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Hélène Blais (Autre)
EAN : 9791097079918
256 pages
EDITIONS DU DETOUR (10/11/2022)
3.58/5   6 notes
Résumé :
De juillet 1926 à mai 1927, André Gide et son compagnon Marc Allégret parcourent l'Afrique équatoriale française. Le romancier retranscrit les observations de son long voyage dans un carnet. Il y relate dans sa langue élégante la beauté des terres visitées, et, avec une colère froide, la terrible exploitation des habitants par les industriels français et l'administration coloniale. Le livre marquera un tournant en France, perçu à sa parution comme un réquisitoire co... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
D'abord, tous mes remerciements à Babelio pour m'avoir attribué ce livre, dans le cadre de la masse critique, et aux Editions du Détour qui me l'ont envoyé.

C'est une réédition en 2022 du récit publié en 1927 de ce long voyage effectué par André Gide entre juillet 1926 et février 1927. On y retrouve la qualité littéraire de l'auteur des Faux Monnayeurs, et, même s'il a opté de temps à autres pour de courtes phrases sans verbe, le style est là et c'est le premier plaisir de cette lecture. Il l'a rédigé au mode présent ce qui immerge encore davantage le lecteur dans la réalité de son vécu durant ce voyage.

Les descriptions de la forêt, des différents végétaux, des ciels et des nuages baudelairiens où ils évoluent, des nuits silencieuses et bruyantes à la fois, offrent toute une palette de sensations pour ceux qui recherchent ce dépaysement à la fois géographique et temporel puisque les moyens de déplacement en Afrique il y a une centaine d'années étaient bien différents de ceux dont on peut disposer aujourd'hui.

Gide évoque également ses lectures de voyage avec La Fontaine, Baudelaire dont il n'a pas emporté les oeuvres mais qu'il se récite en lui-même, mais aussi Molière avec le personnage d'Alceste et bien d'autres grands classiques.

Et, surtout, le grand intérêt de cet ouvrage est l'approche sociologique et humaine réalisée par Gide qui, tout en relatant ce qu'il a vu, en réalise une analyse sensible, humaine, émouvante de tout ce qui est enduré par les indigènes sous le joug des blancs et de nombreux noirs participant aussi à cette oppression.

Ainsi, on voit tout un peuple qui peine, souffre, qui est massacré par centaines, sans distinction d'âge ou de sexe, tout un peuple qui est mis au labeur, littéralement exploité, avec des femmes et des enfants qui réalisent des travaux de force, y laissant la plupart du temps une santé déjà fragilisée par les conditions sanitaires du continent et de l'époque.

Gide essaie autant que possible d'intervenir pour rétablir un peu de justice en soutenant tous ces opprimés, réussissant quelquefois à empêcher des exactions ou parvenant à en faire arrêter les coupables. Parmi ceux-ci, on trouve les grandes compagnies coloniales, à la recherche d'un profit passant par une forme d'esclavagisme des populations. Les blancs exploitent aussi les indigènes en ne payant jamais au juste prix les produits de leur agriculture ou de leur pêche, ou encore en leur faisant payer à un prix majoré les biens qu'ils doivent acheter. Gide donne des détails financiers très précis sur toutes ces injustices.

