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EAN : 9782266046091
187 pages
Pocket (08/06/1993)
3.76/5   144 notes
Résumé :
Dans un hôpital primitif du Gabon, en pleine brousse, un homme joue du piano. Une voix vient l'interrompre. "Il est minuit, docteur Schweitzer": Marie, son assistante, rappelle au chirurgien la nécessité du repos. Mais déjà monte de la nuit le message d'un tam-tam : on apporte un enfant malade à N'tchinda, "celui qui coupe bien". Cependant nous sommes le 1er août 1914 : la Guerre, l'Amour, la Mort entrent en scène. Aux côtés de Schweitzer, des personnages, dans lesq... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (15) Voir plus Ajouter une critique
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Gilbert Cesbron - Il est minuit, docteur Schweitzer - 1952 : Minuit l'heure du crime, en l'occurrence l'heure d'un des pires crimes que la terre ait connu, cette première guerre mondial qui vit tant d'hommes s'entretuer au point que le terme assassinat aurait du être galvaudé jusqu'à la fin des temps. le docteur Schwetzer est un bienfaiteur, un de ces colonisateurs qui ont choisi d'aider les populations africaines plutôt que de les exploiter comme tant d'autres. Dans son petit dispensaire en pleine brousse quelques hommes et une femme en attendant l'ordre de mobilisation général vont tenter de se définir et de donner à la postérité leur vision de l'humanité. Chaque point de vue qu'il soit sociétal ou religieux va enrichir un dialogue humaniste troublé par des objections sur les desseins d'un conflit vu comme l'échéance terminale d'un monde en décomposition. Alors que vont s'écrouler des sociétés tout entière, les mains agiles du chirurgien malgré sa fatigue vont tenter de sauver un petit garçon, un peu comme si cet homme solitaire par cette action désespérée sauvait par avance l'humanité de l'extinction. Il y avait évidemment un vrai symbolisme dans ce geste tout comme dans l'affection qui unissait l'infirmière et le soldat décidé malgré cet amour profond a rejoindre la France pour combattre. Chacun se demandait aussi ce qui avait poussé l'autre à se retirer au fond de la jungle en délaissant ainsi la civilisation et ses plaisirs. Quel acte caché, quel déception avaient pu pousser un médecin renommé, une jolie fille ou un prêtre promis a de bien plus belles paroisses a partager le sort des indigènes ? La violence elle se rapprochait provocant la mort d'un des protagonistes et rendant encore plus prégnante le besoin de comprendre cette folie qui allait entraîner les hommes vers l'abîme. Aussi intéressante à lire qu'à voir jouer sans doute, cette pièce en deux actes était l'oeuvre la plus célèbre et la plus intéressante de Gilbert Cesbron. Elle donnait en plus un axe de réflexion a toute personne qui s'interrogeait sur la vacuité de l'existence humaine... poignant
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« J'entendais les grandes personnes parler de leur idéal et de leur enthousiasme comme d'enfants qui seraient morts. La terreur m'a saisi de leur ressembler un jour. Alors j'ai résolu de traverser la vie avec une âme... intacte ! »

Le docteur est un beau personnage, une personnalité forte, intéressante, admirable, inspiré d'Albert Schweitzer, prix Nobel de la Paix en 1952, parfois considéré comme un précurseur de l'action humanitaire et de l'antispécisme, également engagé contre l'armement nucléaire. Il apporte à la pièce une belle profondeur, un questionnement remuant et tout à fait intéressant sur le sens de la vie, il met la barre très très haut dans son implication totale à combattre la souffrance, et on se retrouve à se poser des questions désespérantes sur l'humanité (et sur sa propre mollesse!) du style:
« N'y a-t-il donc que les tyrans et les milliardaires pour aller jusqu'au bout de leurs desseins ? »
Donc sans doute plus une pièce très tendance à une époque où l'on est davantage incités à être de "bons" consommateurs qu'à faire preuve d'une exigence éthique inébranlable, mais j'ai beaucoup apprécié cette lecture.
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Dans cette pièce l'auteur met en scène Albert Schweitzer dans son hôpital de Lambaréné le 1er août 1914. le chirurgien croise aussi deux personnages dans lesquels on peut facilement reconnaître Lyautey et le Père de Foucauld.
Deux thèmes principaux ressortent de cette tragédie : la guerre (qui est imminente) et l'amour; mais Gilbert Cesbron fait aussi dialoguer ses personnages au sujet de la foi, et du bonheur...
Un huis-clos qui se déroule dans un bureau mais qui tient en haleine le lecteur car il est confronté à des personnages qui ont des convictions profondes (sens du devoir, honneur, humanité, dévouement...)
Ecrite il y a 70 ans cette pièce me semble toujours digne du plus grand intérêt, car elle suscite la réflexion.
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Tous les avis ou presque que j'ai pu consulter à propos de cette pièce de théâtre de Gilbert Cesbron allaient dans le même sens. Ce titre jouissant d'un certain renom, j'ai cru bon de le lire. Or, je suis loin de partager l'enthousiasme quasi général à son propos.

