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EAN : 9782226215178
168 pages
Albin Michel (18/08/2010)
  Existe en édition audio
3.45/5   1338 notes
Résumé :
"Ce matin-là, je reçus une lettre d'un genre nouveau."
Ce roman relate une correspondance fictive entre Amélie Nothomb, l'auteur, et Melvin Mapple, un soldat de 2e classe de l'armée américaine posté à Bagdad en Irak. Cette relation épistolaire mène à une certaine amitié entre l'écrivaine et ce soldat devenu obèse, en tout cas une relation particulière qui ramène l'auteur à ses propres conceptions de la communication écrite et des échanges avec ses lecteurs.>Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (183) Voir plus Ajouter une critique
3,45

sur 1338 notes
Je ne lis plus de romans d'Amélie Nothomb depuis longtemps avec l'avis péremptoire ' je n'aime pas ' .
Puis ayant appris que ce roman évoquait les relations épistolaires même si les miennes sont sous forme de mails , époque oblige , j'ai eu envie de lire ce livre .
Dire que j'ai adoré serait exagéré , peut-être tout simplement que même si je la défends ardemment , la littérature belge n'est sans doute pas assez exotique pour moi . Et puis je trouvais que les romans d'Amelie Nothomb se lisaient trop rapidement d'autant plus pour moi qui lis très vite , et dernier point qu'elle n'était pas assez ' conteuse ' .
Malgré ces petites mises au point , quelques légères déceptions sur le roman qui ne me fait pas fait vibrer pour que ce soit un coup de coeur , j'ai été ravie sur la façon dont l'auteur traite les relations épistolaires , j'ai d'ailleurs épinglé quelques phrases , ah quelle merveilleuse trouvaille ces deux correspondants qui se découvrent avec le plaisir aigu d'un Robinson Crusoe qui rencontre Vendredi , l'émotion est au rendez - vous , oui les correspondants se donnent la réplique , ont du répondant .
Chacun écrit mais en pensant à l'autre , on sent le vécu chez l'auteur qui ( je ne le savais pas ) répond à environ 2000 correspondants , chapeau à Amelie , petit clin d'oeil d'ailleurs à cet accessoire sans lequel il n'y aurait pas d'Amelie Nothomb .
Moi perso je ne trouve pas que ces pages où elle livre une part d'elle -même soit nombriliste , au contraire c'est ça qui la rend proche , très humaine et je revois mon jugement à l'emporte pièce sur l'auteur qui me permet également de dire avec un plaisir non dissimulé ' il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis ' , tout ça pour dire que je ne suis pas une imbécile et le dire soi- même c'est nombriliste et bien j'assume .
Oui désolée mais ça fait tellement de bien de me lâcher un peu sur le site ...
Et j'ai beaucoup aimé l'humour de l'auteur , il y a des passages assez critiques sur la guerre , les EU , pas très politiquement correct ça non , et bien ça me plait .
Je vais encore lire l'auteur , oui et le prochain ce sera 'Les combustibles ' .....
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J'ai eu ma période Amélie Nothomb, j'ai lu par exemple six de ses livres en 2006. J'avais un rythme de lecteur plus rapide que son rythme d'écriture, ce qui est une gageure quand on la connait ! J'appréciais, et apprécie toujours, son art de façonner l'alliance entre un sujet et un angle original pour l'aborder, sa manière de jouer et tourner autour de ce sujet avec une grande habileté. Mais à force de la lire, j'ai eu l'impression d'une recette, j'ai ressenti un manque de profondeur, j'ai vu en elle une illusionniste douée mais qui nous fait repartir de ses spectacles les mains et le coeur vides.

Dans la vie, je ne retourne jamais à mes anciens amours. En littérature, l'exercice est moins destructeur et il est tentant d'aller jeter un coup d'oeil à une oeuvre plus récente pour voir si et comment une auteure a évolué. J'avais lu les romans "autobiographiques" (Stupeur et tremblements, Métaphysique des tubes, Biographie de la faim...) et les romans "concepts" (Hygiène de l'assassin, Les Catilinaires, Les Combustibles). Ici, Nothomb semble avoir mélangé les genres. Elle nous conte son rapport au courrier des lecteurs, ce que ça lui apporte, ce que ça lui coûte... et invente également une correspondance avec un soldat américain obèse qui conçoit son problème de poids comme une réponse aux traumatismes vécus sur le front.

