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Bernard Simeone (Traducteur)Philippe Renard (Traducteur)Attilio Bertolucci (Préfacier, etc.)
EAN : 9782864322832
86 pages
Verdier (25/12/1997)
3.89/5   68 notes
Résumé :
Dans un petit village de l'Apennin, le vieux curé veille sur ses ouailles. Une pauvre lavandière, taraudée par un problème tente timidement, à sa façon, de chercher aide auprès de lui. Tout aussi maladroitement, à tâtons, il veut répondre à son attente.
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Critiques, Analyses et Avis (28) Voir plus Ajouter une critique
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Une minuscule histoire dans un tout petit village difficilement accroché à la montagne, sur de petites gens. Un village où, des dires mêmes du curé qui les confesse, « il ne se passe jamais rien ». Une routine qui endort tout sens de l'initiative du prêtre et, pire encore, sa réactivité devant un problème ou un questionnement nouveau et stimulant, qui pourrait lui être soumis par sa communauté ou l'un de ses membres.
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« La nuit n'était pas encore tout à fait tombée : on entendait par instants les clarines des moutons et des chèvres ça et là un peu avant les pâturages. Juste à l'heure, vous comprenez, où la tristesse de vivre semble grandir en même temps que le soir et vous ne savez à qui en attribuer la faute : la mauvaise heure. »
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Ca aurait pu s'annoncer ennuyeux si, de sa prose tout en tension, Silvio d'Arzo de son pseudo n'allait, en réalité, raconter l'histoire d'un basculement.
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Basculement lorsqu'une oie grise vient s'ajouter au troupeau. Basculement, lorsqu'il perçoit en elle un mystère, voire pire : un secret, peut-être. Basculement lorsqu'elle refuse de se confier à lui - lui le prêtre vers qui tout le monde se tourne pourtant, y compris pour départager les pâturages ou recommander le traitement des bobologies en l'absence de médecin.
.
Basculement lorsque, au diable le péché, le prêtre, devient curieux et, pire encore, en fait presque une histoire de fierté personnelle que de connaître ce mystère et recevoir ce secret en confession, ou au moins en confidence. Je l'ai ressenti, peut-être à tort, comme n'étant plus tant le besoin d'aider son prochain que la volonté de résoudre l'énigme qui occupe désormais ses pensées car elle vient enfin briser la routine, routine qu'il dénonçait un peu désespérément peu avant auprès d'un nouveau curé du coin. Cette énigme, donc, va éveiller son intérêt au point d'en délaisser ses fidèles…
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Toutes ses pensées, et les nôtres puisque l'auteur a fait du curé notre narrateur, autant dire notre âme, sont désormais tournées vers ce nouveau challenge : comprendre ce qui cloche et apporter une solution, qu'il ne doute pas un seul instant de trouver dans sa foi routinière, à cette âme qui en a besoin.
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Pourtant quand, enfin, cette femme finira par se confier à lui, le curé verra ses certitudes bousculées. Pour la première fois, ses réponses toutes prêtes vont sonner creux et il le sent. Existe-t-il des exceptions aux règles de sa foi ? Sa réponse aseptisée d'homme de foi sera-t-elle suffisante ou décevante ? Sera-t-il capable de chercher les mots au fond de lui, de son coeur ? ou celui-ci, de n'être plus cultivé que par des hivers rudes et ennuyeux, n'est-il plus que roche stérile de montagne ? Sera-t-il choqué, touché, investi ? Et enfin, pour une fois qu'on lui demande vraiment quelque chose, pourra-t-il être utile ? Saura-t-il improviser, s'adapter, être l'homme de la situation ?
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« Et maintenant c'était fini. Quelque chose était arrivé, une fois, une seule, et maintenant tout était fini. »
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C'est tout l'enjeu de ces 60 pages. Une remise en question, en perspective, qu'il est intéressant d'observer de l'intérieur en peu de mots et aussi dans les silences, dans la description du paysage qui change au fil du temps qui passe et lasse. Mais cette remise en question aurait pu être plus poussée, plus profonde, plus prenante pour la lectrice que je suis : j'aurais aimé savoir ce qui, dans la vie de cette femme, rendait la réponse plus difficile, ou ce qui la rendait spéciale à ses yeux, de manière plus explicite que suggérée. J'aurais surtout aimé connaître plus avant les tourments de l'âme de ce prêtre à la fin, alors que nous ne faisons que les effleurer, les deviner : Pourquoi, juste cette fois-ci, n'a-t-il aucun mot, lui qui est formé pour cela ?
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J'ai donc bien aimé cette nouvelle même si, comme d'habitude dans ce genre littéraire, je reste encore un peu sur ma faim car la plume nous met en tension (c'est assez bien fait d'ailleurs) puis nous lâche un peu abruptement avec nos sensations (c'est ok on s'en débrouille) et nos interrogations en suspens (ça j'aime moins). On a presque envie de dire : « Et ? Tout ça pour ça ? » Mais nul doute que les amateurs de silence et d'épure sauront apprécier cette ambiance et ces personnages, car la plume demeure confortable et accueillante et la construction efficace ! Si vous voulez être sûrs de succomber, aller lire la critique d'Isanne, elle est redoutable ;-)
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Lu d'une traite cette nuit...fascinée, intriguée par ce récit mystérieux à souhait... avec un style étonnant, entre poésie et prose...Une atmosphère envoûtante, une sorte de suspens qui nous tient miraculeusement en haleine jusqu'à la fin de ce récit...

