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Fawzia A. al Ashmawi-Abouzeid (Traducteur)
EAN : 9782070386000
217 pages
Gallimard (16/03/1993)
3.8/5   63 notes
Résumé :
Unique roman méditerranéen de Naguib Mahfouz, Miramar est le roman d'Alexandrie, ville mythique. Réunis dans une pension au bord de la mer, cinq hommes vivent, chacun à sa manière, les transformations survenues dans la société égyptienne à la suite de la révolution de 1952. Le récit à plusieurs voix tourne autour de la servante Zohra, jeune paysanne fière et déterminée qui incarne les valeurs morales et idéologiques de la nouvelle génération égyptienne.

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Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
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Alexandrie, Égypte. Début des années 50. Il y a eu la Révolution, qui devait changer en profondeur la société ainsi qu'apporter égalité et prospérité pour tous. Puis il y a la réalité, très différente. le prix Nobel égyptien Naguib Mahfouz a essayé de capter comment ses compatriotes ont vécu ce moment charnière. Et en ont été déçus. Chacun avec son point de vue. Je ne connais pas beaucoup cette période mais il me semble que l'auteur ait bien réussi. En tous cas, son roman choral Miramar m'a été une lecture agréable et instructive à la fois.

Amer Wagdi était autrefois un intellectuel lu et respecté, il est aujourd'hui un octogénaire presque oublié. Il est désabusé et n'est pas surpris que la Révolution n'ait pas livrée ses promesses. Il retourne à la pension Miramar après plusieurs années d'éloignement. Madame Marianne, la patronne, l'acceuille à bras ouverts. Très vite, elle accueille de nouveaux pensionnaires. Hosni Allam est un homme riche. Il a quitté son patelin et espère se faire un nom dans les affaires mais il semble plus intéressé à courir les femmes (sans grand succès) et à rouler à grande vitesse avec sa nouvelle voiture dans les rues de la ville. Mansur Bahi est un jeune animateur de radio en amour avec la femme d'un de ses amis emprisonnés. Enfin, Sarhan al Biheiri est un ambitieux, sans situation, coureur de jupons, faisant des promesses un peu à la légère et les brisant trop facilement. Surtout, il croit en la Révolution et espère faire fortune rapidement. Pour y arriver, il se laisse entrainer dans des histoires louches.

Le roman Miramar est divisé en quatre partie, chacune présentant la même histoire mais sous la narration de chacun des personnges mentionnés plus haut : Amer Wagdi, Hosni Allam, Mansur Bahi et Sahran Bahi. Avec eux, mais un peu délaissé, il y a l'ex-prisonnier politique repenti Tolba Marzuq et la belle Zohra, la domestique qui a fui un mariage imposé et qui cherche à s'émanciper. Je trouve un peu dommage que l'auteur n'ait pas donné leur voix (surtout Zohra, au coeur du dénouement de l'intrigue) mais tant pis.

J'ai aimé bien comment les péripéties de chacun s'entremêlent et font avancer l'histoire. En effet, ces différents points de vue ajoutent chacun une pièce au puzzle qui se dévoile lentement. Il est intéressant de savoir ce que chacun pense des autres pensionnaires, comment leurs actions ont des conséquences chez les autres. Aussi comment ils vivent les mêmes événements. Par exemple, la fameuse soirée de la retransmission à la télévision du récital d'Oum Kalthoum, pendant laquelle chacun étudie, épie son voisin. Surtout, ces points de vue permettent de se faire une tête des conséquences de la Révolution égyptienne, de saisir tous ses enjeux – ou plusieurs, en tous cas. Pour ajouter au réalisme de son histoire, Naguib Mahfouz a inséré quantité d'informations, de détails (lieux, artères et boites de nuits à la mode, mouvements politiques et personnages historiques importants, etc.) mais qui n'alourdissent pas le roman, et je me suis beaucoup instruit en les cherchant sur Internet par la suite.

