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Karen Pirie tome 5 sur 6

Perrine Chambon (Traducteur)
EAN : 9782081504226
512 pages
Flammarion (05/05/2021)
3.92/5   72 notes
Résumé :
Quand Alice Somerville s’est lancée sur la piste de deux motos américaines enfouies par son grand-père dans la tourbe des Highlands pendant la Seconde Guerre mondiale, elle n’imaginait pas déterrer le cadavre d’un homme assassiné par balle. Et le commandant Karen Pirie s’attendait encore moins à ce qu’il soit chaussé d’une paire de baskets Nike, témoins d’une tout autre époque. C’est loin d’être la seule incongruité dans l’enquête dont se charge son unité, spécialis... >Voir plus
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Enquête sans beaucoup de surprises, mais avec un bel Écossais en kilt.

La commandante Karen Pirie s'occupe des dossiers anciens non résolus. C'est une personne au caractère très indépendant qui éprouve des difficultés avec la hiérarchie. C'est une femme meurtrie, qui traîne le deuil de son mari, aussi un éminent policier. Trois enquêtes se dérouleront en parallèle, un violeur dont on a identifié la voiture, une femme prête à tout pour garder sa maison et surtout, un corps découvert en Écosse. La policière se rendra sur place et y rencontrera un grand Écossais qui ne lui sera pas indifférent.

Un polar sans beaucoup de suspens car pour l'affaire écossaise, on a des chapitres racontant les événements de la fin de la Seconde Guerre mondiale. L'intrigue sera donc de savoir comment trouver les indices, puis les preuves de culpabilité.

Un polar qui se lit facilement, où on a beaucoup les états d'âme de la policière vedette, mais où les autres personnages n'ont pas beaucoup de profondeur. Peut-être pas le meilleur roman de Val Mc Dermid
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"Elle ne parvenait pas à comprendre comment un dialecte local qui possédait quarante synonymes du mot "saoul" n'offrait pas une telle richesse de vocabulaire pour décrire les différents types et textures de pluie. Peut-être que tout le monde était trop bourré pour s'en rendre compte."
Goooooood morning Scotland !
On est en 1944 dans les Western Highlands, et deux potes enterrent de mystérieuses caisses dans la tourbière.
Lorsqu'en 2018 la fosse est ouverte, sous l'une des caisses on trouve… un cadavre ; rudement bien conservé, d'ailleurs. La tourbe a, à cet égard, des propriétés fascinantes (cherchez "Homme des tourbières" sur Wikipedia) : le cadavre pourrait même théoriquement remonter au Néolithique.
Sauf qu'il porte des Nike.
Bon, l'enquête policière est intéressante, mais bien mince. Il a fallu beaucoup délayer pour parvenir à un roman de plus de 500 pages.
Et délayer dans quoi, me direz-vous ? Eh bien, dans la description des personnalités captivantes de l'équipe policière...
...si on trouve captivante la description minutieuse de leurs vêtements, du contenu de leurs sandwiches ou de leurs marques préférées de gin.
Ah, il y a les Highlands bien sûr.
Mais pour apporter du cachet au récit, il m'a manqué l'odeur de la mer, la saveur du vent, les couleurs de la bruyère… la touche de poésie qui aurait restitué un peu de la beauté des paysages écossais. Non, vraiment, l'écriture de Val McDermid m'a semblé trop plate pour rendre hommage à sa région d'origine.

Bonne traduction de Perrine Chambon malgré quelques menues fautes.

Challenge Solidaire 2023
Challenge ABC 2023-2024
LC thématique novembre 2023 : "Videz vos PAL"
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Le terrain s'avère plutôt accidenté pour le commandant Karen Pirie qui continue d'avoir des problèmes avec sa hiérarchie : sa nouvelle supérieure, Ann Markie, semble être aussi déterminée que son prédécesseur, le Macaron, à se débarrasser d'elle, allant jusqu'à infiltrer un espion dans son équipe en la personne de l'imbuvable capitaine Gerry McCartney. Deux « cold cases » occupent principalement l'Unité des affaires historiques d'Édimbourg: une affaire d'agression sexuelle remontant aux années quatre-vingt dont la victime vient de décéder, et la découverte dans une tourbière des Highlands d'un cadavre chaussé de Nike, relié à des événements de la Seconde Guerre mondiale. J'ai été moins convaincue par ce cinquième tome de la série qui, s'il met de l'avant la lutte des femmes pour se faire une place dans un monde encore dominé par les hommes et contextualise davantage les raisons des inimitiés que traîne Pirie et qui remontent au premier tome de la série, semble y perdre en suspense en axant l'intrigue sur cette partie.
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Une chasse au trésor qui se solde par la découverte d'un cadavre. Une commissaire qui peine à supporter le deuil de son amour. Un voleur de diamants. Des motos de la seconde guerre mondiale. Un champion de Highland games. Une taupe. Une histoire de voiture rouge. Un violeur mystère. Une belle rencontre amoureuse. de l'incitation au meurtre et de la vengeance personnelle. L'appât du gain. Les relations politiques. Des petits-enfants qui ressemblent à leurs grands-parents. Voilà en gros, et dans le désordre la liste non exhaustive des ingrédients de ce roman de Val McDermid, le tout en Ecosse, bien sûr.