Pour commencer, un signe qui ne trompe pas : j'ai lu cette pièce il y a environ deux mois (deux mois, c'est assez court tout de même, et je ne souffre pas encore de la maladie d'Alzheimer, du moins je ne le crois pas) eh bien je peine à me remémorer tant la pièce que les personnages tant l'impression produite sur moi fut puissante et durable.

Ce que j'en retiens, c'est une grande impression d'artificialité, de personnages très sentencieux, qui parlent au passé simple et qui devisent de sujets éternels dès qu'ils se rencontrent. Tout sonne faux à mes oreilles. Et, plus grave encore, sous une apparente recherche de profondeur, je trouve presque tous les personnages assez creux et caricaturaux.

L'ensemble m'apparaît finalement plutôt manichéen et daté. Dans le club des " gentils ", on trouve bien sûr en n° 1 Albert Schweitzer, le médecin dévoué, qui, envers et contre tout, accomplit sa besogne de bienfaiteur universel dans des conditions apocalyptiques. Il se sacrifie, en gros, laisse s'évaporer son talent de musicien, sa famille en Alsace, et tout, et tout, rien que pour la poursuite de son idéal. Bref, ça sent la vision moralisatrice (voire la propagande) chrétienne à plein nez.

Et l'infirmière Marie ? (bon rien qu'au prénom, vous avez compris de quoi il s'agit, là encore). Elle aussi est une bienfaitrice dévouée, toujours plus ou moins dans le sacrifice, belle, humaine, prévenante, intelligente. En clair, un personnage très crédible.

Et le Père Charles ? Bingo ! encore gagné ! Voici un autre très bel archétype : le prêtre dévoué, ultra bienfaiteur, cela va sans dire, qui n'hésitera pas à payer de sa vie s'il le faut, etc. etc. Bon ok, je commence à bien percevoir l'atmosphère du tableau.

Voyons, voyons, que trouve-t-on ensuite ? le militaire, oh, là, là ! Formidable encore le militaire ! Lui aussi pétri d'idéaux très haut perchés, et s'il fait la guerre, soyez-en persuadés, c'est toujours pour la bonne cause. Quant au sacrifice, en ce qui le concerne, n'en parlons pas, c'est comme qui dirait une seconde peau, sa manière d'être, sa marque de fabrique. Et, bien évidemment, s'il prête la main (en l'occurence les armes) à la colonisation, c'est uniquement pour contribuer à une " mission " (l'équivoque du terme est parlante) dont les bénéficiaires ne peuvent, ne sauraient être, en définitive, que les malheureuses populations colonisées pour lesquelles la colonisation répand ses bienfaits.

Enfin, qui clôt la brochette d'archétypes ? Ah oui, il faut bien entendu un méchant. Alors voilà, ce sera lui, ouuuuh ! le méchant, le méchant, méchant administrateur colonial. En plus il s'appelle Leblanc, ce qui franchement la fout mal quand il s'agit d'administrer des populations noires. Alors lui c'est l'appât du gain et la traitrise personnifiés. Peu importe la marque du vélo, c'est un calculateur, un arriviste, un prédateur. En deux mots, le grand Satan.

Derrière ce canevas hautement prévisible, l'auteur s'échine à essayer de nous faire croire que ses personnages ont une quelconque complexité. Alors il leur découpe quelques états d'âme en carton, une mauvaise conscience ensevelie qui les pousserait à agir. Sauf, bien entendu, l'administrateur Leblanc, qui, lui, s'il avait des états d'âme, ne pourrait vraisemblablement pas être le véritable méchant qu'il est et que l'auteur tient absolument qu'il soit.

