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EAN : 9782207261002
336 pages
Denoël (19/02/2009)
3.18/5   46 notes
Résumé :
Vivre à son propre rythme, lire des auteurs oubliés, jouer au tennis sans esprit de compétition, faire la sieste au fond du jardin, contempler un vol de grues, repenser aux rêves de la nuit : autant d'expériences mystérieuses que le bruit assourdissant de la planète rend aujourd'hui presque impossibles.
Dans l'esprit du Petit traité de désinvolture, L'art difficile de ne presque rien faire aborde avec un humour délicieux l'une des questions insolubles de l'ex... >Voir plus
Que lire après L'art difficile de ne presque rien faireVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
 Un rayon de lune égaré dans la nuit trouve refuge dans ma bibliothèque. Il inspecte avec curiosité mes rangées de livre et s'arrête sur l'un d'eux. Il désigne ma prochaine lecture : "L'art difficile de ne presque rien faire." le hasard et la paresse feraient-il bon ménage ?

  Un livre n'est pas toujours un moyen de transport vous conduisant à un lieu précis, mais seulement un chemin. Rare sont les ouvrages qu'après lecture on referme en se disant, comme le célèbre inspecteur Bourrel : "bon sang, mais c'est bien sûr, comment n'y ai-je pas songé plus tôt !". Les vérités ne surgissent pas dans les livres aussi druement que le blé dans les champs. Un livre est une invitation au voyage sur une route aux multiples bifurcations. Un mot inconnu, une description qui évoque en nous un souvenir, un personnage pittoresque, sont autant de panneaux qui invitent le touriste au détour. Souvent, nous parvenons au terme d'une lecture en ayant pris de nombreux chemins de traverse, comme Alice au pays des merveilles. Combien de fois, il m'arrive, en cours de lecture, de lâcher mon texte pour ouvrir un dictionnaire, consulter un autre ouvrage ou rêvasser de longues minutes.

Le hasard est souvent le meilleur conseiller pour le choix d'un livre. Car ce que l'on nomme hasard n'est que le résultat de causes multiples qui échappent à notre capacité d'analyse. Il y a dans le hasard tout l'inconscient, le non-dit, l'intuition, autant de remèdes pour lutter contre le préconçue qui rigidifie la pensée et tue l'esprit critique. Recourir au hasard est une solution de facilité, un relâchement de la volonté, mais aussi peut-être un signe de paresse. Et nous arrivons ici à la question fondamentale qui est mainte fois posée par les plus grands philosophes. À commencer par Sénèque qui considère la paresse comme une vertu qui permet de participer à l'évolution de la cité par le loisir de la réflexion. Albert Camus dans un autre registre et plus brutalement, pose directement la question de l'existence. La question philosophique par excellence est celle dont la réponse produirait le plus d'effets sur notre vie :

“Il n'y a qu'un problème philosophique vraiment sérieux : c'est le suicide. Juger que la vie vaut ou ne vaut pas la peine d'être vécue, c'est répondre à la question fondamentale de la philosophie.” Albert Camus "Le mythe de Sysiphe".

 On a aussi tous en-tête le monologue d' Hamlet (acte III scène I) : "Être ou ne pas être, telle est la question".

 La question du paresseux est : "Faire ou ne pas faire ?". L'intérêt de cette interrogation est de réfléchir aux motivations et aux conséquences de nos actes, bref à l'intérêt d'agir ou de ne pas agir.

  On retrouve chez Lao Tseu le concept central du non-agir qui ne consiste pas à ne rien faire par lâcheté, mais est une invitation au détachement et à la confiance dans les forces de la nature. le sage se garde d'intervenir à tout propos pour ne pas fausser le mécanisme de l'évolution naturelle.

