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EAN : 9782072938672
240 pages
Gallimard (04/03/2021)
3.34/5   55 notes
Résumé :
Depuis des années, mes amis me pressent, en m'écoutant raconter mes histoires, d'écrire mes Mémoires. Je me suis toujours refusé à cette tâche que je sentais pourtant, moi-même, nécessaire. Les souvenirs ici réunis ne s'apparentent donc pas à des Mémoires, au sens classique du terme, mais à un mélange de ce que j'ai baptisé "lieux de mémoire" et "ego-histoire". Pour mieux dire, ils relèvent de ce que l'on appelait autrefois un roman d'apprentissage.
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Critiques, Analyses et Avis (16) Voir plus Ajouter une critique
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« Recevoir, célébrer, transmettre » résume une vie réussie et cette formule de Lévinas guide manifestement les Nora.


Pierre Nora a beaucoup reçu de sa famille. Son père, Gaston Nora, fut un grand médecin, un poilu mobilisé durant toute la grande guerre (aux cotés de Xavier Vallat), un bourgeois clairvoyant sur la montée du nazisme, un père de quatre enfants dont l'ainé Simon devint un brillant inspecteur des finances mendésiste.


Son oncle, André Meyer, dirigeant de la Banque Lazard, était un « génie financier ». La famille était alliée, par le jeu de mariages parfois éphémères, aux mythiques « deux cent familles » dont les Cossé Brissac ; union dont une victime collatérale est Félicité Herzog, auteur du réquisitoire « Un héros ».


L'agrégé a beaucoup reçu de l'éducation nationale : lycéen à Carnot puis Louis le Grand, il rate l'admission à Normale Sup, se rabat sur l'agrégation d'histoire et devient enseignant à Sciences Po puis Directeur des Hautes Etudes en Sciences Sociales.


Reçu parmi l'intelligentsia, il a rencontré et disserté avec toutes les têtes pensantes de sa génération, est une personnalité reconnue de la communauté juive et a exercé une influence notable dans la presse progressiste (L'Express et Le Nouvel Observateur).


L'académicien, qui se fit offrir son épée par vingt femmes exclusivement, a collectionné des compagnes exceptionnelles. Initié par Marthe, une princesse malgache, que décrit Lawrence Durell dans « Le quatuor d'Alexandrie », il épouse Françoise Cachin, part avec elle en voyage de noces en Chine où il frôle la mort, puis célèbre la vie jusqu'au bout, et à quatre vingt dix ans partage la vie d'Anne Sinclair, après une vie sentimentale plurielle et compliquée.


L'éditeur a publié, en cinquante ans chez Juilliard puis Gallimard, plus de mille ouvrages dont nombreux sont ceux reconnus comme des références et exerce un rôle majeur en maintenant une distinction rigoureuse entre le devoir d'histoire et le devoir de mémoire. Cette vie de Directeur de Collections sera l'objet de son prochain volume de mémoires.


Dans ce premier tome, titré «Jeunesse » Pierre Nora se focalise sur les périodes clés (l'invasion, l'occupation, etc.) et les personnes qui l'ont fait ce qu'il est. En huit chapitres, qui peuvent être lus dans le désordre, il se concentre sur ses trente premières années qui sont les fondations sur lesquelles s'appuie la vie d'un « honnête homme » comme l'on disait jadis.


Une lecture indispensable à qui s'intéresse à l'évolution de la pensée contemporaine.

