Nous autres, modernes : Quatre leçons

j'ai toujours du mal à lire les écrits de philosophe et ce texte d'Alain Finkielkraut ne fait pas exception. quand je comprends finalement ce qu'il dit, je me dis que cela aurait pu être dit plus simplement. mais peut être est ce l'art du penseur de nuancer à tel point su' on y trouve ce que l'on veut. je ne rejette pas le livre pour autant. d'ailleurs ce n'est pas un livre, mais l'agglomération de quatre cours de pensée professer à L'école Polytechnique.
le premier texte porte sur la notion de modernité. c'est assez dur à lire parce que je n'ai pas la culture pour tout comprendre. ce que j'en ai retenu ? les idées anciennes sont parfois plus adaptées que les théories modernes qui peuvent être vite obsolètes.
le deuxième sur le conflit entre la pensée littéraire et la pensée scientifique. autrefois conjointe, elles se sont séparées et se font la guerre. intéressant dur la notion de culture. comment s'éduquer et éduquer son esprit, comment faire la part entre savoir et esprit d'analyse.
le troisième texte est une relecture de l'histoire du XXème Siècle. intéressant, je comprends de mieux en mieux.
le dernier texte, très actuel est sur la question des limites. l'homme depuis la révolution industrielle ne voit plus de limites à son ambition et veut faire plier la planète terre et ses ressources pour répondre à ses attentes. nous vivons actuellement le retour de bâton de cette démarche dangereuse.
au final, j'ai apprécié ce livre eu dur et à mesure, mais ce fut un parcours du combattant.

Qualifié de réactionnaire, Alain Finkielkraut se présente surtout comme un penseur lucide de notre monde. On ne comprend pas trop au début, mais après réflexion, il est très stimulant de se frayer un chemin avec lui à travers les différents sens de la modernité.
Je pense que son essai n'est pas mal, même s'il se répète souvent, ce qui m'a poussé à zapper quelques pages du milieu pour aller voir directement à la fin.
Le propos est argumenté, nuancé. C'est bien.

Remarquable ouvrage, qui commence par une analyse subtile de l'effet produit sur Roland Barthes de la perte de sa tendre mère.
Très pédagogique et brillant.
Si l'histoire des idées ressemble à ça, j'en veux !