L'intrigue est sympa et, je trouve, originale : en cherchant un trésor enterré par son grand-père, des motos de la Seconde Guerre mondiale, Alice découvre un cadavre. Enfin plutôt Hamish, aux commandes de la pelleteuse et qui leur donne un coup de main, vu que la propriété lui appartient.

Les personnages sont bien campés aussi, je les ai trouvés crédibles, que ce soit Hamish, ou Gerry-le-sale-rapporteur, ou la capitaine vindicative, tout ce petit monde fonctionne très bien !

Et les rebondissements et les "histoires dans l'histoire", comme les flash backs sur les passés des personnages ou sur la guerre, m'ont bien intéressée, surtout les escarmouches entre Pirie et sa chef.

Et le coup de théâtre final, l'arrestation du "vilain", m'a bien plu aussi !

Bref, un bon roman !
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Un peu déçu par ce roman, le premier que je lis de Val Mc Dermid. Les 20 premières pages m'ont paru pleines de clichés bien-pensant, mais la suite de livre me laisse penser qu'il s'agissait de second degré.
Par la suite, j'ai trouvé l'histoire assez peu originale et pas franchement crédible. Indridason ou Adler Olsen ont déjà fait l'équivalent en plus trépidant. Par ailleurs la multiplication des affaires n'apporte pas grand chose et casse le rythme du roman. le roman est sans doute desservi aussi par une traduction médiocre (cf. la confusion euros / livres page 472 de la version poche) . Je ne me suis pas franchement ennuyé, mais un peu tout de même.
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Citations et extraits (17) Voir plus Ajouter une citation
Karen défendait fermement le point de vue des gens de la côte selon lequel il pleuvait sans arrêt à Glasgow. Elle ne parvenait pas à comprendre comment le dialecte local qui possédait quarante synonymes du mot « saoul » n’offrait pas une telle richesse de vocabulaire pour décrire les différents types et textures de la pluie. Peut-être que tout le monde était trop bourré pour s’en rendre compte.

(Flammarion, p.440-1)
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Mon ambition, c’est de résoudre des affaires auxquelles tout le monde a renoncé. De donner des réponses à des gens qui ont attendu bien trop longtemps pour savoir qui est le type qui a détruit leur vie et pourquoi.

— C’est vrai. Tu penses que Nonosse l’a placé là pour te surveiller ?

— Je ne sais pas. J’ai frôlé la limite avec l’affaire Gabriel Abbott. Si Le Macaron n’avait pas porté le chapeau, j’aurais pu être sérieusement dans la merde. Je ne peux pas m’empêcher de me demander si je n’ai pas troqué un chef qui voulait me voir tomber contre un autre.
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Les flics – et les journalistes, apparemment – affublaient toujours leurs collègues et leurs patrons de sobriquets. Plus ils étaient obscurs, mieux c’était, pour déjouer les oreilles indiscrètes. D’où La Menthe, baptisé ainsi d’après une marque de bonbons appelée les menthes Murray. Leur slogan était : « Les menthes Murray, les menthes Murray, on prend son temps pour les déguster », parfaitement adapté pour un officier qui n’était pas une flèche. Karen ignorait son propre surnom et n’avait pas envie de le connaître. Elle pressentait que cela serait vexant.
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Je voulais quelqu’un qui puisse gérer l’administratif et nous libérer du temps, à Jason et moi, pour les enquêtes. Je pensais peut-être à quelqu’un de proche de la retraite qui n’avait plus envie d’être sur le terrain mais continuait d’être motivé par la perspective d’arrêter des méchants. Et qui elle m’a envoyé ? Un petit con de Glasgow qui bombe tellement le torse que je suis surprise qu’il parvienne encore à respirer.
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La fille à qui j’ai parlé était vraiment serviable, pour une fois. Et quand je suis arrivé ce matin, elle m’avait envoyé les adresses actuelles de treize d’entre eux. Je crois que les trois autres sont morts ou partis à l’étranger, parce qu’ils ont tous disparu des archives dans une fourchette qui s’étend de six mois à cinq ans avant aujourd’hui, d’après elle. Elle s’appelle Kayleigh.
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Val McDermid - 1979
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