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EAN : 9782080282989
240 pages
Mialet Barrault (11/01/2023)
3.87/5   15 notes
Résumé :
Loin du milieu littéraire et en mal de contrat, François Korlowski accepte de participer à la rédaction d'un ouvrage collectif ayant pour but de célébrer les Grands Prix du roman de l'Académie française. Son travail : écrire une notice sur Alphonse de Châteaubriant, homme de lettres de sa région, Grand Prix 1921.Galvanisé par cette proposition de la Coupole, l'auteur rêve à une reconnaissance nationale.Ironique et tendre, Jean-François Kierzkowski nous entraîne dans... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Un enoooooorme merci à Babelio pour cet ouvrage reçu dans le cadre de la dernière Masse Critique ! J'ai ri !
La quatrième de couverture évoque des ressemblances avec Buster Keaton. Je me méfie toujours de ce genre d'effet d'annonce qui se révèle souvent exagéré. Là, je dois reconnaître que ça tient la route. le narrateur n'en rate pas une et enchaîne les bourdes à vitesse grand V.

J'ai accroché dès le début à ce récit qui brouille les cartes et met le roman en abyme. En effet, le narrateur se présente comme l'auteur. On est occupés à lire la genese du roman que nous tenons entre les mains qui est également le roman en lui-même… Comment ne pas penser d'ailleurs que François Korlowski (le narrateur) n'est autre que Jean-Francois Kierzkowski (l'auteur) ? Tout est en place pour nous le laisser imaginer.

L'histoire : Korlowski est contacté par son éditeur afin de rédiger une notice bio-bibliographique d'un auteur de sa région, un certain Châteaubriant (à ne pas confondre avec son homonyme dont le nom termine par D). de fil en aiguilles, l'auteur va se retrouver à participer à une manifestation de cathos fachos nationalistes, à un barbecue qui lui coûtera une fortune en saucisses (vous aurez l'heur de faire connaissance avec le Bernard Madoff de la chipolata), à une partie de chasse improbable et une cavale pleine de suspense ! Outre tout ceci, il va également imprimer 88 photos d'Hitler, s'interroger sur la possibilité que les sangliers prennent un jour le pouvoir sur les humains (preuve en serait ce marcassin chaussé de lunettes abattu par le voisin) et collaborer à un ouvrage de l'Académie française.

C'est drôle, c'est plein de rebondissements, ça égratigne pas mal le milieu littéraire parisien, c'est écrit fort agréablement et au milieu de tous ces gags, on apprend pas mal de choses sur le vocabulaire lié au milieu naturel du Marais.