Finalement, Miramar est un bouquin d'une lecture plutôt facile. Peut-être un peu trop. Outre l'écriture, d'un niveau très abordable, l'intrigue est assez simple : à la fin, on se rend compte que ce portrait de la société égyptienne se termine en une histoire d'amourette un peu légère. Mais bon, c'est toujours plaisant de retrouver Alexandrie, la Méditerranée, une autre époque…
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Miramar
une pension sans fard
à Alexandrie^^
qui rime avec cithare
et flémards
chienne de vie

Pour avoir déjà lu "Vienne la nuit", j'ouvre Radio Nostalgie : ce n'est pas Cloclo^^ mais bien "Si tu t'appelles mélancolie". Pour l'ambiance pendant que vous lirez cette chronique, écoutez plutôt, comme les personnages du roman, Oum Kalthoum https://www.youtube.com/watch?v=XMh_6JvzaS0

C'est le billet de DanD qui m'y amène, je me suis d'abord dit : "quelle chance il a eu d'aller à Alexandrie dans les années 60, et plus encore d'avoir pour guide Naguib Mahfouz !" Mahfouz dans la cinquantaine, DanD je suppose entre vingt et trente à l'époque, jeune journaliste ou déjà chroniqueur littéraire ? N'empêche il est donc bien vieux maintenant ;-). Quelle mémoire quand il raconte ce souvenir vivace de rencontre avec le prix Nobel disparu en 2006. L'auteur s'en est peut-être inspiré pour le portrait d'un des protagonistes, pure supputation, peut-être Mansur Bahi ce jeune animateur radio ambivalent et ambigu qui semble avoir trahi ses idées et ses amis, peut-être Sarhan al Biheiri cet aventureux opportuniste, ambitieux et calculateur, bourreau des coeurs qui veut profiter par tous les moyens des possibilités ouvertes par la révolution de 1952, ou même pour l'oisif et jouisseur Hosni Allam en train de dilapider l'héritage de sa famille grand propriétaire foncier ? Non, peu probable, car Naguib Mahfouz est réputé pour son réalisme critique : il lui aura suffi d'observer ses jeunes compatriotes.

Il vous faudra aller lire sa chronique en forme d'itinéraire dans cette belle ville et aussi celle de cet autre ami babeliote : Sachenka qui vous détaillera l'architecture du roman, il est toujours sérieux, précis, intéressant et c'est lui qui le premier attira mon attention sur ce formidable écrivain par trop ignoré dans notre communauté. Cela vous rendra un tant soit peu l'atmosphère dans laquelle se joue ce fait divers où quatre des locataires de la pension Miramar au bord de mer prennent tour à tour la parole comme Garou, Daniel Lavoie, Patrick Fiori dans la chanson Belle, pour les beaux yeux d'Esmeralda ! Car au centre de cette histoire il y a Zohra belle comme un soleil, objet de tous les regards, déterminée, courageuse et indomptable. Esmeralda non plus ne chante pas dans Belle mais au final il n'y a qu'elle. Esmeralda... Zohra...

D'autant que je ne vous ai pas présenté comme ils le feront. Les trois autres acteurs majeurs : la propriétaire grecque Mme Marianna plus fardée que sa pension et les deux premiers locataires Amer Wagdi, ancien amoureux transi, ancienne gloire de la presse, enfin Tolba Mazurq ancien vice-ministre déchu dont la fortune a été séquestrée.

Les Belges connaissent bien l'émission Strip-tease : en gros elle consistait à laisser tourner une caméra et filmer des scènes de vie, peinture sociale d'une époque. Sur cette base je dirais que Mahfouz procède de même, quatre personnages filment à leur façon le même évènement et nous assistons à leurs témoignages bout-à-bout. le rendu est ce voyage dans l'espace et le temps qui nous ramène dans l'après révolution Nasser de 1952, exceptionnellement pour ce Cairote à Alexandrie, pendant ce tournant particulier avec les impacts de ce changement de politique sur les différentes classes sociales. Cependant j'ai le sentiment que les caméras en reviennent toujours à Zohra et par au-delà à une subtile mise en lumière du statut peu enviable de la femme dans cette société.

Le plus remarquable dans ce huis-clos que je devine représentatif d'une grande part de la société égyptienne est que Naguib Mahfouz nous permet de découvrir une Alexandrie qui a été et qui n'est plus à travers cette histoire qui n'a pas été et qui est. Plus vraie que nature, tout tombe juste, avec une fin dramatique ; cependant dans l'ensemble roman bien moins noir que Vienne la nuit. Tous et toutes ont pris des coups en ont donné aussi, groggys, certains KO debout, en perte de repères et cherchant un refuge dans la nostalgie du passé ou la fuite incertaine vers le futur, tiraillés entre tradition et modernité, plus solitaires que solidaires.
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Challenge Nobel 2013/2014
10/15

