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Critiques sur le theme : famille (137)
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Borgo Vecchio

A Palerme, dans le quartier populaire de Borgo Vecchio, Mimmo et Cristofaro, deux adolescents, sont amis à la vie à la mort. Mais, la vie de Cristofaro est en danger car il est battu, chaque soir, par son père alcoolique. Les soirées du quartier sont rythmées par ses cris, chacun redoutant le coup fatal. Mimmo, fils d'un charcutier véreux, aime Céleste, fille de Carmela, celle qui assouvit les plaisirs des hommes de Borgo Vecchio. Mimmo et Céleste s'aiment sans se l'avouer et le trio qu'ils forment avec Cristofaro parcourt les chemins en compagnie du cheval Nanà. Ils s'inventent de futures vies meilleures et espèrent un jour se venger de la médiocrité et de la corruption des hommes. Et puis, il y a Toto, le brigand au coeur de velours qui aimerait arrêter ses rixes et épouser sa bien aimée Carmela.

A travers l'histoire de Mimmo, Cristofaro, Céleste, Totò et Carmela, Giosuè Calaciura nous emmène dans un quartier italien pauvre et intemporel, où l'amitié et l'amour sont les armes pour contrer la misère et l'injustice. Face à la condition de ces hommes et femmes des bas-quartiers à qui nul bonheur n'est permis, Giosuè Calaciura oppose une langue douce et poétique, qui colore le noir quotidien et donne aux personnages une beauté étonnante. Comme une échappée, l'auteur nous offre un dénouement empreint d'espoir, pour nous faire sourire enfin. ⠀
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Le Jardin Arc-en-ciel

Ni la différence d'âge, ni la désapprobation de leurs familles n'aura raison de l'amour d'Izumi et Chiyoko. le hasard qui pousse cette mère célibataire et cette jeune lycéenne au bord du suicide dans les bras l'une de l'autre a des airs de coup du destin : indéfectiblement liées, elles vont élever deux enfants ensemble et ouvrir une maison d'hôtes où elles mettront en oeuvre leur capacité à écouter et aider les autres. Sous leur pavillon arc-en-ciel, Izumi et Chiyoko construisent leur propre mode de vie et parviennent, à leur manière douce et discrète, à faire évoluer les mentalités dans le petit coin de campagne qu'elles ont choisi pour s'établir.

Modeste et attachant, le Jardin arc-en-ciel donne la parole successivement aux quatre membres de cette famille finalement très ordinaire, et dépeint avec minutie leur bonheur frêle mais toujours régénéré à force de bienveillance et de soutien mutuel.
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Qui a tué mon père

C'est un livre qui s'adresse au père pour parler de ces vies que l'on ne voit pas, de ces voix que l'on n'entend pas. Ce père, invisible, misérable, détruit, c'est celui d'Édouard Louis, que le monde du travail a physiquement et psychologiquement broyé. Dépliant ses souvenirs d'enfance et les non-dits, l'écrivain nous raconte la vie d'un homme soumis à la douleur et à la violence sociale. Cette violence, nous dit-il, c'est celle de la politique sur les classes populaires, celle des dominants sur les corps dominés, qui annihile les êtres et leurs relations. A la fois récit intime et réquisitoire politique, Qui a tué mon père remue autant qu'il émeut par la puissance de son implacable limpidité.
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Les Enfants endormis

Les Enfants endormis est un double récit. C'est d'abord l'histoire familiale de l'auteur qu'il restitue en se replongeant dans une boîte à chaussures contenant des photos de famille et des films super 8. Il raconte l'ascension de ses grands-parents devenus bouchers pendant les Trente Glorieuses dans l'arrière-pays niçois. Cette histoire familiale, c'est aussi et surtout celle qui conduit son oncle Désiré vers un destin tragique. Désiré fait partie de ces enfants endormis, ces jeunes frappés par la drogue, que l'on retrouve à demi-inconscients dans les rues des villages, une seringue plantée au creux du bras. Certains contractent le virus du sida, comme Désiré, alors que la maladie est encore mal connue et tue..
L'autre histoire que raconte Anthony Passeron, et qui fait écho à celle de Désiré, est celle de la recherche. L'auteur retrace l'épopée qui conduit des médecins et chercheurs américains et français à comprendre cette maladie dévastatrice, que l'on pensait réservée aux hommes homosexuels.
À la manière d'un archéologue, avec une écriture claire livrée sans pathos, Anthony Passeron dévoile une tragédie familiale, intime mais aussi collective qui répond à une passionnante enquête sur la découverte du sida. En dépeignant à la fois la vie d'une jeunesse en perdition, et la plongée dans le déni d'une famille paralysée par la honte et la détresse, il offre un magnifique roman haletant et bouleversant.
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Crossroads

