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Claude Couffon (Traducteur)
EAN : 9782266120883
480 pages
Pocket (12/11/2001)
4.29/5   154 notes
Résumé :
Voici l'histoire implacable du pillage d'un continent. Nous suivons, siècle après siècle, et dans le moindre détail, la honte du mécanisme qui a conduit à une dépossession ruinant les nations d'un des espaces les plus prometteurs de l'univers.
On ne s'étonnera pas que les multinationales, monstres hybrides des temps modernes, opèrent avec cohésion en cet ensemble d'îles solitaires qu'est l'Amérique latine. Chaque pays plie sous le poids conjugué de ses ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (19) Voir plus Ajouter une critique
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"Les veines ouvertes de l'Amérique latine" est un ouvrage d'une grande richesse. S'il est impossible de tout retenir étant donné la multitude de détails, il est une chose que l'on ne peut que retenir, c'est la honte pour tous ces pays européens et l'Amérique du Nord qui sont devenus ce qu'ils sont en pillant les richesses naturelles des pays d'Amérique Latine et en massacrant, en torturant, en humiliant les populations.
À chaque page, j'avais envie de m'arrêter de lire pour noter les faits mais cela n'a aucun sens de recopier le livre il faut le lire. Mon exemplaire est dorénavant truffé de post-it. Je pensais, vu la densité des informations que je mettrais beaucoup de temps pour le lire mais en fait c'est tellement intéressant que la lecture se fait rapidement et puis l'écriture n'est pas alambiquée, elle est factuelle et donc très accessible pour tous. Il est toutefois difficile psychologiquement car il n'est pas simple de lire noir sur blanc que nous sommes ce que nous sommes car nous avons méprisé, dans son sens le plus fort, des peuples entiers. Je reprendrai une déclaration (une fois n'est pas coutume) faite par des évêques de France à Lourdes en 76
" Nous, qui appartenons aux nations qui prétendent être les plus avancées du monde, nous faisons partie de ceux qui bénéficient de l'exploitation des pays en voie de développement. Nous ne voyons pas les souffrances que cela provoque dans la chair et dans l'esprit de peuples entiers. Nous contribuons à renforcer la division du monde actuel, dans lequel ressort la domination des pauvres par les riches, des faibles par les puissants. Savons-nous que notre gaspillage des ressources et des matières premières ne serait pas possible sans le contrôle des échanges commerciaux par les pays occidentaux ? Ne voyons-nous pas qui profite du trafic d'armes dont notre pays a donné de tristes exemples ? Comprenons-nous donc que la militarisation des régimes des pays pauvres est une des conséquences de la domination économique et culturelle exercée par les pays industrialisés, où la vie est régie par l'appât du gain et les pouvoirs de l'argent ?"
Ce livre nous donne une leçon d'humilité et devrait être lu par tous, ce qui nous rendrait peut-être moins hautains, moins fiers, réputation, que nous Français, avons souvent à l'étranger.
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Ecrit dans le feu de l'indignation, l'essai Les veines ouvertes de l'Amérique Latine d'Eduardo Galeano, qu'Hugo Chávez a offert à Obama lors de leur première rencontre, dénonce la spoliation économique et idéologique à laquelle est soumis le continent latino-américain depuis sa découverte jusqu'à aujourd'hui, d'abord au profit de l'Europe sous l'ère coloniale puis au profit des Etats Unis, avec un fil conducteur d'analyse : la colonisation, l'exploitation, la répression, le capitalisme, le marché, la division du travail, les multinationales.
Passionnant, très documenté et facilement lisible, cet essai au souffle puissant est né dans un contexte bien déterminé : alors que l'Amérique Latine tente une première transition économique libérale plus moderne (à des degrés divers selon les pays) en tentant d'évincer les vieilles structures économiques héritées du colonialisme et qui concentrent les richesses entre les mains d'une haute bourgeoisie minoritaire souvent détentrice également du pouvoir politique, un mouvement intellectuel très politisé à gauche oppose, plus ou moins fortement selon les régions, une résistance à cette transition néolibérale. C'est dans cette perspective de gauche et d'opposition à cette transition économique (Galeano est un journaliste militant socialiste depuis les années 60) que l'auteur rédige cet essai supporté par une vague idéologique qui déferle sur les milieux intellectuels latino-américains, d'où son succès. Cependant, son orientation idéologique évidente ne rend pas toutes ses analyses contestables. le pillage en règle des ressources de ce continent qui est une chasse gardée économique et politique des USA est évident.