 Ces réflexions émanant de penseurs très éloignés les uns des autres, aussi bien dans le temps que dans l'espace ont toutefois beaucoup de points communs. Ils incitent à faire précéder l'action d'une réflexion suffisante pour en limiter l'impact négatif. Nos hommes politiques pourraient s'inspirer de cette pratique avant de prendre des décisions qui souvent changent la vie de millions de personnes avec des conséquences socialement et humainement souvent délétères. Quelques exemples : engagement dans des conflits, suppression de l'ISF, privatisation. Paradoxalement, pour des causes susceptibles d'impacter favorablement sur notre future, ils sont adeptes du non-agir, notamment dans les domaines de la protection de la biodiversité et de la préservation de la planète.

 Mais il est temps de recadrer avec mon sujet du jour inspiré par la lecture du livre de Denis Grozdanovitch "L'art difficile de ne presque rien faire".

 La paresse n'a pas bonne presse, c'est une subversion qui s'oppose à l'idéologie de la valeur travail, à la vertu de l'effort, à la recherche du gain à tout prix, à l'écrasement des faibles, à la recherche du pouvoir, à la necessité d'être productif et efficace pour participer utilement à la croissance.

"Et si le temps gagné par l'entremise de la vitesse était inutilisable pour le bonheur ?" Citation attribuée aux philosophes éléates par Denis Grozdanovitch (page 92).

 Ce titre suggère une sorte d'apologie de la paresse et rejoint les thèses de nombreux auteurs : Paul Lafargue "Le droit à la paresse", Ernie Zelinski "l'art de ne pas travailler", Paul Morand "Éloge du repos"? Kazimir Malevitch "La paresse comme vérité effective de l'homme", Corinne Maier "Bonjour Paresse" et je ne cite là que quelques-uns des livres de ma bibliothèque traitant de cette thématique.

 On pense aussi au cinéma, avec le film d'Yves Robert : "Alexandre le bienheureux" où Philippe Noiret interprète un fermier, qui à la suite de la mort de sa femme, qui l'a toujours mené à la baguette, décide de profiter de la vie et de se la couler douce.

 La littérature aborde également ce thème avec bonheur : "Oblomov" de l'auteur russe Gontcharof. le héros, un propriétaire terrien habitant Saint-Pétersbourg, cultive comme son bien le plus précieux un penchant naturel à la paresse.

 Et je ne résiste pas au plaisir de citer l'un de mes poèmes préférés, oeuvre d'un poète oublié du dix-septième siècle, Marc-Antoine Girard de SAINT-AMANT :

Le paresseux

Accablé de paresse et de mélancolie,
Je rêve dans un lit où je suis fagoté,
Comme un lièvre sans os qui dort dans un pâté,
Ou comme un Don Quichotte en sa morne folie.

Là, sans me soucier des guerres d'Italie,
Du comte Palatin, ni de sa royauté,
Je consacre un bel hymne à cette oisiveté
Où mon âme en langueur est comme ensevelie.

Je trouve ce plaisir si doux et si charmant,
Que je crois que les biens me viendront en dormant,
Puisque je vois déjà s'en enfler ma bedaine,

Et hais tant le travail, que, les yeux entrouverts,
Une main hors des draps, cher Baudoin, à peine
Ai-je pu me résoudre à t'écrire ces vers.

  le sujet est vaste et exige paradoxalement un certain effort de volonté pour l'étudier, en effet, la paresse n'est pas synonyme d'inactivité. Ce terme est souvent employé péjorativement et cet opprobre a été formulée il y a plus de deux mille ans par les auteurs de la bible. "Tu mangeras ton pain à la sueur de ton visage jusqu'à ce que tu retournes dans la terre d'où tu as été tiré" (La genèse, Chap. 3 verset 19). le pain est le symbole du travail. Dès lors, c'est un péché que de ne pas travailler. Mais l'activité doit-elle nécessairement s'exercer dans la douleur ?