De plus, toute la pièce tourne autour d'un élément (plus ou moins historique, plus ou moins aménagé pour les besoins de la pièce), à savoir qu'à la déclaration de guerre entre la France et l'Allemagne en 1914, le cas du fameux Docteur Schweitzer s'avéra problématique. En effet, depuis l'annexion de 1870, son Alsace natale était devenue un territoire allemand et lui, de facto, un citoyen allemand.

Officiant sur le territoire de l'empire colonial français, cet Allemand devenait donc, nécessairement un problème. Oui, on voit bien où il veut en venir Gilbert Cesbron avec ses gros sabots. L'administration prend, du jour au lendemain, une décision idiote d'arrestation vis-à-vis d'un citoyen allemand totalement apolitique et bénéfique pour la France.

Par contre, ce que la pièce ne remet pas du tout en question, c'est l'idée même de la présence française en Afrique. Là, tout va bien dans cette direction-là. le côté paternaliste catho français soi-disant désintéressé y est présent jusqu'à l'overdose. Ça pue la bien-pensance conservatrice et le côté missionnaire ; d'ailleurs les populations locales sont remarquablement ignorées, voire qualifiées de sauvages vis-à-vis du malheureux brave prêtre.

Il est assez notable, je pense, que le seul personnage indigène de la pièce soit un enfant, mourant bien entendu, et sauvé in extremis par les bons soins du magnanime Docteur. Lequel personnage indigène n'aura pas même droit à une seule réplique de toute la pièce.

Et même si nous nous attardons un peu plus sur le personnage du Docteur Schweitzer, il brille surtout par son absence dans l'ensemble des deux actes (surtout au deuxième). Finalement, ce sont les personnages secondaires qui parlent de lui et qui font le show. C'est sur eux, tout bien pesé, que repose la pièce et non sur le médecin, duquel on apprend pas grand chose.

Alors, tout bien considéré, permettez-moi de ne pas m'enthousiasmer outre mesure à propos de cette pièce, qui, si elle est plutôt bien écrite quant à la langue, me semble plutôt faible quant à son aspect scénique (c'est beaucoup de parlote et très peu d'action), et bien plus discutable quant au fond qu'il y paraît de prime abord. Toutefois, je vous invite à la lire pour vous en faire votre propre opinion ou, à défaut, à lire d'autres avis très différents du mien avoir d'avoir plusieurs points de vue.
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On connait Gilbert Cesbron le romancier, on connaît moins Gilbert Cesbron le dramaturge. 7 pièces seulement dont la première « Il est minuit, Docteur Schweitzer » eut à son époque un succès retentissant, et qui, avant de tomber dans l'oubli, essuya une accusation de bondieuserie bavarde, artificielle et sentencieuse. Accusation outrancière si on prend le temps de lire le texte, de le replacer dans son contexte d'écriture, et dans celui de l'action.
Nous sommes le 1er août 1914, à Lambaréné, au Gabon. le docteur Albert Schweitzer est un médecin, pasteur, et théologien (protestant). Il est alsacien, donc en 1914, de nationalité allemande. Il est aussi un remarquable musicien, il joue du piano et de l'orgue, il est un spécialiste reconnu de Jean-Sébastien Bach. Depuis un an (1913), il a construit cet hôpital de brousse où il combat entre autres maladies, le paludisme.
La date n'est pas innocente : le 3 août, l'Allemagne va déclarer la guerre à la France. A Lambaréné, avec cette menace, un huis-clos va s'installer entre cinq personnages : le docteur Schweitzer, 40 ans, son assistante Marie, 32 ans, le père Charles de Ferrier, 42 ans, le commandant Lieuvain, 40 ans, et l'administrateur Leblanc, 38 ans. Les personnages sont eux-mêmes symboliques et transparents : Schweitzer est un « saint civil », comme Cesbron aime en faire figurer dans ses romans : pas sans défauts mais d'une haute valeur morale, humaniste et généreux ; le père Charles est un « saint religieux » on peut y voir en filigrane le père Charles de Foucauld ; le commandant Lieuvin est un militaire, et qui plus est un militaire colonial, en qui on peut reconnaître Liautey ; Leblanc est l'administrateur colonial, la voix de la France, dans tout ce qu'elle peut avoir d'administratif, tatillon, et colonialiste ; Marie, quant à elle, est la figure féminine, séduisante sans être séductrice, réfléchie et consciente de son rôle (elle rappelle par bien des côtés l'Hélène des « Saints vont en enfer », écrit la même année). Tous les grands thèmes sont balayés, des plus généraux aux plus intimes, avec une vérité de ton qui force l'admiration : l'amour, la mort, la guerre et la paix, la souffrance, le sens de la vie, Dieu… Gilbert Cesbron met en scène ces personnages qui s'affrontent ou se rejoignent, et mettent en lumière le caractère humain qui les anime, chacun le sien.
Cesbron connaissait personnellement le docteur Schweitzer, qu'il avait rencontré à Gunsbach (Alsace) en 1949. Conscient d'avoir devant lui une personnalité hors du commun, il n'en dresse pas pour autant une hagiographie : Schweitzer était pétri de contradictions : blanc médecin des noirs, il avait une mentalité de colonial ; médecin, il était plutôt réfractaire à la médecine traditionnelle ; les noirs étaient ses frères, mais pour rien au monde il n'aurait mangé comme eux…
La pièce eut du succès, le film qui en fut tourné par André Haguet en 1952, en eut encore plus : Pierre Fresnay y tenait le rôle principal, aux côtés de Jean Debucourt, Raymond Rouleau, André Valmy et Jeanne Moreau. Aujourd'hui il a bien vieilli, et le jeu des acteurs paraît ampoulé et surtout terriblement bavard. En revanche lire le texte de la pièce reste un plaisir et une invitation à la réflexion.

