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Luna tome 3 sur 3
EAN : 9782207135051
496 pages
Denoël (12/09/2019)
3.78/5   55 notes
Résumé :
Lucas Corta, que tout le monde croyait mort, a réussi l'impossible : survivre, lui, le natif de la Lune, à un long séjour sur la Terre. Revenu en orbite pour se venger, il a triomphé. Désormais la Lune lui appartient. Mais il a également beaucoup perdu, à commencer par son fils Lucasinho, plongé dans le coma et atteint de lésions cérébrales irréversibles. Sans compter que les Mackenzie rescapés n'ont pas dit leur dernier mot et espèrent bien rendre à Lucas la monnai... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
Et voilà, mon voyage sur la Lune est terminé…
Que les choses soient claires dès le début : je me réjouissais de retourner dans ce monde si particulier pour lire le dernier tome de la trilogie de Ian McDonald, et je pensais que cette suite me plairait autant que les deux tomes précédents…Eh, ben, à ma grande surprise, cette fois ci, la sauce a moins bien pris…
En effet, je ressors beaucoup moins enthousiaste à l'issue de ce troisième tome….
J'ai eu une sensation d'essoufflement de l'histoire avec certes des rebondissements, mais qui me donnaient plus une impression d ‘habillage histoire de masquer le fait que finalement on tourne un peu en rond.
Alors oui, de nouveaux personnages apparaissent, mais je n'ai pas été totalement convaincue par leur utilité….
Le personnage dont l'évolution m'a un peu surprise est celui de la petite Luna qui était un de mes préférés dans les deux tomes précédents. Là, le comportement un peu trop adulte de cette petite ne m'a que moyennement convaincue…mais bon, il ne s'agit que de mon ressenti personnel…
En conclusion, je dirais que finalement, cette série dont je garderais cependant un bon souvenir aurait peut-être gagné à être plus courte pour être plus efficace…

Challenge Mauvais genres 2021
Challenge Séries 2021
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Attention, on a 3 tomes et c'est une seule et même histoire, donc je mets ici ma critique générale des 3, même s'il y a un paragraphe par tome.
A vous de voir ce que vous piochez dedans, sachant que c'est garanti sans spoiler ma bonne dame... :-)

Pour moi le premier tome est brillant.
Il est bon du début à la fin. Cette société lunaire où tout est contrat, où vous devez payer pour accéder aux 4 fondamentaux que sont l'air, l'eau, le carbone et les données est magnifiquement décrite, extrêmement réaliste.
Les intrigues entre les 5 familles qui dirigent ce monde (Hélium, Electricité, Agriculture, Vol spatial et Minerai) sont de haut niveau et les 100 dernières pages sont telles que vous ne pourrez pas lâcher votre bouquin.
Limite, même si vous ne liriez pas les 2 autres tomes, celui là mérite une lecture, même si l'intrigue ne se termine pas.

Le tome 2 est aussi très bon, un peu moins selon moi, mais nous revenons sur cette Lune pour suivre la continuité des intrigues, et aussi nous descendons sur Terre, pour une description bien faite d'une société visiblement en déliquescence.
L'auteur s'attache à de très nombreux personnages, qui tous nous permettent d'avoir une vision d'ensemble de la situation et de la vie sur la Lune.
J'ai trouvé quelques longueurs à ce tome, on a l'impression que l'auteur a voulu un peu tirer à la ligne.
Par la violence de ce monde et le nombre important de personnages, dont certains meurent, on ne peut pas s'empêcher de faire un parallèle (même s'il est facile) avec le Trône de Fer.

J'étais un peu réservé sur le 3ème tome. Allait il être à la hauteur du premier où la baisse allait elle continuer ?
Finalement c'est hélas la baisse qui a gagnée. Ce tome est pour moi le moins bon des 3.
L'auteur tire franchement à la ligne, là ça se voit vraiment. Certains personnages sont développés alors qu'ils servent peu ou pas du tout à l'histoire.
Les descriptions faites par l'auteur de la musique, des vêtements, des cocktails deviennent pesantes après 3 tomes, comme s'il n'avait pas su s'adapter à son lectorat qui commence, après plus de 1000 pages, à bien connaitre "sa" Lune.
Il m'est arrivé de passer des paragraphes entiers en diagonale et c'est dommage.
Mais Ian McDonald est quand même très fort et les 150 dernières pages sont très bonnes, au niveau du premier tome.

