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Francis Claudon (Éditeur scientifique)Georges Hérelle (Traducteur)Pierre de Montera (Éditeur scientifique)
EAN : 9782253058564
383 pages
Le Livre de Poche (30/11/-1)
3.58/5   33 notes
Résumé :
C'est en 1889 que Gabriele D'Annunzio (1863-1938) publie son premier chef-d'œuvre, L'Enfant de volupté («Il Piacere»). Son héros, Andrea Sperelli, aristocrate raffiné, artiste classicisant et précieux, a pris pour dieu l'amour. Amour sensuel qui le lie à la brûlante et maladive Elena, amour plus spirituel, poétique, de Maria : deux formes du désir qu'il rêve d'harmoniser dans une synthèse parfaite. Le luxe des bals et des palais romains, les splendeurs baroques de l... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
Avec un esthétisme digne de celui d'une adaptation de E. M. Forster par James Ivory, Gabriele d'Annunzio nous dépeint dans "L'enfant de volupté" (titre VO : "Il piacere" (le plaisir)) les intrigues amoureuses du prince Andrea Sperelli, jeune aristocrate dandy épris de Rome et des femmes. Dans un continuel balancement entre la noirceur et la lumière, l'écrivain chéri des Italiens décortique à l'envi les mouvements du coeur et les vicissitudes de la vie affective d'un homme jeune, beau, riche, séduisant, en un mot comblé, qui s'adonne à la volupté.

Roman érotique dans le sens noble du terme, "L'enfant de volupté" se rapproche clairement des célèbres "Liaisons dangereuses" De Laclos. Subtil alliage entre amour, perversité, calcul et volupté, le parcours d'Andrea Sperelli se veut sans doute représentatif des moeurs de la fin du XIXème siècle, dans la société mondaine romaine et plus globalement européenne. le fait que Gabriele d'Annunzio fut lui-même prince comme son héros nous incite à voir dans "L'enfant de volupté" un témoignage teinté de vécu personnel.

La précision apportée dans l'exposé des sensations et des sentiments des personnages n'échappe pas à une certaine forme de lourdeur mais comme tout le roman se passe en Italie, terre de beauté, de poésie et de sex-appeal, ça passe bien. J'ai apprécié que le narrateur omniscient dévoile également le ressenti des dames séduites et/ou aimées.


Challenge XIXème siècle 2021
Challenge MULTI-DEFIS 2021
Challenge des 50 objets 2021
Challenge COEUR d'ARTICHAUT 2021
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En italien : « Il piacere ».

« Les unes, épanouies et claires comme celles de la villa Pamphili, très fraîches et tout emperlées, avaient au fond de leur calice je ne sais quoi de cristallin ; d'autres avaient les pétales serrés et une richesse de couleur qui rappelait la magnificence fameuse des pourpres de Tyr et de Sidon ; d'autres semblaient des boules de neige odorante et donnaient une étrange envie de les mordre et de les manger ; d'autres étaient de chair, de chair véritable, voluptueuses comme les plus voluptueux contours d'un corps féminin, avec un subtil réseau de veines. »
Suivent, sur cinq lignes encore, les détails des couleurs de toutes ces roses.

On n'écrit plus ainsi. Tout est dit et répété à l'excès, dans la moindre nuance, le plus petit accessoire, la sensation la plus fugitive, que ce soit un objet d'art, un visage, un vêtement, une attitude, un palais romain, un sentiment, parfois un enfant miséreux, malingre et malade. Mais essentiellement, pourtant, dans un milieu qui ne connait pas l'inquiétude de la subsistance première…
Quant à l'amour, il est ausculté jusque dans la paupière (supérieure seulement) et le blanc de l'oeil. J'ai eu parfois l'impression que la femme aimée était un poulet sur l'étal du volailler…