PS : mon regard sur "Le Héros" de Félicité Herzog : https://www.babelio.com/livres/Herzog-Un-heros/394756/critiques/2200767
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Pierre Nora se défend d'avoir écrit ses Mémoires, et nous propose une sorte de roman d'apprentissage revenant sur ses jeunes années et sa formation intellectuelle. Il manquera à certains – dont je fais partie – quelques éléments d'une culture toute parisienne, ou du moins germanopratine, pour apprécier parfois les détails portés à notre connaissance, situer les personnalités évoquées, humer le riche terreau où se développent les élites. Je ne ferai pas ici le procès inutile d'un intellectualisme parisien, mais force est de constater que Pierre Nora n'échappe pas à l'étiquetage en se trouvant au centre de la constellation édition-journalisme-politique.
L'étendue d'un réseau tissé dès les lycées d'excellence et l'École normale supérieure, l'appui d'une famille bourgeoise et aisée, la fréquentation d'un milieu où la culture de l'entre-soi assure la possession des bons codes caractérisent cette jeunesse, bouleversée par la guerre, la fuite devant les rafles de juifs et l'éclatement de la bulle douillette où vivait la famille Nora.
La sincérité de l'auteur se heurte parfois à l'écueil d'une satisfaction dynastique quand il énumère la réussite des membres du clan familial. S'il n'épargne pas les travers des uns et des autres, leurs demi-réussites, il n'oublie jamais de citer leurs éclatants succès. Appliquant le traitement à lui-même, l'échec à Normale constitue l'un des chapitres du livre et j'ai souvent souri devant cette vilaine éclipse obscurcissant une étoile qui se voulait si brillante ; enfin tout finit par s'arranger.
Pierre Nora ne cache pas non plus son aventure amoureuse avec l'étonnante Marthe qu'il pare d'une aristocratie toute coloniale avant de la dépeindre sous des traits assez venimeux et empreints de fausse commisération. Je crois que j'aurais préféré qu'il parlât de sa relation avec le poète René Char plutôt que de ses turpitudes sentimentales.
J'ai été étonnée en refermant le livre d'éprouver davantage d'empathie pour son père, ancien combattant de la guerre 14-18, éminent urologue, chirurgien à l'hôpital Rothschild et resté toute la guerre à Paris que pour les femmes de la famille auxquelles l'auteur rend un hommage appuyé et assez conformiste.
Dans un récent entretien avec Annick Cojean du journal le Monde, Mona Ozouf raconte qu'elle a commencé à écrire « parce que de jeunes copains historiens qui, eux, avaient déjà l'idée d'écrire des livres m'ont commandé des petits travaux. Un feuillet sur tel sujet, une conclusion sur tel autre. En gros, de la sous-traitance. Ni payée ni citée, tout juste remerciée. » Pierre Nora faisait partie de ceux-là. Il confie : « Mona, qui partageait mes intérêts intellectuels, à laquelle m'ont lié une communauté de travail et une amitié que le temps n'a fait qu'approfondir et que la disparition précoce de François [Furet] et de K-jo [Jacques Ozouf] a laissée seule témoin de nos jeunes années. » le compliment est un peu court et étrangement engoncé dans la perte des copains académiciens, initiateurs de l'ego-histoire. Mona Ozouf aurait été l'une des bonnes fées penchées sur le berceau de cet ouvrage, mais elle a suffisamment de malice pour en percevoir les satisfecit auto-administrés.
Le livre permettra sans doute à son auteur de se sentir un peu moins un « homme de l'ombre », « un personnage en mode mineur ». Je le rassure, lecture faite, on ne peut plus le penser.
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Dans le cadre de la dernière opération Masse critique, je me suis laissée tenter par ces mémoires de jeunesse de Pierre Nora et je remercie vivement l'équipe de Babelio et les éditions Gallimard pour m'avoir donné l'occasion de les découvrir.
J'éprouve en effet beaucoup d'admiration pour l'historien et pour l'auteur des lieux de mémoire.
cette autobiographie se lit comme un roman. Il faut dire que la vie de Pierre Nora n'a pas été banale. Enfant juif pendant la guerre, il a grandi et mûri avant l'heure, frère cadet d'un haut fonctionnaire brillant, il a côtoyé les milieux intellectuels de l'époque avant même d'en faire partie en tant qu'étudiant, historien et éditeur. Que de rencontres dans ce livre, c'est presque étourdissant et c'est en tout cas passionnant !
Cependant, je mettrais un petit bémol car j'ai trouvé que par moments Pierre Nora était un peu trop cash (notamment sur la vie personnelle de son entourage) et je me suis sentie un peu indiscrète en tant que lectrice.
si vous ne deviez lire qu'un chapitre de ce livre, je vous conseillerais celui sur son échec à Normale sup, il mettra du baume au coeur à bien des étudiants ayant raté leur concours !
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Entamé dans un tgv lancé à vive allure, je n'ai pu lâcher ce livre. Dès les premières pages, le lecteur se retrouve happé par les souvenirs d'enfance de Pierre Nora dans une France envahie et occupée. Comment ne pas se sentir touché(e)s par cet enfant angoissé qui tente – comme chaque enfant – de trouver sa place au sein de la fratrie et de se construire. Nous savons bien, tous, que, quelles que soient les circonstances, il s'agit d'un exercice compliqué. Mais il est évidemment encore bien plus compliqué lorsque, votre pays étant en pleine guerre, vous êtes né dans une famille juive, et que les nazis occupent le terrain !

Page après page, Pierre Nora prend son lecteur par la main et lui ouvre les portes de sa vie sans crainte, sans pudeur, sans essayer de mettre quelque distance que ce soit entre lui et son lecteur. Il a, et c'est notable, la bienveillance de ne pas nous prendre de haut. L'homme que certains considèrent comme providentiel, celui à qui l'on pourrait croire que tout à réussi, a pris la plume pour remonter à contre-courant ce chemin. Mais Pierre Nora nous montre précisément que ce qui aurait pu sembler être un atout – la position sociale de la famille, le fait d'évoluer dans les hautes sphères – n'en a pas forcément été un. Il nous donne à voir comment sa réussite est en partie due à de nombreux échecs – identité juive perdue, vocation contrariée et avortée et enfin concours raté !