Premier volet d'une trilogie familiale, «Crossroads» nous fait partager la vie des Hildenbrandt dans les années 70 en banlieue de Chicago. le père, Russ, pasteur d'une église anabaptiste, encadre les jeunes de l'association caritative Crossroads avant d'être évincé par son rival. Sa femme Marion L aide pour ses sermons mais des tensions apparaissent dans leur couple et entre leurs enfants. Russ est attirée par une paroissienne et Marion est hantée par ses secrets. Clem, l'aîné se révolte contre l'autorité du père et s'apprête à abandonner ses études, Perry le tourmenté se drogue et Becky s'entiche d'un garçon déjà pris. Leur vie en apparence paisible se fissure et leurs contradictions éclatent.
Avec beaucoup d'empathie mais non sans ironie, Franzen s'attache à décrire les tourments de chaque personnage. Il alterne passé et présent pour éclairer les motivations de chacun et entretient le suspense avant d'égrener les révélations. Ancré dans la période de contestation de la guerre du Vietnam et la contre-culture des hippies, le roman étonne par les interrogations morales et religieuses de personnages en pleine crise existentielle. Leur psychologie est fouillée, révélant des failles profondes. Les dialogues percutants impressionnent lors de confrontations cruelles où les rancoeurs apparaissent. Les retours dans le passé donnent un éclairage historique sur les communautés religieuses américaines et sur les difficiles conditions de vie dans les réserves Navajo.
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Zizi Cabane

Comment continuer à vivre quand un être aimé s'en va ? C'est la question à laquelle est confronté Ferment, père de trois enfants, lorsque sa femme Odile disparait, laissant la cellule familiale dans la stupéfaction. Mais Zizi Cabane et ses frères font face avec le courage d'enfants ingénieux et pleins de joie, et la famille parvient à s'organiser alors qu'un filet d'eau commence à abîmer leur maison quelques semaines après la disparition de leur mère. Face au mystère irrésolu de cette source parfois menaçante, il faut bien apprivoiser l'inconnu, rivaliser de créativité et d'entraide, même si cela implique d'habiter le cabanon du jardin pour un temps. Et tandis que Ferment bricole, aidé par un curieux vieil homme qui prétend être le père d'Odile, les enfants grandissent, affirment leur personnalité et s'ouvrent au monde.
Dans ce roman polyphonique où la poésie affleure à chaque page, le lecteur suit tour à tour le parcours des enfants, leurs doutes, leurs bonheurs, et la façon dont ils résistent à la peine. Ponctué des très beaux chants d'Odile devenue ruisseau, puis vent, puis océan, ce conte familial et fantaisiste transforme le deuil en une énergie vitale et créative contagieuse.
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Sous les galets, la plage

Au début des années soixante, trois jeunes hommes traînent leurs longs corps d'adolescents sur une plage déserte de station balnéaire. le bac et les clefs de la villa familiale en poche, Albert, Francis et Édouard profitent de leurs derniers jours de liberté avant d'intégrer une école de commerce, une fac de droit ou une formation militaire. Leur chemin croise celui d'Odette. Elle est jolie, pleine d'esprit, avec juste ce qu'il faut de mystérieux. Elle aime la bière, les baignades au clair de lune et les cambriolages de résidences secondaires. Entre Odette et Albert fleurit une attirance mutuelle, qui pousse ce fils de bonne famille à rejoindre une petite bande vivant du vol et du recel de meubles en chêne du 18ᵉ siècle et de services à café de style Empire. Sur cet été qui semblait être celui de tous les possibles s'abat cependant le poids des conventions sociales et des destins tracés dès la naissance. Pascal Rabaté dépeint d'un trait vif et léger l'emprise de cette morale bourgeoise sur les esprits et les corps, capturant avec précision les expressions et les postures de ses personnages. Sa palette pleine de noirs, blancs et gris colorés ancre les images dans une période historique dont on ressent la pesanteur au détour d'une phrase ou d'une case – l'Occupation puis l'épuration, la colonisation et la guerre d'Algérie, mais aussi les révoltes de mai 68, qui frémissent déjà sous les galets et les crânes de cambrioleurs gentiment anarchistes.
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Memorial Drive