Gabriele D'Annunzio publie ce livre en 1889, à 26 ans. Il est à peine plus âgé que son héros, André Sperelli. Descendant d'une grande famille, élevé par son père dans le luxe, la facilité, le goût de la beauté et des arts, André évolue en esthète, sans contrainte et sans vraie valeur morale, dans la vieille noblesse romaine.
Passions amoureuses, conquêtes de passage, courses de chevaux, duel, soirées au club, après-midi en vente aux enchères, dans une Rome idéale d'art et de société privilégiée, c'est voyage dans un temps et un ailleurs dont je me demande s'ils ont vraiment existé. Ou vus avec une toute petite lorgnette, du genre de celle que le héros emporte au théâtre.
Vit-on encore ainsi ?

Séduction à l'oeuvre, c'est encore et toujours la seule préoccupation d'André Sperelli, et l'unique inquiétude de ses amantes de rencontre. Séduction longue, lente, étudiée, pensée et analysée. Inquiétude remâchée, rabâchée, assortie de scrupules moraux et religieux.
Dans quel milieu aime-t-on ainsi aujourd'hui ?

Quelque chose des « Liaisons dangereuses » dans ce roman, dans les désirs de volupté d'André. Mais une perversité moins délibérée, et sans une marquise de Merteuil, l'absence regrettable de dialogues perfides et spirituels qui auraient allégé un peu toute cette prose très descriptive.
Car beaucoup, beaucoup de références à des oeuvres d'art, peintures, sculptures, objets raffinés, architecture, littérature, réservées à des latinistes, des hellénistes, des esthètes connaisseurs, polyglottes et voyageurs. On n'apprend plus la culture ainsi. Ou si peu.

Tout est 19ième dans ce roman, document pour l'histoire d'un tout petit morceau de civilisation italienne, limité et privilégié. Et l'écriture aussi est 19ième. Ce qui était peut-être d'une musicalité opulente en italien, devient ampoulé, redondant, en français.

Au quatrième livre, page 191 de mon édition, j'ai cru que j'allais refuser l'obstacle. le trop étant l'ennemi du bien, l'intrigue devient assez ridicule. André mène de front deux entreprises de séduction, et « chimérique, incohérent, inconsistant, caméléonesque », mais lucide sur la nature de ses motivations, y consacre ses pensées et ses heures. Manèges, mensonges, manigances, manoeuvres, dans la fourrure et l'argenterie, poussés à leur paroxysme.
On n'invente plus d'histoires ainsi. Sauf à vouloir fabriquer du kitschissime.

Il est pourtant évident que le titre français est trop doux et puéril pour cette histoire et qu'elle ne parle que de plaisir, du désir et des plaisirs d'un homme qui ne respecte rien, même pas lui-même. le résumé en est fait en deux lignes à la page 148 de mon édition : «… une fois de plus, le sens esthétique et le raffinement de la sensualité dominèrent et faussèrent en lui le sentiment simple et humain de l'amour ».

Simple et humaine, je reste, à la fin de ce livre, spectatrice dubitative et un peu lasse (sensation, pour cette dernière, très bien décrite par D'Annunzio…)


