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EAN : 9782823620429
208 pages
Editions de l'Olivier (10/03/2023)
3.21/5   19 notes
Résumé :
Un pickpocket dérobe l'intimité d'autrui au risque de devoir à son tour se dévoiler. Eté 1969. Skip tourne les pages du journal et s'arrête sur une annonce : "Perdu 16 juillet après-midi quartier Champs-Elysées, anneau argent avec inscription : Katerine-6-5-9. Forte récompense. Répondre au journal qui transmettra". Pas besoin de vérifier dans sa poche intérieure, cette alliance, il l'a subtilisée.
Il avait flairé le bon coup, avait été déçu de ne pas trouver ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Jeudi 17 juillet 1969. Alors que la mission Apollo 11 est dans sa phase finale et que des humains vont bientôt poser le pied sur la Lune, Skip, un pickpocket, arpente les Champs-Elysées en attendant de détrousser un touriste ou un promeneur. Tout ce qu'il arrive à prendre ce jour-là est une alliance avec une inscription gravée à l'intérieur. Il apprend ensuite en lisant les petites annonces de France-Soir qu'une forte récompense est proposée à qui la rapportera à son propriétaire. Or celui-ci n'est autre que le fameux Grégoire Molyneux, un jeune homme d'affaires richissime, introduit à la Bourse comme dans le monde politique. Alors il prend peur et au lieu d'aller voir Molyneux, il se met à suivre sa femme Katerine. ● Si le style est élégant et le Paris de la fin des années soixante très bien restitué, je me suis un peu ennuyé à la lecture de ce bref roman dont la morale est un peu trop évidente et convenue, et peut se résumer à ces propos tenus par un receleur ami de Skip : « Nous faisons les choses malhonnêtes illégalement. D'autres font les choses malhonnêtes avec la loi de leur côté ». Tous pourris, je n'ai jamais adhéré à cette antienne dangereuse.
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Un roman surprenant et amusant. Skip, pickpocket professionnel, dérobe durant l'été 1969, l'alliance d'un grand de la finance. Il y voit l'occasion de se faire une grosse somme d'argent. Il va commencer à suivre la femme du volé et petit à petit on rentre dans le vie du couple : leurs habitudes, leur relation. La vie de Skip totalement différente du couple est aussi décrite.
Une lecture délicieuse. La partie du livre sur la séance du cinéma m'a marqué.
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Délicieusement vénéneux, le roman d'un tour de main qui va plus loin que prévu, en trois jours d'une année 1969 qui, malgré certaines apparences, ne se situe pas sous le soleil exactement.

Sur le blog Charybde 27 : https://charybde2.wordpress.com/2024/02/23/note-de-lecture-le-pickpocket-des-champs-elysees-jean-hubert-gailliot/

Après des débuts dans la revente de drogues, Skip, doué de ses mains phénoménalement habiles et de ses yeux discrètement scrutateurs, est devenu pickpocket. Pickpocket du dessus du panier, puisque ce sont les Champs-Elysées qu'il arpente chaque jour ou presque, en cette année 1969, pour y gagner sa croûte et économiser de quoi rejoindre Londres, où il rêve de retrouver son idole même hors d'atteinte, Marianne Faithfull.

Un jour, de dépit après avoir failli faire chou blanc sur un quidam se baladant quasiment sans rien sur lui, il subtilise une alliance. Lorsqu'une récompense est proposée pour le retour de ce bijou ô combien symbolique, il s'aperçoit après une rapide enquête qu'il vient de détrousser une sommité du monde des affaires, jeune loup bien élevé au potentiel encore plus élevé. Un mélange bizarre de léger désarroi et de curiosité placée (bien ou mal, on ne saura pas immédiatement) le pousse à l'investigation, et le voilà qui se met à suivre à l'occasion puis de plus en plus fréquemment, lors de ces trois journées qui composent le corps principal du roman, Katerine, l'épouse du volé, et à détricoter finement, pour lui comme pour nous, l'écheveau de relations bourgeoises et d'arrangements qui constituent le microcosme où évolue ce poisson-là. Et si l'on y ajoute le regard aiguisé d'une petite fille qui, comme la Maisie de Henry James, sait des choses tout en ne sachant rien, on obtient bien un cocktail hautement détonant, sous ses dehors d'apéritif paisible.