 Nous passerons rapidement sur l'étymologie bien connue du mot travail issu du latin populaire tripaliare, signifiant « tourmenter, torturer avec le trepalium » et sur celle du mot labeur (souffrir). L'homme doit assumer ainsi son péché originel "Dieu a condamné tous les hommes au travail, et tous ont leur labeur soit du corps, soit de l'esprit (Lamennais, Paroles croyant,1834, page 115). Tout ceci n'est pas très motivant.

 Mais le sujet du livre de Grozdanovitch, contrairement à ce que pourrait suggérer son titre, n'est pas exclusivement consacré à ce thème. Il ne s'agit que d'une entrée en matière développée dans la première chronique, elle donne la tonalité de l'ouvrage.

 L'auteur est un dilettante, champion de France junior de tennis, joueur d'ėchecs, de squash et de courte paume, diplômé de l'EDHEC et aujourd'hui écrivain. Il lui a fallu quarante ans pour se décider à publier son premier ouvrage "Petit traité de désinvolture", éditions José Corti, 2002. Il a choisi de donner libre court à ses passions plutôt que de privilégier la réussite à tout prix. Il prône une philosophie qui fut longtemps à contre-courant, mais commence à faire école dans un monde où les valeurs mercantiles et le culte de la consommation sans limite ont du plomb dans l'aile .

 Ce livre est une série de chroniques sur une très grande variété de sujets ou l'humour omniprésent n'exclut pas la profondeur d'esprit. L'auteur nous invite à ralentir et à cultiver un caractère contemplatif et rêveur, apanage des enfants et des poètes. Ceux qui s'attendent à un propos construit et charpenté autour d'une thèse développée avec logique seront déçus, il s'agit plutôt d'un patchwork de textes n'ayant pas toujours de liens entre eux, si ce n'est une vision humaniste du monde. On s'y promène néanmoins avec plaisir, grâce au style brillant et érudit de l'auteur, auquel on peut toutefois reprocher d'avoir choisi un titre qui n'est que le reflet partiel du contenu de l'ouvrage.

 L'art difficile de ne presque rien faire est sans doute une manière d'agir qui minimise l'effort contraint sans altérer pour autant l'utilité sociale. Une façon de travailler en ayant l'air de s'amuser, une vie d'artiste en somme.

"L'art difficile de ne presque rien faire" Denis Grozdanovitch, Denoël 2009.

Mot rare :

Holisme : Théorie anthropologique et sociologique qui désigne les groupes sociaux au sein desquels les individus n'ont d'existence qu'en raison de leur appartenance à la communauté. (Page 139).

Solipsisme : Théorie d'après laquelle il n'y aurait pour le sujet pensant d'autre réalité que lui-même. (Page 145).

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Stop ! Je suis arrivé péniblement à la 55° page de ce livre. Il en reste 275. J'abandonne !!
Cela m'arrive très rarement de ne pas terminer la lecture d'un livre. le titre m'avait accroché : « L'art difficile de ne presque rien faire ». La préface écrite par Simon Leys m'avait plu. le papier du livre et la typographie m'avaient convaincu d'acquérir ce livre.
Quelle déception !
Au 6° chapitre, incapable de me souvenir du contenu des chapitres précédents, je laisse tomber. Mais pourquoi écrire des phrases aussi longues, bien souvent incompréhensibles, dans un style lourd et alambiqué ? Comment un éditeur peut-il investir dans un tel ouvrage ? Je serais curieux de connaître la diffusion de ce document et encore plus curieux de connaître des lecteurs qui auraient eu du plaisir à la lecture de ce livre.