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Lorsque l'on visite le Vittoriale degli italiani à Gardone sul Lago, sur le lac de Garde, on est véritablement surpris par l'imposante bâtisse et l'incroyable accumulation d'objets que l'on y trouve, sans parler de l'aménagement des jardins. D'un luxe digne d'un prince, la résidence de Gabriele D'Annunzio mérite la visite. Cet homme, symbole du décadentisme fin-de-siècle est une figure incontournable de la littérature italienne. le héros de ce qui est peut-être son chef-d'oeuvre est fait à l'image de son créateur. Andrea Sperelli, c'est D'annunzio. Aristocrate, n'aimant que le raffinement, le luxe, les femmes, la vitesse, le sport, les combats… Je ne reprendrai pas l'intrigue, au demeurant très bien décrite dans les autres critiques. Ce qui m'intéresse dans ce roman, c'est justement cette vision fin-de-siècle que l'on retrouve dans la vie de l'écrivain. C'est la description de cette Italie aristocratique, complètement déconnectée du monde que l'on retrouve dans ce livre. Les descriptions savantes des objets, des vêtements, des lieux (Rome) sont un régal pour le lecteur.
A l'inverse d'un Huysmans, symbole du décadentisme à la française, où tout n'est qu'un intérieur, refoulé, maladif. Chez d'Annunzio, au contraire, tout est tourné vers l'extérieur, l'action, tout explose comme de multiples feux d'artifice.
Il faut être prêt, cependant, pour cette lecture. Car, comme en sortant du Vittoriale, on apprécie le grand air face au confinement de l'intérieur, ce roman peut paraître parfois étouffant, par tout ce mouvement - Sperelli ne s'arrêtant jamais tant il a peur de passer à côté de la vie - et toutes ces descriptions peuvent parfois dérouter.
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Aristocrate mondain, intellectuel raffiné, sensuel et jouisseur, manière et désoeuvré, sorte de Des Esseintes blasonné et méridional, Andrea Spirelli, conte d'Ugenta, coule une existence frivole, dans le monde cosmopolite et vain de la gentry romaine. Imprégné d'art, de haute culture, dernier rejeton d'une illustre famille de gentilshommes et d'artistes élégants, notre alangui héros vit dans le culte de la beauté et du plaisir, et n'a de cesse, dans son existence, que d'atteindre à la plus haute cime de la jouissance et de la volupté. Certes, en lui, parfois, s'agite une insatisfaction essentielle au spectacle de toute la vanité du monde dans lequel il évolue, une aspiration à une vie plus pleine, plus pure, plus haute, mais sa nature sensitive agit au détriment de sa force morale, le replonge dans un tourbillon enivrant de vices et de plaisirs. Ainsi son coeur est partagé entre deux femmes; l'une, duchesse de Scerni, une ancienne maîtresse remariée à un lord anglais, pour des raisons purement financières, et l'autre, Maria Ferrès y Capdevila, épouse fidèle, mais malheureuse, du ministre plénipotentiaire du Guatemala à Rome. D'une nature foncièrement fausse et changeante, notre jeune aristocrate pare des grâces de l'absente les séductions de la femme avec qui il s'entretient, pour former la silhouette morale et corporelle d'une troisième déesse, l'Idéale.