Même s'il confesse dans un entretien en presse quotidienne régionale avoir mis infiniment moins de temps pour écrire ce roman, qui se serait soudainement imposé de lui-même, que le précédent, le magnifique « Actions spéciales » (pour lequel il avait déjà soigneusement noyé le poisson des explications ex post par comparaison rusée et fumigènes vis-à-vis du « Soleil » qui l'avait lui-même précédé), il ne faudrait certainement pas conclure, trop vite, que ce « Pickpocket des Champs-Élysées », publié en mars 2023 à L'Olivier, est un petit roman léger. Élégant assurément, comme l'assurance des gestes presque magiques de Skip et comme sa sagacité qui ne s'en laisse pas conter, plus court certainement que ses prédécesseurs, avec ses 190 pages, et laissant poindre par plages un ton presque primesautier seyant bien à certaines promenades à pied dans les beaux quartiers parisiens. Mais tout aussi redoutable dans ses non-dits, dans ses abîmes cachés, dans ses suggestions faites comme mine de rien, au passage, que les deux romans de 2014 et de 2021. Ici aussi, la distinction n'habite pas nécessairement là où elle serait censée le faire dans quelque meilleur des mondes, la propriété et le vol se déplacent en de magnifiques contre-emplois, la violence symbolique et la violence réelle rivalisent de canaillerie, et la mise en danger n'est peut-être pas qu'une figure de style (la nature du livre dans lequel se plonge Katerine en d'anonymes cafés, révélée in fine à la fillette devenue adulte, n'est pas anodine, et il ne s'agit certainement pas juste de coquinerie). Comme une « Femme du Ve », chez Douglas Kennedy, qui aurait été brutalement dopée au « Ka Ta » de Céline Minard, comme un « Ici ou là-bas » de Jérome Baccelli qui aurait laissé entrer par inadvertance quelque talentueux Mr. Ripley de chez Patricia Highsmith ou Anthony Minghella, ce « Pickpocket des Champs-Élysées » est un roman délicieusement vénéneux, cachant des fossés abondamment garnis de pointes acérées sous sa légère couverture de macadam bien propre et bien lessivé.
Lien : https://charybde2.wordpress...
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Juillet 1969 : la mission Apollo décolle, et le monde entier retient son souffle, le nez en l'air. Skip en profite, et à la faveur d'une bousculade, subtilise son alliance à un financier au régime. Il n'en faut pas moins pour que les destins du pickpocket et de ses victimes, Grégoire et Katherine, soient entremêlés trois jours durant. On les suivra dans leurs déambulations respectives, celles des deux bourgeois, celles du voyou, dans la chaleur étouffante d'un Paris qui marche au pas.

Jean-Hubert Gaillot est revenu ! En 2014 il m'avait tout simplement ravie avec son ambitieux et littéraire Soleil, quelle joie de retrouver l'auteur/éditeur - qui a fondé en 1987 les éditions Tristram - et son style : juste, ciselé, malin et malicieux, pour un nouveau roman, qui se dévore alors qu'on voudrait le déguster pour le faire durer (ce ne sont pas les 500 pages du fourmillant Soleil).

Avec brio, acuité et gourmandise, Gaillot nous emporte dans les rues d'un Paris historique, au coeur d'intrigues à l'échelle du quotidien d'alors. Son talent et son sens de l'observation - qu'il partage généreusement avec ses protagonistes - pour camper les passages descriptifs n'a d'égal que celui qu'il exerce à ficeler les dialogues : humour, traits d'esprit et joutes verbales sont au rendez-vous, et c'est grisant !

Un coup de coeur enthousiaste !
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Très belle découverte. Une galerie de personnages tous très attachants. Une lecture fluide et captivante. Un beau travail de psychologie des personnages et beaucoup de moments magnifiques. Mélangez Marcel Aymé,une pincée de Modiano, une touche de Pierre Lemaître (dans ces grand moments ), mâtiné d'un Jean Luc Seigle et vous approcherez de cet auteur que je vais continuer à déguster.
Le seul soucis, c'est que j'arrive à la faim du livre ... et que mon appétit va croissant (au beurre).
Bon, je n'en fais pas des tartines, mais le coeur y est.
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critiques presse (3)
LeMonde
17 avril 2023
Il y a dans Le Pickpocket des Champs-Elysées, le nouveau roman de Jean-Hubert Gailliot, quelque chose de leste, d’agile et presque joyeux, qui correspond bien à son titre : un art subtil du geste, comme une manière de chorégraphier la fiction.
Lire la critique sur le site : LeMonde
LeMonde
17 avril 2023
L’écrivain et éditeur, cofondateur de la maison Tristram, à Auch, a le goût des marges et de la contrebande. En témoigne « Le Pickpocket des Champs-Elysées », où s’entrechoquent deux mondes : la haute bourgeoisie et une pègre de fiction.
Lire la critique sur le site : LeMonde
SudOuestPresse
27 mars 2023
L’écrivain fait se croiser deux mondes qui habituellement ne se mélangent pas, celui des bourgeois et celui des voyous, dans le Paris de la rive droite et des années 1960
Lire la critique sur le site : SudOuestPresse
Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Après avoir quitté l’immeuble du boulevard Suchet, Katerine emprunte son itinéraire quotidien, d’un pas rapide. Certains jours elle traverse le jardin, d’autres fois elle le contourne. Aujourd’hui elle traverse. La première allée est déserte, un seul des bancs est occupé, par une adolescente à la frange trop longue qui la regarde avancer, par en dessous.
Plus loin, elle coupe la place de Passy, enfile la rue de l’Annonciation, elle y est presque.
Personne ne sait qu’elle vient se réfugier le matin dans ce bar, pour lire, une habitude récente. Elle s’installe à la table d’angle, attend que le serveur ait apporté son eau minérale. À cette heure les clients sont peu nombreux, les conversations rares et brèves font un agréable bruit de fond. Katerine entend, sans vraiment entendre, le bourdonnement intermittent du percolateur et les cliquetis de la caisse enregistreuse. Ça ne la gêne pas, au contraire, elle aime bien, alors qu’à la maison tout la dérange, le plus petit désordre sonore.