Bien sûr, on peut reprocher certaines facilités scénaristiques et certains comportements à la limite de la logique, on peut trouver que l'auteur fait un peu trop référence à Dune, mais au final la lecture des 3 tomes est très positive et je ne regrette pas de l'avoir commencé sans savoir où j'allais.
Je pense quand même que la trilogie doit être plus simple à lire à la suite, sans attendre comme moi plusieurs mois entre les sorties de chaque tome. le ressenti peu vraiment être différent et le bilan encore plus positif.

Ian McDonald est au auteur complexe pour moi. Il est capable d'écrire un chef d'oeuvre comme le Fleuve des Dieux (si vous n'en lisez qu'un de lui, lisez celui là, et sinon lisez le quand même, c'est selon moi un incontournable, ne pas le lire c'est vraiment louper qqchose) et un Brasyl que je n'ai pas réussi à finir tellement je l'ai trouvé mauvais. Ou un Roi du matin, reine du jour dont je me dis qu'il peut être bien, qui est dans ma PAL depuis de nombreuses années, et que je n'ai jamais réussi à commencer...
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La colonisation capitaliste sauvage de la Lune, sous le regard guère innocent de la Terre. Intrigues libertariennes, hommages science-fictifs débridés, justices contractuelles et cocktails glacés. Une passionnante saga.

Sur le blog Charybde 27 : https://charybde2.wordpress.com/2023/04/12/note-de-lecture-la-trilogie-luna-ian-mcdonald/

En quelques grosses dizaines d'années, la Lune est devenue à la fois un eldorado et un enfer. Là-haut, où les dangers guettent à chaque pas, par l'absence d'air et l'absence de pression, où tout se paie comptant, air, eau, carbone et données, cinq empires industriels familiaux se sont créés, en extrayant de la plus-value à partir du travail de toute nature, comme dans les plus belles années des barons voleurs d'Amérique du Nord ou des oligarques russes issus du dépeçage de l'Union soviétique. Les Corta, d'origine brésilienne, contrôlent l'hélium qui sert de combustible aux centrales à fusion de la Terre ; les Mackenzie, leurs ennemis jurés, d'origine australienne, dominent le secteur minier ; les Sun, d'origine chinoise, manipulent l'information et l'informatique ; les Asamoah, qui furent jadis ghanéens, sont les maîtres du vivant ; les Vorontsov, enfin, règnent sur le transport spatial sous toutes ses formes, qui permet à la colonie lunaire de jouer son rôle vital vis-à-vis de la Terre, et d'enrichir comme jamais les dirigeants de cette société – et économie, avant tout – pionnière s'il en est. Ici, les pauvres sont très pauvres, et les riches, très riches – d'une façon subtilement distincte de ce qui prévaut sur la planète-mère -, mais les intrigues y sont d'une beaucoup plus grande sauvagerie encore. Les rivalités exacerbées entre des familles où l'avidité est souvent (très) à fleur de peau provoqueront-t-elles le déclin et la chute de cet empire-là ? Ce sont bien les enjeux centraux (mais pas les seuls) qu'explore avec une maestria étourdissante cette trilogie « Luna ».

Vivant depuis 1965 en Irlande du Nord, le prolifique Britannique Ian McDonald est un fin connaisseur du genre science-fictif, de ses tours comme de ses détours, et nulle part davantage que dans cette trilogie « Luna » (publiée en 2015, 2017 et 2019, et traduite chez nous en 2017, 2018 et 2019 par Gilles Goullet pour Denoël Lunes d'Encre – et désormais Folio SF) il n'a autant rendu hommage à ses prédécesseurs ni multiplié les clins d'oeil, voire les oeufs de Pâques – comme on nomme de plus en plus certains d'entre eux, bien particuliers, sous l'influence des jeux vidéo.