Son témoignage donne un livre très riche où la littérature côtoie les beautés et les douleurs d'une Afrique martyrisée par un colonialisme sans scrupules. Il garde toute sa portée de nos jours où de trop nombreux endroits du monde voient s'exercer des persécutions semblables, peut-être encore plus atroces, dans trop d'indifférence de par le monde.
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Le voyage au Congo, que retrace André Gide à son retour d'Afrique en 1927, tire vers l'agenda ou l'éphéméride plus que vers le journal intime (personal diary). Sont notés, au jour le jour, dans un style presque télégraphique, les descriptions de paysage, les temps et contretemps du voyage, les personnes rencontrées, les anecdotes, les animaux, les papillons capturés. L'époque est celle de Tintin au Congo, paru à peine quelques années plus tard. Même si l'on retrouve, ça et là dans le récit, la patte de l'écrivain voyageur, on a là une caricature d'équipée coloniale.
Voici le grand blanc, riche au point d'avoir financé son long séjour sur ses deniers propres, flanqué de son secrétaire Marc Allégret, tout à la fois amant, photographe et majordome, accompagné de 34 caisses, 60 porteurs, 2 voitures automobiles Ford  épisodiquement mises à sa disposition. L'administration est amicalement complaisante. Gide salue au passage ses amis administrateurs coloniaux :  Matteo Alfassa, Marcel de Coppet, Félix Éboué, Auguste Lamblin. "Nous jouons au grand chef blanc" s'amuse-t-il. Grand juge improvisé des conflits familiaux ou professionnels, il recueille attentivement plaintes et dénonciations. Inspecteur des travaux finis, il se félicite de la construction du chemin de fer Brazaville-océan, se désole du triste état de l'hôpital de Brazzaville, se félicite de l'action du gouverneur Lamblin sur le réseau routier de l'Oubangui-Chari et de la réussite des plantations de coton. Tournée d'inspection administrative autant que voyage d'explorateur !  Car la chasse au papillon reste l'activité essentielle, y compris dans une salle d'audience lors du procès édifiant d'un administrateur caricatural. Chasse au gros gibier aussi, épargné par la maladresse du chasseur plus que par l'ombre d'un scrupule qui ne l'empêche pas de persister, y compris contre les utiles vautours charognards. Gide marche un peu et se fait beaucoup porter en tipoye . Il voit bien que cela épuise les porteurs. En même temps, il se plaint de l'inconfort de ce transport qui l'empêche de lire. Car l'écrivain n'a pas quitté ses livres : La Fontaine, Bossuet, Goethe, Stevenson, Bergson, Racine, Molière, restent à portée de main en toutes circonstances. Ce qui vaut quelques marginalia ou notules. Sur La Fontaine : "sage comme Montaigne ; sensible comme Mozart". Sur l'admirable Britannicus, sur le Typhon de Conrad qui sait escamoter le plus fort de la tempête: "c'est une commune erreur de croire que la sublimité de la peinture tient à l'énormité du sujet".  
C'est incidemment, par une note en bas de page que Gide mentionne la révélation, durant son voyage, du caractère scandaleux du colonialisme. Toutes les informations qu'il réunit démontrent l'inconduite des coloniaux à l'égard des populations indigènes, exploitées de manière indigne, dans les travaux publics comme dans les travaux domestiques. Au-delà, c'est tout le système de la concession qui est intrinsèquement pernicieux. Dans une logique capitaliste caricaturale, la recherche du profit se fait sans considération de la dignité des travailleurs et au mépris des lois , les puissantes sociétés concessionnaires étant sûres de leur impunité. 
L'analyse est tranchée ("moins le blanc est intelligent, plus le noir lui parait bête"). Et pourtant l'auteur lui-même a du mal à se défaire des préjugés racistes de son temps. Les noirs ne sont pas stupides, affirme-t-il, ajoutant aussitôt "Je ne les crois pourtant capables que d'un très petit développement , le cerveau gourd et stagnant le plus souvent dans une nuit épaisse". 
On peut certes ironiser, si l'on ne craint pas l'anachronisme. Encore faut-il mesurer la difficulté de se défaire de préjugés et d'idées reçues. Comment les générations futures jugeront-elles notre propre aveuglement face au réchauffement climatique ? Mieux vaut saluer l'effort plutôt que moquer ses insuffisances. Certes Gide n'est pas pionnier. Il revendique mettre ses pas dans ceux de Joseph Conrad, l'ami admiré, qu'il cite et célèbre. Sans doute a-t-il lu l'introduction virulente du Batouala de René Maran, prix Goncourt 1921. Avait-il eu connaissance des rapports Brazza et Casement ?  Toujours est-il que c'est son texte qui fait scandale dans une société française essentiellement colonialiste de l'entre-deux guerres, toutes tendances politiques confondues.
 
