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Alex Lhermillier (Traducteur)Nelly Lhermillier (Traducteur)
EAN : 9782253068242
350 pages
Le Livre de Poche (31/03/2004)
3.5/5   336 notes
Résumé :
Quand sa mère tombe malade, Alexander Cold s'engage avec sa grand-mère – une baroudeuse qui n'a pas froid aux yeux – dans une équipe du National Geographic. Destination : l'Amazonie, à la recherche d'une créature mystérieuse, que les Indiens appellent « la Bête »...
Participent également à cette expédition, dirigée par un célèbre anthropologue, deux photographes, une séduisante doctoresse, un guide vénézuélien et sa fille, Nadia.
Le voyage, semé d'embû... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (52) Voir plus Ajouter une critique
3,5

sur 336 notes
C'est en Amazonie que Kate Cold, journaliste-reporter pour l'International Geographic, entraîne son petit-fils, Alexander, dont la mère est atteinte d'un cancer. le professeur Leblanc, célèbre anthropologue, est lui aussi engagé par l'International Geographic, la recherche d'une créature mystérieuse que les Indiens appellent « la Bête » est le but de leur voyage ; deux photographes, un guide et sa fille, Nadia, une doctoresse et un Indien font eux aussi partie de l'expédition. Ce sont des aventures dignes de récits de Tolkien que vivront Alexander et Nadia.
Isabel Allende dépeint une Amazonie luxuriante dans laquelle les périls sont multiples et souligne le danger que représente les exploitations d'hommes malhonnêtes qui n'ont que le désir de s'enrichir aux détriments des Indiens autochtones.
La Cité des dieux sauvages est le premier volume d'une trilogie dont le second tome se déroulera dans l'Himalaya, encore un reportage pour lequel Kate Cold est à nouveau engagée par l'International Geographic.
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Vous voulez tout savoir sur les Indiens d'Amazonie ? Mais ceux qui n'ont pas encore été corrompus par la civilisation, ceux qui refusent les cadeaux de pacotille offerts par les colons, comme des colliers de verroterie, des cuillères en aluminium, des casseroles... ! Alors, lisez Isabel Allende, et vous serez plongés dans le haut Orénoque, touffu, infesté d'insectes, de boas, d'anacondas, mais baignés par les orchidées et les cascades géantes, où les Indiens se déplacent, invisibles, oui, invisibles ! le chaman vous guidera, accompagné de son épouse-esprit, et vous mènera aux confins de ce monde, dans un « tepuy » profond où vivent les « dieux », des Bêtes à l'odeur infecte, au langage presqu'humain.

Alexander, adolescent de 15 ans dont la maman est en train de se battre contre le cancer, est envoyé par son père auprès de sa grand-mère Kate, une écrivaine-journaliste-exploratrice, pour l'accompagner en mission mandatée par « International Geographic » en vue de faire un reportage sur une « Bête » hantant le haut Orénoque. Les membres de cette mission vont devoir survivre dans cette région inhospitalière, et des luttes surviennent, causées par l'appât du gain (L'Eldorado n'est pas loin, n'est-ce pas ?) et le goût du pouvoir. Une profonde incursion chez les Indiens changera la vision du monde d'Alexander...et la mienne, aussi.

J'ai vraiment été entrainée dans ce roman d'aventures, moi qui n'ai pas l'habitude de parcourir ces contrées lointaines. Oui, je me suis bien amusée, ou plutôt, je me suis intéressée de près à ce curieux peuple « de la Brume », mélangeant rêve et réalité, monde des visions et monde tangible. Et je me suis demandée qui, finalement, est le plus sage ? Les êtres « civilisés », matérialistes et imbus d'eux-mêmes, ou ces « petits » Indiens acceptant la vie telle qu'elle est mêlée intimement au monde des esprits, quels qu'ils soient ?

La plume d'Isabel Allende, cette grande prêtresse de l'imaginaire vraisemblable, m'a émerveillée par ses descriptions naturelles et fantasmagoriques, m'a fait vivre des aventures palpitantes par endroits, plus contemplatives et introspectives à d'autres.

Si cette critique vous a plu, alors préparez-vous à embarquer à bord d'une frêle embarcation, à la recherche d'une expérience hors du commun, dangereuse et palpitante. Vous aborderez alors ces terres mystérieuses où tout peut arriver...
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Jaguar

Alexander Cold part en voyage avec sa grand-mère Kate. Direction l'Amazonie à la recherche d'une créature mystérieuse. Les Indiens l'appellent "la Bête".