Si le gros de l'hommage, souvent fort joueur, va logiquement au Robert Heinlein de « Révolte sur la Lune » (« La Terre est une maîtresse cruelle » lira-t-on même dans le tome 2, retournant ainsi le titre original anglais du prix Hugo 1967) et au Frank Herbert de « Dune » (quoique peut-être plus encore à celui de David Lynch – à l'image hautement perverse d'un certain personnage-clé dangereusement proche ici de la peinture du baron Vladimir Harkonnen par Kenneth McMillan), d'autres, plus discrets mais éventuellement foisonnants, concernent aussi bien Orson Scott Card (« La stratégie Ender »), C.J. Cherryh (« Cyteen »), Ursula K. le Guin (« Les dépossédés ») avec ce magnifique « La Lune donne souvent naissance à des idées politiques peu orthodoxes », Andy WeirSeul sur Mars ») ou Kim Stanley Robinson (« La trilogie martienne », naturellement, et « New York 2140 », de façon plus insidieuse), mais aussi, de manière parfois plus surprenante encore, William GibsonIdentification des schémas »), Charles StrossAccelerando ») ou le duo James S.A. Corey (« The Expanse »).

Au-delà de cette parfaite inscription dans le continuum collectif de la science-fiction (dont témoigne aussi la floraison de néologismes créatifs pour témoigner de réalités matérielles mises en place ici), la trilogie « Luna » constitue un remarquable (et passionnant) témoignage renforcé de l'intérêt porté par Ian McDonald, depuis fort longtemps, aux économies émergentes de la Terre contemporaine – et aux sociétés qu'elles façonnent ou refaçonnent -, que ce soit l'Inde (« le fleuve des dieux » et « La petite déesse »), le Brésil (« Brasyl ») ou l'Afrique de l'Est (« Chaga », « Kirinya » et « Tendéléo »). À ce titre, la trilogie « Luna » confronte avec une puissance indéniable les racines avides du capitalisme des barons voleurs (on songera certainement ainsi au Valerio Evangelisti de « Anthracite » ou de « Briseurs de grève ») et l'ordo-libéralisme contemporain, débridé uniquement du côté des affaires, tel que l'affectionnent les ultra-riches libertariens de l'économie numérique et du capitalisme de surveillance, analysé par Shoshana Zuboff. Les méandres de l'économie lunaire que nous décrit, dans tous leurs interstices, Ian McDonald, prennent alors l'allure précieuse d'un véritable traité western de développement industriel et financier foncièrement inégalitaire, à la pointe de l'énergie déployée, de l'absence de scrupules et du six-coups plus ou moins métaphorique.

La trilogie « Luna » baigne dans un superbe réalisme du vide et de l'absence, celui de ce caillou désolé créateur de fortunes inimaginables. Elle est aussi irriguée par les caractéristiques bien contemporaines du séparatisme des ultra-riches, de leurs mode de vie et de leurs habitus (dans lesquels cocktails pointus et fashion vintage facilitée par les imprimantes 3D tiennent la part de choix de cette futilité revendiquée, ici et maintenant comme là-haut et demain), comme de leurs fantasmes libertariens pleinement déployés (actualisant ainsi en beauté les heurs et malheurs de la geste heinleinienne).

