Philippe Auguste est un roi de France relativement complexe à cerner et dont la vie est ponctuée d'énigmes dont nous ne connaitrons jamais la solution.

Certes, les historiens avancent des théories mais personne ne saura jamais vraiment quelle était l'exacte nature des relations qui le liaient à Richard Coeur de Lion. On peut jouer sur le vocabulaire, les moeurs et les coutumes de l'époque, le doute persistera toujours, même un peu. De même, on ne saura jamais ce qu'il s'est passé lors de la nuit de noce de Philippe Auguste et de Ingeburge de Danemark. Seuls restent les conséquences de ces faits et les répercussions que ces mésententes vont avoir durablement sur la France et sur les relations de celle-ci avec l'Angleterre et le Danemark.

Pour cela, cette BD est bien faite. Les hypothèses sont a peine évoquée, mettant simplement en avant que Richard et Philippe se considèrent comme des frères puis se détestent ou que, suite à la nuit de noce avec sa jeune épouse, Philippe ne veut simplement plus d'elle.

Pour le reste, j'ai trouvé la narration de cette BD très décousue, avec des flash back et des sauts dans le temps relativement ardus à suivre, d'autant qu'il y a pas mal d'apartés dont il est parfois compliqué de comprendre à qui ils s'adressent. Par exemple, il est donné les extraits d'une lettre ou d'une conversation entre Philippe et Richard mais celui n'est pas nommé, il est juste fait mention de ses deux frères ainés. Donc, si vous ne savez pas qui sont Guillaume et Henri, vous pouvez patienter longtemps avant de comprendre à qui ces lignes s'adressent.

Loin de vulgariser la vie de Philippe Auguste, cette BD semble plutôt servir d'illustration pour un public qui connait déjà ma chute du pont de Courcelles, le traité du Goulet ou l'interdit papal sur la France par Innocent III.

Je parle d'illustrer...je dois dire que, à ce propos, j'ai trouvé ça très laid. En fait, le tout ressemble plutôt à un brouillon. Les personnages sont souvent inégaux, presque esquissés, le trait est tremblotant, la mise en couleurs est très basique.

Dommage, car le personnage méritait mieux.

Acheté lors d'une balade au sein d'un magasin de destockage avec le 1er tome, je me suis laissé tenter par cette bande dessinée présentant l'illustre Churchill dans une version magnifiquement illustrée.



Dans cette bande dessinée, on passe de ses origines aristocratiques à ses premiers succès politiques, en passant par sa carrière dans l'armée et son goût immodéré pour le bon alcool et les débats endiablés. Et on le suit jusqu'à la fin de son histoire dans ce second et dernier volume.



Cet ouvrage brosse avec emphase et de manière exhaustive la première tranche de vie du plus illustre des Britanniques : le Grand Winston Churchill

Acheté lors d'une balade au sein d'un magasin de destockage, je me suis laissé tenter par cette bande présentant l'illustre Chruchill dans une version magnifiquement illustrée.



Dans cette bande dessinée, on passe de ses origines aristocratiques à ses premiers succès politiques, en passant par sa carrière dans l'armée et son goût immodéré pour le bon alcool et les débats endiablés.



Cet ouvrage brosse avec emphase et de manière exhaustive la première tranche de vie du plus illustre des Britanniques : Le Grand Winston Chruchill.

« Pourquoi ont-ils … tué …. Jaurès

Pourquoi ont-ils … tué …. Jaurès »



Quand j’entends ce nom, je ne peux m’empêcher d’entendre en écho la chanson de Jacques Brel qui figurait sur son dernier album.



De ce grand homme de l’Histoire de France, je l’avoue, je ne connais pas grand-chose, sinon qu’il était socialiste de la première heure, qu’il a fondé le journal l’Humanité et qu’il était contre la guerre… ce qui lui valut d’être assassiné à la terrasse d’un café parisien en 1914, quelques semaines avant le début de la 1re guerre mondiale. (Parenthèse : son assassin, qui avait prémédité son geste, a été acquitté. Sic !)



Cela fait peu mais j’ai le sentiment que c’est déjà beaucoup plus que la majorité des Français. Cela pour dire qu’il me semble que la France et les Français connaissent mal l’une des personnalités à qui Glénat et Fayard dédient un tome (le 4e) de leur série « Ils ont fait l’Histoire », après Philippe Le Bel, Vercingétorix et Charlemagne. C’est donc avec un grand intérêt que je me suis lancée dans la lecture de cette BD trouvée dans la bibliothèque de mon grand fils.



Autant le dire tout de suite, je reste un peu sur ma fin en refermant le livre. Les auteurs ont choisi de présenter Jean Jaurès sur les deux dernières années de sa vie, en 1913 et 1914. Période importante dans son engagement politique puisque c’est là que son opposition à la guerre est la plus marquée. C’est aussi le développement de l’International Socialiste et la naissance de la SFIO, ancêtre du Parti Socialiste. Si la description du personnage (vigoureux, énergique, passionné, militant, combattif) semble juste, le texte est très présent pour une œuvre graphique, avec de nombreuses mentions d’extraits de discours. Certes ceux-ci sont importants, mais pour qui ne maîtrise pas complètement les détails du contexte historique, cela peut s’avérer un peu lourd.



Le récit fait des retours dans le passé pour nous parler un peu d’où il vient, mais j’aurai aimé un peu plus d’informations sur l’homme au-delà du politique.



L’album n’en est pas moins agréable à lire. Les dessins de Ray Macutay, colorés par Walter sont très beaux et très réalistes. Ils reconstituent à merveille le Paris et la France du début du 20e siècle. Le scénario de Jean-David Morvan et Frédérique Voulyzé est soutenu par la rigueur de l’historien Vincent Duclert. Le dossier qui clôt l’album est lui aussi d’une grande qualité, complétant le récit graphique et donnant envie d’aller plus loin et d’approfondir les connaissances sur la pensée de ce grand humaniste et démocrate.



Malgré mes quelques réserves, cet ouvrage est une belle leçon d’Histoire, une histoire qui a toujours un écho en 2024.

Retour en BD réussi sur la carrière, et la vie de JFK, John Fitzgerald Kennedy, une figure majeure de l'Histoire des États-Unis.

La narration, que l'on peut facilement juger de biographie se fait par l'entremise d'un interview entre un journaliste, et le frère de John, Robert.quu sera, à son tour assassiné quelques jours plus tard.



Destins tragiques pour une fratrie, une famille qui n'aura pas été épargnée par les tragédies.

Avec JFK, on traverse l'Histoire à la vitesse de la lumière, la seconde guerre mondiale, la guerre froide, le vietnam, le mur de Berlin, les droits civiques, la crise de Cuba et j'en passe...



Un destin hors du commun, une homme d'exception et une conviction politique pleine d'audace, de fraîcheur, qui aura fini par lui coûter la vie.