L'année s'achève tranquillement avec ce sympathique roman d'aventure. Nous suivons Alexander, 15 ans, dans sa découverte de l'Amazonie. La nature est luxuriante. Elle regorge de vie, de bruit mais peut aussi être dangereuse, voire mortelle pour celui qui ne connaît pas ces lieux.

Alexander va découvrir ce magnifique écrin mais également se rendre compte de sa fragilité. Les autochtones sont également menacés. le monde moderne contribue à faire disparaître leurs traditions et le moindre rhume peut décimer des tribus entières.

Certaines tribus refusent le contact avec le monde extérieur et vivent en harmonie avec la nature.

Ce roman prend également la forme d'un roman d'initiation. La forme est classique mais l'ensemble est agréable à lire. de plus, les personnages sont bien construits, que ce soit la grand-mère baroudeuse, le chercheur acariâtre, l'adolescente en communion avec la nature entre autres personnages.

Bref, un roman sympathique qui clôt agréablement cette année.
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Quelle aventure! Et quel bon moment j'ai passé à la lecture de cette histoire!

Isabel Allende à le don de nous embarquer dans des aventures extraordinaires, on a juste envie d'y croire tant c'est bien raconté.

On découvre les forêts d'Amazonie, les tribus qui y vivent encore comme il y a des milliers d'années, dans un total respect de la nature.
Il y a beaucoup de vérités aussi : suite aux découvertes de ces tribus, beaucoup ont été décimées, juste pour l'appât du gain, ces régions étant d'une richesse extraordinaire ; les mensonges qui ont été rapportés à propos de "ces sauvages sanguinaires", les maladies que l'homme moderne leur a transmises etc.

Je ne pourrais mieux dire que ce passage du quatrième de couverture : ce roman haletant conjugue connaissances, exotisme, savoir et évasion.

J'ai lu la suite " le royaume du dragon d'or" il y a quelques années, tout aussi envoûtant! J'en ferai la critique après l'avoir relu, incapable de le faire sans m'imprégner totalement de l'ambiance.

Je ne peux donc que vous conseiller ce roman d'aventures et, en général, tout les romans d'Isabel Allende qui a une plume magnifique!

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J'ai terminé le mois de septembre réellement « au finish », avec deux livres d'auteur.e.s chilien.ne.s, pour grapiller au moins quelques points dans le challenge géographique (sur Livraddict) auquel je participe pour la 2e année. J'avais bien entendu fait un rapide tour des différents auteurs de ce pays qui pouvaient m'intéresser, et bien entendu, on retombe toujours sur Isabel Allende et sa « Maison aux esprits » archi-connue, et sans doute aussi son livre qui ait eu le plus de succès à ce jour, du moins pour sa traduction française. (J'ai aussi repéré « Largo pétalo de mar », qui semble être mieux encore, mais qui n'est apparemment pas encore traduit.)
Sauf que le synopsis [de « La maison aux esprits »] ne me tentait absolument pas ! Je me suis donc raccrochée à la jolie couverture de la dernière (ré)édition chez LLDP de cette « Cité des dieux sauvages »… pour finalement la lire dans sa version ebook, avec sa couverture originale, qui présente tout à la fois le titre traduit littéralement de l'espagnol (« La cité des Bêtes », qui est par ailleurs plus exact, mais nettement moins vendeur !), et le titre simultanément revu et corrigé par l'éditeur original, Grasset, puisque comme je disais, les deux couvertures affichent la même date de parution en 2002 : on a les Bêtes quand on achète le livre sur Amazon, mais ce sont les dieux sauvages qui apparaissent quand j'ouvre ma Kindle…

Tout cela étant dit, on plonge dans ce livre avec une très grande facilité ! L'éditeur souligne que ce livre a été écrit pour tout public, aussi bien les plus jeunes que les adultes… mais clairement, il s'adresse bien davantage à la Jeunesse : parce que nos héros principaux sont quand même de jeunes ados, parce qu'on touche à ce Merveilleux loin de toute explication rationnelle - qu'un adulte a spontanément plus de mal à accepter, d'autant plus que l'autrice ne cherche pas à appuyer ses théories d'une quelconque façon scientifique, même « pour du faux » !
Mais aussi et surtout parce que l'autrice prend d'emblée un ton assez didactique, pour la moindre situation ; c'est toujours très descriptif, ce qui perdurera durant toute l'histoire. On pourrait presque lui reprocher d'en dire plus qu'elle ne montre, et ainsi d'en faire trop: parfois on aurait envie de s'exclamer « ça va, on a compris ! » - comme par exemple (c'est peut-être un spoil mais sans aucune réelle importance) quand Alexander refuse de manger du tapir parce qu'il imagine que c'est du rat !? Il a quand même 15 ans le gars (même si certaines de ses réactions, surtout au début, le font paraître nettement plus « gamin ») ; il vient des États-Unis et même d'une grande ville : n'a-t-il donc jamais été dans un zoo ? Ici, même mon fils de pas 10 ans sait ce qu'est un tapir ! alors, peut-être refuserait-il d'en manger pour une raison qui lui serait propre… mais en aucun cas par pure ignorance, et en plus aucune démarche pour essayer d'en savoir plus !