C'est donc l'occasion pour l'auteur d'aborder l'obésité comme elle sait le faire avec d'autres thèmes, en cherchant à comprendre, à disséquer le regard de la société, les enjeux autour de cette question totalement d'actualité dans nos société de la surconsommation. Et elle entretient du coup le flou sur tout ce qu'elle dit de façon plus générale sur son habitude de répondre au très nombreux courrier qu'elle reçoit puisque l'on comprend qu'il y a une partie totalement fictionnée... mais où est la limite et où nous parle-t-elle sincèrement ? Et d'ailleurs, un auteur nous parle-t-il forcément sincèrement, même dans une autobiographie ?

Certains retournements vers la fin pourraient brouiller les pistes dans l'autre sens... mais cela reste tout de même du Nothomb habituel. Avec en plus une pirouette finale que j'ai trouvé presque ridicule et que je vous laisse découvrir, un petit numéro de cirque de l'illusionniste qui aurait peur de la vérité qu'une autre fin aurait affronté en face.
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Même s'il est bien écrit et se lit facilement, j'avoue que la lecture de ce bouquin m'a laissée perplexe.
Le sujet est plutôt atypique mais, à mon sens, relativement glauque. Quant aux deux protagonistes, ils m'ont semblé aussi délirants l'un que l'autre. J'ai trouvé la toute fin un brin absurde, un peu bâclée, comme si Amélie Nothomb ne savait plus comment se dépêtrer de son affaire.
Néanmoins, le côté surprenant de cette histoire, son développement et la réflexion qu'il suscite, ont retenu mon attention tout au long de ma lecture.
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C'est vrai qu'avec les romans d'Amélie Nothomb, on ne sait jamais à quoi s'attendre et je crois que c'est cela qui me plait. Parle-t-elle réellement d'elle et uniquement d'elle ou de la Amélie Nothomb auteure et pont barre, avec quelques petits concepts à ce qu'elle est vraiment ? Nul ne le sait réellement et on a beau dire "j'ai tout lu d'Amélie Nothomb", ou "je connais sa vie sur le bout des doigts", c'est entièrement faux car malgré tout ce qu'elle veut bien nous livrer (ou pas), elle reste avant tout quelqu'un d'énigmatique. Et si c'est elle qui nous manipulait, nous, lecteurs, en réalité, depuis le début ?

Ici, il s'agit de la correspondance (fictive ? ) de la romancière avec un soldat basé en Irak avant que les Américains ne retirent leurs troupes. Ce dernier, Melvin Mapple, a trouvé son propre moyen de se révolter contre l'horreur qui se déroule chaque jour sous ses yeux. Avec quelques camarades, afin de soulager leur conscience, une fois rentrés à la base, leur propre moyen de lutte est d'ingurgiter le plus de nourriture possible et sans pour autant se dégoûter : il en sont fiers, du moins c'est ce que notre correspondant va, au fil des pages, arriver à s'imaginer. Melvin, sans s'en rendre compte, réalise sa propre oeuvre d'art. C'est sur ce point qu'ils s'entendent avec l'auteure et entre eux, en plus d'une véritable correspondance qui va s'installer sur des moins, va naître une certaine sorte de respect mutuel et d'amitié presque, pourrait-on dire.

Il est vrai que les bombardement qui sont réalisés en Irak ne sont pas détaillés et cela aurait pu mettre le puce à l'oreille du lecteur mais comment ce dernier pourrait-il remettre en cause le récit d'un homme qui a volontairement sacrifié une bonne partie de sa vie pour sa patrie, et il était d'ailleurs loin d'être le seul (et ne sera d'ailleurs jamais ni le premier ni le dernier). Des hommes comme lui, qu'ils soient rachitiques ou obèses ne devraient être que loués alors pourquoi lui et ses copains sont-ils la risée de tout le campement militaire ?

Un roman, qui, comme tous ceux de l'auteure belge, se lit extrêmement rapidement et est comme toujours écrit avec un style simple et léger (quoique, pas tant que cela si l'on y réfléchit bien en voulant décrypter tous les non-dits qui se trouvent entre les lignes ou encore ce que la romancière dénonce au travers de ses propos). Un roman que je ne peux encore une fois que vous recommander d'autant plus qu'à la page 56 exactement, elle y fait référence à Truman Capote (comprendra qui veut) et rien que cette simple évocation vaut de l'or pour moi !
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Amélie, c'est simple : on « adore » ou on « déteste », c'est l'un ou l'autre et rarement de juste milieu. Après il y a « du bon » et du « moins bon » c'est selon, et très fluctuant. Moi, je suis une afficionada.

Connaissant son style fluide, court et rapide à lire, j'avais ce livre depuis longtemps en stock mais je laissais « couler et j'en privilégie la lecture en « entre deux », après certaines « plongées » en eaux profondes sur des thrillers bien « gore ». Je les trouve «rafraichissants » en fait! Chacun d'eux sont autant de surprises, de découvertes invraisemblables et de fantaisies sans cesse renouvelées.

