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EAN : 9782267023589
190 pages
Christian Bourgois Editeur (03/05/2012)
2.89/5   54 notes
Résumé :
La prime perçue pour avoir " retrouvé " les coupes aux libellules n'a pas permis à Allmen ni à son fidèle majordome, Carlos, d'en vivre très longtemps. L'équipe d'Allmen International Inquiries doit se remettre en quête de nouvelles commandes pour assurer le train de vie du dandy-détective. Et la proposition que lui fait un certain Montgomery est alléchante : aller retrouver la piste d'un voleur disparu avec un fabuleux diamant rose à l'issue d'une soirée mondaine. ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (18) Voir plus Ajouter une critique
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Amis lecteurs, si vous cherchez un bijou de lecture pour cet été passez votre chemin...Pour moi "Allmen et le diamant rose" fut une grande déception! ce diamant là n'a pas séduit la femme que je suis! et pourtant je me suis forcée, je me suis accrochée jusqu'au bout...Ma 1ère impression était la bonne cette lecture fut insipide, sans aucune saveur, aucun piquant et je suis restée sur ma faim.
Je précise que je ne connaissais pas cet auteur allemand et je n'avais jamais entendu parler de ses livres. J'étais donc impatiente de le découvrir.
Le héros von Allmen est gentleman détective et sa dernière enquête a eu un succès retentissant. Un client fortuné se présente donc à lui et lui demande de retrouver son diamant rose. von Allmen a des goûts de luxe mais hélas pas toujours les moyens de maintenir son train de vie. Il s'empresse donc d'accepter l'enquête et le voilà avec son fidèle valet Carlos à se triturer les neurones pour trouver la solution de l'énigme.
Pas de rebondissement spectaculaire, le style de l'écriture est très ordinaire, les seules fantaisies de l'auteur sont quelques répliques en anglais ou en espagnol (rassurez vous la traduction suit immédiatement) qui m'ont plutôt agacée, je les ai trouvés maladroites...comme si l'auteur voulait nous donner l'impression d'un style recherché, cultivé..."je tiens à faire sérieux, culturel"...mais pour moi cela a alourdi inutilement le style, cela ne l'a pas enrichi en tous les cas.
Bref une grosse déception, peut être un livre plus pour les jeunes ados.
Merci quand même à Babelio pour cette découverte dans le cadre de la masse critique.
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Ce second opus des aventures du duo constitué par Johann Friedrich von Allmen, gentleman-cambrioleur suisse devenu détective privé spécialisé dans la recherche d'oeuvres d'art et Carlos son fidèle majordome guatémaltèque sans papiers.

La prime touchée dans l'affaire des coupes aux Libéllules, aura permis à notre dandy de tenir son mode de vie luxueux quelques mois, mais rapidement le manque de liquidités se fait cruellement sentir. Désormais à la tête d'Allmen International Inquiries, il doit reprendre du service pour se renflouer. Il va ainsi être amené à accepter la proposition d'un certain Montgomery de retrouver un fabuleux diamant rose dérobé lors d'une reception mondaine. Qu'à cela ne tienne, de la Suisse en passant par Londres, sans oublier un séjour dans un grand hotel d'une station balnéaire de la cote baltique, Allmen suivra la trace d'un Russe répondant au nom de Sokolov et qui ne se sépare jamais de son ordinateur portable. Assassinat, bastonades, filatures pimentent cette aventure qui commence comme un roman policier classique pour très vite prendre des allures de thriller financier sur fond de trading haute fréquence. Cela donne une bonne dose de modernité à notre héros.

Le duo nous fait immanquablement penser à celui composé de Bertie Wooster riche célibataire et de son serviteur le fameux et illustre Jeeves inventé par P.G. Wodehouse. Totalement déconnecté des réalités de la vie quotidienne (Allmen n'a jamais mis les pieds dans un supermarché de sa vie et est totalement paniqué le jour où il doit s'y rendre : "pardonnez moi, Carlos, je ne suis tout simplement pas fait pour ces taches ménagères."), vivant dans un monde qu'il s'est crée autour de sa serre, vestige de son ancienne splendide demeure, de ses livres grand collectionneur d'oeuvres d'art quand il n'est pas obligé de les vendres contres espèces sonnantes et trébuchantes, passionné d'opéra, il s'en remet pour beaucoup à son majordome qui lui a la tête bien ancrée sur les épaules et le sort de situations inextricables.