Eh oui, le personnage principal m'a plus d'une fois agacée, avec ce côté très « jeunot » et tous ses travers d'enfant gâté. J'ai aussi regretté qu'on ne sente que par bribes ce lien qui l'unit à sa mère, malade, qui lui manque terriblement pourtant, semble-t-il, et qui aurait gagné à être un peu plus présente, ne serait-ce que dans l'esprit d'Alexander, d'une façon plus régulière. C'est que, avec le rôle qui lui est laissé, et sa brusque réapparition à un moment donné, pour retourner dans le néant presque aussitôt après, elle donne l'impression qu'elle n'a été qu'un prétexte pour démarrer toute cette histoire, dont l'autrice se serait tout à coup rappelé et paf on crée une petite scène pour faire semblant qu'elle n'a pas tout à fait disparu. Il y avait pourtant une jolie ligne à exploiter de ce côté-là, qui aurait permis un peu plus d'émotions – il y en a eu, certes, mais de cette émotion télécommandée par l'action, qui forcément prendra un tour inattendu, mais on n'en sort pas les mouchoirs, alors qu'il y avait largement matière à en faire quelque chose de bien plus sensible, au moins un peu, et sortir de ce tout-pour-l'action… mais voilà, c'est le choix de l'autrice !

Paradoxalement, les autres personnages m'ont paru plutôt convaincants : Kate, la grand-mère d'Alexandre, peut paraître dure avec son petit-fils (qu'elle ne chérit que si elle peut ne pas le montrer !), mais incarne surtout une figure de femme libre qui croit en ses convictions, et va toujours de l'avant : autant dire qu'elle m'a beaucoup plu ! On apprécie aussi la plupart des autres, les bons comme les « mauvais », pour n'en citer que quelques-uns : la jeune Nadia, plus jeune qu'Alexander mais tellement plus mûre ! ; son père César Santos qui fait un peu figure de chevalier blanc (au sens figuré) à travers tout le récit ; et alors, mention pour le professeur Leblanc, caricature excellentissime (et dès lors très drôle) du scientifique universitaire-écrivain reconnu, mais bourré de préjugés et incapable de se débrouiller seul dans la vraie vie qu'il décrit pourtant dans ses livres, se basant davantage sur ses certitudes tombées du néant que sur les réalités locales…

Et donc, avec ces quelques personnages et les situations qu'ils vont affronter tout au long de leur périple dans la jungle amazonienne, Isabel Allende nous conduit dans une aventure dont le rythme ne faiblit jamais, pleine de rebondissements dont certains touchent à un certain onirisme (ce merveilleux que je citais plus haut), et avec un retournement de situation qui n'était pas tout à fait inattendu mais qui m'a quand même bien surprise !
Ce n'est peut-être pas d'un niveau ultra-satisfaisant sur la plan d'un plaisir littéraire plus intellectuel, mais vraiment c'est entraînant et ça se laisse lire !

Avec tout ça, l'autrice attire aussi l'attention du lecteur sur la beauté de la nature sauvage amazonienne autant que sur sa fragilité, y inclus le fait que des indigènes, n'ayant jamais (ou très peu) rencontré l'homme blanc, y vivent encore selon des traditions au moins aussi anciennes que notre judéo-christianisme conquérant, et pose la question de l'opportunité de les « assimiler » à nos sociétés, ou les laisser vivre à l'âge de pierre parce qu'ils ont des valeurs tout à fait honorables ? Elle semble trancher par l'inéluctabilité de rencontres (potentiellement destructrices pour les premiers, et advienne que pourra) entre ces tribus et la modernité telle qu'on la connaît, ce qui serait cependant, d'après elle, le « début de la fin » pour ces peuples.
Alors, en attendant, laissons-nous emporter par cette aventure prenante en toute simplicité, parcourue de personnages bien typés dont un professeur très drôle, et qui n'oublie pas de rappeler à quel point la nature et les hommes de l'Amazonie sont aussi précieux que fragiles, et méritent notre respect bien davantage que notre soif d'or et autres richesses liées à l'exploitation abusive de cette magnifique forêt !
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Citations et extraits (61) Voir plus Ajouter une citation
En rentrant chez lui, ce midi, il fut surpris de voir la camionnette de son père, qui à cette heure travaillait toujours à la clinique. Il entra par la porte de la cuisine, jamais fermée à clé, avec l’intention de manger quelque chose, de prendre sa flûte et de repartir en courant à l’école. Il jeta un coup d’œil autour de lui et ne vit que les restes fossilisés de la pizza de la veille. Résigné à avoir faim, il se dirigea vers le frigidaire en quête d’un verre de lait. A cet instant, il entendit pleurer. Au début, il pensa que c’étaient les chatons de Nicole dans le garage, mais aussitôt il se rendit compte que le bruit venait de la chambre de ses parents. Sans avoir l’intention d’épier, de manière presque automatique, il s’approcha et, doucement, poussa la porte entrouverte. Ce qu’il vit le paralysa.