Roman choral qui se déroule sur une période très courte. Tous les narrateurs sont des hommes, plus ou moins âgés, plus ou moins affectés par la révolution de Nasser (1952). Ils ne se connaissent pas, se rencontrent dans la pension Miramar à Alexandrie. Ils vont chacun leur tour nous donner leur vision des quelques jours qu'ils vont passer ensemble. La politique occupe une place assez importante dans leur vie, pour toute sorte de raison. Pourtant, ce qui va mobiliser leurs énergies, c'est Zohra, la jeune domestique de la pension. Aussi belle que résolue. Autant dire qu'il y a des étincelles dans l'air.
Ce roman se lit très vite, et s'oublie presque aussi vite. Ce n'est pas qu'il soit déplaisant, la lecture est facile. Trop peut-être. Je l'ai trouvé léger du point de vue contenu : il esquisse, n'aborde pas et approfondit encore moins. Quant à Alexandrie, ville cosmopolite, à part la Grecque de la pension... le seul roman méditerranéen de l'auteur, s'il évoque lamer, elle ne sert que de lointain (certes beau) décor (en revanche, quelle pluie !)
Le projet romanesque de Mahfouz est de créer une chronique égyptienne contemporaine ; ce roman ne me semble pas s'y inscrire réellement. Les changements sociétaux sont évoqués, y compris l'émancipation féminine de à travers le personnage de Zohra, mais c'est surtout une bluette sentimentale. Ou alors je suis passée complètement à côté (tout à fait possible aussi.)
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Dans la pension Miramar, à Alexandrie, l'Egypte révolutionnaire de l'époque Nasser se réunit. Il y a Marianna, la tenancière, Grecque que les années ont éprouvée. Elle a vu sa pension, autrefois réservée à l'élite, vivoter difficilement. Elle reçoit Amer Wagdi, un vieillard, ancien journaliste qu'elle a bien connu autrefois. Wagdi a été de tous les combats idéologiques, a de tout temps exercé son esprit critique contre les pouvoirs en place. La vie ne l'a pas épargné non plus, le privant d'une femme qu'il aurait aimée. Comme lui, un autre vieillard occupe une chambre de la pension. Il s'agit de Tolba Marzuq, un notable que la révolution a dépouillé de nombre de ses biens. Bientôt arrivent trois jeunes hommes, eux aussi témoins de l'évolution de l'Egypte.

Mansur Bahi, que l'on dit animateur à la radio, entretenait des amitiés avec un groupe révolutionnaire. Echappant de peu à l'arrestation, il est partagé entre le désespoir de ne pas connaître le sort de ses amis et la volonté de retrouver un amour perdu. Hosni Allam, jeune homme de bonne famille mais sans diplôme, n'a pour lui que des biens immobiliers qu'il envisage d'investir dans une affaire. Cependant, son oisiveté le pousse à chercher davantage les plaisirs de la vie plutôt qu'à réfléchir sérieusement à son projet professionnel. Enfin, Sarhan al Biheiri est un paysan dont l'intelligence lui a permis de devenir chef comptable d'une compagnie nationale. Véritablement élevé par la révolution, il semble cependant être de mèche dans un trafic dont on ne comprend pas bien la nature.

Mais le personnage central du roman est Zohra. Jeune paysanne, elle est engagée par Marianna en tant que domestique. Alors que son père voulait la marier à un vieillard, elle a fui son village et rejoint la ville. Elle fait l'admiration des hommes qui, tous ou presque, expriment à son égard, par leurs paroles, leurs gestes ou leurs regards, des preuves d'amour, qui se veut charnel ou bien paternel. Pour plaire à Sarhan al Biheiri, avec lequel se noue une relation amoureuse, elle tâche de s'instruire pour obtenir un meilleur métier. Victime, comme les femmes de ce roman, de la lâcheté des hommes, elle est le symbole lumineux – pas le seul, mais le plus mis en valeur – d'une féminité assumée et fière, revendicatrice, même, figure nouvelle dans l'Egypte des années 1950.

Autant que sur le fond, le roman de Naguib Mahfouz réussit sur la forme. Organisé en cinq parties, Miramar est un roman polyphonique où chacun des personnages masculins – à l'exception de Tolba Marzuq – narre cette même courte période durant laquelle la pension Miramar est au complet. S'y déroulent des soirées où ces hommes apprennent à se connaître, échangent sur la vie politique de leur pays, surtout tâchent de s'attirer les faveurs de Zohra. La fin du séjour est plus houleuse : les disputes se succèdent aux bagarres, ayant pour origine les atermoiements amoureux de Zohra, les jalousies viriles et les espoirs déçus. Par la forme qu'il donne à son roman, Mahfouz tâche de rendre compte de la diversité égyptienne au milieu des années 1950, objectivant son propos et de le rendre, ainsi, plus vrai.