Et puis, il y a cette vie, cette vie si incroyable, si dense, si intense qui impressionne et qui impose le respect. L'homme est un historien de la mémoire, un enseignant, un éditeur et également un académicien, de quoi en faire pâlir plus d'un ! Mais ses réussites, dans tant de domaines différents, ce n'est pas à des succès permanents qu'il les doit. Ce qui lui a permis d'avancer, c'est que, malgré les échecs, malgré les claques qu'il a pris comme tout un chacun, il a su rester debout, sans vaciller, tout en continuant à prendre des décisions à contre-courant pour être là où on ne l'attend pas. La leçon de vie qu'il nous donne, c'est que, parfois, il faut savoir passer par là où le chemin est le plus ardu.

Le personnage ne parlera peut-être pas à beaucoup d'entre vous, mais pour moi, ces mémoires m'ont ému aux larmes. Ses phrases m'ont parfois rappelé pourquoi j'ai voulu m'engager sur ce chemin, pourquoi les questions mémorielles me faisaient et me font toujours vibrer. Cet homme « qui n'a jamais fait rien fait comme les autres » selon son père, me rappelle que rester debout dans les périodes compliquées peut être le chemin vers un avenir plus tranquille. Bref, la lecture de ce livre, pour moi, donne de l'espoir !

Soucieux d'humilité, de transmission et de don, Pierre Nora nous livre là un récit honnête et qui permet une immersion dans des mondes que nous n'avons pas l'habitude de côtoyer tel que le microcosme universitaire ou bien la bourgeoisie juive parisienne.
Lien : https://ogrimoire.com/2022/1..
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Il est des êtres dont l'intelligence et les valeurs humaines donnent à leur conversation un mélange de densité et de légèreté exceptionnel. Leur intelligence hors du commun, loin de nous faire sentir nos limites, nous donne l'étrange sentiment de pouvoir être à leur hauteur le temps d'une lecture ou d'une conversation. Evidemment il n'en est rien, mais ils sont d'une telle élégance qu'ils nous parlent comme si nous étions des leurs. Pierre Nora est de ceux-là, brillant causeur auprès duquel on aimerait pouvoir partager une soirée au coin du feu.
Jeunesse est un magnifique livre, celui d'un vieil homme extraordinaire qui se penche sur sa jeunesse et nous la raconte avec simplicité, comme une jeunesse ordinaire. le livre nous permet de pénétrer par effraction dans le monde des jeunes intellectuels des années 50 : Normal Sup, la Sorbonne, Derrida, Furet, Tulard, Le Roy Ladurie et tant d'autres. D'autres lecteurs ont parlé de name dropping. A mon sens, il ne s'agit pas de cela, mais juste d'un récit de famille où l'on se reconnait et s'estime.
Les esprits chagrins parlent de "l'importance d'être bien né et d'avoir de l'argent pour réussir." Peut-être, mais il existe pas mal de gens riches et bien-nés qui ne réussissent pas tant que cela… Il est sûr que Pierre Nora, qui appartient lui-même à une famille hors du commun, a été façonné par une longue histoire familiale qui l'a précédé et se poursuit après lui. Il en est parfaitement conscient. Qui pourrait le lui reprocher? Inné , acquis, déterminisme social, hérédité… Je n'entrerais pas dans le débat, mais me réjouis de rencontrer au détour d'un livre des personnes telles que lui.
Paradoxalement, Jeunesse montre aussi les limites de nos élites intellectuelles : des êtres d'une intelligence exceptionnelle, certes, mais aussi un tout petit monde qui se reconnait, s'attire et finit par cultiver un certain entre-soi. Seule une grande humilité peut permettre de sortir de ce piège.
Pour finir, on pourra rapprocher cette lecture de celle d'Une Brève Libération de Félicité Herzog, qui apporte un autre regard sur la famille Nora.
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critiques presse (1)
LeMonde
22 mars 2021
L’historien, maître d’œuvre des classiques « Lieux de mémoire », académicien, éditeur… procède dans cet émouvant livre à l’inventaire de ses « échecs » providentiels, à l’intention du fils qu’il n’a pas élevé.
Lire la critique sur le site : LeMonde
Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Mon père vivait, depuis l'arrivée de Hitler au pouvoir, dans la terreur de ce qui devrait un jour déferler sur la France et sur les Juifs en particulier. Il était de ceux qui, avec l'historien Louis Halphen et Robert Debré dont il était proche, avaient fait traduire Mein Kampf dans sa version originale, une traduction antérieure ayant supprimé tous les passages contre les Juifs.