Je recommande vivement, histoire d'égayer ces longues et sombres soirées d'hiver.
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Le narrateur, François Korlowski, est un écrivain un peu en marge du milieu littéraire et en mal de contrats, qui paie aussi le fait d'être loin de Paris (il vit en effet au beau milieu de la campagne nantaise). Il se voit proposer de participer à un ouvrage collectif pour célébrer les grands prix du roman de l'Académie française. Flatté dans son orgueil, il s'imagine d'ores et déjà une reconnaissance nationale et ça va vite lui monter à la tête. Les Immortels lui proposent d'écrire une notice sur écrire une notice sur Alphonse de Châteaubriant, homme de lettres de sa région qui a reçu le Grand Prix en 1921. Rien à voir d'ailleurs avec François-René de Chateaubriand (comme le souligne l'auteur, c'est comme Dupond et Dupont !), bien plus célèbre. Son quasi-homonyme a vraiment existé et a vraiment obtenu ce prix. Son roman "La Bièvre" a d'ailleurs été l'une des plus grosses ventes littéraires françaises dans les années 1920. Rapidement séduit par le national-socialisme, il a aussi été l'un des intellectuels collaborationnistes les plus actifs sous l'Occupation, ce qui explique que son oeuvre ait été quelque peu passée à la trappe de nos jours (contrairement aux Céline, Brasillach ou Drieu la Rochelle).
La narrateur va donc s'essayer à en faire une biographie, allant de découvertes en découvertes, et de pétages de plombs en pétages de plomb !
Ce livre est assez comique, et l'auteur brosse en filigrane un portrait assez féroce du milieu littéraire français. Jean-François Kierzkowski est par ailleurs scénariste pour la bande dessinée (il collabore à la revue Décapage) et ça se sent à son écriture. Ce roman ferait d'ailleurs une excellente BD.
Merci à Babelio et aux éditions Mialet-Barrault pour cette sympathique découverte dans le cadre d'une opération Masse critique !
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On relèvera d'abord la proximité des identités entre François Korlowski, le narrateur quelque peu naïf, et Jean-François Kierzkowski, l'auteur plutôt roublard d'un livre infiniment plus grave qu'il peut d'abord y paraître. Il n'est pas non plus indifférent que ce dernier se soit d'abord fait connaître comme scénariste de bande dessinée (sept albums entre 2005 et 2016, dont un « En route pour le Goncourt » qui n'est pas sans résonance avec ce « Portait de l'écrivain en chasseur de sanglier »), avant d'entrer dans le paysage romanesque, avec « Après le mur » (2019) et « Deux fois dans le même fleuve » (2022). Un itinéraire qui sans doute explique son sens des images en même temps que la vivacité de son écriture. Et accessoirement permet de comprendre la raison de la référence aux Dupondt de « Tintin » dans la phrase d'incipit, en façon de clin d'oeil.
Dans sa campagne non loin de Saint-Nazaire, qui est aussi la région d'origine de Jean-François Kierzkowski, le personnage de François Korlowski vivote de sa plume. Il laisse à sa compagne Marjorie, fonctionnaire « attachée au patrimoine et au tourisme pour la communauté de communes », le soin d'assurer le gros des revenus de leur couple. Jusqu'à ce que, de défection en défection parmi une centaine d'auteurs pressentis, lui parvienne de son éditeur parisien l'inattendue proposition de collaborer à un volume collectif, à paraître pour la fin de 2023 et initié par rien de moins que l'Académie française. La Compagnie a en effet pris la décision de rendre un hommage solennel à l'ensemble de ses Grands Prix du roman. Une telle invitation émanant du prestigieux cénacle du Quai de Conti ne se refuse pas. En tout dernier recours, on a donc pensé à lui, sorte de régional de l'étape, pour rédiger la notice consacrée à Alphonse de Châteaubriant, né à Rennes en 1877 et décédé à…Kitzbühel en 1951, prix Goncourt 1911, Grand prix du roman de l'Académie française 1923 pour « La Brière.» A ne pas confondre évidemment avec son homonyme célèbre, le vicomte François-René. Même s'il ne connaît ni l'auteur ni le roman, qui fut un gros tirage de l'époque, Korlowski, comme dans la fable De La Fontaine, ne se sent pas de joie. Et comme dans la fable est emporté par sa fatuité. Jusqu'au ridicule et à l'aveuglement. Des épisodes loufoques le montrent adoptant la posture avantageuse du grand écrivain distingué par les Immortels. En fait incapable de maîtriser son sujet, accumulant une invraisemblable documentation de bric et de broc, s'enlisant dans des recherches lexicales qui n'intéressent personne d'autre que les locuteurs natifs de la Brière. Se retrouvant conséquemment un jour, en toute naïveté, comme régionaliste en tête d'une manifestation d'indépendantistes bretons d'extrême droite. Un autre jour, en malappris ignorant des usages, semant la pagaïe au salon du livre de la Baule… Et toujours paraissant perdre son temps. Jusqu'à ce que peu à peu émerge le sujet profond du livre. Car Alphonse de Châteaubriant, c'est avant tout la part sombre de la littérature de l'entre-deux-guerres débouchant sur la collaboration.
L'écrivain presque complètement tombé dans l'oubli réapparaît donc ici au fil des recherches brouillonnes de Korlowski, lui-même sans la moindre conscience des enjeux littéraires et politiques autour de celui-ci. L'humour alors se fait grinçant. L'irrésistible naïveté du début, source de nombreux gags, tourne au compagnonnage avec de vielles idées rances. Sans apparaître autrement perturbé, Korlowski relève l'engagement de Châteaubriant dans la mouvance pronazie, avec la fondation en 1940 du journal « La Gerbe » (« cette chouette idée qu'est la collaboration »), puis en 1944 sa fuite à Sigmaringen dans les fourgons du gouvernement de Vichy : dans un passage « D'un château, l'autre » Céline avait raconté sur le mode mordant sa rencontre dans la cité des bords du Danube avec ce personnage sans envergure. Mais pour Korlowski rien là de bien saillant. Il prend note de tout cela comme il enregistre ce qui se passe au dehors derrière la fenêtre de son bureau : avec la même attention, ou le même détachement. Jean-François Kierzkowski brosse ici le portrait féroce d'un personnage d'écrivain obsédé par le besoin de reconnaissance, mais incapable d'orienter sa pensée et de distinguer l'accessoire de l'essentiel. Quand enfin il parvient à aligner les six mille caractères de l'article commandé, le résultat apparaît exactement à la hauteur de ce que l'on pouvait prévoir : un travail platement scolaire dont la phrase d'ouverture annonce la fadeur, « Roman riche en paysages, aux descriptions précises et au vocabulaire soigné, La Brière dépeint la vie d'un marais, de sa tourbe, ses pâtis et ses landèches. » Un épilogue en lequel se résume le manque de vision, véritable pendant du manque de conscience, dans ce roman à la réjouissante dimension critique.