Il règne surtout dans le roman une atmosphère nébuleuse, plaisante mais mélancolique qui tranche avec le succès que se devait être la révolution égyptienne. Si les amours dominent les réflexions et, partant, la narration, c'est que c'est par ce biais que Mahfouz rend compte des changements en cours dans la société égyptienne. La femme, à l'image de Zohra (Marianna ne compte pas : elle est Européenne), s'émancipe de la lourde tutelle masculine. Les protestations d'amour et les promesses de mariage ne suffisent plus : les aspirations sont nouvelles : respect, égalité entrent en ligne de compte. Avec Miramar, Naguib Mahfouz dessine le portrait d'une Égypte qui se dit changée – et elle l'est, assurément, sur certains points – mais peine à se détacher de lourdes traditions.
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Miramar est un roman polyphonique, ayant pour cadre Alexandrie, ville égyptienne fondée par Alexandre le Grand, ayant pour cette raison, entre autres, des liens forts et durables avec l'Europe.

L'intrigue se déroule principalement autour de la pension Miramar, institution qui connut des jours meilleurs, fréquentée qu'elle fut par le passé par la haute société. Sa tenancière est une femme d'un certain âge d'origine grecque, qui fut d'une grande beauté, jadis. Ainsi le récit débute dans une atmosphère de souvenirs nostalgiques. La narration sera pris en charge successivement par quatre personnages qui conteront à leur manière, leur séjour dans la pension avec des points de vue, des détails différents selon leur situation et leur caractère personnel. le résultat forme une sorte d'instantané de l'Egypte de Nasser, d'une société en pleine mutation où apparaissent les tensions entre différents partis rivaux : partisans de Nasser et de sa révolution, conservateurs, nationalistes du Wafd, Frères musulmans et Communistes. Amer Wagdi est un journaliste à la retraite, évincé, tombé en disgrâce. Hosni Allam, jeune notable, oisif, arrogant, écumant la ville de cafés en maisons de rendez-vous, s'étourdit en roulant à grande vitesse et en multipliant les aventures. Présentateur radio et frère d'un responsable de la police, Mansur Bahi est distrait et torturé par une lutte intérieure, par le soupçon de ses amis qui le croit espion ou traître à la solde de son frère. Sarhan al Biheiri est vice-chef comptable dans une compagnie textile; la trentaine, opportuniste et manipulateur sans scrupule, prétendant inconstant de la servante Zohra; l'annonce de la découverte de son cadavre clôt la narration de chacun des protagonistes. Mais la figure centrale est celle de la fière Zohra, d'une remarquable grandeur d'âme, et qui s'est enfui pour échapper au mariage forcé auquel on la destinait, devant repousser les avances de jeunes hommes qui la poursuivent de leurs assiduités. Les différentes narrations sont parcourues des considérations personnelles des narrateurs, de leurs doutes et aspirations selon l'âge de ces derniers, de réminiscences personnelles et historiques en un va et vient temporel, d'apophtegmes d'hommes célèbres et de citation du Coran.

Un roman dont la valeur principale réside donc dans sa structure narrative et dans l'atmosphère révolue d'une époque de grandes mutations sociétales et politiques.
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Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
Je te répète que le bonheur et le malheur sont éphémères, l'être humain doit se frayer un chemin dans la vie et si le destin le place devant une impasse il doit changer de direction.
- Tout va bien, je ne regrette rien.
- Mais tu es triste Zohra ; tu as raison de l'être mais ton salut exige que tu fasses le bon choix.
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[...] je me suis alors rendu compte que l'être humain, en dépit de ses inventions et de ses conquêtes, est plongé jusqu'aux oreilles dans la stupidité et le ridicule.
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Un soir elle s'est mise à nous raconter son histoire, croyant que nous l'ignorions :
"Mon beau-frère voulait me voler, alors j'ai cultivé moi-même mon terrain.
- Ce n'était pas trop dur pour toi Zohra ?
- Non, je suis robuste, grâce à Dieu, personne n'a jamais réussi à me rouler, ni au village ni au marché."
Tolba Marzuq dit en riant :
"Mais si tu veux imiter les hommes, sache qu'ils ont autre chose à faire les hommes...
- Je suis un homme là où il le faut..." a-t-elle répliqué dans un aimable défi
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"La jeunesse est toujours à la recherche de l'aventure, quant à la vieillesse, elle aspire au repos."
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- Quelle honte ! A-t-il donc blasphémé en voulant te donner en mariage à un homme comme il faut ?
- Il voulait me vendre.
- Qu'Allah te pardonne ! Rentre avec nous...
- Je ne retournerai jamais même si les morts ressuscitent. [...]
"Tu mériterais d'être tuée et ta mort serait légale et justifiée ! "
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