oeuvre. Voilà pourquoi elle devait être aussi grande. Sa taille rappellerait à l'homme sa petitesse devant l'immensité. (p. 165)
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Il avait trouvé. Il allait peindre un arbre, tout simplement. Aussi grand que nature. Ce serait le coeur du tableau- au lieu de la route, comme dans ses toiles représentant des trajets. L'arbre était un héros. Il servait humblement l'homme en captant l'oxygène, en le chauffant de son bois, en lui donnant de l'ombre. Il incarnait le cycle de la vie en se couvrant tour à tour de bourgeons, de feuilles, de fleurs, de fruits, de neige. Aucun arbre n'était identique à un autre. (p. 163-164)
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Los Angeles, elle , était à la hauteur du rêve (...) Et la facilité avec laquelle ici tout pouvait se faire : pas de classes sociales, pas d'étiquettes, pas de traditions, de complications, d'élitisme. Tout le monde égal et libre (...) (p. 45)
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Il venait de renaître. Cette couleur déclarait son identité gay - son moi le plus vrai, le plus intime - et en même temps c'était un artifice, un masque, un mensonge. La nature et l'artifice n'étaient donc pas opposés, pas plus que la figure et l'abstraction, la poésie et les graffitis, la citation et l'originalité, le jeu et la réalité. On pouvait tout combiner. La vie, comme la peinture, était une scène sur laquelle on jouait.
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Au cours de cette soirée il devrait être question de Triste tigre de Neige Sinno (P.O.L.) ; American Mother de Colum McCann (Belfond), le murmure de Christian Bobin (Gallimard) ; le banquet des Empouses de Olga Tokarczuk (Noir sur Blanc).
À lire – Catherine Cusset, La définition du bonheur, Gallimard, 2021. Lydie Salvayre, Depuis toujours nous aimons les dimanches, le Seuil, 2024. Grégory le Floch, Éloge de la plage, Payot et Rivages, 2023. Jakuta Alikavazovic, Comme un ciel en nous, Coll. « Ma nuit au musée », Stock 2021.
Lumière par Valérie Allouche Son par Adrien Vicherat Direction technique par Guillaume Parra Captation par Claire Jarlan
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