Lien : https://jclebrun.eu/blog/
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::: lu pour Masse critique ::: merci à Babelio, Mialet-Barrault et l'auteur pour ce plaisir :::

On pourra jouer à chercher/trouver/vérifier les points communs entre l'auteur Jean-François Kierzkowski et son narrateur François Korlowski. Tous deux approchent la cinquantaine, sont natifs de Saint-Nazaire et habitants de Saint-Mars-du-Désert (ce toponyme ! s'il n'existait pas il faudrait l'inventer). Des points communs biographiques principalement.
Bien sûr ils sont aussi écrivains tous les deux. Mais Jean-François (l'auteur) a doté François (le personnage) d'une personnalité qui frôle le ridicule, et je suis gentille. Il est agaçant de bêtise et de fatuité, ce pauvre François : vous n'imaginerez jamais dans quelles situations rocambolesques il va aller se fourrer, c'est ça qu'est drôle ! Une manif d'indépendantistes bretons d'extrême droite, une battue au sanglier, un cocktail de salon du livre à La Baule, une chasse à l'homme dans la Brière...
Justement, la Brière, parlons-en.

François Korlowski est un écrivain ni très prolixe ni très lu, alors quand son éditeur l'appelle pour lui annoncer qu'il a été coopté pour un collectif sous la haute autorité De l'Académie Française, il se gonfle d'orgueil, ne pose pas de questions ou alors pas les bonnes, et fonce tête baissée. Il s'agit, lui dit son éditeur qu'il n'écoute pas bien, de rédiger une note de lecture succincte d'un des Grand Prix du roman de l'Académie décernés depuis 1914 à nos jours. Une centaine d'auteurs français coopèreront à cet ouvrage de prestige qui sera publié pour les fêtes de fin d'année 2023. On l'a apparié au prix de l'année 1923 : La Brière, d'Alphonse de Châteaubriant (1877-1951).
Il ne connait ni le roman, ni l'auteur, mais il est plein d'enthousiasme, et la Brière c'est pas loin, ce sont des marais comme ceux qu'il a près de chez lui, en bordure de l'Erdre.

L'air de rien, tout en raillant les mésaventures de son héros, Jean-François Kierzkowski nous mène par le bout du nez et nous en apprend beaucoup sur la littérature de l'entre-deux-guerres.
En effet, Alphonse de Châteaubriant avait connu un succès considérable avec La Brière, un peu comme Louis-Ferdinand Céline avec le Voyage au bout de la nuit.
Sous prétexte des recherches que finit par faire son personnage qui n'avait même pas pensé à consulter Wikipedia, Jean-François Kierzkowski livre une biographie d'Alphonse de Châteaubriant très documentée.
J'ai lu D'un château, l'autre il y a longtemps, mais je n'avais pas retenu l'extrait dans lequel Céline raconte sa rencontre brève mais inénarrable avec Alphonse de Châteaubriant à Sigmaringen ! Merci pour cette (re)découverte.

Ailleurs, au détour d'une hilarante comparaison entre la vie conjugale d'Alphonse et celle de François Korlowski (hommes se disant mal épaulés, sous-estimés par des épouses dédaigneuses ne satisfaisant pas leur appétit intellectuel...), on apprend (pour moi un véritable scoop) que l'historien André Castelot a été le secrétaire de Châteaubriant lorsqu'après avoir abandonné Marguerite, sa légitime, il avait fini sa vie auprès de Gabrielle Castelot, mère d'André.

C'est un livre composite (action, humour, érudition...) mais il ne faut pas en déduire que la narration soit morcelée. Tout se tient très bien : la folle aventure de François Korlowski, le roman du roman (le narrateur déborde largement du contrat éditorial initial), la biographie de Châteaubriant, la moquerie du milieu littéraire, le dézingage du complotisme (le narrateur n'est pas loin de croire à l'influence du réchauffement climatique sur la domination progressive et inéluctable de l'animal sur l'homme, à preuve les moustiques ou marcassins mutants qu'il voit partout !).

On se régale des running gags et tics d'écriture (rappel peu nécessaire : elle est sensée être celle du narrateur). L'écrivain se délecte à fournir la description détaillé genre fiche du constructeur pour les voitures, et surtout, à réutiliser les nombreux termes nouveaux qu'il a trouvé au fil de sa lecture de la Brière ; l'effet comique culmine dans la note bibliographique finale enfin rédigée qu'il délivre à la fin du roman.

