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EAN : 9782021500806
224 pages
Seuil (06/01/2023)
3.2/5   30 notes
Résumé :
Ils sont trois visages et trois têtes de gondole de la littérature française : Michel Houellebecq, Sylvain Tesson, ou encore Yann Moix. Des parcours différents, mais un point commun, ignoré de leurs lecteurs.
Dans l’ombre, tous ont été, et sont restés, des « compagnons de route » de l’extrême droite. Cette enquête sur l’itinéraire de ces trois « stars », révèle comment s’est constitué une coterie littéraire très réactionnaire où se côtoient, depuis les années... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
Alors....un Houellebecq, un Moix, un Sylvain Tesson, j'allais écrire un raton laveur (oui, c'est un cliché, mais il y a des cas comme celui-ci où l'inventaire de Prévert est incontournable. Parce que vraiment, que viennent-ils faire ensemble ? L'un analyste de la société française, l'autre écrivain-explorateur dans la tradition de Bouvier ou de Chatwin, le troisième toujours aux prises avec son histoire familiale compliquée. Un naîf pourrait croire qu'ils sont réunis en raison pour leur talent littéraire. Et à tout prendre, celui-ci n'est pas si répandu.
Mais non ! Car rien n'échappe à la police de la pensée; ces trois individus sont d'extrême droite. Et l'auteur le prouve!
Je lui donne ici la parole telle que l'a pieusement recueillie Télérama, revue dont le suis le fidèle lecteur un peu masochiste depuis les années 70, époque où c'était encore un journal catholique.
" Aujourd'hui, « chacun incarne un vieil archétype du paysage littéraire français. Houellebecq est devenu le grand écrivain national, celui dont chaque nouveau livre fait l'événement, […] celui dont chaque parole est perçue comme un oracle. Moix est devenu l'écrivain médiatique, celui qu'on invite dans les talk-shows pour débattre de l'actualité et de l'air du temps. Avec Tesson, voici l'écrivain voyageur, celui qui sillonne “les chemins noirs” de la France et piste “la panthère des neiges” au Tibet… » Qu'ils tiennent une telle place en dit long aussi sur la société française, suggère François Krug — sur le climat et la mentalité « d'un pays où les digues idéologiques ont sauté, y compris dans le milieu littéraire ».
A la lecture de ces lignes "glaçantes", pn entend déjà sonner sur le pavé le pas lourd des sections d'assaut...
Pensez donc!
Un "grand écrivain national", (dont -l'auteur ne le dit pas)-certains factieux pensent qu'il aurait davanate mérité le Nobel que le bonne Madame Ernaux) Un grand écrivain national.. au fait, qu'y a-t-il de mal à être un grand écrivain national? Ah, évidemment, "national"....cela sent la France moisie!
Un écrivain voyageur...mais où voyage-t-il ? En Russie, forcément en Russie; bien sûr ses liens avec le FSB n'ont pas encore été établis, mais...Ah, et puis il y a cette panthère des neiges...au Tibet! Poutine ne lui suffit pas, il lui faut encore Xi Jingping!
Et Moix ? Ah, Moix, je ne vois pas. Naïf que je suis, je le croyais même de gauche, à l'époque où il chroniquait chez Ruquier.Mais il doit bien y avoir quelque chose. peut-être un péché de jeunesse? L'auteur a bien dû le trouver.
Allez, ils seraient d'extrèm droite, disons que c'est une affaire entendue.
Et alors? La belle affaire! suffit-il de trois malheureux écrivains qui ne forment même pas une école ou une côterie, pour ébranler les institutions, faire trembler la République sur ses bases.
Ils feraient "sauter les digues idéologiques, y compris dans le milieu littéraire"
il y avait donc des "digues idéologiques" dans le milieu littéraire?
si c'était le cas, j'espère bien qu'elles ont sauté!
Mais l'expression m'étonne. Je croyais la gauche attachée à la liberté totale de l'artiste
Voudrait-on revenir à cette belle institution soviétique qu'était l'Union des Ecrivains?
Ou à l'époque bénie où le substitut Pinard poursuivait dans le même mouvement Baudelaire et Flaubert au nom de l'ordre moral, ordre moral qui bien sûr n'était pas le même que celui de nos nouveaux bien-pensants?
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Petit livre en treize chapitres s'intéressant à tour de rôle à trois personnages que l'auteur qualifie de "tête de gondole" de la littérature française. Pour l'un d'entre eux, cela me semble usurpé mais pourquoi pas, j'ai du mal à mesurer l'importance réelle des uns et des autres...
Ce qui est intéressant dans ce livre, c'est le factuel rapporté, et il y en a beaucoup. Dîners, phrases, publications, le tout est abondamment sourcé à la fin de chaque chapitre et offre un panorama d'une société essentiellement parisienne et d'un monde de l'édition où les connaissances sont importantes, les filiations évidentes.
J'avoue avoir été surpris pas le rapprochement de ces trois personnages et doublement en lisant cet ouvrage. Car l'auteur ne démontre rien, il se balade d'un évènement à l'autre, narre quelques rencontres, contextualise certaines publications, rapporte certaines amitiés...
Au lecteur de se faire son avis. le mien n'intéresse personne mais je trouve quand même que les trois héros de ce livre s'en sortent très différemment.
Le plus évident est bien sûr le plus célèbre, M. Houellebecq.
Le plus surprenant, d'une certaine manière, est M. Tesson, par les chemins indiscutables et pourtant semés de petits cailloux choisis qu'il emprunte.
Enfin il reste celui qui fait plutôt pitié lorsqu'on résume son parcours, par son inconstance et sa pathétique volonté d'exister médiatiquement.
Je ne sais pas si ces trois là sont d'"extrême-droite" car il faudrait de mon point de vue redéfinir préalablement ce positionnement, ce qui n'est jamais fait. Il s'est en effet passé pas mal de choses depuis la seconde guerre mondiale et certains concepts de cette époque, comme l'antisémitisme, me semblent peu adaptés à une définition moderne, actualisée.
Quoi qu'il en soit, j'ai appris dans ce livre beaucoup de choses sur d'autres figures moins connues comme M. Nabe, M. Venner, etc...
Un moyen original de contextualiser des publications, de comprendre d'où nous parlent, d'où nous écrivent ces personnages médiatiques incontournables.