L'intérêt du Voyage au Congo, que les éditions du détour re-publient en 2022 se trouve surtout dans les circonstances de son écriture, dans sa réception tumultueuse et dans la soudaine conversion d'un explorateur choyé de la société coloniale en lanceur d'alerte et écrivain engagé. 
A cet égard, l'apport de la préface d'Hélène Blais est décisif. Il situe le livre dans son contexte littéraire et politique de manière claire et précise, fournissant toutes les sources utiles, permettant de nuancer le jugement sur le texte. La préfacière n'oublie pas de mentionner que l'auteur de Corydon, (1924) qui venait de faire de manière courageuse et scandaleuse son "coming-out", prônait tout autant la pédophilie, aujourd'hui inacceptable.
Comme nombre de livres, le commentaire des historiens est le viatique indispensable à leur lecture contemporaine, pour séparer le bon grain de l'ivraie et, si le grain ne meurt, pour porter en forme de testament la voix éloquente de l'écrivain :
"L'important c'est que cette équation se maintienne entre l'impulsion de l'âme et l'obéissance du corps. Puissé-je, même alors et vieillissant, maintenir en moi l'harmonie. Je n'aime point l'orgueilleux raidissement du stoïque ; mais l'horreur de la mort de la vieillesse et de tout ce qui se peut éviter, me semble impie. Je voudrais rendre à Dieu quoi qu'il m'advienne, une âme reconnaissante et ravie".
Lien : https://diacritiques.blogspo..
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J'ai une impression très mitigée en refermant ce livre. On ne sait même pas ce que Gide est venu faire en Afrique, d'une part parce qu'il ne l'explique pas, d'autre part parce que ça ne saute pas aux yeux à la lecture de son journal. Il est dit qu'il était en mission, mais rien n'explique qui l'a envoyé et pour quoi faire. Quelle autorité a-t-il sur les fonctionnaires, les administrateurs ? Il semble intervenir dans quelques disputes, mais sans que son avis pèse vraiment dans les débats, et le pauvre Samba N'Goto qui lui a fait confiance termine en prison. Adoum son boy prend un "violent coup de chicotte", suite à quoi "un long rapport est envoyé", sans qu'on sache par qui, encore moins ce que donnera ledit rapport. On ne sait rien de l'issue des quelques démarches entreprises pour améliorer le sort des personnes.
L'intérêt du journal de Gide réside dans les descriptions lyriques de la nature africaine, et surtout la mise en évidence de la stupidité de la colonisation en AEF. L'auteur apporte une touche d'humanisme dans une région qui en a bien besoin, tant elle est soumise aux diktats aberrants de l'administration coloniale. Les corvées qui s'assimilent au travail forcé vident les villages de leurs forces vives, et ceux qui y ont échappé s'enfuient pour éviter la prochaine réquisition. L'impôt par personne imposé par l'administration devient insupportable pour les quelques habitants qui restent au village. Gide raconte qu'il traverse des régions désertées par tous les hommes adultes. Il explique aussi que les blancs imposent les prix des marchandises qu'ils achètent, et paient environ la moitié du prix local, ce qui fait que personne ne veut leur vendre sa marchandise à perte.

La dernière page du livre est une discussion à propos de Britannicus. Gide vient de passer 7 mois à voyager en Afrique, il a été régulièrement choqué par les horreurs qu'il a vues tout au long de son périple, et tout ce qu'il trouve à faire à la fin est de polémiquer sur une oeuvre qui a déjà été commentée depuis plusieurs siècles. Comme si ça dépassait en intérêt le voyage qu'il vient de faire, et ça jette de sérieux doutes sur l'intérêt de sa mission. Parler littérature et attraper des papillons ou auditer l'administration coloniale ???
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Tous mes remerciements à Babelio pour m'avoir attribué ce livre, dans le cadre de la Masse critique non fiction, et aux Editions du Détour. Mon 1er livre reçu dans le cadre d'une Masse critique, j'étais très contente !
Mon avis est assez mitigé sur cet ouvrage, au demeurant très intéressant sur plusieurs plans. Tout d'abord, André Gide exprime souvent magnifiquement ce qu'il ressent face à des paysages qui lui plaisent : "L'air parfois souffle si léger, si suave et voluptueusement doux, qu'on croit respirer du bien-être.". Certains passages sont plein de poésie. Et l'écriture, mi carnet de bord, mi analyse des évènements (notamment au moyen de nombreuses notes de bas de page), est très agréable et le français excellent ! Un peu d'imparfait du subjonctif de temps en temps, ça ne peut pas faire de mal.

Ensuite, l'intérêt historique du livre est indéniable : André Gide, riche Blanc parti faire un voyage d'agrément dans des contrées exotiques (avec pas moins de 40 porteurs pour 2 voyageurs !), nous fait découvrir la vision des Blancs de l'époque sur l'Afrique noire, dont il est imprégné. Il juge les coutumes, les habitations et même les corps, sans parler du niveau d'intelligence des hommes et femmes qu'il rencontre : "Je ne les crois pourtant capables que d'un très petit développement, le cerveau gourd et stagnant le plus souvent dans une nuit épaisse - mais combien de fois le blanc semble prendre à tâche de les y enfoncer !".
Mais il entrevoit petit à petit de terribles réalités, l'exploitation intensive des terres et surtout des populations, les crimes contre ces peuples envahis. Et il critique les Blancs qui profitent du système, notamment les compagnies forestières. Ce qui est assez étonnant, et plutôt dérangeant, c'est qu'il mêle constamment la dénonciation des exactions envers les Noirs, avec des remarques qui seraient aujourd'hui considérées comme effroyablement racistes.