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Citations et extraits (44) Voir plus Ajouter une citation
Leblanc :
Je suis pour une religion de grands garçons : "Chacun pour soi et Dieu pour tous!"

Schweitzer :
Mais c'est juste le contraire! Chacun pour tous et Dieu pour soi...

Le Père Charles, doucement :
Non, Schweitzer : chacun pour tous, et Dieu pour tous.

Leblanc, brusquement, après un silence :
Bon! Et si je vous apportais là, maintenant, la preuve que Dieu n'existe pas! que la Bible est une invention de poète et que Jésus-Christ n'était qu'un prestidigitateur! La preuve irréfutable! Qu'est-ce que cela changerait, dans vos façons de vivre ?

Le Père Charles, aussitôt :
Rien!

Schweitzer, après un instant =
Rien.

Leblanc :
[Alors vous n'êtes pas honnêtes!
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MARIE, saisissant un miroir sur la table.
Eh bien, je me regarde, moi, matin et soir, dans le miroir que voici, et... (Achevant, d'une voix sourde.) Et je veux être heureuse, vite!

LE PERE CHARLES, doucement.
Mais... n'êtes-vous pas heureuse, ici?

MARIE, très calme.
Non, Père : je vous assure qu'on peut être en paix avec soi-même, et les autres, et le ciel, et pas heureuse...

LE PERE CHARLES, décontenancé.
C'est donc que nous n'avons pas tout à fait les mêmes définitions sur ce point...

MARIE, violemment.
Sur aucun! Moi, je vis sur la terre! Je sais ce que j'appelle amour, ce que j'appelle aimer un être, choisir un seul être et lui donner tout!

(Acte 1, scène 4)
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SCHWEITZER
Je l'avais juré dans ma jeunesse. J'entendais les grandes personnes parler de leur idéal et de leur enthousiasme comme d'enfants qui seraient morts. La terreur m'a saisi de leur ressembler un jour. Alors j'ai résolu de traverser la vie avec une âme... intacte!

MARIE, un peu ironique.
Et cela vous a donné le bonheur?

SCHWEITZER, après un instant.
Nous sommes en pleine nuit, en pleine brousse et seuls; et pourtant j'hésite à vous confier cette vérité que j'ai mis tant d'années à accepter : le bonheur, ça n'existe pas!

MARIE, criant presque.
Je ne vous crois pas!

SCHWEITZER
Vérité qui s'apprend, mais ne s'enseigne pas!