L'enfant de volupté est le roman d'un courant littéraire, le décadentisme, dont les représentant français furent, entre autres, Barbey d'Aurevilly, Huysmans, Lorrain ou Villiers de L'Isle-adam. Écriture artiste, recherche du vocable rare, description raffinée d'intérieurs cossus, capiteuse odeur de corruption humaine et de vices recherchés, rien n'y manque. L'atmosphère de la ville éternelle, de la Rome du quartier prestigieux de la Piazza di Spagna, est omniprésente. le livre deuxième débute magnifiquement par la description de la propriété du Palazzo de Schifanoia, à Ferrare, plongée dans une atmosphère mythique digne d'une nouvelle Arcadie. Malheureusement, ce roman alterne les passages sublimes avec d'autre épisodes languissants, plongeant le bénévole lecteur dans un ennui certain. L'étalage complaisant de sentiment superfin, à la limite de l'outrance de certains romans de l'époque romantique, lassent à la longue.
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Huuum, voici un livre que j'ai relu avec grand plaisir, je l'avais étudié à la fac dans mon module de « Littérature décadente », c'est-à-dire littérature fin de siècle. On parle du XIXème siècle hein ! C'est la lecture du dernier Houellebecq qui m'a donné cette envie puisque le roman le plus représentatif de cette mouvance est le fameux A-rebours de Joris Karl Huysmans, celui là même qui fait l'objet de la thèse de son personnage principal. Dans le même cours j'avais découvert cet Enfant de volupté qui m'avait charmé à l'époque. Et qui m'a charmé à nouveau, vraiment, d'autant plus que je suis en train de préparer un voyage à Rome et que la ville éternelle est omniprésente dans ce roman. Ah que c'est beau ! A la lecture de ces pages mon esprit s'envole vers la place d'Espagne et l'escalier de la Trinité des Monts, c'est magique, on s'y croirait. J'adore cette ambiance, ces vieux palais, ces églises innombrables, ces rues animées, ces vestiges de la Rome impériale, j'ai hâte d'y être !
Dans ce livre donc, Rome compte autant qu'un vrai personnage. Plus même que certaines personnes d'ailleurs dans l'esprit troublé d'Andréa, le personnage principal, dandy raffiné, esthète à l'existence voluptueuse, amoureux de sa ville et de l'art. Amoureux de lui-même surtout et amoureux de l'amour aussi ; plus que des femmes aimées qui finissent par se mélanger dans son esprit pour n'en former qu'une : l'amante idéale qui n'existe pas. Au fil des pages on assiste à sa quête éperdue de beauté, de culture et d'Amour absolu. A force de désillusions, son âme peu à peu se corrompt, jamais il ne trouvera ni la femme ni l'oeuvre capables de conquérir son coeur et de devenir pour lui un but : il est condamné à poursuivre cette existence superficielle dont il a si cruellement conscience sans pour autant avoir la force d'en changer. Je ne vais pas en dévoiler davantage, il faut le lire !
Pour conclure je voudrai ajouter tout de même que les fins de siècle se suivent et se ressemblent, je trouve qu'à la fin du XXème siècle on a eu également des auteurs qui ont exprimé le pessimisme de leur temps, les désillusions d'une certaine jeunesse et les errances aussi bien amoureuses qu'artistiques. Je pense à Bret Easton Ellis par exemple, d'autres encore mais ce n'est pas la question… En tout cas, j'aime beaucoup ce livre et je me retrouve un peu dans le personnage d'Andréa, cette insatisfaction, cette conscience de la vanité du monde, cet écartèlement entre une aspiration à une vie plus pure, plus haute, et cette foutue tendance à choisir la facilité !
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Citations et extraits (40) Voir plus Ajouter une citation
La conva­les­cence est une puri­fi­ca­tion et une renais­sance. Le sen­ti­ment de la vie n’est jamais aussi suave qu’après l’angoisse de la mala­die ; Et jamais l’âme humaine n’est plus encline à la bonté et à la confiance qu’après avoir sondé les abîmes de la mort. En gué­ris­sant, l’homme com­prend que la pen­sée, le désir, la volonté, la conscience de la vie ne sont pas la vie. Il y a en lui quelque chose de plus vigilant que la pensée, de plus durable que le désir, que plus puissant que la volonté et aussi de plus profond que la science : et c’est la substance, la nature de son être. Il comprend que sa vie réelle et, pour ainsi dire, celle qui n’a pas été vécue par lui; qu’elle est l’ensemble des sensations involontaires, spontanées, inconscientes, instinctives; qu’elle est l’activité harmonieuse et mystérieuse de la végétation animale; le développement imperceptible de toutes les métamorphoses et de tous les renouvellements. C’est cette vie-là justement qui accomplit en lui les miracles de la convalescence : elle referme les plaies, répare les pertes, rattrape les mailles détruites, raccommode les tissus déchirés, répare les structures des organes, renouvelle dans les veines la richesse du sang, renoue sur les yeux le bandeau de l’amour, tresse de nouveaux autour de la tête la couronne des songes, rallume dans le coeur la flamme de l’espérance, redonne des ailes aux chimères de l’imagination.
