Die Liebe der Erika Ewald -
L'Amour d'Erika Ewald
(page de gauche , le texte en Allemand - page de droite, la traduction Française)
Nouvelle parue en 1904 ; elle se déroule à Vienne, Vienne qui a vu naître
Stefan Zweig en 1881, fils de la Grande Bourgeoisie Viennoise - Ardent pacifiste qui mettra fin à ses jours avec sa femme en février 1942, en laissant le message suivant :
" Je salue tous mes amis. Puissent-ils voir encore l'aurore après la longue nuit ! Moi, je suis trop impatient, je pars avant eux ".
Erika donne des cours de piano, elle va s'éprendre d'un jeune violoniste talentueux.
Il symbolisera le désir masculin.
Ce désir qui l'effraie et la tente à la fois.
Désir qui restera platonique, qu'elle idéalisera dans de longues rêveries.
Atmosphère envoûtante d'une existence somme toute très banale mais contée avec talent par l'auteur.
Force et ferveur rayonnantes des mélodies !
Le violon pleure en riant et en écorchant au passage votre coeur !
Beaucoup de confusion dans les sentiments d'Erika, tour à tour euphorique et gaie, et puis, la sensualité n'étant pas son fort ; sentiments de dégoût et de répulsion dès l'instant où le jeune homme lui avoue ses désirs et ses pulsions.
- La sensualité de l'homme signait la mort de son tendre amour et des ses frémissements chastes les plus sacrés, comme un nuage noir.
Elle préfèrera se réfugier dans des rêves évanescents en quête d'un amour pur et absolu.
L'auteur écrivait ceci :
"Seuls les moments de crise comptent dans l'histoire d'une vie" .
J'ai apprécié l'écriture de cet auteur, mais cette Erika m'a un peu agaçé !