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Mais quelle est donc la raison d'être de ce livre? Voilà pour moi toute la question. Peut-être faudrait-il commencer par un état des lieux. le contexte! dit-on en histoire, un peu comme les agents immobiliers vous serinent location, location, location. C'est vrai, le contexte, d'abord.

Le nigaud français, Audiard l'aurait appelé un "cave", a des envies d'extrême droite. Des envies honteuses, parce que Maurras, c'est le Mal, comme nous le rappellent heureusement M. Bernard-Henri Lévy, Mme Annie Ernaux, Mme Fred Vargas ou Mme Nyssen, l'éditrice d'Actes Sud, et ex-ministresse de Macron débarquée pour ses grandes libertés avec le fisc et l'urbanisme. Il est sevré depuis Mitterrand d'alternative au politiquement correct et à la pensée unique qui ont envahi les écrans sans partage, saturent les micros des radios d'État comme des radios faussement libres vivant des subventions, et surtout monopolisent le monde de l'édition. Eh oui, quelle langue voudriez-vous que parlât une édition soi-disant française détenue en réalité et en totalité par trois patrons de la haute finance internationale? Mais sa langue officielle, voyons, celle de la mondialisation néo-libérale : le politically-correct.

Le nigaud français n'en peut plus. Il étouffe. Il suffoque dans cette atmosphère irrespirable, et il est terriblement déçu par les nouveaux héros que nos fins stratèges de la métapolitique néo-droitière ont sélectionnés pour lui, ces YouTubeurs affligeants qui se déguisent en "gangsta pimps", en proxénètes tarés des ghettos de Los Angeles, ou en cowboys nains version Dallas, gonflés aux stéroïdes comme des bibendums, et dont le seul titre de gloire – très apprécié de ces abrutis – est de pouvoir massacrer des marcassins au pistolet-mitrailleur. le nigaud français se souvient vaguement d'une droite littéraire qui avait pour noms Paul Morand, Jacques Perret, Roger Nimier, Jean Dutourd ou Jean Cau. Mais on ne les trouve plus à la bibliothèque : ils ont été "désherbés" - un mot et une opération à l'initiative de ce grand humaniste, créature mitterrandienne et orchestrateur des tribunaux politiques au sein de l'Université de Lyon III, l'inénarrable Jack Lang. Désherbés, comprendre: c'était de la mauvaise herbe.