Extrait d'un paragraphe tiré de page 39 :
C'est pourquoi, dans le but avoué – pourquoi écrit-on après tout ? – de me faire de nouveaux amis (et inévitablement aussi de nouveaux ennemis), j'aimerais poursuivre au long de ses pages la dérive déjà insensiblement amorcée et qui devrait m'amener – selon la pente avérée de mon tempérament – à des considérations mêlées concernant les choses du temps présent, mais, pour le coup, dans un style assez anachronique, celui, pour paraphraser le poète Léon-Paul Fargue, du fantôme occidental actif que je pense être en réalité. Des commentaires effectués, en fait, par un être resurgi inopinément du passé dans le temps présent et considérant les choses à travers une structure mentale résolument inactuelle – étonné, voire effaré, pour tout dire, par la tournure prise par les évènements. Et cela sans jamais trop m'éloigner du cher common sense qui m'a été instillé dès la plus tendre enfance par la branche anglo-saxonne et normande de ma famille.

Cet extrait donne une petite idée. Les 330 pages sont écrites dans le même style. « L'art facile d'en faire beaucoup trop » !
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Confinement aidant, et en vue d'un nouveau et prochain déménagement, je range ma petite bibliothèque. J'y retrouve ce bouquin lu il y a quelques années. En guise de marque-page ; Une carte postale représentant une montbéliarde (la vache, pas l'habitante) avec cloche et couronne de fleurs montagnardes ... Notre fille, en CM1, d'un séjour à la neige, nous l'avait posté, avec ces mots : « C'est bien, mais on n'a pas le temps de rien faire. » ...
Dans ce recueil à l'écriture élégante, vous trouverez de courtes chroniques (pas plus de 5 pages) dont les titres éloquents, me dispensent de vous en dire trop : « La ritournelle du bonheur ou l'éventuelle profondeur de la superficialité », « Plus tard c'est définitivement maintenant » ou « L'art de se laisser ballotter par les circonstances ou le courage de laisser faire », des exergues taoïstes aussi et l'éloge du paresseux (le mammifère arboricole). Bref, le genre de livre qu'il faut avoir à portée de main par les temps qui courent ; car on n'est pas à l'abri de devenir sage ... enfin.
Mais, dommage, car pour en profiter de ce temps « de rien faire », pour en jouir de l'instant présent, pour la vivre cette sagesse, la contrainte du confinement n'est pas de mise ; Alors pour la sagesse et la « zénitude », il faudra encore attendre. Allez, salut.
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Contrairement à toutes attentes, je pense que "L'art difficile de ne presque rien faire" n'est pas un traité sur la paresse mais plutôt un recueil de textes philosophiques sur le "vivre bien" (ce qui semble aller ensemble d'après l'auteur).
Contre un activisme frénétique, Denis Grozdanovitch prône une certaine forme d'oisiveté ou plutôt une nouvelle façon de perdre son temps pour mieux le gagner. Il constate que ce n'est pas drôle de ne rien faire quand on n'a rien à faire et qu'il est impossible d'apprécier la paresse si on n'a pas une masse de travail devant soi.
Alors, perdre son temps peut devenir une véritable occupation.

Denis Grozdanovitch à l'habitude d'écrire dans de grands carnets tout ce qui se passe autour de lui au moment où ça se passe. Ces notes prises sur le vif plus ou moins anciennes lui servent de socles pour étayer son opinion.
Ce recueil recouvre donc un nombre de sujets assez variés. C'est comme une promenade où le marcheur découvre son chemin ; il va au hasard, sans but, juste pour le plaisir.
Je m'y suis donc promenée et même si je n'ai pas tout lu (c'est un recueil où l'on peut piocher des idées dans n'importe quel sens, c'est comme on veut et c'est ce qui est bien) j'ai trouvé certains textes d'un grand d'intérêt.
J'ai noté un certain nombre de propos en lien avec la nature et le respect des autres. J'ai apprécié particulièrement ses idées sur la décroissance, la récession pouvant être une perspective face à l'urgence écologique pour sauver la planète.
Pour autant on y trouve d'autres sujets comme l'éloge de la pêche où la marchandisation du sport, entre autres.

On se sent forcément beaucoup plus intelligent après avoir lu un livre de Denis Grozdanovitch dont les références littéraires sont impressionnantes. D'ailleurs, il utilise beaucoup de citations et fait souvent appel aux poètes et philosophes chinois.