Dans ce texte autobiographique, Natasha Trethewey revient sur l'assassinat de sa mère par son deuxième mari en 1985. Plus de trente ans après, elle cherche à comprendre comment une telle situation a pu se produire, revenant à Atlanta sur les lieux du meurtre. Née d'une mère afro-américaine et d'un père blanc, elle raconte son enfance marquée par le racisme et la ségrégation dans le Mississippi des années 60. Elle y dépeint l'amour et la joie au sein d'une famille élargie. Mais quand ses parents divorcent, sa mère se remarie avec un homme qui très vite s'avère violent.
Ce très beau récit impressionne par sa profondeur, alliant souvenirs intimistes et arrière-plan historique, replongeant dans une époque terrifiante où le Sud interdisait les mariages mixtes et les suprémacistes blancs commettaient les pires atrocités. le récit, dans une forme hybride qui mélange notes, dossiers et rêves, alterne passé et présent pour éclairer le déroulé des événements, des débuts des violences conjugales à l'issue tragique. Dans une langue puissante et poétique, Natasha Trethewey fait ressentir l'immense douleur de la perte, le sentiment de culpabilité et de colère, mais aussi le pouvoir de l'écriture comme moyen de surmonter une telle épreuve.
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Le train des enfants

Naples, en 1946. Amerigo a 8 ans ; il ne va plus à l'école, traîne dans les ruelles de sa ville natale et aide sa mère Antonietta, qui l'élève seule, en lui rapportant des tissus qu'elle pourra revendre. C'est alors qu'est lancée une campagne permettant aux enfants défavorisés du Sud de l'Italie de partir vers le Nord, afin de passer quelques mois dans un environnement plus agréable où ils seraient mieux nourris. Comme plusieurs de ses amis, Amerigo se retrouve donc dans un train, le conduisant vers Modène où il est accueilli par Derna, une militante communiste. Celle-ci, avec l'aide de la famille de sa cousine Rosa, va offrir au jeune garçon la chance d'aller à l'école et, plus encore, de faire de la musique. Mais au bout de quelques mois, fin du rêve : il doit retourner à Naples, auprès de sa mère biologique et retrouver la misère sociale et culturelle.

A travers les mots enfantins d'Amerigo, nous sommes plongés dans une histoire bouleversante sur le déracinement de jeunes enfants, déchirés entre l'amour pour leurs parents et l'affection pour leur famille d'adoption. Mais c'est également un roman émouvant d'un amour manqué entre un fils et sa mère. Ce livre permet aussi de découvrir une histoire méconnue, mais qui a marqué l'Italie de l'après-guerre : ces trains qui ont emmené dans le Nord de la péninsule des milliers d'enfants du Sud, à l'initiative du parti communiste.
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Saturne

4 mai 2019. Une femme aux yeux bleu roi interpelle Sarah Chiche après une conférence. Ses parents travaillaient dans la clinique des grands-parents de l'autrice. Elle a bien connu son père aussi. Elle lui dit : « Vous avez son sourire ». Cette brève rencontre joue comme un détonateur. Sarah Chiche repense à cette promesse qu'elle s'était faite d'écrire un livre sur tous ces personnages qui ont hanté son enfance. Elle élabore alors son récit de filiation. Sa famille a construit dans le temps un véritable empire médical à Alger puis en Normandie. La clinique attire les meilleurs médecins et l'argent coule à flot, mais le père de Sarah Chiche se détourne de cette réussite. Il refuse de devenir médecin, commence une relation avec une femme aux origines obscures et surtout meurt d'un cancer après avoir donné naissance à une fille.

Sarah Chiche tente de reconstituer les événements et les causes qui l'ont menée à une terrible dépression de 2002 à 2005 au moment où elle hérite, à la place de son père mort, de sa grand-mère. On comprend que le roman familial qu'elle a restitué pas à pas avec le lecteur permet de débusquer les origines de la mélancolie. Elle donne ainsi une forme à ce qui est pourtant obscur, insaisissable, intangible. Sans doute une parfaite démonstration du pouvoir de l'écriture qui, d'après Sarah Chiche, se situe justement là où intervient la mélancolie.
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Un si petit oiseau

Abi, vingt ans, voit subitement sa vie basculer à la suite d'un accident de la route dont elle ressort mutilée. A partir de ce moment tragique, nous l'accompagnons dans toutes les étapes de sa reconstruction : la dépression, la révolte et l'espoir, enfin. Nous assistons au chemin que la jeune femme va parcourir pour trouver un nouveau sens à sa vie, grâce aux rencontres à la fois fictives et réelles qui sillonnent les étapes de son "retour à la vie". Roman sensible sur la résilience, Un si petit oiseau est aussi l'occasion de réfléchir au rôle et à l'importance de l'entourage pour traverser les accidents de la vie.
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Avant que j'oublie