Enfin, son attitude envers les enfants et jeunes garçons, bref, sa pédophilie à peine voilée, m'a fréquemment mise mal à l'aise. Mais je précise que je n'ai lu la préface qu'après avoir lu le texte de Gide, ce qui a son importance. Que ce soit avant ou après, lisez la préface qui éclaire l'oeuvre et permet de mieux la comprendre. Au final, une lecture intéressante, dérangeante et qui donne à réfléchir. A vous de vous faire votre propre opinion !
Encore merci à Babelio (et désolée d'avoir mis 27 jours avant de finir le livre et de publier ma citrique).
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Citations et extraits (49) Voir plus Ajouter une citation
Ce que je ne puis peindre, c'est la beauté des regards de ces indigènes, l'intonation émue de leur voix, la réserve et la dignité de leur maintien, la noble élégance de leurs gestes.
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Nous partons à l'heure où l'éclat de la pleine lune commence à pâlir devant l'approche de l'aube; l'heure un peu fantastique où rentrent du sabbat les sorcières.
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Vers le soir, gagnant une petite rivière ombragée, je me suis baigné, me laissant glisser d'un grand tronc d'arbre mort dans un clair bassin au fond de sable blanc.
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La nuit est tiède; pas un souffle. Un incessant concert de grillons et, formant fond, de grenouilles.
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Indicible langueur. Heures sans contenu ni contour.

Après deux mauvais jours, le ciel bleuit; la mer se calme; l'air tiédit. Un vol d'hirondelles suit le navire.
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Vidéo de André Gide
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N : 1:42 - NAISSANCE ET MORT - Alexandre Dumas 1:55 - NÉANT - Villiers de L'Isle-Adam
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P : 2:52 - PARAÎTRE - André Gide 3:02 - PARLER - Maurice Donnay 3:14 - PARLER SANS BUT - Oscar Comettant 3:26 - PAROLE - Pierre Dac 3:38 - PASSION - Comte de Saint-Simon 3:49 - PÈRE - Francis de Croisset 4:00 - PERFECTION DE LA FEMME - Alfred Daniel-Brunet 4:12 - PESSIMISME - Ernest Legouvé 4:24 - PEUPLE - Gustave le Bon 4:35 - PHILOSOPHIE - Georges Delaforest 4:49 - PLEURER - Malcolm de Chazal 4:57 - POSE - Jean Commerson
R : 5:16 - RAISON - Albert Samain 5:28 - RÉCEPTION - Fernand Vandérem 5:45 - RÉFLÉCHIR - Julien Benda
5:56 - Générique
RÉFÉRENCE BIBLIOGRAPHIQUE : Jean Delacour, Tout l'esprit français, Paris, Albin Michel, 1974.
IMAGES D'ILLUSTRATION : Henry Becque : https://libretheatre.fr/wp-content/uploads/2017/02/Becque_Atelier_Nadar_btv1b53123929d.jpg Jean de Villemessant : https://www.abebooks.fr/photographies/Disdéri-Hippolyte-Villemessant-journaliste-patron-Figaro/30636144148/bd#&gid=1&pid=1 Gabriel Hanotaux : https://books.openedition.org/cths/1178 Claude Roy : https://www.gettyimages.ca/detail/news-photo/french-journalist-and-writer-claude-roy-in-1949-news-photo/121508521?language=fr Laurent Angliviel de la Beaumelle : https://snl.no/Laurent_Angliviel_de_La_Beaumelle Léon Brunschvicg : https://www.imec-archives.com/archives/collection/AU/FR_145875401_P117BRN Alexandre Dumas : https://de.wikipedia.org/wiki/Alexandre_Dumas_der_Ältere#/media/Datei:Nadar_-_Alexander_Dumas_père_(1802-1870)_-_Google_Art_Project_2.jpg Villiers de L'Isle-Adam : https://lesmemorables.fr/wp-content/uploads/2020/01/2-Villiers-jeune.jpg Noctuel : https://prixnathankatz.com/2018/12/08/2008-benjamin-subac-dit-noctuel/ Suzanne Necker : https://www.artcurial.com/en/lot-etienne-aubry-versailles-1745-1781-portrait-de-suzanne-necker-nee-curchod-1737-1794-huile-sur#popin-active André Siegfried : https://www.lefigaro.fr/vox/politique/2016/02/09/31001-20160209ARTFIG00272-andre-siegfried-figure-tutelaire-de-la-geographie-electorale-contemporaine.php André Gide : https://www.ledevoir.com/lire/361780/gide-et-le-moi-ferment-du-monde Maurice Donnay : https://www.agefotostock.com/age/en/details-photo/portrait-of-charles-maurice-donnay-1859-1945-french-playwright-drawing-by-louis-remy-sabattier-from-l-illustration-no-3382-december-21-1907/DAE-BA056553 Oscar Comettant : https://fr.wikipedia.org/wiki/Oscar_Comettant#/media/Fichier:Oscar_Comettant-1900.jpg Pierre Dac : https://www.humanite.fr/politique/pierre-dac/presidentielle-1965-pierre-dac-une-candidature-moelle-732525 Saint-Simon : https://www.britannica.com/biography/Henri-de-Saint-Simon Francis Wiener de
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