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L'ouvrage propose, au travers d'une série de courts articles de quelques pages, dont certains ont été publiés dans des revues, une réflexion sur cet art qui consiste à ne presque rien faire. de nombreuses questions épineuses sont abordées : comment vivre à son propre rythme ? Peut-on lire, plutôt que les sacro-saints auteurs de la rentrée littéraires, des auteurs anciens ou pire, oubliés ? Comment faire la sieste dans de bonnes conditions ? Est-il plus utile de contempler un vol de grues ou de se ruer sur la première chose “à faire” ? Dans le contexte social, reconnaissez que ces questions détonnent un peu… Mais l'auteur, plein d'humour, nous propose ses réponses, entre philosophie orientale et détachement assumé.

Je ne suis pas enthousiaste, surtout à cause du côté “disparate” des articles en question. le fil directeur n'est pas toujours présent et l'on se demande parfois “mais que vient faire ce texte ici ?”. Enfin, je l'avoue ici, ma maîtrise de l'art de ne pas trop en faire m'a autorisée à éviter joyeusement les passages qui ne m'intéressaient pas, et j'ai pris grand plaisir à lire certains des articles. Je ne résiste pas à vous donner quelques titres :

- “Sommes-nous plus heureux que nous ne le croyons ?”

- “Le bunker de papier”

-”Le cercle des poètes hermétiques”

-”Frisson panique à l'Académie”….

J'ai également apprécié la culture littéraire de l'auteur qui nous propose de nombreuses citations délectables, surtout celles des auteurs d'extrême-Orient. Par exemple :

“La méthode authentique consiste à ne rien faire de spécial

pour faire du feu

le vent m'apporte

assez de feuilles mortes.”

Tao Hsin (579-651)
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Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
"la littérature véritable, à savoir celle qui, en deçà ou au-delà de l'écume des événements immédiats, relie entre elles, dans le temps et dans l'espace, les âmes fraternelles, n'a sans doute pas sa source dans le langage ni dans l'habileté rthéorique mais plutôt au plus profond de l'âme communautaire des peuples et fatalement donc (qu'on le sache expréssement ou non) dans les plus vieux mythes consacrés par les traditions et que l'imagination moderne réinvente, bref que l'esprit du temps habille de parures nouvelles, combine de façon inusitée, sans jamais en modifier pourtant la teneur pérenne."
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Le critique d'art réputé m'avait invité à venir écouter une conférence qu'il tenait à l'Académie des beaux-arts _contiguë à l'Académie française. Comme non seulement je ne manque jamais une occasion de m'ennuyer délicieusement , mais qu'encore je n'avais jamais eu l'occasion de pénétrer dans cette enceinte prestigieuse ,j'avais accepté avec empressement.
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Et les jours de mauvais temps? me demanderez-vous.
Il vous est sans doute facile de deviner qu'au fil du temps j'ai fini , comme mes congénères, par me constituer mon propre antre aux livres, ma grotte aux imprimés, ma crypte de lecture, dont les parois sont tapissées de livres bien serrés où je savoure de précieux instants ôtés de la course chronophage des heures mécaniques, merveilleusement abandonné à mon succédané d'éternité jusqu'à la fin de l'après-midi....
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On raconte que lorsque la reine Victoria eut invité l'un des plus prestigieux maharadjahs de l'empire des Indes à venir assister à une sacro-sainte course de chevaux britanniques, celui-ci, après s'être ennuyé poliment, déclara après coup à son hôtesse (qui venait de lui demander quelle impression lui avait procuré le spectacle) qu'il n'avait pas "attendu l'âge de cinquante-quatre ans pour savoir qu'un cheval pouvait courir plus vite qu'un autre".
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D'abord il est impossible d'apprécier sa paresse si on n'a pas une masse de travail devant soi. Ce n'est pas drôle de ne rien faire quand on n’a rien à faire!
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