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EAN : 9782213012964
250 pages
Fayard (13/04/1983)
3.75/5   4 notes
Résumé :
La société américaine est en révolte. La jeunesse repousse la contestation, les femmes luttent contre le féminisme, les contribuables contre l'impôt, les églises les plus conservatrices rallient en masse de nouveaux fidèles, les intellectuels défendent le capitalisme, les syndicats ouvriers s'effondrent, les Noirs dénoncent la politique des droits civils: une révolution conservatrice contre la gauche et contre l'étatisme.

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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Partie 1/2 : 2ème partie disponible sur la critique de l'état minimum de Guy sorman

Attention grosse fake news d'extrême droite a propos de michel foucault relayé par la presse en mal de soi disants scoops (  affamée par le depart de trump )ou en gros les réseaux de l'extrême droite néolibérale essayent de liquider mai-68 en mentant sur michel foucault comme le révèle jeune afrique + lundi.am. que je connaissais pas

Source jeune Afrique :

Pourquoi l'essayiste français Guy Sorman, 77 ans, a-t-il choisi ce moment pour sortir du silence ? Dans son Dictionnaire du Bullshit (éditions Grasset) paru fin février, il accuse Michel Foucault (1926-1984) d'actes pédocriminels et revient sur un séjour à Sidi Bou Saïd où il a côtoyé le philosophe français qui vivait dans le village et enseignait la philosophie à la Faculté des lettres et sciences humaines de Tunis depuis 1965.

IL Y AVAIT DES ENFANTS DE 8, 9, 10 ANS, QUI LUI COURAIENT APRÈS. IL LEUR JETAIT DE L'ARGENT EN LEUR DISANT : « RENDEZ-VOUS À 22 HEURES À L'ENDROIT HABITUEL »

« Ce sont des choses parfaitement ignobles avec de jeunes enfants, des choses d'une laideur morale extrême » assène encore Guy Sorman il y a quelques semaines sur le plateau de France 5. Avant de préciser, au cours d'un entretien accordé il y a quelques jours au Sunday Times : « Il y avait des enfants de 8, 9, 10 ans, qui lui couraient après, raconte-t-il. Il leur jetait de l'argent en leur disant : “Rendez-vous à 22 heures à l'endroit habituel.” » Des accusations qui reposent donc sur les souvenirs de Guy Sorman.


À Sidi Bou Saïd, beaucoup se souviennent encore de l'homme introverti et ascétique qui avait emménagé en 1966 Place Sidi Hassine dans une maison ouverte sur la baie de Tunis. Sidi Bou Saïd vivait à l'époque un syncrétisme entre le mode de vie ancestral et codé des notables tunisois et une population plus cosmopolite. le village maraboutique, qui n'avait autorisé l'accès aux non-musulmans qu'à la fin du XIXe siècle, était devenu avec l'après-guerre, le repaire d'artistes et d'intellectuels. « Un phalanstère magique, préservé et privilégié » se souvient un riverain du temps où « le vendeur de cartes postales n'avait pas remplacé le marchand de légumes devant le Café des Nattes ».

« Jeunes éphèbes »

Les témoins de cette époque bohème ne semblent pas conserver les mêmes souvenirs que Guy Sorman : « Personne ne dénonce les actes d'autres illustres visiteurs, comme André Gide, qui ne cachaient pas leurs penchants », commentent les habitués du Café des Nattes. le village avait adopté le philosophe et ami du journaliste Jean Daniel, un inconditionnel épris des lieux. Certains ont encore des anecdotes sur ces années 1966-1968 où Foucault écrivit L'Archéologie du savoir face à la Méditerranée.

L'un d'eux raconte combien le village avait ri quand l'employée de maison de Foucault avait poussé les hauts cris après que son fils lui eut traduit en arabe l'incipit d'Ainsi parlait Zarathoustra. « Dieu est mort et personne ne me l'a dit » hoquetait-elle en cherchant confirmation auprès du voisinage, sûre que « les livres ne mentaient pas ». Ce temps-là était aussi celui de l'agitation et de la mobilisation des étudiants en Tunisie. « J'ai fait mai 68, en mars 68 à Tunis » rétorquait Foucault au philosophe Herbert Marcuse qui lui reprochait de ne pas avoir été présent durant les évènements de mai à Paris. Durant ces mois intenses en débats et actions, il a conçu une réelle admiration pour la détermination des jeunes Tunisiens du mouvement de gauche Perspectives, dont la répression lui a inspiré Surveiller et punir (1975).