(Acte 1, scène 1)
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Le Père Charles :
Qu'est-ce que la perfection au regard de la sainteté ? Et la sainteté sinon la soif de tout ? Ah ! l'orgueil, c'est de prétendre à être parfait, pas de vouloir être un saint...

Marie, à brûle-pourpoint :
Le docteur Schweitzer est-il un saint ?

Le Père Charles :
Dieu le sait, pas moi ! Mais cela ne m'étonnerait pas : cet homme déborde d'amour...

Marie, amère :
Vraiment ? Savez-vous qu'il a laissé Mme Schweitzer et sa petite fille en Alsace ?

Le Père Charles, à mi-voix :
Je ne savais pas qu'il aimait à ce point...

Marie, violemment :
Dieu me préserve d'être aimée de cette façon !

Le Père Charles, plus violemment :
Dieu ? Mais qu'avez-vous donc à lui présenter de plus valable, à ce jour ?

Marie, doucement, après un silence :
Pourquoi me blessez-vous ?

Le Père Charles, confus :
Deux aveugles qui se battent, ils s'infligent des blessures terribles.
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SCHWEITZER, doucement.
Monsieur Leblanc, vous luttez contre l'esclavage, et le désordre, et l'épidémie, alors que tout est toujours à recommencer, parce que vous savez qu'un jour tout sera juste et définitif. Vous aussi, vous attendez le Royaume... (Silence.) C'est la preuve de l'existence de Dieu que vous nous apportez-là, maintenant, la preuve irréfutable!

LEBLANC
Je vous annonce au contraire, l'imminence de ce qui peut faire le plus douter de Dieu : la guerre! Un coureur est peut-être en route vers nous, en ce moment même... Encore une fois, docteur, votre hôpital peut se trouver menacé, dès cette nuit...

SCHWEITZER, souriant, mais ferme.
Vous savez bien qu'il n'y a rien de plus obstiné au monde qu'un Alsacien, si ce n'est un protestant!

(Acte 2, scène 2)
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RÉFÉRENCE BIBLIOGRAPHIQUE : Jean Delacour, Tout l'esprit français, Paris, Albin Michel, 1974.
IMAGES D'ILLUSTRATION : Paul Bourget : https://en.wikipedia.org/wiki/Paul_Bourget#/media/File:Paul_Bourget_7.jpg Jean Dutourd : https://www.purepeople.com/media/jean-dutourd-est-mort-a-l-age-de-91_m544292 Comte de Las Cases : https://www.babelio.com/auteur/Emmanuel-de-Las-Cases/169833 Restif de la Bretonne : https://fr.wikiquote.org/wiki/Nicolas_Edme_Restif_de_La_Bretonne#/media/Fichier:NicolasRestifdeLaBretonne.jpg Fréron : https://www.musicologie.org/Biographies/f/freron_elie_catherine.html Jean-François Ducis : https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-François_Ducis#/media/Fichier:Jean-François_Ducis_par_le_baron_Gérard.jpg Georges Clemenceau : https://www.lareorthe.fr/Georges-Clemenceau_a58.html Montaigne : https://www.walmart.ca/fr/ip/Michel-Eyquem-De-Montaigne-N-1533-1592-French-Essayist-And-Courtier-Line-Engraving-After-A-Painting-By-An-Unknown-16Th-Century-Artist-Poster-Print-18/1T9RWV8P5A9D Édouard Herriot : https://www.babelio.com/auteur/Edouard-Herriot/78775 Honoré de Balzac : https://www.hachettebnf.fr/sites/default/files/images/intervenants/000000000042_L_Honor%25E9_de_Balzac___%255Bphotographie_%255B...%255DAtelier_Nadar_btv1b53118945v.JPEG Henri Poincaré : https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/b/be/Henri_Poincaré_-_Dernières_pensées%2C_1920_%28page_16_crop%29.jpg René Bruyez : https://aaslan.com/english/gallery/sculpture/Bruyez.html Yves Mirande : https://www.abebooks.com/photographs/Yves-MIRANDE-auteur-superviseur-film-CHANCE/31267933297/bd#&gid=1&pid=1 Remy de Gourmont : https://www.editionsdelherne.com/publication/cahier-gourmont/ Emil Cioran : https://www.penguin.com.au/books/the-trouble-with
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