Mon conseil à qui viendrait à visiter la Brière pour la première fois : ne lisez pas La Brière d'Alphonse de Chateaubriant en premier, lisez d'abord Portrait d'écrivain en chasseur de sanglier de Jean-François Kierzkowski ! C'est beaucoup plus drôle !
Lien : https://tillybayardrichard.t..
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Quand son éditeur lui propose de participer à un ouvrage collectif sur les écrivains Grands Prix de l'Académie française, François Korlowski (un double de l'auteur???) n'est pas forcément enthousiaste, mais il accepte. Qui lui a-t-on refilé? Alphonse de Chateaubriant, grand prix 1923, avec La Brière, et accessoirement prix Goncourt pour Monsieur des Lourdines en 1911. Quand même.

Mais attendez, là? C'est quoi ces dates?

Figurez vous que comme pour les Dupondt, il existe Chateaubriand et Chateaubriant. Tous deux écrivains. Vous ne connaissez rien sur ce Chateaubriant? Moi non plus, et figurez-vous que François de même. Il aurait peut-être dû effectuer quelques recherches avant sur Internet car le personnage peut se révéler d'opinions discutables. Voilà donc François embarqué naïvement dans des aventures inattendues. Quant à Chateaubriant, à la fin du roman, vous saurez tout ou presque sur lui, sur son roman La Brière et quelques mots de vocabulaire agrémenteront votre culture.

D'ailleurs j'ai fort apprécié la façon dont l'auteur semble virevolter (avec les mots et les situations) pour finalement bien retomber sur ses pieds; vous me direz, mais c'est quoi ce sanglier, ce dolmen, etc. hé bien allez le découvrir...
Lien : https://enlisantenvoyageant...
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Aujourd'hui, Châteaubriant demeure peu connu du grand public. lui qui, entre deux guerres, vendait autant de livres que peut se reproduire une colonie de hamsters en un an a disparu de l'histoire littéraire. Ce qui mène à se poser la question suivante : plutôt que de déchoir des œuvres et déboulonner des statues, pourquoi n'en érigerait-on pas à la gloire de l'erreur ? De beaux romans et de grandioses sculptures rappelleraient au monde que certains hommes illustres ont été un jour en dessous de tout. Pour éviter toute méprise, chaque modèle à ne pas suivre serait représenté jambes et pieds nus, pantalon et chaussures rangés en retrait : symbole de l'homme à côté de ses pompes.
Ah, elle aurait belle allure notre statue de Châteaubriant, orteils à l'air, port altier, regard fiévreux, poils en volutes. J'imagine déjà au printemps les mésanges s'établir dans les entrelacs de sa barbe ; leurs zinzinulements lancinants obligeraient les passants à lever les yeux sur cette sculpture de bronze. Sous le bras du Grand Homme, on distinguerait un exemplaire de La Brière qui renverrait en miroir, sinon nos erreurs, du moins l'incohérence de bouder une oeuvre adulée cent ans plus tôt.
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Eh bien ! Je peux me vanter de me faire de nouveaux amis facilement. Marjorie serait étonnée, elle qui me juge trop renfermé et peu avenant : en moins de cinq minutes, un type que je connais à peine me raconte l'histoire d'un enfant de quatre ans dont on éclate le crâne contre un mur, puis il m'invite chez lui pour me faire découvrir sa collection de médailles. Si ça n'est pas nouer rondement une relation, il faudra qu'on m'explique.
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Alors que je parcours les autres pages [du contrat d'édition], un épais moustique se pose sur l'écran de mon ordinateur. Je m'étonne d'en croiser encore à cette époque de l'année, mais ce qui me surprend, c'est son comportement : il se déplace le long d'une ligne de texte. Arrivé au bout, il s'envole vers l'arrière et réatterrit sur la ligne suivante qu'il parcourt à son tour. Il réitère ce manège quatre ou cinq fois jusqu'à ce que je le chasse d'une mornifle (seule méthode efficace touvée à ce jour). [...]
Le même moustique est désormais perché sur la molette de la souris et active ses pattes en tous sens; Se peut-il qu'il cherche à faire défiler le texte à l'écran pour lire la suite ? L'idée paraît absurde, mais lorsqu'on vient de se faire voler un livre par un sanglier, on est en droit de se la poser.
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D’une part, j’ai des convictions et, d’autre part, une femme qui m’entretient : deux exigences à réunir pour une bonne indépendance littéraire.
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J'imagine que si on se répète sans cesse devant sa glace : « Tous les jours, et à tous points de vue, le monde ira de mieux en mieux avec le national-socialisme», on finit par y croire.
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