On se délecte, lorsque que notre gentleman-détective explique à son interlocuteur russe, avec un humour authentiquement suisse que "quand on a de l'argent, il est plus facile d'être riche" !
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Après une première aventure molle du genou, Martin Suter donne une nouvelle chance à son gentleman-enquêteur dans Allmen et le diamant rose. Une tentative bien plus probante même si l'on ne peut s'empêcher de penser que l'écrivain suisse gâche quelque peu son talent dans la rédaction de polars désuets qui rappellent davantage Agatha Christie et Maurice Leblanc que Henning Mankell. Quoique Allmen soit désormais plus proche d'un Sherlock Holmes que d'Arsène Lupin, humour british compris. Avec son factotum à tout faire, Carlos, ressortissant du Guatemala, qui joue le rôle du grattez-moi là, Allmen le dandy, fauché mais vivant sur un grand pied et élégant en toutes circonstances, mène son enquête avec une décontraction, une désinvolture plutôt, qu'un assassinat, un tabassage en règle et quelques embrouilles informatiques ne viennent en aucun cas troubler. Il a de l'aplomb dans l'aile, notre héros Suisse, et quelques aphorismes tranquilles à délivrer : "Quand on a de l'argent, il est plus facile d'être riche." Sous le vernis du polar suranné et sans avoir l'air d'y toucher, Suter évoque aussi bien les agissements délictueux de traders "haute fréquence" que le sort des clandestins latino-américains, entassés dans un petit appartement. Allmen et le diamant rose tient plus du thriller carburant au Sherry qu'au Bloody Mary, mais cela a son charme, aussi.
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Johann Friedrich von Allmen est un membre de la Haute, chic et cultivé, mais malheureusement ruiné. Incapable cependant de réduire son mode de vie, il mène grand train. Soucieux tout de même de renflouer son compte en banque, il fonde la Allmen International Inquiries, une société d'enquêtes privées.
Très vite, Allmen est contacté par Montgomery qui le charge de retrouver Artiom Sokolov, qui aurait dérobé le bijou du siècle, le fameux diamant rose.
Allmen et son majordome, Carlos, partent aussitôt en en chasse, mais découvrent rapidement qu'ils ne sont pas les seuls sur le coup...

Quelle déception que ce roman qui est d'un ennui profond de la première à la dernière ligne ! L'intrigue de départ ne casse pas trois pattes à un canard (mais bon, si on s'arrête à ça, on ne lit pas Madame Bovary...) alors on espère que les péripéties vont être palpitantes... mais non... Les personnages sont plats, sans caractères, interchangeables, passe-partout et caricaturaux (la référence « subtile » à l'homosexualité de Sokolov est à vomir!). Quant à l'écriture (faut-il blâmer l'auteur ou le traducteur?) elle est aussi chiante qu'un jour sans pain... J'ai particulièrement détesté les expressions anglaises/allemandes/espagnoles systématiquement traduites (une par page, c'est beaucoup...). Mais je vous laisse profiter de ma sélection de citations.
En conclusion, ami lecteur, passe ton chemin, même si ce titre est gratuit pour trois achetés ! Ou alors si (et seulement si!) son dos de 11 mm cale à la perfection un meuble branlant...
Pauvres arbres ! Ils n'en méritaient pas tant !
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Il n'y a pas si longtemps j'avais dit mon appréhension à la lecture d'Allmen et les libellules. Un bon premier tome écrivais-je, mais pas le meilleur de Martin Suter. Ça se confirme ici. Allmen reste bien écrit, immensément mieux écrit que la bouillasse souvent servie sous le nom de « roman policier » mais ça reste à mon sens une enquête assez plate, sans beaucoup de rebondissements et avec un déroulement qui, s'il est charmant et parfois désuet, ne donne pas forcément envie de veiller toute la nuit pour le suivre. Allmen est toujours sympathique mais pour le coup on appuie moins sur ce côté standing tenu sur un fil d'équilibriste qui faisait son charme dans le premier tome et le peu de présence de Carlos est, pour moi, fort dommage.



Une fois de plus je ne peux pas vous en dire beaucoup sur l'histoire sans en révéler les tenants et les aboutissants, on va juste dire qu'il s'agit de rechercher un diamant rose et que comme toujours avec Allmen, ce n'est pas si simple.