Eduardo Galeano à la fin de sa vie a entamé un travail critique très courageux de toute son oeuvre et a reconnu que le prisme d'analyse qu'il avait utilisé pour cet essai historique et socio-économique avait perdu en partie de sa validité.
En effet, s'il a soutenu Castro et sa révolution communiste et qu'il a été très proche d'Hugo Chávez, force lui a été de reconnaître que Cuba est sous tente à oxygène et que le Venezuela ne se porte pas mieux. La Chine qui a connu une des colonisations les plus dures qui soient s'en sort beaucoup mieux que l'Amérique Latine avec un capitalisme d'Etat aux mains d'un régime autoritaire.
Le mal développement structurel de l'Amérique Latine est beaucoup plus complexe, tout autant intérieur qu'extérieur : Galeano a fini par le reconnaître, ce continent est autant victime que responsable (et j'accorde volontiers la part du diable au capitalisme globalisateur dans ce jeu de domination/exploitation). L'analyse de ce mal développement latino-américain mérite une approche plus rationnelle et nuancée et moins idéologique, même si cet essai est un acte de courage intellectuel évident et que sa température émotionnelle le rend profondément bouleversant.
Lien : https://tandisquemoiquatrenu..
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Tout comme dans " Une histoire populaire américaine " d'Howard Zinn , ce qui nous est raconté ici n'est pas la version officielle de l'histoire , mais la triste réalité .
C'est l'histoire d'un pillage systématique s'étendant sur cinq siècles . Dès l'arrivée de Christophe Colomb , les crimes contre les autochtones voire leur mise en esclavage iront en s'amplifiant au gré de l'arrivée d'autres explorateurs .
Quand après avoir parcouru divers pays de ce continent au mains de quelques sanglants dictateurs ( souvent soutenus par la CIA ou financièrement aidés par des multinationales occidentales ) pour emmagasiner la documentation de l'ouvrage , son livre se voit censuré dans son pays ( Uruguay ) et lui contraint à l'exil .
A tout ces crimes contre les population locales , les envahisseurs trouvent comme toujours des justifications morales et s'appuient sur celles de l'église . L'homme blanc croit en sa supériorité sur les " sauvages " .
Si un continent aussi riche a engendré tant de misères , de pauvreté , d'esclavage et de sous-développement c'est du a la cupidité sans limites des différentes puissances colonisatrices . Car dès que les richesses minières sont mises à jour , modes de vie et systèmes de subsistances sont bouleversés . Les européens dans un premier temps puis les américains , économiquement et politiquement mettent en place au détriment des activités traditionnelles , la rationalisation de l'énergie humaine disponible pour l'exploitation des mines ou des cultures ( or , argent , pétrole , sucre ,cacao , salpêtre . Les peuples asservis creusent les mines et y meurent par millions tandis que les intérêts occidentaux rapatrient les richesses . Ce continent , vache à lait des dominants voit sa survie encore aggravée lorsque les Etats-unis entrent dans la danse . La main-mise stratégique par le biais d'une politique de choc , de manoeuvres " barbouzardes " d'éliminations d'opposants , permirent à l'oncle Sam d'achever le pillage .
Un livre très instructif donc sur les " bienfaits de la civilisation "et dont le déroulement peut aisément s'appliquer à l'Afrique ou plus près de nous , au pillage de la Grèce .
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Les veines ouvertes de l'Amérique latine de l'auteur uruguayen Eduardo Galeano relate la longue et douloureuse histoire de ce continent depuis sa découverte par les européens jusqu'au début des années 1970.


On y lit les autochtones décimés, l'esclavage à une échelle industrielle, les guerres fratricides, le pillage des ressources par les pays plus avancés… mais le livre ne se résume heureusement pas à une longue liste de malheurs. L'auteur en profite pour développer des idées intéressantes notamment :

-Sur la "malédiction" des matières premières : quelques années avant que ne se développe en économie le concept de "dutch desease", l'auteur démontre comment l'exploitation des matières premières dans les différents pays de la région les ont enfermés dans une spirale de sous-développement empêchant la constitution d'une industrie compétitive.

-Sur le libre échange imposé par les pays développés à divers pays d'Amérique Latine pour maintenir une division internationale du travail qui leur est favorable.

-Sur la notion de "sous impérialisme" l'auteur explique comment les plus grandes nations latino-américaines reproduisent un schéma de domination économique (qu'ils subissent eux-mêmes), vis à vis des autres pays moins puissants de l'Amérique du Sud et Centrale.

-Sur la captation discrètes des richesses des colonies espagnoles par l'empire britannique puis par les USA, processus commencé avant même l'indépendance de ces pays.

Si ces différents points évoqués peuvent être sujets à débat, ils ont le mérite d'être développés de façon originale et convaincante par E. Galeano.