C'est cet homme, qu'un demi-siècle plus tard, Guy Sorman accuse d'avoir emmené de jeunes enfants dans le cimetière de Sidi Bou Saïd pour s'y livrer à des actes sexuels. L'idée de bacchanales autour des tombes choque les villageois : « Comme dans tout village, on n'est jamais seul et le cimetière, surtout sur cette terre maraboutique, est un lieu sacré que nul n'oserait profaner pour ne pas contrarier la baraka de Sidi Jebali, saint patron des lieux » réagit un « fils de Sidi Bou Saïd ».

« FOUCAULT N'ÉTAIT PAS PÉDOPHILE MAIS ÉTAIT SÉDUIT PAR LES JEUNES ÉPHÈBES. DES GARS DE 17 OU 18 ANS QU'IL RETROUVAIT BRIÈVEMENT DANS LES BOSQUETS SOUS LE PHARE VOISIN DU CIMETIÈRE. »

Moncef Ben Abbes, véritable mémoire du village, est catégorique : « Foucault n'était pas pédophile mais était séduit par les jeunes éphèbes. Des gars de 17 ou 18 ans qu'il retrouvait brièvement dans les bosquets sous le phare voisin du cimetière. » La majorité civile est alors fixée à 20 ans. Une précision proche de celle de Jean Daniel qui rapportait dans un portrait de Michel Foucault à Sidi Bou Saïd qu'« il était, le plus discrètement du monde, homosexuel. Sans les rumeurs des petits voyous du village, personne ne s'en serait douté ».

Machination politique ?

Le philosophe français était en tout cas dans le viseur des autorités qui souhaitaient l'écarter de l'université et l'expulser en raison de son soutien au soulèvement étudiant de gauche.

FATHI TRIKI ASSURE LUI QU'« IL N'A PAS ÉTÉ CONTRAINT DE QUITTER LA TUNISIE MAIS AVAIT DÉJÀ SIGNÉ AVEC LA FACULTÉ DE VINCENNES »

A cette époque, le ministre de l'Intérieur n'est autre que Béji Caïd Essebsi (1926-2019), né à Sidi Bou Saïd. « Il n'aurait toléré aucun scandale, mais savait que le village s'auto-régulait. Deux auteurs d'actes pédophiles ont été très discrètement bannis du village bien qu'étant fils de notables » rapporte un proche de l'ancien président de la République.


Les témoignages divergent sur les raisons du départ de Michel Foucault. Kerim Bouzouita, spécialiste en communication politique se réfère à Daniel Defert, compagnon du philosophe dont il a recueilli les propos pour sa thèse, estime que Foucault aurait été poussé vers la sortie après le témoignage compromettant d'un individu de 18 ans avec qui il aurait eu une relation sexuelle et qui aurait été soudoyé par la police politique. L'ancien doyen de la Faculté de Sfax et disciple de Foucault, Fathi Triki assure lui qu'« il n'a pas été contraint de quitter la Tunisie mais avait déjà signé avec la faculté de Vincennes ». « Ce qui se raconte là est très malsain » conclut-il. "


