Prendre la vie comme elle vient

Voici mon retour de lecture sur Prendre la vie comme elle vient de Carène Ponte.
Le jour où son mari Aymeric est victime d'un grave accident de voiture, Alice voit sa vie s'écrouler.
Face à l'incertitude du destin, elle va devoir s'adapter aux épreuves qui croiseront sa route.
Et se réinventer, pour que l'espoir triomphe.
Prendre la vie comme elle vient est le dernier roman de Carène Ponte, autrice que j'apprécie énormément et que j'ai eu la chance de rencontrer lors d'un salon en septembre dernier. Elle est adorable :)
Le jour où son mari Aymeric est victime d'un grave accident de voiture, Alice voit sa vie s'écrouler.
Sont alors imaginées trois hypothèses, trois possibilités suite à cet accident de voiture.
J'ai aimé cet idée que, suivant ce que le destin décide, notre vie sera différente. Ce qui est vrai, d'ailleurs !
Il y a donc trois possibilités, trois histoires différentes suite à cet accident.
J'adore l'idée, j'ai déjà lu des romans avec plusieurs hypothèses face à un même évènement et je ne m'en lasse pas.
L'écriture de l'autrice est très jolie, elle fait mouche.
Il y a des clins d'oeil aux parties précédentes, c'est très sympathique.
J'ai adoré la première et la seconde hypothèse. Par contre, j'ai trouvé la dernière partie trop.. classique ; trop.. évidente. Un peu fade par rapport aux deux premières. Elle reste intéressante malgré tout mais trop prévisible à mon goût.
Malgré ça, l'ensemble m'a plu et j'ai pris plaisir à le lire d'une traite.
Les histoires sont très bien ficelées, surprenantes (du moins, les deux premières).
J'ai apprécié les personnages, aussi bien Alice qu'Aymeric. Ainsi que ceux qui l'entourent.
Alice est une sacré nana ! La vie n'est pas toujours tendre avec elle, surtout dans les deux premières parties, mais elle arrive à rebondir et force l'admiration vis à vis de certaines situations.
J'ai aimé les questions qu'elle se pose par rapport à l'accident de son mari : que faisait t-elle exactement à cet instant-là ? Avait-elle un livre dans la main ? Était-elle train de sourire en pensant à la Toscane ? Même en faisant des efforts, elle ne peut pas savoir ce qu'elle faisait et pourquoi elle n'a pas ressenti en elle-même que sa vie était en train de basculer.
Ces questions sont touchantes et criantes de vérité.
Prendre la vie comme elle vient est un bon roman que je recommande avec plaisir et note quatre étoiles :)

« Prendre la vie comme elle vient », c'est tout un programme digne des meilleurs romans feel-good concentré dans un titre de roman. Ça tombe bien, c'était le mien quand j'ai entamé ma découverte de l'univers de Carène Ponte avec ce roman, son dernier paru à ce jour.
Je connaissais de nom cette autrice pour avoir croisé beaucoup de retours positifs et enthousiasmés de lecteurs sans m'y être intéressée car de prime abord, la littérature feel-good et moi (avec toutes les réserves que certains ont pour cette étiquette), ça fait deux. Et cela aurait été dommage, car ce roman, même si je n'ai pas adhéré à tout ce qu'il propose, est une jolie découverte.

Alice et Aymeric sont ensemble depuis vingt ans, mariés depuis presque autant de temps, et malgré tout, c'est l'amour fou entre eux deux. Tout roule si bien, malgré l'absence d'un enfant qui ne sera jamais venu, qu'Alice en vient à se demander si son couple, et plus globalement leur vie, ne se serait pas engluée dans une certaine routine.
Elle fait bien de se poser cette question puisque le destin se chargera de lui répondre assez cruellement, sous la forme du grave accident qui enverra Aymeric à l'hôpital, dans le coma. S'en sortira-t-il ? de quelle manière la vie peut-elle reprendre à partir de ce moment-là ?