Le nigaud français voudrait goûter à cette littérature interdite, mais il a peur. Que dira la belle-mère? C'est un argument à se fâcher en famille! Et si ses coordonnées bancaires étaient associées à l'achat sur Internet d'un livre de Paul Morand? Ne risquerait-il pas de voir débarquer chez lui le GIGN à 6 heures du matin ? Comme dans un roman de Kafka? Car la France est kafkaïenne, mais chut, n'en disons rien, car ce serait assimilé à du conspirationnisme, or cela aussi, c'est interdit! Comment faire sans rien risquer? Alors il se tourne vers un ersatz, une pâle copie que l'occupation des médias par des petits soldats politiques vous autorise à consommer à condition que vous n'alliez pas commettre le délit de vous procurer l'original. Il achète du Tesson. Personnellement, je préférais Romain Bouteille. Au moins, on pouvait faire jouer la consigne.

Sylvain Tesson, fils de Philippe Tesson, c'est tout Saint-Germain des Prés. Son ambigu papa était tout à la fois de gauche, de droite, mitterrandien, anti-mitterrandien, ami avec Jack Lang et Laurent Joffrin, mais écrivant pour Valeurs Actuelles, soi-disant catholique mais bisexuel revendiqué et finalement incinéré, pour la liberté d'expression mais souhaitant avec une tonitruance bizarre la mort de Dieudonné M'Bala M'Bala – pour qui je n'ai aucune sympathie, et c'est peu dire, mais de là à appeler au meurtre, c'est une autre affaire. Bref, on voit bien que les étiquettes politiques ad usum cretinorum n'ont à Saint-Germain des Prés aucune validité et que les connivences sont, comme on dit à présent, "transversales". Sylvain Tesson imite Jean Raspail, qui n'était pas un très bon auteur, lequel imitait Saint-Loup, qui n'était pas un bon auteur non plus. On a bien le droit de détester, littérairement ou philosophiquement qui on veut, à commencer par Raspail ou Saint-Loup. Il y a toutefois une chose qu'on ne peut leur retirer: ils étaient AUTHENTIQUES. Saint-Loup, engagé sur le front de l'Est pour ses idées, avait joué sa peau. Raspail traquait son Graal: la Mémoire laissée par les derniers hommes avant la catastrophe de la modernité, cette Mémoire qu'il voulait recueillir comme Lancelot le sang du Christ pour la léguer à la postérité.

Et Tesson? M'est-il autorisé de dire comment je l'ai toujours vu? Comme cet Arthur Lempereur, milliardaire désoeuvré de trente ans campé par Belmondo dans Les Tribulations d'un Chinois en Chine de Philippe de Broca. Un aventurier de luxe qui a superficiellement emprunté au cadre raspailien, mais qui serait à Raspail ce qu'est le Canada Dry au Jack Daniels. Ou bien, pour prendre une autre image, c'est pour le nigaud français une littérature de droite désamorcée, convenable, à risque zéro et qu'on lit un peu comme des adultes qui feraient semblant de tirer des bouffées de ces cigarettes en chocolat qui se vendaient sur les présentoirs des boulangeries de mon enfance. Car Tesson a bien pris garde de jouer sur la veine pour s'assurer un lectorat, mais il n'a pas perdu de vue le salutaire principe de Shakespeare – ne pas se compromettre: "He who sups with the devil should have a long spoon". le prétexte du non-engagement, qui avait été conçu de façon toute différente par les trois hussards, a bon dos.

Alors, à quoi SERT ce livre qui dénonce Sylvain Tesson comme un "fasciste"? Mon premier réflexe, dès sa parution, a été: "A augmenter les ventes par réaction (dans tous les sens du terme réaction)". C'est bien ce qui s'est produit: de Valeurs Actuelles à Jack Lang (oui!), nous avons assisté à une levée de boucliers contre la censure (!) d'un écrivain. Et tout le monde de publier virtuellement sur les réseaux sociaux un petit macaron préfabriqué: "JE SUIS TESSON", achat compris d'un de ses riches ouvrages à la clef (la résistance a un prix). Si j'étais conspirationniste, ce qu'à Dieu ne plaise, je pourrais imaginer que M. Krug est un idiot utile qui s'est fait manipuler dans un opération de com qui le dépasse complètement. Par exemple, le délire pourrait me suggérer qu'il a été publié au Seuil qui appartient au groupe Média-Participations, étiqueté catholique (postconciliaire) de droite (capitaliste), milieu dans lequel navigue depuis longtemps Sylvain Tesson via les associations qu'il préside, comme Chemins d'Étoiles. Mais heureusement, je n'appartiens pas à cette catégorie de gens infréquentables, les vils conspirationnistes (les conspirations, ça n'existe pas!), et je conclus que tout cela n'est qu'un hasard, que tout n'est qu'illusion, concours de circonstances… Oui, certainement. Tout est factice. Et si les ventes de Tesson ont explosé grâce à ce livre absurde qui fait de lui un écrivain d'extrême droite, je ne peux que m'en réjouir pour cet aventurier du Boul' Mich' qu'on a injustement calomnié.
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Sylvain Tesson, l'aventurier, admire la Russie et flirte avec la Nouvelle Droite. Il défend des valeurs guerrières de courage, d'effort, de dépassement de soi qui ne sont plus trop d'actualité. Lors de sa jeunesse il a animé quelques émissions sur Radio Courtoisie. Houellebecq fréquente les monarchistes, doute des bienfaits de la démocratie et n'hésite pas à s'assoir sous un portrait de Maurras. Il préfère les asiatiques aux musulmans et est contre l'avortement et l'euthanasie. Yann Moix a du mal à faire oublier les bandes dessinées révisionnistes de ses jeunes années et sa signature de la pétition contre la loi Gayssot…