J'adore entre autre, ses propos acides mais non dénués d'un certain humour décalé, ses descriptions au vitriol des situations les plus burlesques. Reine des histoires biscornues sorties de nulle part,, elle a le goût du mot juste, de la phrase dépouillée de toutes fioritures, directe et efficace.

Ses personnages ont toujours des noms très originaux et étranges tels que : Pretextat Thar, Pannonique, Textor Texel, Palamède, Elemirio Nibal, Epiphane Otos, Zoïle et Astrolabe etc..

Cet opus-ci, est à la fois autobiographique et fictionnel. Si les relations épistolaires entretenus avec ses lecteurs sont bien réels (elle a plus de 2.000 correspondants réguliers) et ses réflexions au sujet de l'écriture et ses rapports aux autres sont sincères, l'échange entre ce 2nd classe est totalement inventée (mais basé quand même sur un fait reconnu qu'est l'obésité dans l'armée américaine).

Le G.I. Melvin lui adresse donc une missive depuis Bagdad où il est basé, convaincu qu'Amélie est probablement la seule à pouvoir le « comprendre » et donner une « sens à sa vie ». Intriguée et déconcertée, elle va donc lui répondre. Une relation épistolaire va ainsi voir le jour et arriver à un échange totalement surréaliste vers la fin.

Le sujet central semble être l'obésité. le soldat Mapple en est affligé et ce de manière exponentielle, puisqu'il veille consciencieusement à continuer de prendre du poids en s'empiffrant de la manière la plus gargantuesque possible. On note au passage la récurrence du thème de la nourriture dans les écrits d'Amélie, abordé sous différents angles (anorexie, ivresse du Champagne etc...)

Il justifie son obésité et la revendique même presque fièrement. En effet, Il rentre des combats écoeuré par ses exactions sur des civils innocents et se jette sur la nourriture (pour « oublier » ou se punir ?). Il voit sa « boulimie » indécente comme une lutte contre le stress. Il en fait un acte de rébellion, de sabotage en protestation contre l'intervention militaire US en Irak, un acte de résistance politique. Ici, l'obésité est relevée au rang de concept philosophique voire d'Art. On peut y voir aussi une forme de suicide pour se déculpabiliser… Il y a aussi la peur de l'image renvoyée et redoute le rejet des siens en cas de retour dans son pays. Il va jusqu'à considérer son « amas de graisse » comme une femme qu'il surnomme « Shéhérazade » qui se fond en lui en une étreinte amoureuse, intime et fusionnelle. Il personnalise ses tissus adipeux en leurs donnant un nom.

On assiste à une quête et un besoin d'être compris, reconnut, accepté. Il cherche à donner une signification à sa vie, « exister » en somme, tout simplement qui équivaudrait à lui reconnaitre (et se reconnaitre lui-même) une certaine « forme de vie ». Exister à tout prix même au travers du regard d'un autre.

Les interrogations de l'auteure quant à la correspondance, la relation à soi et aux autres, les considérations sur l'écriture en général sont abordées. Certain le perçoive comme de l'égocentrisme de sa part. Je ne le pense pas. Elle s'interroge aussi sur l'évolution des rapports épistolaires, sur le « suivi » des réponses (succession de lettres qui répondent aux réponses illustré par des souvenirs d'enfance).

D'autre part, le livre ne semble pas manquer de profondeur au contraire malgré le fait qu'il soit « court ». Pour en saisir le sens, il faut prendre de la distance par rapport à l'histoire et «sortir» de l'interprétation au 1er degré.

Et ce qui est génial, c'est justement de partir sur une histoire de base lambda un tant soit peu plausible, voire même banale et prendre soudain un virage à 190° pour partir sur un tout autre éclairage et aboutir à une fin tout aussi excentrique que son auteure et totalement absurde et irréaliste! Car enfin, qui peut imaginer de telles « chutes » à part elle ? D'où l'appellation de « style Nothombien » qui « dérange » parfois parce que déstabilisant.