Entre vendettas et guerres privées, entre invention permanente d'un cadre juridique différent et prégnance d'univers corporate soigneusement décalés (la magnifique phrase : « On a été envahis par des cadres moyens »), entre parkour, urbex et saudade, entre création de vocabulaire et création de coutumes en un beau travail d'anthropologie imaginaire, Ian McDonald propose avec un immense brio sa propre version d'une lutte des classes qui ne veut pas disparaître, bien au contraire, ou plutôt d'une friction sauvage entre formes collectives et formes individuelles. Comme chez Kim Stanley Robinson (même si la « Trilogie Martienne » développe une présence beaucoup plus puissante, comme souvent chez l'auteur californien, de la communauté scientifique en tant que telle – que l'on ne retrouve ici que tardivement, dans le troisième volume, et à nouveau sous une forme largement entrepreneuriale), comme chez James S.A. Corey (même si « The Expanse » propose une géopolitique spatiale au fond plus « classique » et une importance des militaires « professionnels » plus significative qu'ici), il s'agit bien de tordre une forme science-fictive ou littéraire plus ancienne (le récit de colonisation, la saga familiale aux composantes mafieuses ou la geste de révoltés) pour l'hybrider et lui donner un rôle d'exploration plus décisif de certains possibles à venir et de certains présents mal masqués. Et c'est ainsi que la science-fiction est grande.
Lien : https://charybde2.wordpress...
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Une honnête façon de terminer cette saga qui avait commencé comme un feu d'artifice ! Avec le premier tome, la barre était placée très haut. Je n'ai pas retrouvé depuis, malheureusement, cette sensation de virevolter de découverte en découverte.
Tout était bien en place à la fin du deuxième tome pour relancer une intrigue qui commençait à tourner en rond. En plus des tensions historiques entre les grandes familles de la Lune, les terriens, souhaitant eux aussi profiter des ressources du satellite, rentraient dans la danse. de belles promesses en perspectives.
Alors oui, les manipulations font rage, les conflits larvés explosent de-ci delà et les familles s'entre-tuent avec délectation. Alors oui, les intrigues sont toujours complexes, ouvertes sur plusieurs fronts, et tiennent bien la route, avec notamment un dénouement malin. Mais, peut-être parce que la barre était vraiment placée très haut dans le premier tome, la lecture de ce troisième tome me laisse comme une trace de déception.
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La saga lunaire continue !
Six mois après avoir quitté les grandes familles et clans sélénites dans le précédent tome “La Lune du loup”, je retrouve Corta, les Suns, les Mackenzie pour une partie serrée.
L'enjeu ? La Lune, ses ressources indispensables pour la Terre.
Lucas, le “chef” des Corta, revient de la Terre.
Il a survécu à la quasi-élimination de sa famille, il a survécu à la Terre.
Il va tenter de récupérer ce qui a été perdu y compris son fils.

6 mois après le précédent tome

J'ai attendu la publication du Tome en français (ayant lu les deux précédents en Français).
Et bien…ce c'est pas facile de se raccrocher aux trames et personnages multiples.
Oui il y plusieurs clans principaux et de nombreux membres des dites familles.
J'ai dû lire plusieurs chapitres avant de me sentir de nouveau chez moi.
Et comme la narration saute d'une personne à une autre, il faut rester vigilant !
Parfois j'aurais aimé un symbole, un entête pour m'y retrouver.

Reste que le récit est prenant.
Le décor lunaire est sublime.
Les habitats, les villes, les transports sont fascinants.
L'intrigue est solide même si à un moment ou à un autre, il y toujours quelqu'un qui sort un soutien, une technique, une ressource de son chapeau.

Certains comparent Luna à Game of Thrones. C'est une bonne comparaison. Les trahisons et la fin brutale de certains personnages sont en effet similaires.

Ce tome 3 est-il la fin d'une trilogie ?

Et bien non !
Je ne sais ce que l'auteur a prévu, mais il reste des thèmes importants en suspens comme l'indépendance de la Lune, l'effondrement possible de la Terre, un conflit Terre-Lune ? Une novella est déjà prévue : The Menace from Farside D'après le résumé, cela ne semble pas être une suite.