Si le ton de l'auteur est souvent engagé, son travail de recherche est palpable et les références abondent. En dépit de cela, Eduardo Galeano me semble parfois manquer des nuances nécessaires au travail d'historien. Ainsi on apprendra au détour d'une phrase (p 267) que "l'empire esclavagiste de Pedro II, dont les troupes se nourrissaient d'esclaves et de prisonniers gagna cependant des territoires", l'affirmation de cannibalisme concernant l'armée brésilienne n'est précédée ni suivie d'aucun élément de contextualisation ni d'aucune nuance comme si les soldats brésiliens du XIXème siècle mangeaient quotidiennement de la viande humaine... le même manque se fait également sentir sur d'autres aspects et particulièrement vis à vis des personnages historiques qui semblent invariablement se situer soit dans un axe du mal ou au contraire dans le camp du bien. C'est pour moi le principal défaut du livre.


Plus anecdotiquement, pourra regretter l'absence de comparaison avec d'autres région du monde comme l'Afrique ou l'Asie (où certains pays comme Taiwan ou la Corée du Sud avaient déjà tirés leur épingle du jeu en 1970 et progressaient vers un réel développement).

Enfin, on remarquera bien sur l'âge avancé du livre lui-même écrit il y a près de 50 ans (1971) … Bien que les crises économiques (Argentine, Mexique) et politiques dans les années qui ont suivies ne démentirent pas son constat amer.