Ainsi qu'un article de lundi.am




LES MESSES NOIRES DE MICHEL FOUCAULT, LE BULLSHIT DE GUY SORMAN

paru dans lundimatin#282, le 16 avril 2021

Dans son récent dictionnaire du bullshit, un essayiste franco-américain du nom de Guy Sorman, jusque-là connu pour son apologie du néo-libéralisme et sa défense de Reagan, Thatcher et Pinochet, a accusé Michel Foucault d'avoir violé des enfants de huit ans lors d'un séjour en Tunisie. Cette accusation fut reprise par le Sunday Times puis par différents médias français et sur les réseaux sociaux, sans jamais qu'il soit demandé davantage de précisions quant aux faits allégués par cet étrange accusateur. Quelques vérifications, les démentis de témoins directs de la vie de Foucault en Tunisie et de ses relations avec de jeunes adultes, puis le refus de Guy Sorman de répondre aux témoignages qui contredisaient ses accusations, ont vite porté à croire qu'il s'agissait là d'une simple calomnie lancée par un auteur réactionnaire en quête de buzz, mais on sait le destin des rumeurs de nos jours : sans un soupçon de preuve autre que les déclarations vagues de Sorman, la nouvelle a tôt fait le tour de l'internet. Cet article revient sur ces accusations, les raisons de croire qu'elles sont complètement fausses, le combat de Guy Sorman (contre l'héritage de 68 et pour une « révolution conservatrice »), la pensée de Michel Foucault sur la question de la sexualité et son rapport aux lois, et enfin la récente fièvre médiatique et législative qui permet à l'État (en France) d'encadrer de plus en plus la sexualité, et notamment celle des mineurs.


« Je confesse l'avoir vu s'acheter des petits garçons en Tunisie (…) Il leur donnait rendez-vous au cimetière de Sidi Bou Saïd, au clair de lune, et les violait allongés sur des tombes.  »

« Il leur jetait de l'argent et disait ‘‘Rendez-vous à 22 heures à l'endroit habituel''. (…) Il y faisait l'amour sur les pierres tombales avec de jeunes garçons. La question du consentement n'était pas même soulevée.  »

Que ceux qui se sont tenus éloignés des médias cette dernière semaine sachent que ces affirmations ne sont ni tirées d'une mauvaise série B, ni d'un recueil de témoignages anonymes à propos d'un complot pédo-sataniste ourdi par les Illuminatis. L'auteur de cette assertion n'est autre que Guy Sorman, jusque là surtout connu pour sa défense de l'oeuvre de Reagan, Thatcher et Pinochet, ainsi que pour sa volonté de liquider l'héritage de mai 68 et des pensées critiques faisant obstacle à la « révolution conservatrice » qu'il appelle de ses voeux. La première citation figure dans son bien nommé dictionnaire du bullshit, et la seconde est tirée d'une déclaration de Sorman au Sunday Times, ensuite relayée par de nombreux médias français et internationaux. Quant au criminel sodomisant des enfants sur des tombes au clair de lune lors d'un rituel dont la description rappelle les rumeurs courant sur les premiers chrétiens sous l'Empire romain, ou la description de conspirations juives au Moyen-âge, il s'agirait de… Michel Foucault.

Quelques jours après la publication de l'article du Sunday Times, ces allégations ont été démenties grâce à une enquête rapidement menée par des journalistes du magazine Jeune Afrique dans le village en question. Depuis plusieurs jours, sur les réseaux sociaux, des personnes originaires du Maghreb insistaient déjà sur le caractère peu plausible des allégations de Sorman, en rappelant que les cimetières y sont généralement très surveillés afin d'éviter les profanations. Dans Jeune Afrique, des témoins ayant fréquenté Michel Foucault rappelaient que « comme dans tout village, on n'est jamais seul et le cimetière, surtout sur cette terre maraboutique, est un lieu sacré que nul n'oserait profaner pour ne pas contrarier la baraka de Sidi Jebali, saint patron des lieux.  » Quant aux garçons fréquentés par Michel Foucault, on apprend finalement qu'ils n'étaient pas âgés de 8 ou 9 ans comme l'affirmait Sorman, mais de 17 ou 18 ans, selon le témoignage «  catégorique  » de «  Moncef Ben Abbes, véritable mémoire du village  ». Il ne s'agissait pas non plus de «  les violer allongés sur des tombes  », mais de «  les retrouver brièvement dans les bosquets sous le phare voisin du cimetière  ».