Je ne dis rien de plus pour ne pas gâcher la surprise, tant ce roman est plein de rebondissements et que — je l'avoue ! — j'ai été captivée par ceux-ci. Ils sont bien amenés par l'autrice, j'ai adhéré aux personnages principaux d'Alice et d'Aymeric, ainsi qu'aux secondaires, qui sont aussi substantiels que les premiers (difficile d'en dire vraiment plus pour ne pas divulgâcher !).

Une lecture plutôt réussie donc, que j'ai été en passe de vraiment beaucoup aimer tant Carène Ponte sait raconter des histoires, et a failli (en tout cas pour moi) su sortir du poncif du roman feel-good arrivée au milieu du roman jusqu'à son dernier quart. J'en ai même douté de lire un roman de cette catégorie. Désolée pour les amateurs du genre de le présenter si négativement mais j'ai retrouvé dans le cadre de cette histoire (constitué par le premier et le dernier quart donc) ce qui m'éloigne de ce type de lectures : Alice est la plupart du temps (à quelques exceptions près ceci dit) cette fille gentille et un peu lisse que l'on retrouve invariablement. La fille un peu nunuche qui fait des efforts pour ne pas sortir du cadre gentil qu'elle imagine qu'on l'attend, qui prend sur elle à tout prix, et ne sort ses quatre vérités que poussée à bout. Bref, la personne un peu malmenée par le destin, mais bon, heureusement que tout est bien qui finit bien, et vivent les bons sentiments qui priment toujours. le tout dans une histoire qui se détache de la réalité quotidienne parce que sinon le lecteur ne rêverait plus, à la manière des téléfilms mélo de l'après-midi.
Je caricature un peu parce que je ne veux pas donner de détails sur l'histoire, mais pour ma part, je ne m'identifie pas forcément à ce genre de profils féminins et à ce genre d'histoire trop sucrée.

Cependant, comme indiqué dans la préface et l'épilogue, j'ai été sensible au message que Carène Ponte a voulu passer : la vie est toujours plus forte que les drames, et saura toujours se faufiler dans les brèches de l'infortune. À cet égard, vivre la vie comme elle vient mais intensément, et voir le positif de toute situation, devient ainsi le seul chemin qui vaille.

J'ai un gros coup de coeur pour ce nouveau roman, bouleversant, de Carène Ponte.

J'ai été très surprise et touchée à l'extrême par l'histoire et par les personnages.

Non, vous ne pouvez pas imaginer ce qu'il va se passer une fois que vous aurez lu la quatrième de couverture.

Non, l'histoire n'est pas cousue de fil blanc.

Non, ce n'est pas du "feel good", cette fausse identification que l'on balance à tout va sur les romans contemporains (si vous suivez mes chroniques, vous savez déjà que je déteste cette expression anglophone, et pas parce qu'elle est anglophone).

L'histoire d'Alice et d'Aymeric, c'est l'histoire d'un couple de quarantenaires, qui s'aiment au-delà de tout, malgré le fait que leur désir d'enfant n'a pas pu être comblé. La routine s'est un peu installée. Alice se questionne sur ce sentiment de monotonie qui vient la surprendre.

Mais ce ressenti sera de très courte durée. Aymeric est victime d'un accident de la route et se retrouve dans le coma... avec une issue impossible à prévoir !

Finalement, comme le lecteur/la lectrice, Alice reviendrait bien quelques heures en arrière pour profiter de moments tout simples, à deux, ne sachant pas si elle en aura encore...

Quelle que soit l'issue, Carène Ponte nous montre que l'humain a d'énormes facultés de résilience, que dans l'adversité, nous avons des ressources personnelles, que nous sommes capables de mobiliser. Et puis, quoi qu'il arrive de fâcheux voire d'extrêmement pénible, il y a toujours des choses positives à retirer.

Quoi qu'il vous arrive, lisez ce nouveau roman de Carène Ponte !