En dépit de quelques défauts, c'est donc un livre édifiant pour qui souhaite découvrir l'histoire de l'Amérique latine. Je profite de cette critique pour recommander également à ceux qui s'intéressent à l'histoire de cette région les récentes émissions de France Culture sur les "héritages" de Christophe Colomb et de Simon Bolivar (Série « Concordance des temps », émissions radios écoutables et téléchargeables gratuitement).
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L'Amérique latine, c'est cette formidable partie du continent américain qui s'étend au sud de la frontière des USA, du Mexique à la pointe d'Ushuaïa, en Argentine. Cette terre fertile, luxuriante par endroits, pourrait être un paradis terrestre pour les humains qui y vivent aujourd'hui. Mais voilà, l'arrivée des européens, à l'aube du développement du mode de production capitaliste, en a fait un enfer pour des millions de pauvres. C'est l'histoire d'un continent saigné à blanc. (Et on pourrait décliner le titre à d'autres régions du monde : les veines ouvertes de l'Afrique, les veines ouvertes de l'Inde, essais qui restent à écrire, ou qui existent, mais sous une multitude de titres...)
C'était inéluctable, couru d'avance ? C'est la loi : du plus fort/de la nature/de l'innovation technologique/de la compétition économique/du capitalisme ? Pourquoi la rencontre entre une civilisation dotée de la puissance technologique avec des civilisations plus faibles sur ce plan devrait nécessairement se solder par la domination et l'asservissement ? N'y-a-t-il pas de place pour une rencontre fraternelle, humaine, faite d'échanges et de coopération ?
Ce formidable travail de Galeano est une mine d'arguments contre ceux qui rejettent les difficultés actuelles (ou passées), sur les opprimés eux-mêmes. Les conditions « naturelles » initiales ne doivent pas occulter la responsabilité des envahisseurs. Certes, les amérindiens, avant 1500, ne connaissaient ni le fer, ni la roue, ni le cheval. Ils ne purent donc pas cultiver efficacement la terre, et créer ainsi les conditions qui permirent au « Croissant fertile » méditerranéen, par exemple, d'émanciper une classe sociale des contingences matérielles (oligarchie romaine ou grecque, noblesse, clergé, puis bourgeoisie). Mais quand la rencontre, puis la dépendance permanente, d'une société plus puissante qui exploite, pille, et pire, empêche tout développement indépendant (ou tout développement tout court), alors ce ne sont plus les conditions initiales, ou la prétendue « paresse » des peuples opprimés qui sont en cause, mais bien la domination d'une classe sociale sur toutes les autres. C'est ce que montre Eduardo Galeano, avec une quantité d'exemples. A la lecture de ce formidable essai, fruit d'un travail remarquable, on comprend tous les rouages (dont la corruption des élites n'est pas la moindre) de l'asservissement total de peuples entiers.
Dans les années 1980, l'Amérique Latine était considérée comme une « poudrière sociale »... plus de trente ans après, il reste encore beaucoup à faire...
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Citations et extraits (51) Voir plus Ajouter une citation
Les touristes adorent photographier les indigènes de l'altiplano avec leurs costumes typiques, mais ils ignorent que ces derniers leur furent imposé par Charles III à la fin du XVIII siècle. Les vêtements féminins que les Espagnols obligèrent les Indiennes à porter étaient claqués sur les costumes régionaux des paysannes d'Estrémadure, d'Andalousie et du Pays Basque, de même que la coiffure divisant les cheveux par une raie centrale fut ordonnée par le vice-roi Toledo. En revanche, l'usage de la coca ne vient pas des Espagnols puisqu'il existait déjà au temps des Incas. Il est vrai qu'on la distribuait avec mesure; le gouvernement inca en avait le monopole et ne permettait son emploi qu'à des fins rituelles ou pour les durs travaux des mines. Les Espagnols stimulèrent vivement son développement. C'était un commerce florissant. Au XVI siècle, on dépensait autant à Potosi en vêtements européens pour les oppresseurs qu'en coca pour les Indiens opprimés. Quatre cents marchands espagnols vivaient à Cuzco de son trafic; il entrait annuellement dans les mines d'argent de Potosi cent mille paniers, soit un million de kilogrammes de feuilles. L'Eglise percevait des impôts sur la drogue. L'Inca Garcilaso de la Vega nous dit dans ses Commentaires royaux que la majeure partie des rentes de l’évêque, des chanoines et autres ministres du culte à Cuzco provenait des dîmes sur la coca, et que le transport et la vente de ce produit enrichissaient beaucoup d'Espagnols.
Avec les quelques pièces de monnaie qu'ils recevaient en échange de leur travail, les Indiens achetaient des feuilles de coca au lieu de la nourriture : en les mâchant, et en abrégeant ainsi de leur propre vie, ils pouvaient mieux supporter les travaux inhumains qu'on leur imposait. Les indigènes consommaient aussi de l'eau-de-vie, et leurs maîtres se plaignaient de la propagation des "vices maléfiques". A notre époque, les indigènes de Potosi continuent de mâcher la coca pour tuer la faim et se tuer eux-mêmes, et ils se grillent encore les entrailles avec de l'alcool pur. Ce sont les revanches stériles des condamnés. Et dans les mines boliviennes, les ouvriers n'ont pas aboli le nom de mita pour désigner leur salaire.
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« Le moindre geste de protestation implique ici la prison ou la mort. Pour incroyable que cela paraisse, les salaires des travailleurs haïtiens ont perdu, entre 1971 et 1975, un quart de leur très faible valeur réelle. Il est significatif qu'on ait vu un nouveau flux de capitaux nord-américains entrer dans le pays pendant cette période. (…) En fin de compte, les tueries du général Videla ne sont pas plus civilisées que celles de 'Papa Doc Duvalier' ou de son héritier, même si la répression en Argentine se situe à un niveau technologique supérieur. Caractéristique essentielle : les deux dictatures travaillent au service du même objectif : fournir de la main-d'œuvre à très bas prix à un marché international qui exige des produits peu coûteux. »
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« Les indiens de l'Amérique totalisaient pas moins de soixante-dix millions de personnes lorsque les conquistadors firent leur apparition : un siècle et demi plus tard, ils n'étaient plus que trois millions et demi. »
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Voilà un peu moins d'un siècle, un homme à demi mort de faim se barrait avec les roches dans la désolation de l'altiplano bolivien. Il fit exploser sa cartouche de dynamite. Lorsqu'il s'approcha pour ramasser les blocs de pierre attachés par l'explosion, il resta fasciné. Il tenait dans ses mains des morceaux étincelants de la veine d'étain la plus riche du monde. Le lendemain à l'aube, il sella son cheval et se rendit à Huanuni. L'analyse des échantillons confirma la valeur de la découverte. L'étain pouvait passer directement de la mine au port d'expédition sans avoir à subir un quelconque traitement. Cet homme devint le roi de l'étain et, lorsqu'il mourut, la revue Fortune affirma qu'il était l'un des dix milliardaires les plus importants de la planète. Il s'appelait Simon Patiño. Pendant nombre d'années, de ses résidences en Europe, il fit et défit les présidents et les ministres de Bolivie, planifia la faim de ses ouvriers et organisa les massacres, diversifia et développa sa fortune : la Bolivie existait pour lui, elle était à son service.
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Lorsque Christophe Colomb entreprit de traverser les grands espaces déserts à l'ouest de l'écoumène, il avait accepté le défi des légendes. De terribles tempêtes joueraient avec ses navires comme avec des coquilles de noix qu'elles allaient jeter dans la gueule des monstres ; le grand serpent des mers ténébreuses, avide de chair humaine, serait à l'affût. Les hommes du XVe siècle croyaient qu'il ne restait plus que mille ans avant que les feux purificateurs du Jugement dernier anéantissent le monde, un monde constitué alors par la Méditerranée avec ses rivages aux arrières-pays ambigus : l'Europe, l'Asie, l'Afrique. Les navigateurs portugais assuraient que le vent d'ouest apportait d'étranges cadavres et traînait parfois des épaves aux sculpteurs bizarres, mais personne n'imaginait que le monde s'accroîtrait bientôt, ô merveille ! d'un nouveau continent.
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