L'affaire, qui semble close, serait presque drôle d'absurdité si elle était restée, comme cela eût été le cas lorsque le discernement n'était pas encore passé de mode, cantonnée aux poubelles d'internet et aux divagations complotistes et antisémites d'Alain Soral et de ses clones. Mais en 2021, les affirmations de Guy Sorman ont pu être proférées dans un livre publié par les éditions Grasset sans le moindre début de preuve, et être répétées sur le plateau de C ce soir sur France 5 sans que le présentateur ni aucune autre personne ne s'étonne ni ne demande des éclaircissements. Dans le Sunday Times dans le cadre d'un article publié le 28 mars et qui a rencontré un écho certain, Sorman a pu affirmer l'existence d'autres témoins sans avoir à les nommer, et sans que le journaliste chargé de l'interroger ne le questionne sur le contexte, les dates, et d'éventuelles preuves. Enfin, dans les médias comme sur les réseaux sociaux, de Fdesouche, C News et Valeurs actuelles à nombre de comptes twitter féministes et queers, en passant par le Point, Middle East Eye et même l'Obs, tous ont relayé ces accusations sans exercer le moindre travail de vérification. Quand après une semaine de propagation de la calomnie, et suite aux contradictions apportées par les habitants de Sidi Bou Saïd, un journaliste d'Arrêts sur images a demandé à Guy Sorman d'apporter des précisions, ce dernier a bien sûr refusé. Il semble maintenant suffire qu'une assertion porte sur la pédophilie pour que l'accusateur et ses relais soient dispensés d'avoir à fournir des preuves ou même des précisions.

En plus de se baser sur la seule déclaration de Guy Sorman, et de n'effectuer aucune enquête journalistique, l'article du Sunday Times comporte plusieurs erreurs factuelles. L'article situe les faits en Tunisie en 1969, affirmant que Foucault y vivait, alors qu'il est en rentré en France à la fin de l'année 1968 pour enseigner à Vincennes. Une pétition écrite par Gabriel Matzneff et publiée en 1977 est mentionnée, alors que Foucault ne l'a pas signée. Comme nous l'avons dit, aucun élément ou aucune preuve n'est apporté pour appuyer les accusations de Sorman. Ou plutôt, les expériences BDSM homosexuelles de Foucault en sont une, comme sa critique du droit et de la notion de majorité sexuelle. Une fois de plus, c'est l'homosexualité masculine, associée au regard critique du penseur sur les normes, qui semble appuyer l'accusation de pédophilie. Cet emballement est favorisé par le fait que nous sommes, en quelques années, passés de la nécessité de rendre justice aux victimes à la croyance totale dans chaque accusation, et maintenant à l'écho donné à chaque rumeur.

L'article du Sunday Times s'efforce aussi de présenter Guy Sorman comme un brillant intellectuel français, inquiet depuis des décennies de l'absence de démocratie en France, dont la cause serait soixante-huitarde. Il est frappant de constater que ni les journalistes ni les justiciers des réseaux sociaux qui ont propagé ces rumeurs ne se sont renseignés sur le CV politique de Guy Sorman. Si ces derniers, moins enclins à se jeter têtes baissées dans la rumeur du crime, s'étaient donnés la peine de s'informer sur sa source, ils auraient remarqué que Guy Sorman a établi depuis plus de quarante ans un projet idéologique : liquider en France l'héritage du marxisme et de toutes les pensées critiques au profit des idéologues néo-libéraux.

Dans le chapitre « Pédophilie » de son dictionnaire du bullshit où figurent les accusations contre Michel Foucault, une autre icône de l'après 68 est attaquée, Sorman s'indignant que personne n'ait songé à «  demander à Jean-Paul Sartre si ses innombrables conquêtes avaient bien l'âge requis  ». Si lui, Guy Sorman, semble s'en être soucié, il ne fournit une fois de plus aucun élément, préférant l'insinuation vague à la rectitude qu'exige pourtant l'éthique intellectuelle, si toutefois cette dernière est encore pertinente lorsque l'on polémique sur la couche des philosophes. Ce chapitre, situé dans un livre médiocre au milieu de considérations sur le libéralisme et la nécessité de privatiser les espaces naturels et les baleines pour mieux les protéger, est en outre empli de contradictions. Pour expliquer les actes qu'il impute à Foucault, le reaganien Sorman oscille par exemple entre la dénonciation démagogique de «  la caste des artistes », et la critique du supposé marxisme de Foucault, qui n'existe pourtant que dans l'esprit de Sorman. Pour Sorman, Foucault «  considérait que toute loi, toute norme était, par essence une forme d'oppression par l'Etat et par la bourgeoisie. » Lorsqu'on sait que la pensée de Foucault est élaborée contre le réductionnisme et l'économicisme marxiste, qu'elle s'évertue à montrer que l'interdit n'est pas réductible aux fictions juridico-légales, et que le pouvoir, associé à la production de savoir sur les individus, est à l'origine des processus de subjectivation, un résumé aussi vulgaire pousse évidemment à sourire.