En femme soigneuse, Katerine a placé un marque-page à l’endroit où elle a interrompu hier sa lecture. Elle reprend : (…)

C’est déjà la page 109 mais Katerine ignore toujours ce qu’elle pense de ce roman. Elle le lit parce que Grégoire l’a lu. Ses impressions personnelles comptent moins que sa volonté de comprendre quel plaisir il a pu y trouver. Il n’est pas le seul, un couple de leurs amis en dit du bien également.
La réputation littéraire de l’ouvrage n’explique pas tout.
Sans cette réputation flatteuse, les gens de leur milieu ne s’attarderaient pas à pareilles cochonneries et Grégoire n’aurait pas osé lui en conseiller la lecture. Non, elle n’est pas dupe : il doit y avoir autre chose, une raison plus profonde, qu’elle veut découvrir. Maintenant qu’elle a commencé, elle ira jusqu’au bout.
Pour l’instant, ça la laisse de glace.
Aussi obscures qu’elles soient, les intentions de l’héroïne lui paraissent moins incompréhensibles que celles de son amant, ce René. Peut-être parce qu’elle est elle-même une femme, et que le livre, si elle en croit la couverture, a été écrit par une femme. Il est troublant, songe-t-elle, qu’on ne sache jamais avec certitude si un roman est l’œuvre d’une femme ou d’un homme. Si elle apprenait qu’un homme en est l’auteur, son avis serait-il différent ? Grégoire et ces amis, les Dupuy-Marcellin, lui auraient-ils seulement prêté attention ? Raconté par une femme, c’est censé être plus excitant.

Grâce à cette lecture, Katerine espérait mieux connaître son mari. Elle devine, hélas, que ça va élargir entre eux le fossé. Le penchant de Grégoire pour certaines menues perversités lui est connu depuis longtemps, elle s’en accommode, se contente de poser des limites, qu’il respecte à peu près.
Elle s’en tient à des actes simples. Pourquoi changerait-elle, à trente-cinq ans ? Le mot « sexe », que Grégoire et quelques-unes de leurs relations emploient à tout bout de champ pour évoquer les choses de l’amour, lui est désagréable. Elle n’y voit qu’un nouveau conformisme, dans ces cercles de pouvoir où l’on se paie volontiers de mots pour avoir l’air affranchi. Quand ils font l’amour, Grégoire a des attitudes d’enfant, rien à voir avec l’image qu’il cherche à donner de lui en société.
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Il a eu tort, en se levant, de regarder le portrait de Marianne. A tous les coups, ça le démolit. Il sait bien que ce baiser à la sauvette, si passionné qu’il ait pu être, ne représentait rien pour elle. Il lui fournissait sa dope, comment aurait-il pu prétendre la sauver ?
À Paris, tous lui couraient après, comme on court après n’importe quelle fille belle et célèbre. La première fois qu’il l’a vue, chez cet acteur, Hennepin, il ignorait qui elle était. Elle dit avoir découvert la cocaïne ce soir-là, mais peut-on croire une droguée ? Elle consommait avec beaucoup d’entrain, pour une débutante.

Que fait-elle, à la minute présente ? Elle s’amuse dans une riche demeure de Londres ou de ses environs, avec sa bande habituelle de copains, beaux, célèbres et défoncés eux aussi. S’il partait à Londres, il n’aurait aucune peine à la retrouver. Mais après ? Cette question le ronge, lui râpe les nerfs depuis un an. Il n’en sort pas.