Une fin audacieuse et complètement extravagante … D'aucuns diront que la fin n'est plus crédible parce que farfelu mais le roman par définition est une « fiction ». Donc a-t-il vraiment besoin d'être crédible pour autant ?
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Citations et extraits (205) Voir plus Ajouter une citation
les gens sont des pays. Il est merveilleux qu’il en existe tant et qu’une perpétuelle dérive des continents fasse se rencontrer des îles si neuves. Mais si cette tectonique des plaques colle le territoire inconnu contre votre rivage, l’hostilité apparaît aussitôt. Il n’y a que deux solutions : la guerre ou la diplomatie
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Melvin Mapple m'inspirait du respect et de la sympathie, mais se posait avec lui le problème que j'ai avec 100% des êtres, humains ou non : la frontière. On rencontre quelqu'un, en personne ou par écrit. La première étape consiste à constater l'existence de l'autre : il peut arriver que ce soit un moment d'émerveillement. A cet instant, on est Robinson et Vendredi sur la plage de l'île, on se contemple, stupéfait, ravi qu'il y ait dans cet univers un autre aussi autre et aussi proche à la fois. On existe d'autant plus fort que l'autre le constate et on éprouve un déferlement d'enthousisame pour cet individu providentiel qui vous donne la réplique. On attribue à ce dernier un nom fabuleux : ami, amour, camarade, hôte, collègue, selon. C'est une idylle. L'alternance entre l'identité et l'altérité ("C'est tout comme moi ! C'est le contraire de moi ! ") plonge dans l'hébétude, le ravissement d'enfant. On est tellement enivré qu'on nevoit pas venir le danger.
Et soudain, l'autre est là, devant la porte. Dessaoulé d'un coup, on ne sait comment lui dire qu'on ne l'y a pas invité. Ce n'est pas qu'on ne l'aime plus, c'est qu'on aime qu'il soit un autre, c'est-à-dire quelqu'un qui n'est pas soi. Or l'autre se rapproche comme s'il voulait vous assimiler ou s'assimiler à vous.
On sait qu'il va falloir mettre les points sur les i. Il y a diverses manières de procéder, explicites ou implicites. Dans les deux cas, c'est un passage épineux. Plus des deux tiers des relations le ratent. S'installent alors l'inimitié, le malentendu, le silence, parfois la haine. Une mauvaise foi préside à ces échecs qui allèguent que si l'amitié avait été sincère, le problème ne se serait pas posé. Ce n'est pas vrai. Il est inévitable que cette crise surgisse. Même si on adore l'autre pour de bon, on n'est pas prêt à l'avoir chez soi.
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Si mon existence n'était composée que de nuits, je serais l'homme le plus heureux du monde. Mais il y a les jours qui m'accablent au sens propre du terme. Il faut transporter ce corps : on ne dira jamais assez le calvaire de l'obèse. Les esclaves qui ont bâti les pyramides n'étaient pas si chargés que moi, qui ne peux déposer mon fardeau à aucun instant. La joie simple de marcher d'un pas léger, sans me sentir écrasé, me manque terriblement. J'ai envie de crier aux gens normaux de profiter de cet invraisemblable privilège dont ils ne paraissent pas conscients : gambader, se mouvoir avec insouciance, jouir de la danse des déplacements les plus ordinaires. Dire qu'il y en a pour râler d'aller à pied faire les courses, d'effectuer un trajet de dix minutes jusqu'à la station de métro.
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On rencontre quelqu’un, en personne ou par écrit. La première étape consiste à constater l’existence de l’autre : il peut arriver que ce soit un moment d’émerveillement. A cet instant, on est Robinson et Vendredi sur la plage de l’île, on se contemple, stupéfait, ravi qu’il y ait dans cet univers un autre aussi autre et aussi proche à la fois. On existe d’autant plus fort que l’autre le constate et on éprouve un déferlement d’enthousiasme pour cet individu providentiel qui vous donne la réplique. On attribue à ce dernier un nom fabuleux : ami, amour, camarade, hôte, collègue, selon. C’est une idylle. L’alternance entre l’identité et l’altérité (« C’est tout comme moi ! C’est le contraire de moi ! ») plonge dans l’hébétude, le ravissement d’enfant. On est tellement enivré qu’on ne voit pas venir le danger.
Et soudain, l’autre est là, devant la porte. Dessaoulé d’un coup, on ne sait comment lui dire qu’on ne l’y a pas invité.
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On attribue à ce dernier un nom fabuleux : ami, amour, camarade, hôte, collègue, selon. C'est une idylle. L'alternance entre l'identité et l'altérité ("C'est tout comme moi ! c'est le contraire de moi !") plonge dans l'hébétude, le ravissement d'enfant. On est tellement enivré qu'on ne voit pas venir le danger.
Et soudain, l'autre est là, devant la porte. Dessaoulé d'un coup, on ne sait comment lui dire qu'on ne l'y a pas invité. Ce n'est pas qu'on ne l'aime plus, c'est qu'on aime qu'il soit un autre, c'est à dire quelqu'un qui n'est pas soi. Or l'autre se rapproche comme s'il voulait vous assimiler ou s'assimiler à vous.
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