Aussi, alors que Sorman a affirmé dans les médias que Foucault «  ne se souciait pas du consentement  » des enfants, nous apprenons en lisant les pages de son livre que, selon lui, Foucault «  préférait croire au consentement de ses petits esclaves  » … Cela permet d'en venir aux développements de Foucault sur l'organisation juridique de la sexualité et la notion de majorité sexuelle, jusqu'à affirmer que son oeuvre serait «  l'alibi de ses turpitudes  ». Sans peur de se contredire, Sorman salue pourtant sur le plateau de France 5 l'influence des livres de Foucault, qu'il «  relit  » fréquemment, après avoir écrit que l'importance de l'oeuvre, qu'il résume à un marxisme vulgaire et à une justification du crime, devait «  rétrécir  ». de la même manière que le Sunday Times affirmait une omniprésence étouffante de Foucault dans le champ universitaire anglo-saxon, Guy Sorman appelle à se défaire des analyses foucaldiennes précieuses dans les théories critiques... par l'entremise d'un discours moraliste, et en ayant recours à la rumeur. Il rejoint en cela Michel Onfray qui, depuis plusieurs années, réduit les oeuvres à un ensemble d'anecdotes, de rumeurs ou d' extrapolations autour de la biographie des auteurs, et avait déjà cherché à discréditer l'oeuvre de Foucault en ayant recours à un ensemble de sous-entendus sur ses pratiques sexuelles supposées.

En associant les viols pédophiles à la pensée de Foucault sur l'enfance et à la législation relative à sexualité, Sorman semble faire référence à la Lettre ouverte à la Commission de révision du code pénal pour la révision de certains textes régissant les rapports entre adultes et mineurs, que Foucault a signée en compagnie de 80 personnalités en 1977, et qu'il a défendue face à ladite commission. Puisque la mécompréhension fréquente du propos de ce texte semble avoir aidé ces dernières années le complotisme relatif aux élites pédo-satanistes à se développer, jusqu'à donner du crédit aux accusations fantaisistes de Sorman, il convient de s'y attarder.

Loin de relever d'une défense du viol des enfants, la lettre contenait par exemple cette phrase : « Les signataires de la présente lettre considèrent que l'entière liberté de
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Guy Sorman voyageait en 1983 dans les USA des années Reagan et détaillait une Amérique conservatrice sur le plan politique et ultra libérale sur le plan économique.
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Vidéo de Guy Sorman
Dans "Mon dictionnaire du Bullshit", Guy Sorman développe sa propre pensée, loin de vouloir imposer une vérité contrairement aux idées reçues. Une invitation à la contradiction. Les différentes entrées de ce dictionnaire, aussi variées que "Sainte Greta", "Reagan Ronal", "fin de l'histoire" ou "Post-libéralisme" sont autant de fils du parcours personnel de l'auteur qu'il traite d'un point de vue théorique mais également personnel.
"Mon dictionnaire du Bullshit" est un livre à l'image de son auteur : impertinent. Guy Sorman a pour habitude de renouveler sa pensée sans tomber dans la polémique. À travers son parcours à "L'Express" ou encore aux côtés des hommes politiques comme Jacques Chirac ou Alain Juppé, Guy Sorman est passé d'un discours libéral à un post-libéralisme défendant le Revenu Minimum Universel. Une façon de défendre la véritable pensée, à l'inverse des idées reçues qui mènent à une pensée unique.
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