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3.39/5 (sur 407 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Paris , 1968
Biographie :

Julie Wolkenstein, née Julie Poirot-Delpech, est une écrivaine français.

Elle est la fille de l'académicien Bertrand Poirot-Delpech (1929-2006) et, par sa mère, la petite-fille de l'industriel français Maurice Jordan (1899-1976).

Julie Wolkenstein enseigne la littérature comparée à l'Université de Caen. Elle a écrit une thèse sur Henry James.

En 2014, elle fait partie avec Camille Morineau du groupe de femmes qui fonde Aware (Archives of Women Artists, Research and Exhibitions), dont l'objectif est de réhabiliter les artistes femmes dans l'histoire de l'art.

"Colloque sentimental" (2001) reçoit, en 2002, le prix Ève-Delacroix. "Les vacances" (2017) reçoit le prix des Deux Magots 2018.

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Citations et extraits (63) Voir plus Ajouter une citation
Une impression de déjà-vu. Il paraît que les neurologues l'expliquent très bien, il y a des synapses, ou quel que soit leur nom, des connexions cérébrales qui merdouillent soudain et nous convainquent que tel ou tel décor, dialogue, se présente dans notre vie pour la seconde fois.
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pourquoi ai-je le malheur de toujours anticiper le manque, gâchant systématiquement nos derniers moments ensemble, pourquoi cette hantise de ne jamais le revoir, qui me pousse à laisser traîner le plus longtemps possible les traces de sa présence, à ne pas ranger le peignoir qu'il porte ici, ni le livre qu'il y a lu?
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Mais puisqu’il s’agit, même lorsqu’on explore un archipel, de résoudre des énigmes pour se déplacer d’un lieu à un autre, ou d’une époque à une autre, et que ces lieux sont, avant la résolution de ces énigmes, des lieux clos, je campe sur mes positions: ouvrir successivement les pièces de ma maison, franchir un à un ses seuils et libérer chaque fois un pan de sa mémoire, relier ces fragments d’histoire entre eux, pour moi, c’est un escape game. Sans doute parce que j’écris ce livre pour me sortir d’une autre sorte de cage, de prison où m’enfermait la crainte de ne plus aimer écrire, ni cette maison. p. 159
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Depuis que je suis tout petit, j'ai toujours aimé observer, sans me faire remarquer, ma grand-mère et ses copines. Enfant, elles me toléraient (oubliaient que j'étais là). Je m'installais dans un coin avec un jeu ou un bouquin supposé distraire mon attention de leurs conversations dont je ne perdais pas une miette. A mesure que je grandissais, elles ont commencé à surveiller davantage leur vocabulaire. Je repérais d'autant plus facilement les moments où elles abordaient des sujets intéressants qu'elles baissaient la voix, utilisaient des termes étranges (un code, forcément), ou anglais (je faisais allemand première langue, comme tous les fils de bourges). Je ne saurais plus bien dire quel âge j'avais lorsqu'elles m'ont carrément demandé de les laisser tranquilles: ma compagnie les enchantait, mais elles avaient besoin d'un peu d'intimité.
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Non, le paradis ça ne dure pas. Ni chez James, ni dans la réalité. On est juste censés remercier -qui ça?- d'y avoir goûté.
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Les meubles et les objets, dans cette maison, ont souvent été ballottés, comme des enfants en garde alternée, au gré des recompositions familiales.
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Je crois aux histoires comme si c'était une religion. Je crois qu'elles obéissent à des lois propres, qu'on peut leur faire confiance, qu'elles se fabriquent toutes seules, pour peu qu'on les laisse faire, ou plutôt qu'elles attendent toutes d'être écrites, qu'il n'y a qu'à les écouter, et j'aime ça.
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Non. Je ne suis pas sur Facebook. Je n'ai jamais vraiment compris de quoi il s'agissait, même s'il est apparu indispensable, il y a quelques années, qu'y figure notre Département de lettres modernes. Un outil de communication gratuit et plus efficace, disait-on pour attirer de nouveaux étudiants qu'une annonce publicitaire hors de prix dans Ouest-France. Rien, bien sûr, ne doit y préciser que nos salles de cours sont à peine chauffées, ni qu'on va de toute façon les détruire et nous reloger pour quatre ans dans des préfabriqués à la périphérie du campus, ni que, depuis la loi LRU, notre équipe d'enseignants et le personnel administratif fondent comme neige au soleil. Je m'en fous. Je pars à la retraite.
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Les lecteurs assez passionnés pour ressortir de chez eux un soir de pluie et venir m'écouter me mettent mal à l'aise, j'ai l'impression d'avoir affaire à une sorte de secte dont je ne suis pas, je n'ai jamais eu envie de rencontrer les écrivains dont j'aime les livres (et qui, de toute façon, sont presque tous étrangers ou morts).
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Ce n'est peut-être que ça le fantôme de Ralph: sa certitude de mourir jeune. Lui comme moi nous en tirons le meilleur parti, observons en dilettantes l'agitation des autres, nous excluons de leurs espoirs futurs mais nous gardons aussi de souffrir justement, évitons de vivre pour ne rien perdre.
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