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Tout sera fini? Une voix me parle, au fond de moi-même; et je ne la comprend pas, mais je sait qu'elle me parle de désastres lointains, inconnus, mais inévitables, mystérieux mais inéluctables comme la mort. L'avenir est aussi lugubre qu'un cimetière plein de fosses déjà creusées et prêtes à recevoir des cadavres; et sur ce cimetière brûlent çà et là des fanaux pâles, que je distingue à peine; et j'ignore s'ils brûlent pour m'attirer vers le péril ou pour m'indiquer une voie de salut.
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Trouverait-il enfin [dans son cœur] la femme et l'œuvre capable de conquérir son cœur et de devenir pour lui un but ? - Il n'avait en lui-même ni la sécurité de la force ni le pressentiment de la gloire ou du bonheur. Tout pénétré, tout imprégné d'art, il n'avait produit encore aucune œuvre remarquable. Avisé d'amour et de plaisir, il n'avait encore ni complètement aimé ni joui de rien naïvement. Torturé par un idéal, il emportait l'image bien distincte à la cime de ses pensées. (...) Dans le tumulte de ses inclinations contradictoires, il avait perdu toute volonté et toute moralité. La volonté, en abdiquant, avait cédé au sceptre des instincts, et le sens esthétique s'était substitué au sens moral. Mais, précisément, ce sens esthétique très subtil, très puissant, toujours actif, maintenait son esprit dans un certain équilibre ; de sorte qu'on pouvait dire que sa vie était une lutte continuelle de forces contraires enfermées dans les limites d'un équilibre instable. Les hommes d'intelligence, élevés dans le culte de la Beauté, conservent toujours, même en leurs pires dépravations, une espèce d'ordre. La conception de la Beauté, est, pour ainsi dire, l'axe de leur être intérieur, autour duquel gravitent leurs passions.
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L'Idéal empoisonne toute possession imparfaite et, dans l'amour, toute possession est imparfaite et trompeuse, tout plaisir mêle de tristesse, toute jouissance diminuée de moitié, toute joie porte en soi un germe de souffrance; tout abandon, un germe de doute; et comme les Harpies qui rendaient toute nourriture immangeable pour Phinée, les doutes gâtent, contaminent, corrompent tous les plaisirs. Pourquoi donc tendrait-il de nouveau la main vers l'arbre de la science?
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C'était une nuit de janvier, froide et sereine, une de ces merveilleuses nuits hiémales qui font de Rome une ville d'argent fin enfermée dans une sphère de diamant. La lune pleine, au milieu du ciel, versait la triple pureté de la lumière, du froid et du silence.
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Video de Gabriele D'Annunzio (2) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Gabriele D'Annunzio
CARTE BLANCHE À BERNARD NOËL - LA PLACE DE L'AUTRE Avec Bernard Noël, Jean-Luc Bayard, Léonard Novarina-Parant, Jean-Luc Parant, Laurine Rousselet, Esther Tellermann & autres invités
Né en 1930, Bernard Noël signe son premier livre Les Yeux chimères, en 1953 et en 1958, Extraits du corps. Ce n'est que dix ans plus tard qu'il publie son troisième ouvrage, La Face de silence. La publication de ces poèmes lui ouvre alors les portes de l'édition où il travaille comme lecteur, correcteur et traducteur. À partir de 1971, Bernard Noël prend la décision de se consacrer entièrement à l'écriture. Il compose ainsi une oeuvre majeure, où s'exprime une révolte contre toute tentative de “sensure” - oeuvre couronnée du Prix National de la Poésie en 1992, du Prix Max Jacob en 2005, du prix international de poésie Gabriele d'Annunzio.
Salué par Aragon, Mandiargues et Blanchot, son oeuvre, immense par son engagement et son exigence, compte près d'une centaine de titres (dont le Château de Cène, roman érotique qui lui vaut d'être l'un des derniers écrivains français à subir un procès pour outrage aux bonnes moeurs), ainsi que de très nombreux livres d'artistes.
Dans le cadre de la Périphérie du 36e Marché de la Poésie
À lire - Bernard Noël, le poème des morts, Fata Morgana, 2017 - La Place de l'autre, Oeuvres III, P.O.L., rééd. 2013 - Comédieintime, Oeuvres IV, P.O.L., rééd. 2015.
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