Un village de montagne, isolé , comptant des bergers, des hommes de la terre , taiseux..., immuables, toujours mêmes et le narrateur, un vieux prêtre qui veille discrètement sur ses "ouailles"...Ce prêtre nous décrit magnifiquement cette nature sauvage, désolée, les rares couleurs...la vie qui s'écoule sans que rien ne se passe jamais...

Une intensité poétique qui nous parle de la solitude infinie des Hommes...de son âpreté...

Ce vieux curé est intrigué par une vieille femme, lavandière, vivant hors du village, seule,passant chaque jour avec sa brouette de linge à laver et sa chèvre...Il tente de l'approcher... va l'observer de loin... Deux trop "bruyantes solitudes"qui se rapprochent, s'éloignent....tentent de communiquer !

La vieille lavandière viendra à l'église voir le prêtre, souhaitant lui confier une question qui semble la tourmenter , sollicitant son aide... sans trop y croire...lui déposera une lettre, mais retournera la chercher... le suspens est là, captant notre attention...

Une sorte de drame universel, minimaliste, au style aussi épuré, aussi sauvage que cette nature "rocailleuse"grandiose et ses bergers, ces montagneux endurants, mutiques...

Cela m'a fait étrangement songer à l'atmosphère aussi intense des romans de l'auteure sarde, Grazzia Deledda...

Que dire de ce récit à nul autre pareil, si ce n'est que c'est un véritable ovni littéraire, d'une qualité unique... Une pépite à savourer lentement ... la magie opérant doucement et très profondément...

comme souvent , je pose quelques extraits...pour laisser s'envoler un peu du parfum des mots de cet écrivain:

"Mais aussi, ma foi, une chose triste. Un peu triste. Vous regardez le costume de ce petit homme là-bas, employé à la mairie, peut-être veuf, et la première chose qui vous vient à l'esprit, c'est que le costume a été neuf lui aussi. Et le petit homme aussi, bien sûr" (p. 22)

"Vous êtes parfaitement libre de rire, mais à cette heure-là les cailloux eux-mêmes étaient tristes, et l'herbe, désormais d'une couleur presque violette, plus triste encore." (p. 28)

"(...) si ton métier est de t'intéresser à tous, commence donc par t'intéresser à l'un d'eux, rien qu'un seul. Mais jusqu'au bout, au bas mot : jusqu'à la racine. Il n'est pas meilleur moyen pour t'intéresser alors sérieusement à tous les autres. (p. 50)"


....***Merci à cette insomnie qui m'a fait extraire ce texte des éditions Verdier... se trouvant dans mes "réserves d'écureuil"...depuis un temps certain , [acquis chez l'éditeur au Salon du Livre de Paris ]...!!!...
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Dans ce petit village de montagne perdu au milieu des Apennins, la vie passe sans qu'il ne se passe rien. Un vieux curé, quelques bergers, des femmes qui font la cuisine, des enfants, des chèvres. "Ce qu'ils font, ici à Montelice ? dis-je. Eh bien, ils vivent, voilà. Ils vivent et c'est tout, il me semble". Et puis un jour, une vieille lavandière s'installe à la limite du village. Elle a manifestement une question à poser au prêtre. Une question simple, mais grave et douloureuse. Alors elle tergiverse, fait des détours, écrit une lettre au curé mais la récupère avant qu'il l'ait lue, puis finit par lui poser sa question au crépuscule d'un soir d'automne. le prêtre, totalement pris au dépourvu, ne lui répond que phrases bibliques et sermons, là où la vieille femme, qui avait pourtant pressenti cette réaction, attendait de l'authenticité et une aide réelle…

Maison des autres est un tout petit livre, un chef-d'oeuvre de concision et de minimalisme. Sa prose épurée oscille entre poésie et réalisme, entre mystère des choses humaines et évidence de la nature. Il donne à voir, au bout d'un certain suspense, comment une rencontre hors du commun transforme un quotidien banal et archaïque en drame intemporel. Un texte aussi court que marquant.
Lien : https://voyagesaufildespages..
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Italie,Chaîne des Apennins.
Montelice.
Un village aux sept maisons, niché dans la montagne.