Et ensuite

L'auteur m'a séduit. Je redescends sur Terre à Istanbul avec son roman “La maison des Derviches”.
Lien : https://post-tenebras-lire.n..
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critiques presse (1)
eMaginarock
12 décembre 2019
Il y a de bonnes, voire excellents idées, mais un manque de naturel et de cohérence global assez flagrant, et je ressors avec la sensation qu’il a voulu créer un « blockbuster » en surfant sur la vague du Trône de Fer sans s’en donner les moyens.
Lire la critique sur le site : eMaginarock
Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
Luna se rencogne sur la banquette. Un autre train les croise. « Et c’est quoi, une ghazi ?
– Il y a longtemps, l’université de Farside s’est rendu compte qu’elle serait toujours tiraillée entre les factions politiques.
– J’ai passé l’âge qu’on me raconte des histoires pour m’endormir.
– Tu crois ?
– Oui. Et je connais très bien les factions politiques.
– Les Dragons, l’ancienne Lunar Development Corporation comme l’Autorité du Mandat Lunaire qui l’a remplacée veulent nous contrôler, mais plus important, veulent contrôler notre travail. Nous avons développé des techniques et des technologies qui valent des milliards. L’université a trois grandes sources de financement : les frais de scolarité, les licences sur nos technologies et les dons de particuliers ou de consortiums.
– Et je connais les consortiums. Vous n’avez pas encore répondu à ma question. »
Dakota sourit d’un air ravi. « Un ghazi défend l’université contre ceux qui pourraient la détruire, la contrôler, la corrompre ou lui voler ses secrets. Au début, on engageait des mercenaires ou on faisait venir du personnel de sécurité de la Terre, mais on s’est aperçus qu’ils n’étaient pas assez compétents et que leur loyauté posait question.
– Il vaut toujours mieux se servir de fidèles, dit Luna.
– C’est notre avis. Nous sommes quatre-vingt-dix-neuf ghazis, parce que c’est un nombre qui nous plaît. Nous représentons chacune de nos facultés et chacun de nos campus. Nous sommes tous nés sur la Lune. Nous servons dix ans, pendant lesquels nous n’avons le droit d’avoir ni partenaires contractuels ni enfants. Nous renonçons à notre famille et à notre passé, nous nous lions à l’université par des vœux solennels. Il y a beaucoup de candidats et peu d’élus. Le processus de sélection est drastique. Chacun de nous a poussé ses études au moins jusqu’au doctorat, beaucoup au-delà. Comment défendre l’université sans faire partie de sa vie intellectuelle ? Nous serions des mercenaires. Des policiers.
– Des policiers ?
– Un truc de la Terre, explique Dakota. Nous suivons un entraînement physique rigoureux. Chacun de nous apprend une arme et un art martial à mains nues. L’entraînement physique et la formation aux armes durent aussi longtemps que nos études universitaires. Vos zashitniks et vos lames se vantent de leur formation à l’École des Sept Cloches. Très bien, mais un ghazi en apprend davantage. On nous enseigne l’observation minutieuse, la manipulation psychologique subtile, l’investigation, la collecte de renseignements et la manière d’effectuer des opérations clandestines. Nous apprenons toutes les grandes langues de la Lune, par cœur, pas par réseau, ainsi que la psychologie et l’art du spectacle. Nous apprenons le codage, le hacking, l’ingénierie des systèmes. Il n’y a pas de véhicule sur ou au-dessus de la Lune dont je ne puisse prendre le contrôle, ce train y compris. On nous enseigne à concevoir des narcotiques, des poisons et des hallucinogènes. Nous apprenons à séduire, à être séduits, à nous servir du sexe comme arme avec quelqu’un de n’importe quel genre, ou d’aucun. Je peux survivre sept minutes sans oxygène. À tous les égards, Luna Corta, je sors droit de l’enfer.
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La Terre s’effondre, je l’ai vu de mes yeux. Elle meurt et pourrit. L’ensemble de la culture humaine pourrait être pillé et brûlé, pulvérisé par les nouvelles idéologies. Ils n’ont aucun respect pour leur monde. Nous, à la moindre erreur, Dame Lune nous tue. Si bien que nous la respectons. Nous avons conscience de notre extrême fragilité.
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Alexia comprend que quand on a peur, quand on se dirige vers ce qu’il y a de pire au monde sans possibilité de fuite ou de sursis, on trouve fascinantes les petites choses de son quotidien.
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"Le réveillon ! dit-elle. Ça sent le Nouvel An.
- La poussière de Lune, répond Wagner Corta. En général, les gens trouvent que ça rappelle l'odeur de la poudre noire. Je ne sais pas ce que c'est, mais c'est ce qu'il disent.
- Les feux d'artifice. Comme le lendemain de la fête, quand tout le monde rentre chez lui avec la gueule de bois et que ça sent toutes les fusées explosées."
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Les catastrophes engendrent tout d’abord des plaisanteries, puis des mythes. Les complots viennent plus tard
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Vidéo de Ian McDonald
Ian McDonald - La Petite Déesse et autres nouvelles .A l?occasion des Utopiales 2013 à Nantes, Ian McDonald nous présente son nouveau recueil, « La Petite Déesse et autres nouvelles » publié aux éditions Denoël lunes d?encres. Pour en savoir plus : http://www.mollat.com/livres/mcdonald-ian-petite-deesse-9782207111260.html http://www.mollat.com/livres/mcdonald-ian-fleuve-des-dieux-9782070453610.html http://www.mollat.com/livres/ian-mcdonald-maison-des-derviches-9782207111307.html Notes de musique : treasureseason, Return to Dope Mountain, Fjords ®
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