Tout cela suffit-il à en faire des écrivains d'extrême-droite ? le revendiquent-ils eux-mêmes ? Peut-on leur mettre une étiquette alors qu'il s'agit avant tout de littérature donc de fiction avec la liberté qui est celle de l'expression artistique…et par ailleurs de quelques fréquentations qu'ils assument sans pour autant s'y identifier. Houellebecq et Tesson étant deux figures libres, deux personnalités fortes défendant leurs opinions, pas toujours conformes à la bien-pensance qui nous berce, mais peut on leur en vouloir…Quand à Yann Moix il semble surtout avoir le souci de faire une carrière littéraire et journalistique tout en désirant effacer quelques débordements de ses années d'étudiant provocateur…

Bref une démonstration peu convaincante, beaucoup d'anecdotes, de sous-entendus, aucune analyse réelle d'un soutient hypothétique de ces écrivains à une idéologie d'extrême droite quelle qu'elle soit. Leur point commun : ils sont inclassables et ils ont du talent.
Intéressant pour un rappel de l'ambiance politique des années 90…
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Aujourd'hui je vais évoquer Réactions françaises enquête journalistique dérangeante de François Krug sous-titrée Enquête sur l'extrême-droite littéraire. L'auteur s'intéresse à trois écrivains contemporains emblématiques et médiatiques et révèle leurs accointances de l'ombre (passées ou actuelles) avec les milieux d'extrême droite.
Les personnages dont il s'agit sont respectivement Michel Houellebecq, Sylvain Tesson et Yann Moix. le premier est un réactionnaire nihiliste dont l'oeuvre est souvent polémique, notamment vis-à-vis de l'islam. le second est l'incarnation de l'écrivain voyageur contemporain attiré par les steppes russes, fils d'un père journaliste et directeur de théâtre, tombé d'un toit un jour de soulerie. Enfin, Yann Moix a commis des fanzines dans sa jeunesse qui sont proprement dégueulasses et ont suscité polémique et indignation avant de publier des romans autobiographiques et réaliser des films. Réactions françaises alterne les chapitres consacrés à ces trois auteurs à partir d'archives, d'entretiens avec des proches et les textes des romanciers. François Krug mentionne systématiquement les dates (entre septembre 2022 et janvier 2023) des interviews qu'il a réalisés et cite également les protagonistes qui ont refusé de lui répondre. Ils sont nombreux à éviter de se prononcer et à préférer la discrétion pour éviter l'association avec les troubles écrivains. L'ouvrage est bien documenté, le journaliste a plongé dans le web pour retrouver des articles ou des notules que les intéressés ont parfois tenté de dissimuler une fois connus. Force est de reconnaitre que leurs fréquentations et leurs pensées sont tournées vers une frange nationaliste, royaliste, catholique de la pensée politique contemporaine. Certains passages sont odieux, en particulier avec les négationnistes, les révisionnistes et les antisémites qu'ils côtoient volontiers. Houellebecq, Tesson et Moix n'ont pas de liens directs entre eux mais leurs inclinaisons se révèlent proches. Il est intéressant de mettre en perspective leurs ouvrages avec leurs lectures et leurs influences. le parcours littéraire et familial de chacun est très différent. Cependant les amitiés, y compris de jeunesse, sont prégnantes ; certaines rencontres sont à l'origine de liens forts. Les relations entre ces trois écrivains et les militants d'extrême-droite et les journalistes de cette frange sont incontestables. La passion de Tesson pour Jean Raspail avec lequel il échange de nombreux courriers permet de lire ses textes avec un autre regard. Les treize chapitres permettent de retracer le parcours de chacun d'eux et de mesurer leur évolution personnelle souvent vers la dissimulation de ce qui peut être considéré comme une tare. Il est dommage que l'enquête ne se termine pas par une conclusion. Les informations sont intéressantes mais un sentiment de manque et de frustration persiste après la découverte de ces révélations. le journaliste devrait plus clairement indiquer son ambition à part porter à la connaissance des faits bruts.
Réactions françaises est une enquête intéressante qui permet de décrypter les sous-bassement de l'oeuvre littéraire de ces trois auteurs souvent encensés par un lectorat important et une critique fascinée. Certes ces faits ne doivent pas clouer au pilori les intéressés mais il est toujours sain d'être informé pour apprécier (ou détester) en connaissance de cause.
Voilà, je vous ai donc parlé de Réactions françaises de François Krug paru aux éditions du Seuil.