Non, pas "niché" mais accroché, perdu, oublié dans les contreforts parce que "niché" évoque trop de douceur, trop de tranquillité, trop de sérénité pour la vie qui s'y écoule.
Et là encore "s'écoule", non pas réellement parce que tout y est âpre, et donc la vie y est plutôt subie.

Peu d'habitants, plutôt une présence animale qui accueille le lecteur dès les premières pages avec les chiens, les chèvres : ce sont eux que l'on entend dans ce récit, que ce soit le son des aboiements ou le tintement des clarines. Et déjà le roman se fait bruits et sonorités, se fait tintinnabulements, échos des voix des chiens qui se répondent.

Et les hommes ?
Ils traversent douloureusement les saisons et parlent peu.

Au fil des pages, accrochée dans les mots rares et dans l'extrême simplicité du style, une impression que toujours l'hiver règne. La palette de couleurs qui surgit à la lecture est froide, pauvre : du bleu pâle, du violet, du gris et si par bonheur, on évoque le soleil, il est terne, jamais d'un jaune lumineux qui éclairerait. La lumière est voilée, comme déjà obscurcie.


Au milieu de ce village, le prêtre.
Celui qui enterre, qui attend, qui regarde. Celui qui dira au prêtre du village voisin nouvellement arrivé : "il ne se passe rien."
Un prêtre âgé, observé de ses ouailles, scruté.
Et celui-ci pose un regard d'humanité sur une femme très pauvre, qui travaille tout le jour et ne quitte jamais sa chèvre. Une femme qui vit dans la solitude, à l'écart.

Et c'est autour de cette femme, autour de ces mots échangés entre eux, d'abord tus, puis effleurés, puis murmurés, puis avoués que se construit le récit : la question qu'elle brûle de poser au prêtre suscitera un tel embarras chez celui-ci qu'il ne saura être ni la présence, ni le refuge qu'elle désirait dans sa simplicité, ni accorder la réponse qu'elle aurait souhaité entendre, qui aurait été soulagement, peut-être...



Un étrange texte très court, épuré pour que le phrasé se fasse écho de la vie qu'il décrit, sans grandiloquence aucune, se contentant du nécessaire dit, mais cependant tout en précision, un texte paradoxal parce que malgré le peu de scènes du récit, on referme le livre comme habité de la présence de ces hommes, femmes, enfants et animaux, de ce coin perdu et oublié. On est comme rempli de ces silences trop lourds et qui n'étouffent que peu les questions qui lancinent, qui peinent à trouver un début de réponse.
Et le questionnement de cette femme, il devient inéluctablement nôtre...


(Lecture de 2020, relecture en Janvier 2023)
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Maison des autres est un petit récit tout en tension et pourtant presque dépourvu d'événements- le curé de Montelice le dit lui- même : « Ici, il n'arrive rien de rien. »

Les personnages sont des silhouettes qui hantent un paysage trop grand pour eux, un paysage de montagnes, de pluie, de ciel, où quelques maisons s'accrochent dans le brouillard violet, où les clarines des troupeaux brisent le silence, et où les chèvres semblent plus vivantes que les hommes.

Les hommes qui vieillissent et qui meurent.

Et pourtant, comment les oublier, ces fragiles silhouettes ? Comment oublier le couturier en carriole, un peu efféminé, le jeune curé de Braino, si plein de zèle, à ses débuts, la vieille Melide silencieuse et possessive, les dames patronnesses aux lèvres serrées sur leurs muets reproches, les paysans du « maggio », petite troupe théâtrale de la paroisse, pleins d'espoir et de détresse, les pleureuses aux revendications arrêtées, les ragazzi avec leurs confettis cruels- et surtout le gros « révérend » de Montelice , sorte de Falstaff aux pieds aussi fatigués que sa foi, le narrateur de ce récit, et face à lui, ployée sur son travail de lavandière, Zelinda, une pauvre vieille , misérable, obstinée, son ultime interlocutrice.

C'est que Zelinda veut lui poser une question, à ce curé de kermesse, comme il se définit lui-même.

Une question essentielle, une question fondamentale.

Mais l'usure du sacerdoce, celle de la vie rude, celle des répétitions sempiternelles , celle qui étouffe les individus derrière la règle, celle qui caparaçonne dans l'habitude les relations humaines, l'usure donc ne permet plus de répondre aux vraies questions.

Tout juste permet-elle d'en percevoir le scandale, la rébellion, le désordre. D'entrevoir l'immense désespoir de la condition humaine. Et de mesurer, face à lui, l'immense lâcheté des réponses institutionnelles.