Chez Lido Musique, du côté pair des Champs-Élysées, ils sont à la pointe, ils importent des tas de disques anglais. Le jour où elle enregistrera quelque chose de nouveau, ils seront les premiers informés. Rien de neuf non plus au cinéma. Chaque semaine il épluche L’Officiel des spectacles, le nom de Marianne n’apparaît nulle part. Skip se demande s’il le désire vraiment. Ne serait-il pas encore plus cruel d’avoir de ses nouvelles par un film ou une chanson ?

Pour échapper à cette torture, un seul remède : marcher inlassablement sur son avenue préférée, l’œil sur les sacs à main, les vestes, les poches, les fermoirs, les lanières, les boutons. Il évite de croiser les regards. La plupart de ses victimes, Skip serait incapable de décrire leur visage, il espère que la réciproque est vraie.
Les deux d’hier, côté impair, à leur façon de se mouvoir, ne donnaient pas l’impression de former un couple. Un bon professionnel ressent cela, il n’a pas le temps d’analyser.
La femme paraissait grande. Elle portait des souliers plats, à bride. Le pantalon de toile fine, gris perle, découvrait sa cheville sur une dizaine de centimètres. Le chemisier était peut-être blanc, il n’en jurerait pas. Le sac finement tressé, lanières passées sur l’épaule droite, était plaqué sous son aisselle. Le type qui l’accompagnait avait tout d’un grand bourgeois.
Skip n’a fait que toucher son poignet, en serrant assez fort pour faciliter l’écartement des doigts. C’est stupide, à la faveur de ce contact l’homme lui a paru sympathique.

L’élan du cœur, il l’éprouve envers toutes ses victimes. Le volé, dans la parfaite inconscience de ce qui lui arrive, contribue à la fluidité de l’acte. Son bien se dématérialise. Il ne lui appartient plus, sans avoir encore rejoint la poche du voleur. Durant un bref instant la propriété est abolie.
Skip s’interroge. Est-il trop sentimental ?
Il aime le travail bien exécuté. Jusqu’à présent jamais d’anicroche, car il sélectionne ses proies en s’en tenant à des principes stricts. Il élimine : les maigres, les nerveux, les individus isolés et statiques. La liste serait longue. Si à l’ultime seconde un détail l’alarme, il stoppe son geste et passe son chemin. Comme dans beaucoup d’autres sports, le secret est de profiter des mouvements de l’adversaire.
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On ne renonce pas à fourguer de la came pour être mêlé à d’autres trafics en bande organisée. Quand Skip était plus jeune, son mentor, anciennement pickpocket, lui avait montré la technique et jugé qu’il avait la papatte.
Au moment de prendre son indépendance, il s’est souvenu de cette mise en garde : « Le pickpocket possède un talent de prestidigitateur. Sans ce talent, il n’est qu’un voleur à la tire. Autant dire un coureur à pied. »
Pigalle, de nuit, c’était pratique pour se perfectionner. Il y a partout des groupes d’hommes en goguette, à demi beurrés, du cash plein les poches. Ils s’aperçoivent à peine qu’on les a dépouillés, ne se rappellent rien, hésitent à porter plainte. Toute médaille a son revers. Quantité d’apprentis happe-bourses arpentent le même trottoir à la même heure. À partir de minuit, sept soirs sur sept, ça embouteille.

Opérer sur les Champs-Élysées, en journée, c’est l’aristocratie du métier. Il n’est pas rare qu’un vol de portefeuille lui fasse la semaine.
Hier après-midi, voyant approcher ces proies typiques, elle pressée de s’extraire de la masse des promeneurs, lui le veston ouvert, occupés tous les deux à ne pas lâcher le fil de leur importante discussion, Skip a senti le bon coup. Il suffisait de se mettre sur la trajectoire de la femme, épaule en avant, puis de feindre de subir le choc. Quelle déception, en constatant que son client se trimballait sans portefeuille. Encore plus dingue, il n’avait pas non plus de montre ! L’alliance est venue toute seule. L’enchaînement des gestes, pour subtiliser une bague, est parmi les plus difficiles à réussir. Il l’a fait par dépit. Maigre consolation.
L’idée l’a même effleuré que l’homme ait pu être détroussé, un peu plus haut sur l’avenue, par un collègue.

Une annonce pour récupérer une alliance, Skip n’a jamais rien vu de tel. « Forte récompense » ? Si elle ne l’est pas assez, il fixera son prix. Pour cela : négociation directe, ne surtout pas passer par le journal. Pourvu qu’il ne tombe pas, là-bas, sur quelqu’un de trop tatillon. Le personnel a des consignes. Certaines annonces cachent des affaires sensibles.
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