Lien : http://culture-tout-azimut.o..
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critiques presse (3)
Bibliobs
17 avril 2023
En consacrant un livre très documenté aux parcours de Michel Houellebecq, Yann Moix et Sylvain Tesson, le journaliste François Krug montre à quel point ces trois célèbres écrivains sont, depuis leurs débuts dans les années 1990, fascinés par des idéologies réactionnaires.
Lire la critique sur le site : Bibliobs
LaLibreBelgique
17 avril 2023
Le journaliste François Krug dénonce dans une enquête la proximité des trois écrivains avec des figures de l’extrême droite intellectuelle. La presse française rebondit sur son livre.
Lire la critique sur le site : LaLibreBelgique
LesInrocks
17 avril 2023
Au-delà du goût littéraire, mais au plus près du dégoût politique, l’enquête de François Krug sur un paysage littéraire français dominé par trois figures populaires, Michel Houellebecq, Yann Moix et Sylvain Tesson, a valeur de double symptôme.
Lire la critique sur le site : LesInrocks
Citations et extraits (3) Ajouter une citation
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Après la dénonciation à la vindicte publique opérée par Monsieur Krug, le parquet du politiquement correct ne pouvait manquer de se saisir de l'affaire. C'est chose faite et le procureur auto-investi Plenel ouvre une enquête préliminaire dans sa feuille D'après les premières informations qu'il communique, il semble que l'enquête ne doive pas s'arrêter là. En effet elle porte aussi sur le dénommé Solers. Son cas apparaît mauvais : outre ses récents errements il a été maoïste dans sa jeunesse ce qui ne vaut pas mieux pour un trotskyste.
Et il ne faut pas s'arrêter en si bon chemin Il est temps de se pencher par exemple sur les cas de Valentin Musso et de Virginie Grimaldi. Même si on ne sait pas de quoi ils sont coupage, Mediapart doit bien finir par trouver
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C'en est trop pour les Inrockuptibles. Ils soutiennent "Michel" depuis son premier roman. Il leur réservait jusqu'ici ses confidences. Il assurait qu'il ne parlerait plus à la presse, et le voilà qui livre une interview déguisée à un concurrent, et pire, à Valeurs actuelles. Nelly Kaprièlian y consacre son billet hebdomadaire : "Michel vire t-il à l'extrême droite ? L'a t-il toujours été ? Est-ce de la provoc ? Du nihilisme ?
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C’est alors que Robert Badinter explique sur France Info que « le Parlement n’a pas à dire l’Histoire » et que les « lois mémorielles », qu’il décrit plutôt comme « des lois compassionnelles », n’auraient « pas leur place dans l’arsenal législatif ».
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Videos de Francois Krug (2) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Francois Krug
Dans un petit livre noir qui a déjà fait couler beaucoup d'encre, Michel Houellebecq revient sur deux polémiques dont il a fait l'objet. Que nous apprennent ces quelques mois dans la vie de l'écrivain ? Est-il le miroir de notre époque ?
Pour en parler, Guillaume Erner reçoit : Elisabeth Philippe, critique littéraire à L Obs François Krug, journaliste au Monde Alexandre Gefen, directeur de recherche en littérature au CNRS
#houellebecq #litterature #politique ____________ Découvrez tous les invités des Matins de Guillaume Erner ici https://www.youtube.com/playlist?list=PLKpTasoeXDroMCMte_GTmH-UaRvUg6aXj ou sur le site https://www.franceculture.fr/emissions/linvite-des-matins
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