Un petit livre pascalien, qui m'a fait penser à Un roi sans divertissement de Giono, pour la neige, la montagne et la souffrance sans réponse.

On le referme en frissonnant.
De froid, de chagrin, d'impuissance.
Et d'émotion esthétique : c'est merveilleusement écrit.

Pas un mot de trop, pas la moindre analyse, pas la moindre introspection : les aparté du curé à nous, lecteurs, se font toujours sur le mode ironique qui est la politesse du désespoir, on le sait. Ne l'appelait-on pas autrefois, du temps où il était jeune, maigre et confiant dans son sacerdoce, Docteur Ironicus ?

Rien que des faits, épurés. Mais plus on avance vers le face à face final, plus les divertissements rituels sont inopérants. Cortèges, pièces, veillées funèbres, pèlerinages, accident de convoi, premiers orages d'hiver, rien n'y fait plus. On touche presque le mystère de la condition humaine.

Rien que des mots, rares. Beaucoup d'ellipses et de silence.

Et dans ces vides, entre les faits, entre les mots, tout pèse, tout menace, tout se devine.

Magistral !
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Citations et extraits (25) Voir plus Ajouter une citation
Et si un arbre peut de quelque façon servir à évoquer un humain, eh bien c'était un vieil olivier des fossés qui lui convenait. À la voir ainsi, il me semblait que ni la fatigue ni l'ennui ne pourraient désormais rien contre elle: elle se laissait vivre et cela suffisait, voilà tout.
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Et maintenant, c’était fini. Quelque chose était arrivé, une fois, une seule, et maintenant tout était fini.

Pourtant, je n’éprouvais même pas de douleur, ni de remords, de mélancolie ou quoi que ce soit de ce genre. Je sentais seulement en moi un grand vide comme si désormais plus rien n’avait pu m’arriver. Rien jusqu’à la fin des siècles.

Je faisais les cent pas dans la pièce où pour la première fois elle m’avait si bêtement parlé, je déplaçais un livre, le déplaçais à nouveau, ou tapais comme ça sur une vitre : et maintenant même un enfant aurait pu me conduire par la main. Une absurde vieille, un absurde prêtre : toute une absurde histoire de quatre sous.

Un bruit monta de la ruelle. Les six vieilles de Bobbio arrivaient à l’instant. Toutes les haies avaient gelé. Les six vieilles se réchauffaient en battant des pieds. Un filet de fumée sortit d’une autre maison.

Le garçon monta et frappa à la porte.

« Monsieur le curé, m’annonça-t-il sans entrer. Je cours sonner la cloche. À présent, la Melide a fini.

— J’arrive », dis-je.

Il faisait froid. Décembre est froid chez nous.
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(...) si ton métier est de t'intéresser à tous, commence donc par t'intéresser à l'un d'eux, rien qu'un seul. Mais jusqu'au bout, au bas mot : jusqu'à la racine. Il n'est pas meilleur moyen pour t'intéresser alors sérieusement à tous les autres. (p. 50)
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L'important, c'est de ne pas perdre son numéro. Il peut toujours sortir, voilà tout.
- Mais je ne l'ai pas perdu, dit-elle au bout d'un moment avec un sourire, comme si utiliser les mêmes mots que moi, c'était boire au même verre. (p. 34)
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La fortune de Silvio d'Arzo da,s la vie littéraire italienne est singulière. Son nom n'apparaît presque jamais dans les panoramas et bilans (...) qu'on peut lire dans les journaux, les revues ou les livres (...)
Mais demandez donc aux happy few quel est vraiment le plus beau récit paru en Italie depuis quarante ou cinquante ans : soyez sûr qu'écartant sans hésitation tous les autres titres, on vous répondra -Casa d'Altri- (Maison des autres) de Silvio d'Arzo.
La raison de ce phénomène contradictoire ? peut-être la mort prématurée de Silvio D'Arzo, sa vie provinciale, son indifférence à l'égard du succès ou encore le fait qu'il n'aurait écrit que pour lui-même. (...)
Le 8 septembre 1943, jour de l'armistice italien et début de l'occupation allemande (...) il déserta et rentra chez lui. Aucun autre événement extérieur notable ne marqua son existence, qui fut celle d'un garçon pauvre (sa mère tirait les cartes aux paysans qui, le jour du marché, affluaient au chef-lieu), très intelligent, brillant au point de sauter plusieurs classes et de passer très tôt sa licence. Il commença dès lors à toucher son modeste salaire d'enseignant qu'il reversait dans le maigre budget familial, n'en soustrayant que les quelques lires nécessaires pour acheter les livres de ses bien-aimés Stevenson, James, Kipling et Hemingway. (p. 11) [ Préface de Attilio Bertolucci ]
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