Martin Suter va probablement gagner de nouveaux lecteurs avec cette série de petits polars bien troussés et qui sentent un peu la naphtaline. Mais pour ma part j'espère un retour au Cuisinier et à Small World.
Lien : http://www.readingintherain...
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critiques presse (3)
Lexpress
28 mai 2012
D'ouest en est, de Londres à Zurich et à Rostock, l'auteur de Small World et d'Un ami parfait s'amuse à tisser les mailles d'un roman savoureux où les valises Vuitton sont les emblèmes d'un monde passablement frelaté. Et où le fric mène la danse. Avec cette conclusion dans la bouche d'Allmen, un Suisse qui pratique l'humour british: "Quand on a de l'argent, il est plus facile d'être riche."
Lire la critique sur le site : Lexpress
LesEchos
15 mai 2012
De l'action, un soupçon d'érotisme, beaucoup d'humour et une douce mélancolie ... Le romancier suisse nous divertit fort, avec ce roman rose et noir qui stigmatise la finance folle.
Lire la critique sur le site : LesEchos
Liberation
07 mai 2012
En dépit de ce qui ne semble qu’au premier abord des digressions, Martin Suter mène rigoureusement l’intrigue, grâce à un «je-m’en-foutiste» sans lequel l’enquête n’aurait pas eu de raison d’être.
Lire la critique sur le site : Liberation
Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
Allmen savait certes déjà ce que signifiait ne pas avoir d'argent. Il avait cependant toujours vécu comme s'il en avait. Être forcé de vivre comme si l'on n'en avait pas tout en attendant l'arrivée de millions était pour lui une toute nouvelle expérience.
Les hommes chez qui ils habitaient, eux, n'avaient vraiment pas d'argent et vivaient en conséquence. D'ailleurs, d'une manière générale, ils n'avaient rien. Pas de papiers, pas de travail, pas d'avenir.
Il leur aurait volontiers donné quelques conseils sur la manière dont on dissimule au monde et à soi-même le fait que l'on n'a pas d'argent. Mais il comprit bientôt que ces gens-là ne pouvaient pas faire comme s'ils en avaient. Ils ne savaient pas ce que signifie avoir de l'argent.
Allmen en conclut qu'il devrait en donner un peu à ses colocataires dès que les millions seraient arrivés. Pour qu'ils s'exercent.
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Le spectacle consistait en un mauvais numéro d'aérobic totalement dénué d'érotisme et qui le laissa froid. Il regarda toutefois avec un intérêt courtois. C'est ce qu'il faisait chaque fois que quelqu'un se donnait la peine de lui présenter quelque chose. Même lorsque le personnel de bord délivrait avant le décollage les instructions de sécurité qu'il connaissait par cœur, il ne lisait pas son journal et ne regardait pas par le hublot. C'était pour lui une question de respect. Quand on faisait l'effort de donner quelque chose à voir à Allmen, on avait droit à son attention.
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Jamais encore, pendant aucun de ses nombreux voyages, il n’avait eu face à la mer le sentiment qu’il éprouvait ici. Cette équanimité puissante, cette promesse contenue, cette mystérieuse symbiose entre le nord et le sud.
Bien que le ciel fût couvert, le climat était clément, tendre, flatteur, humide, presque tropical. Seule la lumière était différente. Plus grave, plus solennelle.
Un long débarcadère avançait profondément dans la mer, comme un pont jeté vers une rive disparue.
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Allmen s'assit au bar et commanda une vodka Perrier avec glace et citron. La barmaid, une blonde maternelle très maquillée avec beaucoup de paillettes, demanda :
- Une autre marque d'eau, ça ira aussi ?
Il aurait préféré la sienne. Mais Allmen tenait à se mettre bien avec cette femme et répondit :
- Ça ira aussi. Et vous ?
Elle souriait à présent, dévoilant des dents très régulières et très blanches.
- La même chose. Mais sans eau, sans glace et sans citron.
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La carte des vins méritait elle aussi le détour. Il trouva même l'un de ses préférés du Priorat : le Clos Martinet 1993. Un nectar sublime au prix -très correct pour une telle rareté - de deux cent soixante euros.
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Videos de Martin Suter (16) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Martin Suter
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