Pour avoir lu d'autres livres avec des femmes de dos qui tiennent leur chapeau et des titres alambiqués comme « Je voudrais que quelqu'un m'attende sur le bord de la rivière Piedra et me parle de Kevin mais je vais bien, ne t'en fais pas », je me suis dit que je n'aimerais pas le dernier opus de Carène Ponte. Avec une once de snobisme littéraire, j'avais décrété que les « feel good » c'était juste bon pour les supermarchés et les mémères à chats. J'avais oublié que j'étais, justement, une mémère à chats et que mine de rien, j'allais quand même beaucoup au supermarché surtout avec l'inflation galopante et oh la la, qu'est-ce qu'on va devenir ma bonne dame.

J'ai commencé à écouter l'histoire d'Alice et d'Aymeric sans conviction. Couple de quarantenaires sans histoires et sans enfants non plus car la vie ne l'a pas voulu ainsi, ils sont heureux et s'ébattent encore régulièrement comme des ados fougueux sur le canapé du salon. Alice s'ennuie un peu quand même parce que les ébats fougueux et la Toscane, ça va bien 5 minutes mais qu'à 40 ans, on se pose forcément des questions sur ce qu'on a accompli ou pas.

Et puis, la tragédie frappe, Aymeric est grièvement blessé dans un accident de voiture. Sans céder à la facilité du « oh mais si j'avais su j'aurais profité et je serais allée en Italie et j'aurais pas râlé sur les chaussettes sales » (mais j'avoue ça trottait quand même dans ma tête parce que moi aussi, j'ai un Aymeric), Carène Ponte explore trois voies parallèles et montre avec beaucoup de sagesse que la vie trouve toujours son chemin, même si parfois il est tortueux et qu'on se tord la cheville plein de fois.

Pour mille raisons, ce roman m'a beaucoup parlé, vous allez me dire que c'est normal pour un livre audio mais je pense qu'il a surtout su toucher la cordelette sensible en moi. Tous les thèmes ne résonnent pas de la même manière chez tout le monde et en matière de feel good, je pense que, comme le disait si bien Zézette épouse X, chaque pot a son couvercle. Faut croire que j'ai trouvé le mien!

Alice et Aymeric sont un couple depuis de nombreuses années, un couple fusionnel, nourrit d'amour sincère, de tendresse, de rires et d'une grande complicité. Malgré le bonheur, les malheurs et les désillusions sont présentes et grandes, mais les épreuves de la vie sont là pour nous rendre plus fort. Mais le jour où Aymeric est victime d'un grave accident de voiture et tombe dans le coma, c'est la goutte d'eau de trop. Alice voit sa vie s'écrouler, et tout son monde bascule.

C'est le mois des premières fois, après Virginie Grimaldi, voici Carène Ponte, et quelle merveilleuse surprise ! D'abord par la construction du roman, totalement atypique, totalement surprenant et intelligent ! A plusieurs reprises, on se surprend à ne rien avoir vu et pourtant tout est devant nos yeux. Impossible de vous en dire plus, cela gâcherait la lecture à ceux qui ne l'ont pas encore lu.

"Prendre la vie comme elle vient" ; c'est l'histoire de la vie, la vraie, remplie d'obstacles, mais surtout de résilience, d'amour, d'espoir, de courage. Carène Ponte s'attaque tout de même a des sujets très difficiles que chaque personne peut avoir à surmonter (la maternité, l'infidélité, le pardon, la souffrance, la perte de mémoire..), traité avec grandeur.

Un roman inspirant qui rappelle l'importance de profiter de chaque seconde, de chaque instant avec les personnages que l'on aime. La plume de Carène Ponte est captivante, fluide, agréable. Une nouvelle fois, roman catégorisé "feel-good", identification qu'on donne dès qu'une couverture est colorée, dès qu'il s'agit d'une autrice populaire. Pour ma part, cette histoire et da construction n'a rien de feel-good. C'est un excellent roman contemporain !

Bref, mon premier Carène Ponte est une réussite. Une belle lecture, des personnages attachants, des thématiques sérieuses et approfondies, une plume sensible et une construction des plus originales. Je signe et vous donne rendez-vous pour le prochain :)