A la mort de son père, Anne assume les démarches habituelles : elle organise la cérémonie, envoie les faire-part, règle le détail des obsèques. Puis, Anne vide la maison et trie les affaires de son père. Elle repense à lui, à la vie qu'il a vécue. On en découvre ainsi les grandes étapes, de l'école qu'il quitte trop tôt à son mariage qui arrive après avoir renoncé à un amour de jeunesse. Il finit, nous dit sa fille, par noyer ses déceptions dans l'alcool alors que sa femme trouve refuge dans la religion.
Au premier abord, le portrait est peu flatteur : l'homme est alcoolique, violent, peu soigneux. Mais progressivement, la narratrice dévoile un autre visage. Elle souligne sa grande tendresse, sa sensibilité et son sens de l'humour. Anne Pauly livre un texte drôle et intimiste. Elle porte un regard lucide sur le monde et sur le temps qui passe à travers le portrait émouvant d'un homme abîmé par la vie, tout en contradiction et en ambivalence. Dans un style vivant, incisif, parfois déchirant, l'autrice écrit un sublime roman sur la relation père/fille. L'écriture de ce deuil provoque une épiphanie qui donne une couleur résolument optimiste au récit.
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Le ciel par-dessus le toit

Matricule E… ou comment la vie d‘un jeune garçon bascule. Quelle peut être la part de généalogie familiale dans le drame individuel qu'est la condamnation de Loup, à peine sorti de l'enfance, à une peine de prison? Pourtant, Loup et les femmes de sa famille, Phénix et Paloma, portent des noms prédestinés à leur défense. Remontant le fil des causes et des conséquences, Nathacha Appanah décrit de manière ciselée l'enfance d'Eliette, forcée à chanter et à enchaîner les spectacles par ses parents. L'enfant ne veut plus être exhibée en permanence. Révoltée, elle devient Phénix. Comment aimer et construire une autre famille dès lors ? Paloma, sa fille aînée, fuira sa mère mais Loup la recherche au contraire – en voiture, à contre-sens, il refait le chemin vers les siens... jusqu'à cet accident qui le conduit en prison. Dans ce drame social doublé d'un drame parental, l'autrice évoque avec une grande force la destinée et les liens familiaux.
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Nouvel an

Dans “Nouvel An”, Juli Zeh joue avec brio la symphonie d'une âme tourmentée et nous emmène (à vélo !) dans une aventure de Noël très savoureuse. La quarantaine à peine, Henning est à bout : père investi, couple au bord de la rupture, personnalité angoissée, rien ne va plus. Pour une raison qui lui échappe (ou peut-être pour conjurer le sort ?), il décide de partir avec sa famille passer les fêtes de fin d'année à Lanzarote, une île paradisiaque des Canaries réputée pour ses plages et ses routes pour cyclistes en quête de sensations fortes. Hélas, il s'aperçoit vite que la distance n'apaise en rien son malaise. Alors ce premier janvier, il décide de partir. Seul. A vélo. Jusqu'au point culminant de l'île. “Nouvel an” est le récit de cette traversée - celle d'une âme humaine, d'une histoire, d'un paysage. Juli Zeh brosse avec une grande justesse les petits détails et les grands ravages du quotidien de jeunes parents. Elle dresse surtout le portrait d'un homme, en quête de sens, de lui-même et de son histoire, en faisant de nombreux allers-retours entre cette course contre la montre et les fantômes du passé. Depuis Brandebourg, son précédent roman, Juli Zeh est passée maître dans l'art de peindre l'âme de personnages imbriqués dans un réseau de relations complexes, les strates du temps, l'espace géographique et les rugosités du paysage. Un livre idéal pour fuir les fêtes de Noël en famille (du moins en rêve !)
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L'imprudence

A la mort de sa grand-mère, la narratrice de L'Imprudence retourne au Laos où elle est née, accompagnée par sa mère et son frère de dix ans son aîné. Pour la jeune femme qui n'a aucun souvenir de ce pays (ses parents ont émigré en France lorsqu'elle avait un an), le retour à la terre d'origine est un voyage où s'entremêlent distance et curiosité, bribes de souvenirs et sentiment d'étrangeté. Devenue photographe en France et menant une vie en totale rupture avec la tradition familiale, elle tentera par ce voyage de renouer le lien avec un frère admiré mais brisé par l'exil.
D'une plume fine et toujours juste, Loo Hui Phang nous livre un récit qui rend palpables les émotions du corps, le désir insatiable de liberté et le poids de l'héritage familial. Son écriture charnelle et enveloppante sait capter les tiraillements et les frictions des liens familiaux, par le biais d'une adresse émouvante au grand-frère aimé et perdu. Roman sur les racines et la quête de soi, L'Imprudence se lit aussi comme une ode subtile au désir et à la sensualité.


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