Au centre de la pièce se trouvait sa mère en chemise de nuit, pieds nus, assise sur un tabouret ; le visage dans les mains, elle pleurait. Debout derrière elle, son père tenait un vieux rasoir de barbier qui avait appartenu au grand-père. De longues mèches de cheveux noirs couvraient le sol et les frêles épaules de sa mère, tandis que son crâne tondu brillait comme du marbre dans la lumière pâle qui filtrait de la fenêtre.

Pendant quelques secondes, le garçon demeura figé de stupeur, sans comprendre la scène, sans savoir ce que signifiaient ces cheveux par terre, ce crâne rasé ou ce rasoir dans la main de son père, étincelant à quelques millimètres du cou incliné de sa mère. Lorsqu’il parvint à recouvrer ses esprits, un cri terrible monta de ses pieds et une grande vague de folie le secoua tout entier. Il se lança contre John Cold, le projetant au sol d’une seule poussée. Le rasoir décrivit un arc dans l’air, frôla son front, et la pointe alla se ficher dans le plancher. Sa mère se mit à l’appeler, l’agrippant par ses vêtements pour l’écarter de son père, tandis qu’il donnait des coups à l’aveuglette, sans voir où ils tombaient.

« Ça va, mon fils, calme-toi, ce n’est rien », suppliait Lisa Cold en le retenant de ses faibles forces, tandis que son père se protégeait la tête de ses bras.
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Le père Valdomero avait même fait un voyage au Vatican pour dénoncer les abus commis contre les indigènes, mais ses supérieurs ecclésiastiques lui avaient rappelé que sa mission était de porter la parole du Christ en Amazonie, pas de s'immiscer dans la politique. L'homme était revenu vaincu, se demandant comment on pouvait prétendre sauver les âmes pour le ciel si on ne commençait pas par sauver les vies sur terre. D'autre part, il n'était pas convaincu de l'opportunité de christianiser les Indiens, qui avaient leur propre forme de spiritualité. Ils avaient vécu des milliers d'années en harmonie avec la nature, comme Adam et Eve au Paradis, quel besoin avait-on de leur inculquer l'idée du péché ? pensait le père Valdomero.
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Alex était sûr d'avoir le chien le plus bête de la terre, le seul labrador de quarante kilos à se faire mordre par un cerf. Au cours de ses quatre années de vie, Poncho avait été attaqué par des carcajous, par le chat du voisin, et à présent par un cerf, sans compter toutes les fois où les moufettes l'avaient aspergé de leur liquide infect et où il avait fallu le baigner dans de la sauce tomate pour atténuer l'odeur.
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Il comparait à présent le corps de sa grand-mère – sec, plein de nœuds, à la peau flétrie – aux douces courbes dorées du docteur Omayra Torres, qui portait un discret maillot de bain noir, et à la grâce encore enfantine de Nadia. Il considéra les changements du corps aux différents âges de la vie et pensa que les trois femmes, chacune à sa manière, étaient également belles.
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L'Amazone est le plus large et le plus long fleuve de la terre, cinq fois plus grand qu'aucun autre. Seuls les astronautes en route pour la Lune ont pu le voir dans sa totalité depuis cette altitude, lut Alex dans le guide touristique que sa grand-mère lui avait acheté à Rio de Janeiro. Il ne disait ps que cette immense région, dernier paradis sur terre, était systématiquement détruite par la convoitise d'hommes d'affaires et d'aventuriers, comme il l'avait appris à l'école. On construisait une route, une entaille ouverte en pleine forêt, par laquelle arrivaient des foules de colons et sortaient des tonnes de bois et de minéraux.
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Film documentaire sur Isabel Allende - 2007 - en espagnol avec des sous-titres en anglais
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