Je me souviens d'un jour où mon père avait ramené de l'hôpital Rothschild, où il était chef du service d'urologie, quelques vieux Juifs à payess (papillotes) et manteaux râpés, réfugiés d'Allemagne et d'Autriche, pour écouter leurs récits terrifiants. Il avait même invité, pour leur faire partager ces informations, mes deux oncles Pierre Jaudel et Léon Bloch. Ceux-ci, les vieux Juifs partis, renchérissaient pour dire à mon père en riant : «Ils t’ont bien eu, ces schnorrers [mendiants], pour te faire casquer. » Malgré mon jeune âge, leurs réactions m'avaient choqué. Elles étaient typiques d'une bourgeoisie française qui se croyait à l’abri de toute persécution.
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J'ai été attiré, jusqu'à la fascination par un milieu intellectuel, celui des normaliens, un entourage, un type de culture qui m'étaient à la fois proches et pourtant étrangers. De jeunes gens brillants mais qui ne s'étaient jamais heurtés aux réalités les plus brutales de la vie et de l'époque, qui n'avaient pas vécu la peur au ventre, qui n'avaient rien vu des meurtres sauvages et des horreurs nazies. Et du même coup, cette culture apprise, suprêmement scolaire, d'une extrême sophistication, et comme hors sol, planant dans les hauteurs d'une rhétorique, pour ne pas dire d'une mystique verbale, j'ai voulu férocement me l'approprier sans réussir à l'habiter.
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La première et seule rencontre avec le général de Gaulle, avant 1958, rue de Solférino, préparée par Olivier Guichard, a été un échec assez comique.

Simon (Nora) s'y est rendu avec l'arrière-pensée d'être, en économie, le Malraux du Général. L'entrevue a mal commencée le Général, debout derrière son bureau, restant silencieux et Simon balbutiant ; «Mon général, vous m'avez convoqué...» Le Général : «Apprenez, Monsieur l'inspecteur des finances, que le général de Gaulle ne convoque personne, il reçoit qui le demande. » Défaite immédiate de Simon : «II y a malentendu; dans ces conditions, mon général, je ne veux pas abuser de votre temps, je me retire.» Et le Général de lui dire : «Puisque vous êtes là. Monsieur l'inspecteur des finances, causons !» Simon se lance alors dans le récit de sa génération résistante, de ses espoirs de réforme pour la France, et le Général à son tour entame le monologue devenu classique sur la lamentable histoire de France depuis 1870 sur les compromis des systèmes des partis, sur la fatalité du déclin, brisé de temps en temps par des volontés d'exception, mais voué à poursuivre sur cette pente désastreuse etc.

Simon, ne sachant pas trop quoi objecter finit par dire : « Si c'est cela, notre avenir, mon général il n y a plus qu'à entrer à la Trappe. » Et de Gaulle, se levant pour mettre fin à l'entretien, lui sort cette phrase conclusive : «En ce qui me concerne, Monsieur l'inspecteur des finances, je n'y vois pas d'inconvénient. »
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Pour moi, le judaïsme est tout entier histoire. Ce n'est pas une religion, à la différence du christianisme, ce n'est pas non plus une culture, à la différence de l'islam. C'est une histoire. Une histoire grandiose qui a traversé les siècles. Elle a commencé avec l'invention de la Loi et la rédaction, elle-même historique, du plus beau livre de l'humanité. Elle a abouti de nos jours, sous nos yeux, à deux phénomènes monstres : la première et la seule tentative d'extermination industrielle d'un peuple et la création au forceps d'un Etat-nation à la fois exaltant et, pour le meilleur comme pour le pire, sans équivalent. A cette histoire, comment n'aurais-je pas été fier que le sort m'ait rattaché ?
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Cela m’a fait réfléchir. Ce n’est peut-être pas un hasard si j’ai été historien de la mémoire. Et si j’ai lu l’histoire entière de la France à travers cette grille. Il y a peut-être une raison inconsciente à avoir fait du « lieu de mémoire » un instrument d’objectivation, de distanciation, de défamiliarisation de ces « lieux » si divers.
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Vidéo de Pierre Nora
Pierre Nora entrelace le récit de son parcours personnel avec celui de la discipline historique, depuis l'après-guerre jusqu'aux années 2000, pour répondre à la question : pourquoi faire de l'histoire ?
Conférence issue de l'édition 2005 des Rendez-vous de l'histoire sur le thème "Religion et Politique". 
© Pierre Nora, 2005. 
Voix du générique : Michel Hagnerelle (2006), Michaelle Jean (2016), Michelle Perrot (2002) 
https://rdv-histoire.com/
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